l'autre jour, devant expliquer à quelqu'un
ce qu'était une image avec du 'piqué' ( épargnez moi tous les jeux de mots
;-) )
j'ai été un peu à cours d'arguments techniques...
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ?
Peut-on appliquer la même définition pour un écran ?
Merci.
PS: j'espère que ce n'est pas le troll du vendredi soir ;-)
"Stan" a écrit dans le message de news: 44eedc13$0$27408$
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ? Peut-on appliquer la même définition pour un écran ?
c'est le pouvoir séparateur du système global du système optique + emulsion/capteur en paires de lignes par mm. (mesure non-subjective)
et c'est aussi l'impression subjective de netteté par renforcement local du contraste (l'accentuation)
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est
"acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point, bougé), mais aussi du traitement.
-- Jean Berezne
Stephane Legras-Decussy wrote:
"Stan" <none@none.fr> a écrit dans le message de news:
44eedc13$0$27408$ba4acef3@news.orange.fr...
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ?
Peut-on appliquer la même définition pour un écran ?
c'est le pouvoir séparateur du système
global du système optique + emulsion/capteur
en paires de lignes par mm.
(mesure non-subjective)
et c'est aussi l'impression subjective de netteté par renforcement
local du contraste (l'accentuation)
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est
"acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des
qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point,
bougé), mais aussi du traitement.
"Stan" a écrit dans le message de news: 44eedc13$0$27408$
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ? Peut-on appliquer la même définition pour un écran ?
c'est le pouvoir séparateur du système global du système optique + emulsion/capteur en paires de lignes par mm. (mesure non-subjective)
et c'est aussi l'impression subjective de netteté par renforcement local du contraste (l'accentuation)
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est
"acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point, bougé), mais aussi du traitement.
-- Jean Berezne
Papy Bernard
Slt,
De Jean Berezne
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est "acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point, bougé), mais aussi du traitement.
toutafé.
Ce n'est certainement pas innocent qu'un révélateur avait pour appellation commercial "Acuphen" ou "Acutol"
-- A+ Papy Bernard (RTCien malgré lui)
Slt,
De Jean Berezne
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est
"acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des
qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au
point, bougé), mais aussi du traitement.
toutafé.
Ce n'est certainement pas innocent qu'un révélateur avait pour appellation
commercial "Acuphen" ou "Acutol"
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est "acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point, bougé), mais aussi du traitement.
toutafé.
Ce n'est certainement pas innocent qu'un révélateur avait pour appellation commercial "Acuphen" ou "Acutol"
-- A+ Papy Bernard (RTCien malgré lui)
DeepSpeeD
Jean-Pierre Roche a rédigé
"Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface sensible" (films, capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle."
Oui enfin, en numérique, rajouter une grosse louche de traitement logiciel...
OUI, c'est ce que j'entends par "restitution de l'image" (Argentique: traitement et tirage, Numerique : retouche et sortie)...
A+
-- J' peux vider mes poches sur la table, Ca fait longtemps qu'elles sont trouées, Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas, Ma liberté de penser.
"Ma liberté de penser : F. Pagny"
Jean-Pierre Roche a rédigé
"Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface
sensible" (films,
capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle."
Oui enfin, en numérique, rajouter une grosse louche de
traitement logiciel...
OUI, c'est ce que j'entends par "restitution de l'image" (Argentique: traitement et
tirage, Numerique : retouche et sortie)...
A+
--
J' peux vider mes poches sur la table,
Ca fait longtemps qu'elles sont trouées,
Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.
"Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface sensible" (films, capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle."
Oui enfin, en numérique, rajouter une grosse louche de traitement logiciel...
OUI, c'est ce que j'entends par "restitution de l'image" (Argentique: traitement et tirage, Numerique : retouche et sortie)...
A+
-- J' peux vider mes poches sur la table, Ca fait longtemps qu'elles sont trouées, Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas, Ma liberté de penser.
"Ma liberté de penser : F. Pagny"
Jean-Pierre Roche
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est "acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point, bougé), mais aussi du traitement.
Ca ne s'applique justement qu'à la photo argentique et particulièrement au développement nb... Parler d'acutance devant un écran risque d'être assez peu compris (et ici c'est numérique...).
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est
"acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des
qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point,
bougé), mais aussi du traitement.
Ca ne s'applique justement qu'à la photo argentique et
particulièrement au développement nb... Parler d'acutance
devant un écran risque d'être assez peu compris (et ici
c'est numérique...).
