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"Free software" et gratuité.

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talon
Voici un texte de Bruce Perens, qui apporte de l'eau à mon moulin.

Où la gratuité intégrale devient un facteur pour choisir entre plusieurs
solutions libres.
Inutile de dire que les conceptions ici développées par Bruce Perens
sont aux antipodes de celles développées par Stéphane.


We held about a week of discussion on the GUI issue, on the UserLinux
mailing list - about 200 postings. It drowned out all other work. It was
clear from the discussion that while GNOME and KDE each exceed the other
in some areas, when you weigh them all together they are of equal
technical merit. However there is a critical business difference between
the two GUIs: GNOME does not require a royalty in connection with
proprietary software development based upon their SDK. Qt, the widget
set upon which KDE is based, does have a proprietary developer licensing
fee connected with it.

It's important for us to get more Free Software into business, so that
businesses will be sympathetic with us when we need to ask for
legislative changes to support the long-term viability of Free Software.
You know the issues: software patents, DRM, etc. Today these are seen as
business vs. fringe-party issues, and we're on the losing side. The
extent to which our software penetrates the business world will govern
our effectiveness in getting the legislative changes we need.

Enterprise users buy solutions, not systems. And it's a fact of life
that enterprise customers will want to run a mixed Free + proprietary
environment, choosing whatever software is best for a particular
application. The overall viability of UserLinux will be based upon the
size and quality of the ecosystem of solutions around it, both Free and
proprietary. So, in order to get any Free Software into businesses, our
Free system must promote the creation of a large collection of
proprietary solutions that do not exist today. As we penetrate the
enterprise, we will continue to move Free Software higher up the
application stack, until these businesses make use of Free Software
predominantly. But you need proprietary software to get in the door.

It is possible for us to make our system entirely royalty-free for
solution developers, both Free and proprietary. This dictates some
software choices: GNOME and PostgreSQL rather than KDE and MySQL, simply
because of the way those products license proprietary developers. This
will support a large ecosystem of both Free and proprietary solution
developers by lowering the financial barriers to entry all the way to
zero. This will be especially important in third-world countries, where
the expense of an SDK license is much more significant than to a
developer in the US or Europe.


--

Michel TALON

10 réponses

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Emmanuel Florac
Dans article <bsp44n$nds$,
disait...

Pas moi.


Oui, je sais, l'idéalisme ça te hérisse.


Au fait, premier lien sous Google de la recherche
raymond aron "le mur"


Ah oui, mais "le mur" c'est de Sartre...

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2211

Premier paragraphe :
"Jean-Paul Sartre est un personnage assez particulier de la
littérature française. Il est, en tout cas, celui qui aura eut
la plus grande influence sur toute une génération de jeunes.
J'ai fait partie de cette génération et j'ai aussi été influencé.
Je l’ai regretté par la suite, estimant qu’il s'était lourdement
trompé et que des auteurs comme Camus et Raymond Aron avaient eu
une vision du monde bien plus juste que la sienne."


Ca dépend de quoi... Personne n'a de vision définitive du monde, je
suppose. En tout cas je me souviens bien avoir eu une "révélation
mystique" en lisant "la nausée".

--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?

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Tiscali
"Stephane TOUGARD" a écrit dans le message de
news:
Sam Hocevar wrote:
« je pensai », « le pensee », « francais », « problemes » ... Tu es
sûr que ce n'est pas toi qui as des problèmes avec le français ? Y'a des
balayages devant la porte qui se perdent.



Alors la tu as gagne, j'ai cherche pdt au moins, ... pff, 3 secondes ce
que je pouvais repondre a un post d'une telle mediocrite. Je m'avoue
vaincu, je n'ai rien trouve.

Il y a des abimes dans les quelles le cerveau adulte ne peut plus
descendre, des tournures d'esprits trop jeunes, trop primaires.

Je crois que ce groupe a connu en l'espace de quelques jours la phrase
la plus intelligente qu'il n'aura jamais feede et l'intervention la plus
immature qu'il ne feedera plus jamais. Si la premiere n'est pas de notre
temps, je te rassure tu es le digne representant de la seconde.

Juste une question: tu as quel age au juste?



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-Aleph-
Au passage, pour ceux qui ne le save pas, "FREE" a deux sens: libre et
gratuit...

A.


Michel Talon wrote:
Voici un texte de Bruce Perens, qui apporte de l'eau à mon moulin.

