>> Non je pense surtout qu'il a voulu dire que ton etalement de
>> technique ne l'impressionnait pas... c'est tout...
>
> Effectivement... :-)))
Je souhaite compléter.
Je possède un bon mètre de bouquins traitant de technique photo : dans
des cartons au fond de mon garage, à présent. Pourquoi ?
Je me contente aujourd'hui de faire des photos. Je lis encore quelques
revues (allemandes entre autres) pour l'actualité et voir de belles
images, et j'étudie le mode d'emploi du Gimp. C'est tout.
Depuis quelques années je me tamponne un-peu-beaucoup de la technique.
Je saurais gloser du zone system, j'ai la collection des bouquins
d'Ansel Adams en anglais, j'ai un spotmètre, je me servais des courbes
du Photographe pour exposer mes papiers... et ainsi de suite ! Bon, je
sais exposer, depuis le temps, et me servir de la profondeur de champ.
Et ensuite ? Rien que quiconque ne peut apprendre en six mois de
lecture et un peu de tentatives et d'essais. Le reste est affaire de
regard.
Je suis beaucoup plus heureux comme ça. Je fais des photos plus
intuitives, plus risquées, plus originales. Je m'occupe de mon coup
d'oeil, pas d'astiquer mes cuvettes et de ranger mon sac. Je ne
réfléchis plus au coût des films. Je m'éclate encore plus avec le
numérique parce qu'il me libère encore un peu plus de la technique. Mes
meilleurs photos récentes défilent sur mon économiseur d'écran, tout
mes visiteurs les voient sur un beau 17 pouces TFT. Dans mon salon.
J'aurais pas assez de murs pour les accrocher.
Quelques instants de rêve dans un monde trop pressé. Ils sont contents.
Moi aussi.
Prochain achat : un portable pour regarder tout de suite mes photos en
voyage. Mes trois mille diapos sortent, elles, rarement de leur
classeurs. Et je ne te parle pas de négas NB... Impossible depuis
longtemps de squatter la salle de bains de mon deux-pièces pendant des
heures. Et même plus du tout envie.
Avant je trimballais deux boitiers, six objectifs (28 35 50 105, un
transtandard et un macro), deux ou trois sortes de films NB et couleur,
une palanquée de filtres Cokin, un spotmètre et une cellule à main, un
machin pour extraire les amorces rentrées malencontreusement en
changeant de film, etc. etc.
De toute façon ma colonne vertébrale ne me permettrait plus de porter
tout ça.
J'ai dans mon garage deux cartons pleins d'éprouvettes, de bouteilles,
au moins deux thermomètres, deux cuves de développement, des cuvettes,
un posemètre d'agrandissement, un scoponet, des classeurs avec des
abaques, encore des bouteilles accordéon, des pinces diverses, un reste
de sélenium kodak, et je ne sais quoi encore. Un margeur. Une plaque de
verre "customisée" pour les planches contacts. Et un vieil agrandisseur
russe qui sentira toute son existence la graisse rance.
Je m'éclate maintenant avec mon G3, un pied, un parasoleil bricolé, un
polarisant et c'est tout. Aller faire de la photo n'est plus synonyme
d'expédition. Et mon ordinateur dans mon salon, pas plus cher
finalement qu'un bon agrandisseur et ce qui va avec. Et qui sert aussi
à faire le courrier, les comptes, et à communiquer avec mes amis. Au
club, on projette les images numériques sur écran comme des diapos. La
définition est médiocre ? Tout le monde s'en fout !!! Une belle image
reste une belle image. Certains font des tirages papier, moi ça ne me
tente même plus. Je fais des images, je les montre, puis je pars en
faire d'autres.
Mesure spot quand même, le G3. Bôf. Je n'en ai quasi jamais besoin, avec
l'histogramme. De toutes façon, avant j'avais fini par mesurer le plus
souvent la lumière une fois par heure dans le creux de ma main... Je
peux toujours le faire, n'est-ce pas ?
Je fais maintenant des photos bras tendu au-dessus de la tête, au ras du
sol, en visée d'angle, etc... J'ai fait dimanche dernier, pour la
première fois depuis trente ans des photos pendant une course de côte
de motos près de chez moi (À Barr, pour les Alsacos et les
connaisseurs). J'ai passé un bon moment. Le suivi seule méthode
possible, tout en manuel, 140mm de focale équivalente, ça passait à 100
ou 150 km/h devant moi.
Les spectateurs voisins aussi ont passé un bon moment : je les ai
surpris à s'amuser de voir un quasi sexagénaire debout les jambes
écartées dans la boue et les coudes au corps lancer un "yesss !" sous
la pluie quand j'en avais une dans la boîte. Que je tenais comme un
Semflex, pardon, un Rolleiflex... :-)
Beaucoup de déchet ? Un paquet d'images où on ne voyait que la roue
arrière ou avant ? Et alors ? Quelques unes valent bien d'illustrer un
article. Les autres sont déjà effacées. Je n'avais pris "que" 100/150
photos, la pluie ayant finalement eu raison de mon enthousiasme.
Mais moins de déchet qu'en argentique. Et surtout _beaucoup_ moins cher
pour apprendre ! Parce que j'ai pu voir les images de suite et me
corriger sur le champ. En argentique, y'aurait fallu attendre la
prochaine course, et avoir déboursé 50 euros au moins entretemps pour
voir et corriger les erreurs. Là, je me suis corrigé entre chaque
concurrent.
Voilà.
--
Cordialement,
Serge Schmitt
« Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est
l'indifférence des bons. » - Martin Luther King
"Peter Pan" a écrit dans le message de news: 40a8d9df$0$316$
A ma connaissance le meilleur vient plus vite, à prix égal. Pour l'instant, je
suis très impressionné des perf à 3,5/200 mm sur le Pro 1. Le Nikon 2,8-4/24-85 AF-D commençait à se réveiller vers 5,6...
Ah mais ça c'est normal. Encore une fois il ne faut pas comparer aux mêmes ouvertures les objectifs faits pour des formats différents.
En 24x36, la diffraction commence à faire chuter la résolution en gros à partir de f/16 (et les objos donnent donc leur meilleur vers f/8 - f/11). Sur un capteur 2/3", bien plus petit, la diffraction se fait sentir dès f/5.6, et le meilleur est atteint sans doute vers f/4.
Que l'objectif du Canon Pro 1 soit au top à f/3.5 à 200mm n'est donc pas si étonnant. Tout comme n'importe quel cailloux en 24x36 est bon à f/8. La luminosité perdue entre ces deux valeurs est rattrapée par la sensibilité supérieure du film.
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière.
Tout le monde peut le faire.
Mais tout le monde ne le fait pas.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Pour les autres, ils ont bien tort.
C'est juste ce qu'il te faudrait reconnaître pour comparer le comparable. Comme peu vont passer leur APN en 400 ISO (sauf s'il le fait tout seul !).
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
"Peter Pan" <no@spam.com> a écrit dans le message de news:
40a8d9df$0$316$7a628cd7@news.club-internet.fr...
A ma connaissance le meilleur vient plus vite, à prix égal. Pour
l'instant, je
suis très impressionné des perf à 3,5/200 mm sur le Pro 1.
Le Nikon 2,8-4/24-85 AF-D commençait à se réveiller vers 5,6...
Ah mais ça c'est normal. Encore une fois il ne faut pas comparer aux mêmes
ouvertures les objectifs faits pour des formats différents.
En 24x36, la diffraction commence à faire chuter la résolution en gros à
partir de f/16 (et les objos donnent donc leur meilleur vers f/8 - f/11).
Sur un capteur 2/3", bien plus petit, la diffraction se fait sentir dès
f/5.6, et le meilleur est atteint sans doute vers f/4.