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
enlever sanspub pour m'écrire...
Il me semble que le terme retenu par l'usage, et les photographes, est "acutance". En photo argentique l'acutance dépend non seulement des qualités de l'objectif et des conditions de prise de vue (mise au point, bougé), mais aussi du traitement.
Ca ne s'applique justement qu'à la photo argentique et particulièrement au développement nb... Parler d'acutance devant un écran risque d'être assez peu compris (et ici c'est numérique...).
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
Jean-Claude Ghislain
Ha, ces Belges.... toujours contredire pour dire la même chose.... lol
Et je persiste, car je ne considère pas que l'on dise vraiment la même chose.
Merci de ne pas couper mon message : "Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface sensible" (films, capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle."
Tu parles de surface sensible... Il faut quand même se rappeler, qu'à la base, le terme "Piqué" ne s'applique qu'aux objectifs, on ne disait pas d'un film qu'il avait du piqué ! Aujourd'hui, avec l'arrivée du numérique et des traitements logiciels, on en arrive à ne plus savoir qui fait quoi. Ce résultat est flatteur, mais à quoi est-il dû ? A l'optique, au capteur, au traitement logiciel ? En photo numérique on utilise généralement le terme de piqué sur le résultat général, c'est un détournement du sens de l'époque argentique où ce terme ne s'appliquait qu'à l'optique.
Tu peux developper "punch".... c'est aussi une notion "abstraite" !!!!!
C'est simplement le contraste de l'optique...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Ha, ces Belges.... toujours contredire pour dire la même chose.... lol
Et je persiste, car je ne considère pas que l'on dise vraiment la même
chose.
Merci de ne pas couper mon message :
"Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface
sensible" (films, capteurs), la restitution de l'image et surtout la
notion personnelle."
Tu parles de surface sensible... Il faut quand même se rappeler, qu'à la
base, le terme "Piqué" ne s'applique qu'aux objectifs, on ne disait pas
d'un film qu'il avait du piqué ! Aujourd'hui, avec l'arrivée du
numérique et des traitements logiciels, on en arrive à ne plus savoir
qui fait quoi. Ce résultat est flatteur, mais à quoi est-il dû ? A
l'optique, au capteur, au traitement logiciel ? En photo numérique on
utilise généralement le terme de piqué sur le résultat général, c'est un
détournement du sens de l'époque argentique où ce terme ne s'appliquait
qu'à l'optique.
Tu peux developper "punch".... c'est aussi une notion "abstraite"
!!!!!
Ha, ces Belges.... toujours contredire pour dire la même chose.... lol
Et je persiste, car je ne considère pas que l'on dise vraiment la même chose.
Merci de ne pas couper mon message : "Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface sensible" (films, capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle."
Tu parles de surface sensible... Il faut quand même se rappeler, qu'à la base, le terme "Piqué" ne s'applique qu'aux objectifs, on ne disait pas d'un film qu'il avait du piqué ! Aujourd'hui, avec l'arrivée du numérique et des traitements logiciels, on en arrive à ne plus savoir qui fait quoi. Ce résultat est flatteur, mais à quoi est-il dû ? A l'optique, au capteur, au traitement logiciel ? En photo numérique on utilise généralement le terme de piqué sur le résultat général, c'est un détournement du sens de l'époque argentique où ce terme ne s'appliquait qu'à l'optique.
Tu peux developper "punch".... c'est aussi une notion "abstraite" !!!!!
C'est simplement le contraste de l'optique...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Charles VASSALLO
Stan wrote:
l'autre jour, devant expliquer à quelqu'un ce qu'était une image avec du 'piqué' j'ai été un peu à cours d'arguments techniques...
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ? Peut-on appliquer la même définition pour un écran ?
C'est le fond de commerce de DXO. Quelques explications dans http://ns6276.ovh.net/fr/photo/dxo_optics_pro/technology/lens_softness mais rien de bien solide à se mettre sous la dent.
Ça se mesure, foi du révéré René Bouillot dans son «Cours de traitement numérique de l'image» (page 18-22), qui dit même que ce BxU est «la variance de la position et de la valeur des pixels dans l'image» (sic); bref, pas grand chose de clair :-(
Bref, mieux aller sur la page spécialisée de Imatest : http://www.imatest.com/docs/blur_mtf.html Bonne lecture :-)) Après ça, si ça revient dans la conversation, tu seras complètement paré!
Charles
Stan wrote:
l'autre jour, devant expliquer à quelqu'un
ce qu'était une image avec du 'piqué'
j'ai été un peu à cours d'arguments techniques...
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ?
Peut-on appliquer la même définition pour un écran ?
C'est le fond de commerce de DXO. Quelques explications dans
http://ns6276.ovh.net/fr/photo/dxo_optics_pro/technology/lens_softness
mais rien de bien solide à se mettre sous la dent.
Ça se mesure, foi du révéré René Bouillot dans son «Cours de traitement
numérique de l'image» (page 18-22), qui dit même que ce BxU est «la
variance de la position et de la valeur des pixels dans l'image» (sic);
bref, pas grand chose de clair :-(
Bref, mieux aller sur la page spécialisée de Imatest :
http://www.imatest.com/docs/blur_mtf.html
Bonne lecture :-)) Après ça, si ça revient dans la conversation, tu
seras complètement paré!
l'autre jour, devant expliquer à quelqu'un ce qu'était une image avec du 'piqué' j'ai été un peu à cours d'arguments techniques...
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ? Peut-on appliquer la même définition pour un écran ?
C'est le fond de commerce de DXO. Quelques explications dans http://ns6276.ovh.net/fr/photo/dxo_optics_pro/technology/lens_softness mais rien de bien solide à se mettre sous la dent.
Ça se mesure, foi du révéré René Bouillot dans son «Cours de traitement numérique de l'image» (page 18-22), qui dit même que ce BxU est «la variance de la position et de la valeur des pixels dans l'image» (sic); bref, pas grand chose de clair :-(
Bref, mieux aller sur la page spécialisée de Imatest : http://www.imatest.com/docs/blur_mtf.html Bonne lecture :-)) Après ça, si ça revient dans la conversation, tu seras complètement paré!
Charles
Jacques Dassié
Le Fri, 25 Aug 2006 13:16:31 +0200, "Stan" écrit:
Bonjour, Salut,
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ?
Netteté ou "piqué" ?
Qu'est-ce que la netteté ? La réponse à cette question est bien souvent entachée de subjectivité, voire de passion !
Créons deux mires, au format A4, observées à une distance de 25 centimètres, qui serviront d'élément de comparaison. Toutes sont issues de fichiers graphiques de grandes tailles et tirées par un laboratoire professionnel. Elles représentent le même sujet : une mire de l'Institut d'Optique (mire de Foucault) sur plaque de verre. Mais l'une donne une image d'une extrême sécheresse et paraît très nette alors que l'autre donne une image (qui serait considérée comme bonne si l'on ne faisait pas de comparaison), plus molle, aux transitions moins vives. L'image molle résulte d'un très léger décalage volontaire de mise au point, reproduisant l'effet de la défocalisation au-delà des limite du cercle de confusion.
Nous n'avons pas cherché à lire les indications de cette mire, difficiles à interpréter objectivement. Nous avons préféré choisir l'un des gros réseaux de barres noires et blanches présentant des arêtes, des transitions particulièrement nettes. Et ce sont ces transitions que nous allons examiner au microdensitomètre. Un juge impartial.
Dans le cas de l'image nette, la transition entre densité minimale et maximale (blanc pur et noir dense) s'effectue sur une distance de 64 microns sur le A4. La définition réelle correspondante est de 25,4 / 0,064 = 400 DPI environ. Pour l'autre image, on trouve 200 microns, soit 3 fois plus, ce qui explique sa mollesse relative.
Ramenons la taille de ces valeurs au niveau de la fovea centralis de l'oeil, (la zone de meilleure définition de la rétine) : D fovea = D transition / Distance d'observation x focale oeil. La transition "piquée" occupe : 64 / 250 x 15 = 4 microns environ. La transition "molle" occupe : 200 / 250 x 15 = 12 microns environ.
La taille de la transition "piquée" est de l'ordre de celle d'un cône. La taille de la transition "molle" intéresse plusieurs cônes successifs
Nous avons quitté le domaine de la subjectivité pour celui de la mesure scientifique, de l'objectivité. Les conclusions sont immédiates et permettent maintenant de définir l'un des critères de la netteté :
Si la transition entre deux zones de densités différentes occupe sur la rétine une dimension égale ou inférieure à celle d'un cône de la fovea centralis, la sensation de netteté sera parfaite. Si, au contraire, cette transition s'étale sur plusieurs cônes voisins, la netteté paraîtra moins piquée, plus molle, plus floue.
Pratiquement, si une image paraît nette et piquée, cela signifie aussi que l'on peut s'en rapprocher en découvrant plus de détails, comme dans la réalité. Pour les esprits chagrins, à la condition évidente de ne pas se rapprocher plus près que son punctum proximum personnel...