Que l'objectif du Canon Pro 1 soit au top à f/3.5 à 200mm n'est donc pas si
étonnant. Tout comme n'importe quel cailloux en 24x36 est bon à f/8. La
luminosité perdue entre ces deux valeurs est rattrapée par la sensibilité
supérieure du film.
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence
particulière.
Tout le monde peut le faire.
Mais tout le monde ne le fait pas.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Pour les autres, ils ont bien tort.
C'est juste ce qu'il te faudrait reconnaître pour comparer le comparable.
Comme peu vont passer leur APN en 400 ISO (sauf s'il le fait tout seul !).
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt
question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de choisir
un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
--
pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre
remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
"Peter Pan" a écrit dans le message de news: 40a8d9df$0$316$
A ma connaissance le meilleur vient plus vite, à prix égal. Pour l'instant, je
suis très impressionné des perf à 3,5/200 mm sur le Pro 1. Le Nikon 2,8-4/24-85 AF-D commençait à se réveiller vers 5,6...
Ah mais ça c'est normal. Encore une fois il ne faut pas comparer aux mêmes ouvertures les objectifs faits pour des formats différents.
En 24x36, la diffraction commence à faire chuter la résolution en gros à partir de f/16 (et les objos donnent donc leur meilleur vers f/8 - f/11). Sur un capteur 2/3", bien plus petit, la diffraction se fait sentir dès f/5.6, et le meilleur est atteint sans doute vers f/4.
Que l'objectif du Canon Pro 1 soit au top à f/3.5 à 200mm n'est donc pas si étonnant. Tout comme n'importe quel cailloux en 24x36 est bon à f/8. La luminosité perdue entre ces deux valeurs est rattrapée par la sensibilité supérieure du film.
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière.
Tout le monde peut le faire.
Mais tout le monde ne le fait pas.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Pour les autres, ils ont bien tort.
C'est juste ce qu'il te faudrait reconnaître pour comparer le comparable. Comme peu vont passer leur APN en 400 ISO (sauf s'il le fait tout seul !).
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
pehache
"Serge Schmitt" a écrit dans le message de news: c8b78o$t4h$
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point secondaire" ???
Parce que ça en est à mes yeux.
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas) justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce sont des à-côtés, des prétextes.
Des points qui ne seraient pas secondaires seraient des points permettant de faire réellement des choses nouvelles. Les écrans orientables pour des visées impossibles en 24x36 en est un. Mais si on réfléchit bien il y en a peu comme ça.
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
"Serge Schmitt" <sersch.nopourriel@altern.org> a écrit dans le message de
news: c8b78o$t4h$1@yucatan.franconews.org...
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point
secondaire" ???
Parce que ça en est à mes yeux.
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas)
justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce sont
des à-côtés, des prétextes.
Des points qui ne seraient pas secondaires seraient des points permettant de
faire réellement des choses nouvelles. Les écrans orientables pour des
visées impossibles en 24x36 en est un. Mais si on réfléchit bien il y en a
peu comme ça.
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques
qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne
m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans
l'engouement que l'on peut voir actuellement.
--
pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre
remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
"Serge Schmitt" a écrit dans le message de news: c8b78o$t4h$
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point secondaire" ???
Parce que ça en est à mes yeux.
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas) justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce sont des à-côtés, des prétextes.
Des points qui ne seraient pas secondaires seraient des points permettant de faire réellement des choses nouvelles. Les écrans orientables pour des visées impossibles en 24x36 en est un. Mais si on réfléchit bien il y en a peu comme ça.
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
Peter Pan
En 24x36, la diffraction commence à faire chuter la résolution en gros à partir de f/16 (et les objos donnent donc leur meilleur vers f/8 - f/11). Sur un capteur 2/3", bien plus petit, la diffraction se fait sentir dès f/5.6, et le meilleur est atteint sans doute vers f/4.
C'est vrai (f/4 me paraît faible). Malgré tout, nous sommes d'accord qu'une grande majorité de zooms vendus sous la référence ~ f/3,5-4,5, donnent leur meilleur à f/8 (fort logiquement) et qu'ils sont souvent très "mous" avant (pour être poli). Donc la comparaison tient la route, finalement à un ou deux IL près avec les valeurs ISO max respectives.
La luminosité perdue entre ces deux valeurs est rattrapée par la sensibilité supérieure du film.
Mais qui à 800 ISO blah blah, quelle pdc à f/8 blah blah ;-) De plus, outre une volonté esthétique, monter en ISO sert plus souvent à pallier une valeur inférieure trop faible... à pleine ouverture.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Tels des M. Jourdain. Lance un sondage parmi les "amateurs avertis" sur la moyenne ISO utilisée... hors jetable. Je prends !
Pour les autres, ils ont bien tort.
Ben voyons. Je fais partie de ceux qui, à de rares exceptions près, fuient le grain quelle que soit mon approche. Surtout, je ne suis pas anti flash ! Je suis anti rien d'ailleurs... si le grain... enfin, pas chez certains autres :o)
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
La question centrale, que tu sembles poser constamment, réagissant au message de Serge, est de savoir quel est l'apport du numérique dans une pratique photographique. Des arguments ont été donnés ; chacun en fait ce que bon lui semble. Quant à l'irrationnel que tu soulèves un post plus loin, je pense qu'il se définit entre attrape nigauds et nouvelles orientations. De la même façon que l'engouement extraordinaire qu'avait déclenché l'autofocus fin 80 : j'ai vu certains puristes regarder ça de travers un moment... puis triper comme des dingues avec un 2,8/180 à la vitesse de l'éclair. Nouvelle donne, nouvelle pratique : 'gaffe tu vas être en retard ;-)
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
En 24x36, la diffraction commence à faire chuter la résolution en gros à
partir de f/16 (et les objos donnent donc leur meilleur vers f/8 - f/11).
Sur un capteur 2/3", bien plus petit, la diffraction se fait sentir dès
f/5.6, et le meilleur est atteint sans doute vers f/4.
C'est vrai (f/4 me paraît faible). Malgré tout, nous sommes d'accord qu'une
grande majorité de zooms vendus sous la référence ~ f/3,5-4,5, donnent leur
meilleur à f/8 (fort logiquement) et qu'ils sont souvent très "mous" avant
(pour être poli). Donc la comparaison tient la route, finalement à un ou deux
IL près avec les valeurs ISO max respectives.
La luminosité perdue entre ces deux valeurs est rattrapée par la sensibilité
supérieure du film.
Mais qui à 800 ISO blah blah, quelle pdc à f/8 blah blah ;-)
De plus, outre une volonté esthétique, monter en ISO sert plus souvent à
pallier une valeur inférieure trop faible... à pleine ouverture.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Tels des M. Jourdain. Lance un sondage parmi les "amateurs avertis" sur la
moyenne ISO utilisée... hors jetable. Je prends !
Pour les autres, ils ont bien tort.
Ben voyons.
Je fais partie de ceux qui, à de rares exceptions près, fuient le grain quelle
que soit mon approche. Surtout, je ne suis pas anti flash ! Je suis anti rien
d'ailleurs... si le grain... enfin, pas chez certains autres :o)
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt
question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de
choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
La question centrale, que tu sembles poser constamment, réagissant au message
de Serge, est de savoir quel est l'apport du numérique dans une pratique
photographique. Des arguments ont été donnés ; chacun en fait ce que bon lui
semble. Quant à l'irrationnel que tu soulèves un post plus loin, je pense
qu'il se définit entre attrape nigauds et nouvelles orientations. De la même
façon que l'engouement extraordinaire qu'avait déclenché l'autofocus fin 80 :
j'ai vu certains puristes regarder ça de travers un moment... puis triper
comme des dingues avec un 2,8/180 à la vitesse de l'éclair. Nouvelle donne,
nouvelle pratique : 'gaffe tu vas être en retard ;-)
--
Pierre
http://www.ppan.net
http://www.pasbanal.com
En 24x36, la diffraction commence à faire chuter la résolution en gros à partir de f/16 (et les objos donnent donc leur meilleur vers f/8 - f/11). Sur un capteur 2/3", bien plus petit, la diffraction se fait sentir dès f/5.6, et le meilleur est atteint sans doute vers f/4.
C'est vrai (f/4 me paraît faible). Malgré tout, nous sommes d'accord qu'une grande majorité de zooms vendus sous la référence ~ f/3,5-4,5, donnent leur meilleur à f/8 (fort logiquement) et qu'ils sont souvent très "mous" avant (pour être poli). Donc la comparaison tient la route, finalement à un ou deux IL près avec les valeurs ISO max respectives.
La luminosité perdue entre ces deux valeurs est rattrapée par la sensibilité supérieure du film.
Mais qui à 800 ISO blah blah, quelle pdc à f/8 blah blah ;-) De plus, outre une volonté esthétique, monter en ISO sert plus souvent à pallier une valeur inférieure trop faible... à pleine ouverture.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Tels des M. Jourdain. Lance un sondage parmi les "amateurs avertis" sur la moyenne ISO utilisée... hors jetable. Je prends !
Pour les autres, ils ont bien tort.
Ben voyons. Je fais partie de ceux qui, à de rares exceptions près, fuient le grain quelle que soit mon approche. Surtout, je ne suis pas anti flash ! Je suis anti rien d'ailleurs... si le grain... enfin, pas chez certains autres :o)
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
La question centrale, que tu sembles poser constamment, réagissant au message de Serge, est de savoir quel est l'apport du numérique dans une pratique photographique. Des arguments ont été donnés ; chacun en fait ce que bon lui semble. Quant à l'irrationnel que tu soulèves un post plus loin, je pense qu'il se définit entre attrape nigauds et nouvelles orientations. De la même façon que l'engouement extraordinaire qu'avait déclenché l'autofocus fin 80 : j'ai vu certains puristes regarder ça de travers un moment... puis triper comme des dingues avec un 2,8/180 à la vitesse de l'éclair. Nouvelle donne, nouvelle pratique : 'gaffe tu vas être en retard ;-)
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
nospam
pehache wrote:
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
Ce qui je trouve irrationnel, c'est cette obstination à ne pas vouloir voir les choses les plus simples. Pour moi, les raisons principales qui poussent de plus en plus de gens à passer au numérique n'ont rien d'irrationnel, elles sont au contraire simples et évidentes :
- la vision et la disponibilité immédiate des photos prises, qui offre (entre bien d'autres) la possibilité de refaire une photo ratée ou qu'on espère mieux réussie, et évite les mauvaises surprises des retours de développement,
- l'immense liberté que donne la disparition de la contrainte économique du "coût au déclenchement" (incompressible et loin d'être négligeable) de l'argentique, et dont on s'aperçoit qu'elle ouvre des possibilités parfois insoupçonnées.
Au delà de ces deux raisons fondamentales, il y en a des myriades d'autres, certaines tout aussi pragmatiques, d'autres un peu moins, comme l'attirance de l'aspect "techno" du numérique. Je ne dis pas que celles-là n'ont pas un côté un peu irrationnel (qui soit dit en passant ne date pas du numérique), mais ça ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt. Vouloir ramener ce que tu appelles l'engouement actuel pour le numérique à ces seules raisons serait extrêmement réducteur, pour ne pas dire irrationnel...
A++ -- Christian "Les mauvaises langues courent la rue et se lèchent les babines" Photos des Antilles et des Grenadines : <http://perso.wanadoo.fr/cfauchier/Photos>
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques
qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne
m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans
l'engouement que l'on peut voir actuellement.
Ce qui je trouve irrationnel, c'est cette obstination à ne pas vouloir
voir les choses les plus simples. Pour moi, les raisons principales qui
poussent de plus en plus de gens à passer au numérique n'ont rien
d'irrationnel, elles sont au contraire simples et évidentes :
- la vision et la disponibilité immédiate des photos prises, qui offre
(entre bien d'autres) la possibilité de refaire une photo ratée ou qu'on
espère mieux réussie, et évite les mauvaises surprises des retours de
développement,
- l'immense liberté que donne la disparition de la contrainte économique
du "coût au déclenchement" (incompressible et loin d'être négligeable)
de l'argentique, et dont on s'aperçoit qu'elle ouvre des possibilités
parfois insoupçonnées.
Au delà de ces deux raisons fondamentales, il y en a des myriades
d'autres, certaines tout aussi pragmatiques, d'autres un peu moins,
comme l'attirance de l'aspect "techno" du numérique. Je ne dis pas que
celles-là n'ont pas un côté un peu irrationnel (qui soit dit en passant
ne date pas du numérique), mais ça ne doit pas être l'arbre qui cache la
forêt. Vouloir ramener ce que tu appelles l'engouement actuel pour le
numérique à ces seules raisons serait extrêmement réducteur, pour ne pas
dire irrationnel...
A++
--
Christian
"Les mauvaises langues courent la rue et se lèchent les babines"
Photos des Antilles et des Grenadines :
<http://perso.wanadoo.fr/cfauchier/Photos>
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
Ce qui je trouve irrationnel, c'est cette obstination à ne pas vouloir voir les choses les plus simples. Pour moi, les raisons principales qui poussent de plus en plus de gens à passer au numérique n'ont rien d'irrationnel, elles sont au contraire simples et évidentes :
- la vision et la disponibilité immédiate des photos prises, qui offre (entre bien d'autres) la possibilité de refaire une photo ratée ou qu'on espère mieux réussie, et évite les mauvaises surprises des retours de développement,
- l'immense liberté que donne la disparition de la contrainte économique du "coût au déclenchement" (incompressible et loin d'être négligeable) de l'argentique, et dont on s'aperçoit qu'elle ouvre des possibilités parfois insoupçonnées.
Au delà de ces deux raisons fondamentales, il y en a des myriades d'autres, certaines tout aussi pragmatiques, d'autres un peu moins, comme l'attirance de l'aspect "techno" du numérique. Je ne dis pas que celles-là n'ont pas un côté un peu irrationnel (qui soit dit en passant ne date pas du numérique), mais ça ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt. Vouloir ramener ce que tu appelles l'engouement actuel pour le numérique à ces seules raisons serait extrêmement réducteur, pour ne pas dire irrationnel...
A++ -- Christian "Les mauvaises langues courent la rue et se lèchent les babines" Photos des Antilles et des Grenadines : <http://perso.wanadoo.fr/cfauchier/Photos>
Serge Schmitt
Bonjour ! pehache a écrit récemment dans <40a9288e$0$30069$
"Serge Schmitt" a écrit dans le message de news: c8b78o$t4h$
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point secondaire" ???
Parce que ça en est à mes yeux.
Bon, soit...
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas) justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce sont des à-côtés, des prétextes.
1. Il n'y a pas de changement de la démarche photographique (prévisualisation, réalisation), seulement de support technique.
2. M'enfin !!! À quel place est-tu pour dire à la place des autres ce qui est "à côté" ou "prétexte" ? Ce qui "devrait" ou pas ?
"Celui qui parle au nom des autres est toujours un imposteur, seul l'artiste est un peu moins dans le mensonge". Je ne sais plus quel peintre a jaculé ça.
Des points qui ne seraient pas secondaires seraient des points permettant de faire réellement des choses nouvelles. Les écrans orientables pour des visées impossibles en 24x36 en est un.
Et les possibilité d'autocorrection (écran, histogralmme...) sur place un autre. Bien plus importante à mes yeux.
Mais si on réfléchit bien il y en a peu comme ça.
Et bien moi j'ai réfléchi - ose prétendre le contraire :-))) - et je ne pense pas comme ça du tout !