Je ne détiens pas la vérité... mais j'essaie de m'en approcher ! -- Jacques DASSIÉ Grand amateur de piqué... http://archaero.com/definitions.htm#Nette
Le Fri, 25 Aug 2006 13:16:31 +0200, "Stan" <none@none.fr> écrit:
Bonjour,
Salut,
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ?
Netteté ou "piqué" ?
Qu'est-ce que la netteté ? La réponse à cette question est bien souvent
entachée de subjectivité, voire de passion !
Créons deux mires, au format A4, observées à une distance de 25 centimètres,
qui serviront d'élément de comparaison. Toutes sont issues de fichiers
graphiques de grandes tailles et tirées par un laboratoire professionnel.
Elles représentent le même sujet : une mire de l'Institut d'Optique (mire de
Foucault) sur plaque de verre. Mais l'une donne une image d'une extrême
sécheresse et paraît très nette alors que l'autre donne une image (qui
serait considérée comme bonne si l'on ne faisait pas de comparaison), plus
molle, aux transitions moins vives. L'image molle résulte d'un très léger
décalage volontaire de mise au point, reproduisant l'effet de la
défocalisation au-delà des limite du cercle de confusion.
Nous n'avons pas cherché à lire les indications de cette mire, difficiles à
interpréter objectivement. Nous avons préféré choisir l'un des gros réseaux
de barres noires et blanches présentant des arêtes, des transitions
particulièrement nettes. Et ce sont ces transitions que nous allons examiner
au microdensitomètre. Un juge impartial.
Dans le cas de l'image nette, la transition entre densité minimale et
maximale (blanc pur et noir dense) s'effectue sur une distance de 64 microns
sur le A4. La définition réelle correspondante est de 25,4 / 0,064 = 400 DPI
environ. Pour l'autre image, on trouve 200 microns, soit 3 fois plus, ce qui
explique sa mollesse relative.
Ramenons la taille de ces valeurs au niveau de la fovea centralis de l'oeil,
(la zone de meilleure définition de la rétine) :
D fovea = D transition / Distance d'observation x focale oeil.
La transition "piquée" occupe : 64 / 250 x 15 = 4 microns environ.
La transition "molle" occupe : 200 / 250 x 15 = 12 microns environ.
La taille de la transition "piquée" est de l'ordre de celle d'un cône.
La taille de la transition "molle" intéresse plusieurs cônes successifs
Nous avons quitté le domaine de la subjectivité pour celui de la mesure
scientifique, de l'objectivité.
Les conclusions sont immédiates et permettent maintenant de définir l'un des
critères de la netteté :
Si la transition entre deux zones de densités différentes occupe sur la
rétine une dimension égale ou inférieure à celle d'un cône de la fovea
centralis, la sensation de netteté sera parfaite. Si, au contraire, cette
transition s'étale sur plusieurs cônes voisins, la netteté paraîtra moins
piquée, plus molle, plus floue.
Pratiquement, si une image paraît nette et piquée, cela signifie aussi que
l'on peut s'en rapprocher en découvrant plus de détails, comme dans la
réalité. Pour les esprits chagrins, à la condition évidente de ne pas se
rapprocher plus près que son punctum proximum personnel...
Je ne détiens pas la vérité... mais j'essaie de m'en approcher !
--
Jacques DASSIÉ
Grand amateur de piqué...
http://archaero.com/definitions.htm#Nette
Comment définit-on le 'piqué', est-ce purement subjectif ?
Netteté ou "piqué" ?
Qu'est-ce que la netteté ? La réponse à cette question est bien souvent entachée de subjectivité, voire de passion !
Créons deux mires, au format A4, observées à une distance de 25 centimètres, qui serviront d'élément de comparaison. Toutes sont issues de fichiers graphiques de grandes tailles et tirées par un laboratoire professionnel. Elles représentent le même sujet : une mire de l'Institut d'Optique (mire de Foucault) sur plaque de verre. Mais l'une donne une image d'une extrême sécheresse et paraît très nette alors que l'autre donne une image (qui serait considérée comme bonne si l'on ne faisait pas de comparaison), plus molle, aux transitions moins vives. L'image molle résulte d'un très léger décalage volontaire de mise au point, reproduisant l'effet de la défocalisation au-delà des limite du cercle de confusion.