Je n'ai en effet pas tellement dit que je faisais des choses nouvelles (bien que ce soit le cas), mais plutôt insisté sur la fait que les contraintes techniques, la logistique étaient allégées, les possibilités plus vastes. Ce qui entraine de facto les choses nouvelles, je vais m'étendre là-dessus ci-dessous : mais déjà il me semble raisonnable d'admettre que faire des choses ne dépend pas d'abord de la quincaillerie, heureusement, mais beaucoup, sinon plus de l'inventivité des pratiquants.
Néanmoins, je répète que la libération des contraintes techniques et la réduction des coûts variables fait que je tente depuis que j'ai mon G3 beaucoup plus d'images que j'appellais risquées dans mon post (risquées sur le plan de la prévisualisation), dans des conditions scabreuses, que je peux refaire sur le champ si ça ne me convient pas, etc. J'ai fait des images que je n'aurais jamais pensé à faire en argentique, et le faible coût et la logistique réduite m'ont permis de faire en quelques mois autant d'images (~4000) qu'en quelques années auparavant.
On voit aussi sur des sites des jeunes photographes qui sont nés une souris dans la main et qui n'ont jamais pratiqué l'argentique, venus à la photo par la séduction du numérique. Ils font des images extrêmement créatives sans avoir en tête qu'on leur parlera un jour de grain, de main du papier, d'échelle de gris ou de rendu.
Il est donc parfaitement exact d'affirmer que le numérique permet de faire des choses vraiment nouvelles. Comme chaque évolution technique.
Ton raisonnement pêche amha par le fait qu'on ne peut prévoir ces choses nouvelles, puisque la manière dont les faiseurs d'images se saisissent et même détournent les possibilité techniques est impévisible. Tu tente de calculer et prévoir l'imprévisible, ce qui conduit toujours à des impasses.
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
De la part de celui qui fait cinq films 24x36 par an, qui n'a pas d'ordinateur à la maison, à la rigueur. Mais même là : le plaisir de voir ses images immédiatement est... impayable ! :-)
La réduction des coûts variables et du délai d'attente pour voir le résultat est un progrès fabuleux pour tout le monde. D'envoyer facilement ses images à l'autre bout du monde sans connaissances techniques "lourdes" aussi. Etc...
Les critiques, d'art ou autres, ont toujours été méprisant pour les choix du public. Ce dont le public se moque, et il a bien raison. Les faits, eux, restent têtus. -- Cordialement, Serge Schmitt « Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons. » - Martin Luther King
Bonjour ! pehache a écrit récemment dans
<40a9288e$0$30069$636a15ce@news.free.fr>
"Serge Schmitt" <sersch.nopourriel@altern.org> a écrit dans le message
de news: c8b78o$t4h$1@yucatan.franconews.org...
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point
secondaire" ???
Parce que ça en est à mes yeux.
Bon, soit...
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas)
justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce
sont des à-côtés, des prétextes.
1. Il n'y a pas de changement de la démarche photographique
(prévisualisation, réalisation), seulement de support technique.
2. M'enfin !!! À quel place est-tu pour dire à la place des autres ce
qui est "à côté" ou "prétexte" ? Ce qui "devrait" ou pas ?
"Celui qui parle au nom des autres est toujours un imposteur, seul
l'artiste est un peu moins dans le mensonge". Je ne sais plus quel
peintre a jaculé ça.
Des points qui ne seraient pas secondaires seraient des points
permettant de faire réellement des choses nouvelles. Les écrans
orientables pour des visées impossibles en 24x36 en est un.
Et les possibilité d'autocorrection (écran, histogralmme...) sur place
un autre. Bien plus importante à mes yeux.
Mais si on
réfléchit bien il y en a peu comme ça.
Et bien moi j'ai réfléchi - ose prétendre le contraire :-))) - et je ne
pense pas comme ça du tout !
Je n'ai en effet pas tellement dit que je faisais des choses nouvelles
(bien que ce soit le cas), mais plutôt insisté sur la fait que les
contraintes techniques, la logistique étaient allégées, les
possibilités plus vastes. Ce qui entraine de facto les choses
nouvelles, je vais m'étendre là-dessus ci-dessous : mais déjà il me
semble raisonnable d'admettre que faire des choses ne dépend pas
d'abord de la quincaillerie, heureusement, mais beaucoup, sinon plus de
l'inventivité des pratiquants.
Néanmoins, je répète que la libération des contraintes techniques et la
réduction des coûts variables fait que je tente depuis que j'ai mon G3
beaucoup plus d'images que j'appellais risquées dans mon post (risquées
sur le plan de la prévisualisation), dans des conditions scabreuses,
que je peux refaire sur le champ si ça ne me convient pas, etc. J'ai
fait des images que je n'aurais jamais pensé à faire en argentique, et
le faible coût et la logistique réduite m'ont permis de faire en
quelques mois autant d'images (~4000) qu'en quelques années auparavant.
On voit aussi sur des sites des jeunes photographes qui sont nés une
souris dans la main et qui n'ont jamais pratiqué l'argentique, venus à
la photo par la séduction du numérique. Ils font des images extrêmement
créatives sans avoir en tête qu'on leur parlera un jour de grain, de
main du papier, d'échelle de gris ou de rendu.
Il est donc parfaitement exact d'affirmer que le numérique permet de
faire des choses vraiment nouvelles. Comme chaque évolution technique.
Ton raisonnement pêche amha par le fait qu'on ne peut prévoir ces choses
nouvelles, puisque la manière dont les faiseurs d'images se saisissent
et même détournent les possibilité techniques est impévisible. Tu tente
de calculer et prévoir l'imprévisible, ce qui conduit toujours à des
impasses.
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages
pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera
tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup
d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
De la part de celui qui fait cinq films 24x36 par an, qui n'a pas
d'ordinateur à la maison, à la rigueur.
Mais même là : le plaisir de voir ses images immédiatement est...
impayable ! :-)
La réduction des coûts variables et du délai d'attente pour voir le
résultat est un progrès fabuleux pour tout le monde. D'envoyer
facilement ses images à l'autre bout du monde sans connaissances
techniques "lourdes" aussi. Etc...
Les critiques, d'art ou autres, ont toujours été méprisant pour les
choix du public. Ce dont le public se moque, et il a bien raison. Les
faits, eux, restent têtus.
--
Cordialement,
Serge Schmitt
« Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est
l'indifférence des bons. » - Martin Luther King
Bonjour ! pehache a écrit récemment dans <40a9288e$0$30069$
"Serge Schmitt" a écrit dans le message de news: c8b78o$t4h$
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point secondaire" ???
Parce que ça en est à mes yeux.
Bon, soit...
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas) justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce sont des à-côtés, des prétextes.
1. Il n'y a pas de changement de la démarche photographique (prévisualisation, réalisation), seulement de support technique.
2. M'enfin !!! À quel place est-tu pour dire à la place des autres ce qui est "à côté" ou "prétexte" ? Ce qui "devrait" ou pas ?
"Celui qui parle au nom des autres est toujours un imposteur, seul l'artiste est un peu moins dans le mensonge". Je ne sais plus quel peintre a jaculé ça.
Des points qui ne seraient pas secondaires seraient des points permettant de faire réellement des choses nouvelles. Les écrans orientables pour des visées impossibles en 24x36 en est un.
Et les possibilité d'autocorrection (écran, histogralmme...) sur place un autre. Bien plus importante à mes yeux.
Mais si on réfléchit bien il y en a peu comme ça.
Et bien moi j'ai réfléchi - ose prétendre le contraire :-))) - et je ne pense pas comme ça du tout !
Je n'ai en effet pas tellement dit que je faisais des choses nouvelles (bien que ce soit le cas), mais plutôt insisté sur la fait que les contraintes techniques, la logistique étaient allégées, les possibilités plus vastes. Ce qui entraine de facto les choses nouvelles, je vais m'étendre là-dessus ci-dessous : mais déjà il me semble raisonnable d'admettre que faire des choses ne dépend pas d'abord de la quincaillerie, heureusement, mais beaucoup, sinon plus de l'inventivité des pratiquants.
Néanmoins, je répète que la libération des contraintes techniques et la réduction des coûts variables fait que je tente depuis que j'ai mon G3 beaucoup plus d'images que j'appellais risquées dans mon post (risquées sur le plan de la prévisualisation), dans des conditions scabreuses, que je peux refaire sur le champ si ça ne me convient pas, etc. J'ai fait des images que je n'aurais jamais pensé à faire en argentique, et le faible coût et la logistique réduite m'ont permis de faire en quelques mois autant d'images (~4000) qu'en quelques années auparavant.
On voit aussi sur des sites des jeunes photographes qui sont nés une souris dans la main et qui n'ont jamais pratiqué l'argentique, venus à la photo par la séduction du numérique. Ils font des images extrêmement créatives sans avoir en tête qu'on leur parlera un jour de grain, de main du papier, d'échelle de gris ou de rendu.
Il est donc parfaitement exact d'affirmer que le numérique permet de faire des choses vraiment nouvelles. Comme chaque évolution technique.
Ton raisonnement pêche amha par le fait qu'on ne peut prévoir ces choses nouvelles, puisque la manière dont les faiseurs d'images se saisissent et même détournent les possibilité techniques est impévisible. Tu tente de calculer et prévoir l'imprévisible, ce qui conduit toujours à des impasses.
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
De la part de celui qui fait cinq films 24x36 par an, qui n'a pas d'ordinateur à la maison, à la rigueur. Mais même là : le plaisir de voir ses images immédiatement est... impayable ! :-)
La réduction des coûts variables et du délai d'attente pour voir le résultat est un progrès fabuleux pour tout le monde. D'envoyer facilement ses images à l'autre bout du monde sans connaissances techniques "lourdes" aussi. Etc...
Les critiques, d'art ou autres, ont toujours été méprisant pour les choix du public. Ce dont le public se moque, et il a bien raison. Les faits, eux, restent têtus. -- Cordialement, Serge Schmitt « Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons. » - Martin Luther King
pehache_bidon
Peter Pan wrote:
De plus, outre une volonté esthétique, monter en ISO sert plus souvent à pallier une valeur inférieure trop faible... à pleine ouverture.
De même que proposer des grandes ouvertures sur les apn sert surtout à pallier à une sensibilité trop faible :-)
Pour info: j'utilise souvent de la 800ISO *ET* des grandes ouvertures (f/1.7). Pas l'un ou l'autre.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Tels des M. Jourdain. Lance un sondage parmi les "amateurs avertis" sur la moyenne ISO utilisée... hors jetable. Je prends !
Et qu'en sais-tu, toi, de cette moyenne ? Et quelle signification aurait-t'elle, en plus ? Tout dépend du type de photo réalisée. Pour des photos de paysage, ou de portraits posés, il est effectivement rare d'utiliser de la 800ISO, et je n'en utilise d'ailleurs pas pour ça. Pour du paysage, je suis plutôt en 200ISO. Mais pour du reportage, ou plus généralement des photos prises sur le vif, c'est parfait. Il faut savoir choisir le film adapté à ses besoins, et celui qui ne sait pas le faire ne peut pas raisonnablement être qualifié d'"amateur averti".
Pour les autres, ils ont bien tort.
Ben voyons. Je fais partie de ceux qui, à de rares exceptions près, fuient le grain quelle
que soit mon approche. Surtout, je ne suis pas anti flash ! Je suis anti rien d'ailleurs... si le grain... enfin, pas chez certains autres :o)
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois généralement, qu'un apn compact à 200ISO. Alors tu peux parfaitement estimer que c'est déjà trop pour toi, pour tes choix esthétiques, mais dans ce cas ne viens pas vanter l'intérêt des apn compacts, qui ne valent pas mieux.
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
La question centrale, que tu sembles poser constamment, réagissant au message de Serge, est de savoir quel est l'apport du numérique dans une pratique photographique. Des arguments ont été donnés ; chacun en fait ce que bon lui semble.
Tous les arguments sont du type: c'est plus facile de faire ceci, c'est plus facile de faire cela... Alors certes, mais de là à sauter au plafond...
Quant à l'irrationnel que tu soulèves un post plus loin, je pense qu'il se définit entre attrape nigauds et nouvelles orientations.
Non. l'irrationnel dont je parle consiste à finir par attribuer au numérique des choses qui ne sont en fait pas des apports spécifiques du numérique mais tout simplement du progrès général du matériel photo.
De la même façon que l'engouement extraordinaire qu'avait déclenché l'autofocus fin 80 : j'ai vu certains puristes regarder ça de travers un moment... puis triper comme des dingues avec un 2,8/180 à la vitesse de l'éclair. Nouvelle donne, nouvelle pratique : 'gaffe tu vas être en retard ;-)
Très bonne comparaison: c'est exactement la même chose. L'AF est un facilitateur. Comme la mesure multizone. Et comme le numérique aussi sur certains point.
-- pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan wrote:
De plus, outre une volonté esthétique, monter en ISO sert plus souvent à
pallier une valeur inférieure trop faible... à pleine ouverture.
De même que proposer des grandes ouvertures sur les apn sert surtout à
pallier à une sensibilité trop faible :-)
Pour info: j'utilise souvent de la 800ISO *ET* des grandes ouvertures
(f/1.7). Pas l'un ou l'autre.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Tels des M. Jourdain. Lance un sondage parmi les "amateurs avertis" sur la
moyenne ISO utilisée... hors jetable. Je prends !
Et qu'en sais-tu, toi, de cette moyenne ? Et quelle signification
aurait-t'elle, en plus ? Tout dépend du type de photo réalisée. Pour des
photos de paysage, ou de portraits posés, il est effectivement rare
d'utiliser de la 800ISO, et je n'en utilise d'ailleurs pas pour ça. Pour
du paysage, je suis plutôt en 200ISO. Mais pour du reportage, ou plus
généralement des photos prises sur le vif, c'est parfait. Il faut savoir
choisir le film adapté à ses besoins, et celui qui ne sait pas le faire ne
peut pas raisonnablement être qualifié d'"amateur averti".
Pour les autres, ils ont bien tort.
Ben voyons.
Je fais partie de ceux qui, à de rares exceptions près, fuient le grain
quelle
que soit mon approche. Surtout, je ne suis pas anti flash ! Je suis anti rien
d'ailleurs... si le grain... enfin, pas chez certains autres :o)
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a
du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois
généralement, qu'un apn compact à 200ISO. Alors tu peux parfaitement
estimer que c'est déjà trop pour toi, pour tes choix esthétiques, mais
dans ce cas ne viens pas vanter l'intérêt des apn compacts, qui ne valent
pas mieux.
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt
question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de
choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
La question centrale, que tu sembles poser constamment, réagissant au message
de Serge, est de savoir quel est l'apport du numérique dans une pratique
photographique. Des arguments ont été donnés ; chacun en fait ce que bon lui
semble.
Tous les arguments sont du type: c'est plus facile de faire ceci, c'est
plus facile de faire cela... Alors certes, mais de là à sauter au
plafond...
Quant à l'irrationnel que tu soulèves un post plus loin, je pense
qu'il se définit entre attrape nigauds et nouvelles orientations.
Non. l'irrationnel dont je parle consiste à finir par attribuer au
numérique des choses qui ne sont en fait pas des apports spécifiques du
numérique mais tout simplement du progrès général du matériel photo.
De la même
façon que l'engouement extraordinaire qu'avait déclenché l'autofocus fin 80 :
j'ai vu certains puristes regarder ça de travers un moment... puis triper
comme des dingues avec un 2,8/180 à la vitesse de l'éclair. Nouvelle donne,
nouvelle pratique : 'gaffe tu vas être en retard ;-)
Très bonne comparaison: c'est exactement la même chose. L'AF est un
facilitateur. Comme la mesure multizone. Et comme le numérique aussi sur
certains point.