Nous n'avons pas cherché à lire les indications de cette mire, difficiles à interpréter objectivement. Nous avons préféré choisir l'un des gros réseaux de barres noires et blanches présentant des arêtes, des transitions particulièrement nettes. Et ce sont ces transitions que nous allons examiner au microdensitomètre. Un juge impartial.
Dans le cas de l'image nette, la transition entre densité minimale et maximale (blanc pur et noir dense) s'effectue sur une distance de 64 microns sur le A4. La définition réelle correspondante est de 25,4 / 0,064 = 400 DPI environ. Pour l'autre image, on trouve 200 microns, soit 3 fois plus, ce qui explique sa mollesse relative.
Ramenons la taille de ces valeurs au niveau de la fovea centralis de l'oeil, (la zone de meilleure définition de la rétine) : D fovea = D transition / Distance d'observation x focale oeil. La transition "piquée" occupe : 64 / 250 x 15 = 4 microns environ. La transition "molle" occupe : 200 / 250 x 15 = 12 microns environ.
La taille de la transition "piquée" est de l'ordre de celle d'un cône. La taille de la transition "molle" intéresse plusieurs cônes successifs
Nous avons quitté le domaine de la subjectivité pour celui de la mesure scientifique, de l'objectivité. Les conclusions sont immédiates et permettent maintenant de définir l'un des critères de la netteté :
Si la transition entre deux zones de densités différentes occupe sur la rétine une dimension égale ou inférieure à celle d'un cône de la fovea centralis, la sensation de netteté sera parfaite. Si, au contraire, cette transition s'étale sur plusieurs cônes voisins, la netteté paraîtra moins piquée, plus molle, plus floue.
Pratiquement, si une image paraît nette et piquée, cela signifie aussi que l'on peut s'en rapprocher en découvrant plus de détails, comme dans la réalité. Pour les esprits chagrins, à la condition évidente de ne pas se rapprocher plus près que son punctum proximum personnel...
Je ne détiens pas la vérité... mais j'essaie de m'en approcher ! -- Jacques DASSIÉ Grand amateur de piqué... http://archaero.com/definitions.htm#Nette
>>> F2S
Y'a pas que les belges, car sur ce news groupe, y'en a d'autres qui s'en chargent "DeepSpeeD" a écrit dans le message de news: 44ef07df$0$5084$
Jean-Claude Ghislain a rédigé
"Le piqué" : c'est la *restitution* des details les plus fins (plus tu auras de details plus on diras que c'est "piqué").
Pas tout à fait. Il y a des optiques avec un pouvoir résolvant très élevé dont on dit qu'elles manquent de piqué et d'autres, ne présentant pas la même finesse, dont on dit qu'elles sont piquées.
La notion de piqué ne repose pas sur une mesure objective, mais sur une sensation. Pour que cette sensation se manifeste, il faut un savant dosage entre résolution et contraste. Pour que l'on considère une optique comme ayant "un bon piqué", il faut qu'elle associe la finesse et le punch, sans pour autant être la meilleure dans les deux domaines.
Ha, ces Belges.... toujours contredire pour dire la même chose.... lol
Merci de ne pas couper mon message : "Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface sensible" (films, capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle." Car, en gros, tu dis la même.
Tu peux developper "punch".... c'est aussi une notion "abstraite" !!!!!
A+
-- J' peux vider mes poches sur la table, Ca fait longtemps qu'elles sont trouées, Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas, Ma liberté de penser.
"Ma liberté de penser : F. Pagny"
Y'a pas que les belges, car sur ce news groupe, y'en a d'autres qui s'en
chargent
"DeepSpeeD" <deepspeed@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
44ef07df$0$5084$ba4acef3@news.orange.fr...
Jean-Claude Ghislain a rédigé
"Le piqué" : c'est la *restitution* des details les plus fins (plus tu
auras de details plus on diras que c'est "piqué").
Pas tout à fait. Il y a des optiques avec un pouvoir résolvant très
élevé dont on dit qu'elles manquent de piqué et d'autres, ne présentant
pas la même finesse, dont on dit qu'elles sont piquées.
La notion de piqué ne repose pas sur une mesure objective, mais sur une
sensation. Pour que cette sensation se manifeste, il faut un savant
dosage entre résolution et contraste. Pour que l'on considère une
optique comme ayant "un bon piqué", il faut qu'elle associe la finesse
et le punch, sans pour autant être la meilleure dans les deux domaines.
Ha, ces Belges.... toujours contredire pour dire la même chose.... lol
Merci de ne pas couper mon message :
"Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface
sensible" (films,
capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle."