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
De plus, outre une volonté esthétique, monter en ISO sert plus souvent à pallier une valeur inférieure trop faible... à pleine ouverture.
De même que proposer des grandes ouvertures sur les apn sert surtout à pallier à une sensibilité trop faible :-)
Pour info: j'utilise souvent de la 800ISO *ET* des grandes ouvertures (f/1.7). Pas l'un ou l'autre.
Si: comme l'a dit JCG, tous les utilisateurs de jetables :-)
Tels des M. Jourdain. Lance un sondage parmi les "amateurs avertis" sur la moyenne ISO utilisée... hors jetable. Je prends !
Et qu'en sais-tu, toi, de cette moyenne ? Et quelle signification aurait-t'elle, en plus ? Tout dépend du type de photo réalisée. Pour des photos de paysage, ou de portraits posés, il est effectivement rare d'utiliser de la 800ISO, et je n'en utilise d'ailleurs pas pour ça. Pour du paysage, je suis plutôt en 200ISO. Mais pour du reportage, ou plus généralement des photos prises sur le vif, c'est parfait. Il faut savoir choisir le film adapté à ses besoins, et celui qui ne sait pas le faire ne peut pas raisonnablement être qualifié d'"amateur averti".
Pour les autres, ils ont bien tort.
Ben voyons. Je fais partie de ceux qui, à de rares exceptions près, fuient le grain quelle
que soit mon approche. Surtout, je ne suis pas anti flash ! Je suis anti rien d'ailleurs... si le grain... enfin, pas chez certains autres :o)
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois généralement, qu'un apn compact à 200ISO. Alors tu peux parfaitement estimer que c'est déjà trop pour toi, pour tes choix esthétiques, mais dans ce cas ne viens pas vanter l'intérêt des apn compacts, qui ne valent pas mieux.
Je ne suis pas d'accord: au début de ce fil, il était quand même plutôt question de photographes un poil expérimentés, capables à priori de choisir un film sensible ou de pousser le réglage ISO de leurs apn :-)
La question centrale, que tu sembles poser constamment, réagissant au message de Serge, est de savoir quel est l'apport du numérique dans une pratique photographique. Des arguments ont été donnés ; chacun en fait ce que bon lui semble.
Tous les arguments sont du type: c'est plus facile de faire ceci, c'est plus facile de faire cela... Alors certes, mais de là à sauter au plafond...
Quant à l'irrationnel que tu soulèves un post plus loin, je pense qu'il se définit entre attrape nigauds et nouvelles orientations.
Non. l'irrationnel dont je parle consiste à finir par attribuer au numérique des choses qui ne sont en fait pas des apports spécifiques du numérique mais tout simplement du progrès général du matériel photo.
De la même façon que l'engouement extraordinaire qu'avait déclenché l'autofocus fin 80 : j'ai vu certains puristes regarder ça de travers un moment... puis triper comme des dingues avec un 2,8/180 à la vitesse de l'éclair. Nouvelle donne, nouvelle pratique : 'gaffe tu vas être en retard ;-)
Très bonne comparaison: c'est exactement la même chose. L'AF est un facilitateur. Comme la mesure multizone. Et comme le numérique aussi sur certains point.
-- pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois généralement, qu'un apn compact à 200ISO.
Merci de la comparaison car je vois bien ce que tu appelles peu de grain :o) Il est fort probable que je n'utilise jamais mon P1 au delà de 100 ISO.
mais dans ce cas ne viens pas vanter l'intérêt des apn compacts, qui ne valent pas mieux.
Attention ! Je ne vante rien : je discute avec toi, sur un position que j'estime un peu obscure... 'pas confondre :-)
Non. l'irrationnel dont je parle consiste à finir par attribuer au numérique des choses qui ne sont en fait pas des apports spécifiques du numérique mais tout simplement du progrès général du matériel photo.
Ah ! J'ai peur qu'on reparte pour un tour... je n'ai rien à rajouter.
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a
du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois
généralement, qu'un apn compact à 200ISO.
Merci de la comparaison car je vois bien ce que tu appelles peu de grain :o)
Il est fort probable que je n'utilise jamais mon P1 au delà de 100 ISO.
mais dans ce cas ne viens pas vanter l'intérêt des apn compacts,
qui ne valent pas mieux.
Attention ! Je ne vante rien : je discute avec toi, sur un position que
j'estime un peu obscure... 'pas confondre :-)
Non. l'irrationnel dont je parle consiste à finir par attribuer au
numérique des choses qui ne sont en fait pas des apports spécifiques du
numérique mais tout simplement du progrès général du matériel photo.
Ah ! J'ai peur qu'on reparte pour un tour... je n'ai rien à rajouter.
--
Pierre
http://www.ppan.net
http://www.pasbanal.com
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois généralement, qu'un apn compact à 200ISO.
Merci de la comparaison car je vois bien ce que tu appelles peu de grain :o) Il est fort probable que je n'utilise jamais mon P1 au delà de 100 ISO.
mais dans ce cas ne viens pas vanter l'intérêt des apn compacts, qui ne valent pas mieux.
Attention ! Je ne vante rien : je discute avec toi, sur un position que j'estime un peu obscure... 'pas confondre :-)
Non. l'irrationnel dont je parle consiste à finir par attribuer au numérique des choses qui ne sont en fait pas des apports spécifiques du numérique mais tout simplement du progrès général du matériel photo.
Ah ! J'ai peur qu'on reparte pour un tour... je n'ai rien à rajouter.
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
François Jouve
Peter Pan wrote:
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois généralement, qu'un apn compact à 200ISO.
Merci de la comparaison car je vois bien ce que tu appelles peu de grain :o) Il est fort probable que je n'utilise jamais mon P1 au delà de 100 ISO.
C'est à ce point ? D'après les tests de dpreview, le bruit des 8Mpx à 200 iso est supérieur à celui de mon ixus 400 à 400iso, que je trouve acceptable mais limite. Tu confirmes donc la chose ?
-- F.J.
Peter Pan wrote:
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a
du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois
généralement, qu'un apn compact à 200ISO.
Merci de la comparaison car je vois bien ce que tu appelles peu de grain :o)
Il est fort probable que je n'utilise jamais mon P1 au delà de 100 ISO.
C'est à ce point ?
D'après les tests de dpreview, le bruit des 8Mpx à 200 iso est supérieur
à celui de mon ixus 400 à 400iso, que je trouve acceptable mais limite.
Tu confirmes donc la chose ?
On dirait que tu en es resté aux films d'il y a 10 ans. La Superia 800 a du grain certes, mais pas plus, et même moins pour ce que j'en vois généralement, qu'un apn compact à 200ISO.
Merci de la comparaison car je vois bien ce que tu appelles peu de grain :o) Il est fort probable que je n'utilise jamais mon P1 au delà de 100 ISO.
C'est à ce point ? D'après les tests de dpreview, le bruit des 8Mpx à 200 iso est supérieur à celui de mon ixus 400 à 400iso, que je trouve acceptable mais limite. Tu confirmes donc la chose ?
-- F.J.
pehache_bidon
Serge Schmitt wrote:
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas) justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce sont des à-côtés, des prétextes.
1. Il n'y a pas de changement de la démarche photographique (prévisualisation, réalisation), seulement de support technique.
2. M'enfin !!! À quel place est-tu pour dire à la place des autres ce qui est "à côté" ou "prétexte" ? Ce qui "devrait" ou pas ?
J'analyse simplement la situation: tu dis avoir "remplacé" des kg de matos par un G3, et tu le "justifies" entre autres par des aspects du genre la prévisualisation immédiate. Je suis désolé mais c'est complètement fou. Tu aurais dit que tu avais remplacé tes kg de matos (du matériel reflex 24x36 je suppose?) par un D70 et les objectifs qui vont bien, je n'aurais pas tiqué. Mais là il y a un raccourci un peu violent, car objectivement on ne peut pas faire la même chose avec un G3 ou avec un reflex 24x36 et des kg de matos. Alors plusieurs hypothèses:
-- soit tu sous-utilisais tes kg de matos -- soit tu as changé ton approche de la prise de vue, et tu t'es rendu compte qu'un bon appareil compact polyvalent te convenait mieux. Auquel cas si le numérique n'était pas apparu tu aurais aussi pu trouver ton bonheur avec des argentiques genre Olympus IS.
Et les possibilité d'autocorrection (écran, histogralmme...) sur place un autre. Bien plus importante à mes yeux.
Si tu veux.
Cela dit, quand je trie mes photos, la majorité de celles que j'écarte n'ont pas forcément de défaut technique, mais plutôt esthétique. Ce qui m'avait plu sur place à prise de vue ne me plaît plus tant que ça, ou bien ça ne rend pas comme je l'espérais, etc... Mais c'est avec le recul que je vois ça. Je ne me vois pas faire ce genre de tri sur place, même avec un écran. Avec encore plus de recul il m'arrive aussi de revenir plusieurs semaines après sur une photo que j'avais écartée lors d'un premier tri. Bref, j'ai quelques doutes sur l'importance de l'instantanéïté de la visualisation.
Et bien moi j'ai réfléchi - ose prétendre le contraire :-))) - et je ne pense pas comme ça du tout !
Je n'ai en effet pas tellement dit que je faisais des choses nouvelles (bien que ce soit le cas), mais plutôt insisté sur la fait que les contraintes techniques, la logistique étaient allégées, les possibilités plus vastes.
Oui, oui, j'avais bien compris. Et je maintiens que cette logistique allégée et ces contraintes techniques moindres ne tiennent pas tant que ça au numérique ou pas.
Ce qui entraine de facto les choses nouvelles, je vais m'étendre là-dessus ci-dessous : mais déjà il me semble raisonnable d'admettre que faire des choses ne dépend pas d'abord de la quincaillerie, heureusement, mais beaucoup, sinon plus de l'inventivité des pratiquants.
Je ne suis pas sur de bien comprendre ta phrase: tu dis bien que la quincaillerie est plus importante que l'inventivité, là ? Si c'est le cas c'est sûr que ne peut avoir que du mal à se comprendre :-)
Néanmoins, je répète que la libération des contraintes techniques et la réduction des coûts variables fait que je tente depuis que j'ai mon G3 beaucoup plus d'images que j'appellais risquées dans mon post (risquées sur le plan de la prévisualisation), dans des conditions scabreuses, que je peux refaire sur le champ si ça ne me convient pas, etc. J'ai fait des images que je n'aurais jamais pensé à faire en argentique, et le faible coût et la logistique réduite m'ont permis de faire en quelques mois autant d'images (~4000) qu'en quelques années auparavant.
Avant l'autofocus, faire des photos d'actions (sport, ou autres) demandait une certaine habileté. Obtenir une "bonne" photo (bonne techniquement) n'était pas à la portée de tous, et le plaisir d'y parvenir était évident. Et il y avait pas mal de gâchis pour une image réussie.
Avec un autofocus moderne, qui repère le sujet et le suit même à très grande vitesse, ça devient presque un jeu d'enfant. C'est plus efficace, il y a moins gâchis, c'est incontestable. Tu peux oser des photos que tu n'aurais pas osé faire sans AF. Mais est-ce que tu penses que le plaisir de réussir la photo est alors le même ? L'AF n'a-t'il pas banalisé certaines images ?
Il est donc parfaitement exact d'affirmer que le numérique permet de faire des choses vraiment nouvelles. Comme chaque évolution technique.
Oui à priori. Mais en pratique les choses nouvelles il faut quand même les chercher.
Les critiques, d'art ou autres, ont toujours été méprisant pour les choix du public. Ce dont le public se moque, et il a bien raison. Les faits, eux, restent têtus.
Un petite couche d'anti-intellectualisme, peut-être ?
Ou as-tu vu que j'étais méprisant pour les "choix du public" ?
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Serge Schmitt wrote:
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas)
justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce
sont des à-côtés, des prétextes.
1. Il n'y a pas de changement de la démarche photographique
(prévisualisation, réalisation), seulement de support technique.
2. M'enfin !!! À quel place est-tu pour dire à la place des autres ce
qui est "à côté" ou "prétexte" ? Ce qui "devrait" ou pas ?
J'analyse simplement la situation: tu dis avoir "remplacé" des kg de matos
par un G3, et tu le "justifies" entre autres par des aspects du genre la
prévisualisation immédiate. Je suis désolé mais c'est complètement fou. Tu
aurais dit que tu avais remplacé tes kg de matos (du matériel reflex 24x36
je suppose?) par un D70 et les objectifs qui vont bien, je n'aurais pas
tiqué. Mais là il y a un raccourci un peu violent, car objectivement on ne
peut pas faire la même chose avec un G3 ou avec un reflex 24x36 et des kg
de matos. Alors plusieurs hypothèses:
-- soit tu sous-utilisais tes kg de matos
-- soit tu as changé ton approche de la prise de vue, et tu t'es rendu
compte qu'un bon appareil compact polyvalent te convenait mieux. Auquel
cas si le numérique n'était pas apparu tu aurais aussi pu trouver ton
bonheur avec des argentiques genre Olympus IS.
Et les possibilité d'autocorrection (écran, histogralmme...) sur place
un autre. Bien plus importante à mes yeux.
Si tu veux.
Cela dit, quand je trie mes photos, la majorité de celles que j'écarte
n'ont pas forcément de défaut technique, mais plutôt esthétique. Ce qui
m'avait plu sur place à prise de vue ne me plaît plus tant que ça, ou bien
ça ne rend pas comme je l'espérais, etc... Mais c'est avec le recul que je
vois ça. Je ne me vois pas faire ce genre de tri sur place, même avec un
écran. Avec encore plus de recul il m'arrive aussi de revenir plusieurs
semaines après sur une photo que j'avais écartée lors d'un premier tri.
Bref, j'ai quelques doutes sur l'importance de l'instantanéïté de la
visualisation.
Et bien moi j'ai réfléchi - ose prétendre le contraire :-))) - et je ne
pense pas comme ça du tout !
Je n'ai en effet pas tellement dit que je faisais des choses nouvelles
(bien que ce soit le cas), mais plutôt insisté sur la fait que les
contraintes techniques, la logistique étaient allégées, les
possibilités plus vastes.
Oui, oui, j'avais bien compris. Et je maintiens que cette logistique
allégée et ces contraintes techniques moindres ne tiennent pas tant que ça
au numérique ou pas.
Ce qui entraine de facto les choses
nouvelles, je vais m'étendre là-dessus ci-dessous : mais déjà il me
semble raisonnable d'admettre que faire des choses ne dépend pas
d'abord de la quincaillerie, heureusement, mais beaucoup, sinon plus de
l'inventivité des pratiquants.
Je ne suis pas sur de bien comprendre ta phrase: tu dis bien que la
quincaillerie est plus importante que l'inventivité, là ? Si c'est le cas
c'est sûr que ne peut avoir que du mal à se comprendre :-)
Néanmoins, je répète que la libération des contraintes techniques et la
réduction des coûts variables fait que je tente depuis que j'ai mon G3
beaucoup plus d'images que j'appellais risquées dans mon post (risquées
sur le plan de la prévisualisation), dans des conditions scabreuses,
que je peux refaire sur le champ si ça ne me convient pas, etc. J'ai
fait des images que je n'aurais jamais pensé à faire en argentique, et
le faible coût et la logistique réduite m'ont permis de faire en
quelques mois autant d'images (~4000) qu'en quelques années auparavant.