Car, en gros, tu dis la même.
Tu peux developper "punch".... c'est aussi une notion "abstraite" !!!!!
A+
--
J' peux vider mes poches sur la table,
Ca fait longtemps qu'elles sont trouées,
Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.
Y'a pas que les belges, car sur ce news groupe, y'en a d'autres qui s'en chargent "DeepSpeeD" a écrit dans le message de news: 44ef07df$0$5084$
Jean-Claude Ghislain a rédigé
"Le piqué" : c'est la *restitution* des details les plus fins (plus tu auras de details plus on diras que c'est "piqué").
Pas tout à fait. Il y a des optiques avec un pouvoir résolvant très élevé dont on dit qu'elles manquent de piqué et d'autres, ne présentant pas la même finesse, dont on dit qu'elles sont piquées.
La notion de piqué ne repose pas sur une mesure objective, mais sur une sensation. Pour que cette sensation se manifeste, il faut un savant dosage entre résolution et contraste. Pour que l'on considère une optique comme ayant "un bon piqué", il faut qu'elle associe la finesse et le punch, sans pour autant être la meilleure dans les deux domaines.
Ha, ces Belges.... toujours contredire pour dire la même chose.... lol
Merci de ne pas couper mon message : "Plusieurs facteurs sont a prendre en compte : l'objectif, "la surface sensible" (films, capteurs), la restitution de l'image et surtout la notion personnelle." Car, en gros, tu dis la même.
Tu peux developper "punch".... c'est aussi une notion "abstraite" !!!!!
A+
-- J' peux vider mes poches sur la table, Ca fait longtemps qu'elles sont trouées, Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas, Ma liberté de penser.
"Ma liberté de penser : F. Pagny"
nikojorj_jaimepaslapub
Charles VASSALLO wrote:
Ça se mesure, foi du révéré René Bouillot dans son «Cours de traitement numérique de l'image» (page 18-22), qui dit même que ce BxU est « la variance de la position et de la valeur des pixels dans l'image» (sic);
René Bouillot fait des exxcccccelllents cours et livres de photo, par contre il n'est pas mathématicien ;o). En l'occurence ça s'appelle le _gradient_ de la valeur des pixels, si ça peut aider ;o).
Bref, mieux aller sur la page spécialisée de Imatest : http://www.imatest.com/docs/blur_mtf.html
Toutafé!
Charles VASSALLO wrote:
Ça se mesure, foi du révéré René Bouillot dans son «Cours de traitement
numérique de l'image» (page 18-22), qui dit même que ce BxU est « la
variance de la position et de la valeur des pixels dans l'image» (sic);
René Bouillot fait des exxcccccelllents cours et livres de photo, par
contre il n'est pas mathématicien ;o).
En l'occurence ça s'appelle le _gradient_ de la valeur des pixels, si
ça peut aider ;o).
Bref, mieux aller sur la page spécialisée de Imatest :
http://www.imatest.com/docs/blur_mtf.html
Ça se mesure, foi du révéré René Bouillot dans son «Cours de traitement numérique de l'image» (page 18-22), qui dit même que ce BxU est « la variance de la position et de la valeur des pixels dans l'image» (sic);
René Bouillot fait des exxcccccelllents cours et livres de photo, par contre il n'est pas mathématicien ;o). En l'occurence ça s'appelle le _gradient_ de la valeur des pixels, si ça peut aider ;o).
Bref, mieux aller sur la page spécialisée de Imatest : http://www.imatest.com/docs/blur_mtf.html
Toutafé!
tallguy
"Papy Bernard" a écrit dans le message de news: 44ef0a10$0$27379$ (...)
Ce n'est certainement pas innocent qu'un révélateur avait pour appellation commercial "Acuphen" ou "Acutol"
Acuphen ? Acuphen ? C'est bizare, ce mot résonne dans ma tête ! C'est p'tête la fatigue ;-)
tallguy (10 cadres de faites pour son expo, il en reste 35.... pffff)
"Papy Bernard" <lenichoir@aol.com> a écrit dans le message de news:
44ef0a10$0$27379$ba4acef3@news.orange.fr...
(...)
Ce n'est certainement pas innocent qu'un révélateur avait pour appellation
commercial "Acuphen" ou "Acutol"
Acuphen ? Acuphen ?
C'est bizare, ce mot résonne dans ma tête !
C'est p'tête la fatigue
;-)
tallguy
(10 cadres de faites pour son expo,
il en reste 35.... pffff)