Avant l'autofocus, faire des photos d'actions (sport, ou autres) demandait
une certaine habileté. Obtenir une "bonne" photo (bonne techniquement)
n'était pas à la portée de tous, et le plaisir d'y parvenir était évident.
Et il y avait pas mal de gâchis pour une image réussie.
Avec un autofocus moderne, qui repère le sujet et le suit même à très
grande vitesse, ça devient presque un jeu d'enfant. C'est plus efficace,
il y a moins gâchis, c'est incontestable. Tu peux oser des photos que tu
n'aurais pas osé faire sans AF. Mais est-ce que tu penses que le plaisir
de réussir la photo est alors le même ? L'AF n'a-t'il pas banalisé
certaines images ?
Il est donc parfaitement exact d'affirmer que le numérique permet de
faire des choses vraiment nouvelles. Comme chaque évolution technique.
Oui à priori. Mais en pratique les choses nouvelles il faut quand même les
chercher.
Les critiques, d'art ou autres, ont toujours été méprisant pour les
choix du public. Ce dont le public se moque, et il a bien raison. Les
faits, eux, restent têtus.
Un petite couche d'anti-intellectualisme, peut-être ?
Ou as-tu vu que j'étais méprisant pour les "choix du public" ?
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Ce sont des points qui à eux seuls ne peuvent pas (ne devraient pas) justifier un changement de démarche photographique pour un amateur. Ce sont des à-côtés, des prétextes.
1. Il n'y a pas de changement de la démarche photographique (prévisualisation, réalisation), seulement de support technique.
2. M'enfin !!! À quel place est-tu pour dire à la place des autres ce qui est "à côté" ou "prétexte" ? Ce qui "devrait" ou pas ?
J'analyse simplement la situation: tu dis avoir "remplacé" des kg de matos par un G3, et tu le "justifies" entre autres par des aspects du genre la prévisualisation immédiate. Je suis désolé mais c'est complètement fou. Tu aurais dit que tu avais remplacé tes kg de matos (du matériel reflex 24x36 je suppose?) par un D70 et les objectifs qui vont bien, je n'aurais pas tiqué. Mais là il y a un raccourci un peu violent, car objectivement on ne peut pas faire la même chose avec un G3 ou avec un reflex 24x36 et des kg de matos. Alors plusieurs hypothèses:
-- soit tu sous-utilisais tes kg de matos -- soit tu as changé ton approche de la prise de vue, et tu t'es rendu compte qu'un bon appareil compact polyvalent te convenait mieux. Auquel cas si le numérique n'était pas apparu tu aurais aussi pu trouver ton bonheur avec des argentiques genre Olympus IS.
Et les possibilité d'autocorrection (écran, histogralmme...) sur place un autre. Bien plus importante à mes yeux.
Si tu veux.
Cela dit, quand je trie mes photos, la majorité de celles que j'écarte n'ont pas forcément de défaut technique, mais plutôt esthétique. Ce qui m'avait plu sur place à prise de vue ne me plaît plus tant que ça, ou bien ça ne rend pas comme je l'espérais, etc... Mais c'est avec le recul que je vois ça. Je ne me vois pas faire ce genre de tri sur place, même avec un écran. Avec encore plus de recul il m'arrive aussi de revenir plusieurs semaines après sur une photo que j'avais écartée lors d'un premier tri. Bref, j'ai quelques doutes sur l'importance de l'instantanéïté de la visualisation.
Et bien moi j'ai réfléchi - ose prétendre le contraire :-))) - et je ne pense pas comme ça du tout !
Je n'ai en effet pas tellement dit que je faisais des choses nouvelles (bien que ce soit le cas), mais plutôt insisté sur la fait que les contraintes techniques, la logistique étaient allégées, les possibilités plus vastes.
Oui, oui, j'avais bien compris. Et je maintiens que cette logistique allégée et ces contraintes techniques moindres ne tiennent pas tant que ça au numérique ou pas.
Ce qui entraine de facto les choses nouvelles, je vais m'étendre là-dessus ci-dessous : mais déjà il me semble raisonnable d'admettre que faire des choses ne dépend pas d'abord de la quincaillerie, heureusement, mais beaucoup, sinon plus de l'inventivité des pratiquants.
Je ne suis pas sur de bien comprendre ta phrase: tu dis bien que la quincaillerie est plus importante que l'inventivité, là ? Si c'est le cas c'est sûr que ne peut avoir que du mal à se comprendre :-)
Néanmoins, je répète que la libération des contraintes techniques et la réduction des coûts variables fait que je tente depuis que j'ai mon G3 beaucoup plus d'images que j'appellais risquées dans mon post (risquées sur le plan de la prévisualisation), dans des conditions scabreuses, que je peux refaire sur le champ si ça ne me convient pas, etc. J'ai fait des images que je n'aurais jamais pensé à faire en argentique, et le faible coût et la logistique réduite m'ont permis de faire en quelques mois autant d'images (~4000) qu'en quelques années auparavant.
Avant l'autofocus, faire des photos d'actions (sport, ou autres) demandait une certaine habileté. Obtenir une "bonne" photo (bonne techniquement) n'était pas à la portée de tous, et le plaisir d'y parvenir était évident. Et il y avait pas mal de gâchis pour une image réussie.
Avec un autofocus moderne, qui repère le sujet et le suit même à très grande vitesse, ça devient presque un jeu d'enfant. C'est plus efficace, il y a moins gâchis, c'est incontestable. Tu peux oser des photos que tu n'aurais pas osé faire sans AF. Mais est-ce que tu penses que le plaisir de réussir la photo est alors le même ? L'AF n'a-t'il pas banalisé certaines images ?
Il est donc parfaitement exact d'affirmer que le numérique permet de faire des choses vraiment nouvelles. Comme chaque évolution technique.
Oui à priori. Mais en pratique les choses nouvelles il faut quand même les chercher.
Les critiques, d'art ou autres, ont toujours été méprisant pour les choix du public. Ce dont le public se moque, et il a bien raison. Les faits, eux, restent têtus.
Un petite couche d'anti-intellectualisme, peut-être ?
Ou as-tu vu que j'étais méprisant pour les "choix du public" ?
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
pehache_bidon
Christian Fauchier wrote:
pehache wrote:
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
Ce qui je trouve irrationnel, c'est cette obstination à ne pas vouloir voir les choses les plus simples. Pour moi, les raisons principales qui poussent de plus en plus de gens à passer au numérique n'ont rien d'irrationnel, elles sont au contraire simples et évidentes :
Je crois que tu ne m'as pas bien lu, car ce sont pas ces choses simples et évidentes que je discute vraiment.
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques
qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne
m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans
l'engouement que l'on peut voir actuellement.
Ce qui je trouve irrationnel, c'est cette obstination à ne pas vouloir
voir les choses les plus simples. Pour moi, les raisons principales qui
poussent de plus en plus de gens à passer au numérique n'ont rien
d'irrationnel, elles sont au contraire simples et évidentes :
Je crois que tu ne m'as pas bien lu, car ce sont pas ces choses simples et
évidentes que je discute vraiment.
--
pehache
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Je n'ai rien contre le numérique, je suis conscient des avantages pratiques qu'il apporte, et je sais qu'un jour ou l'autre on y sera tous. Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a aussi beaucoup d'irrationnel dans l'engouement que l'on peut voir actuellement.
Ce qui je trouve irrationnel, c'est cette obstination à ne pas vouloir voir les choses les plus simples. Pour moi, les raisons principales qui poussent de plus en plus de gens à passer au numérique n'ont rien d'irrationnel, elles sont au contraire simples et évidentes :
Je crois que tu ne m'as pas bien lu, car ce sont pas ces choses simples et évidentes que je discute vraiment.
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