Où la gratuité intégrale devient un facteur pour choisir entre plusieurs
solutions libres.
Inutile de dire que les conceptions ici développées par Bruce Perens
sont aux antipodes de celles développées par Stéphane.


We held about a week of discussion on the GUI issue, on the UserLinux
mailing list - about 200 postings. It drowned out all other work. It was
clear from the discussion that while GNOME and KDE each exceed the other
in some areas, when you weigh them all together they are of equal
technical merit. However there is a critical business difference between
the two GUIs: GNOME does not require a royalty in connection with
proprietary software development based upon their SDK. Qt, the widget
set upon which KDE is based, does have a proprietary developer licensing
fee connected with it.

It's important for us to get more Free Software into business, so that
businesses will be sympathetic with us when we need to ask for
legislative changes to support the long-term viability of Free Software.
You know the issues: software patents, DRM, etc. Today these are seen as
business vs. fringe-party issues, and we're on the losing side. The
extent to which our software penetrates the business world will govern
our effectiveness in getting the legislative changes we need.

Enterprise users buy solutions, not systems. And it's a fact of life
that enterprise customers will want to run a mixed Free + proprietary
environment, choosing whatever software is best for a particular
application. The overall viability of UserLinux will be based upon the
size and quality of the ecosystem of solutions around it, both Free and
proprietary. So, in order to get any Free Software into businesses, our
Free system must promote the creation of a large collection of
proprietary solutions that do not exist today. As we penetrate the
enterprise, we will continue to move Free Software higher up the
application stack, until these businesses make use of Free Software
predominantly. But you need proprietary software to get in the door.

It is possible for us to make our system entirely royalty-free for
solution developers, both Free and proprietary. This dictates some
software choices: GNOME and PostgreSQL rather than KDE and MySQL, simply
because of the way those products license proprietary developers. This
will support a large ecosystem of both Free and proprietary solution
developers by lowering the financial barriers to entry all the way to
zero. This will be especially important in third-world countries, where
the expense of an SDK license is much more significant than to a
developer in the US or Europe.




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talon
-Aleph- wrote:
Au passage, pour ceux qui ne le save pas, "FREE" a deux sens: libre et
gratuit...


Oui et?
En français, libre a aussi les deux mêmes sens. Plus généralement libre veut
dire libre de droits, et en particulier gratuit. Peu importe la réthorique
stupide de certains sur le sujet.


--
Michel Talon

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Emmanuel Florac
Dans article <bsrghb$m8$,
disait...

Oui et?
En français, libre a aussi les deux mêmes sens.



Heu non, désolé. Dans aucun dictionnaire je n'ai vu de lien entre "libre"
et "gratuit" en français. C'est un anglicisme pur sucre...

--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?

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talon
Emmanuel Florac wrote:
Dans article <bsrghb$m8$,
disait...

Oui et?
En français, libre a aussi les deux mêmes sens.



Heu non, désolé. Dans aucun dictionnaire je n'ai vu de lien entre "libre"
et "gratuit" en français. C'est un anglicisme pur sucre...



Comment ça, "libre de droits" ça n'existe pas en français? Un homme
libre qui ne peut être ni acheté ni vendu par opposition à un esclave
susceptible d'appropriation, etc.


--

Michel TALON


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Michel BILLAUD
(Michel Talon) writes:

[bouquin]
Bref une fois tout ça fait, ils ont fait imprimer probablement en
Angleterre, cette fois sur du trés beau papier, et ils vendent le
bouquin à un prix tellement exorbitant qu'ils ne risquent guère d'en
vendre des milliers. Evidemment, une fois la Manche franchie, Eyrolles
ajoute encore 50% au prix, ce qui amène le bouquin au prix de son poids
en or massif. Les auteurs qui ont fait tout le boulot ayant droit à
10% de royalties.


Et en plus, c'est le contribuable qui va payer les bouquins qui seront
surtout achetés par des bibliothèques universaires (qui ont l'habitude
de payer la paperasse à des prix exorbitants) à la demande des
collègues des auteurs, lesquels ont d'ailleurs bien évidemment écrit
le bouquin sur leur temps (et avec les outils) de travail.

Voilà comment marche le système maintenant, une
compression des couts féroce sur tous les créneaux, un prix de vente
maximal, et un bénéfice maximal uniquement pour les acteurs financiers.


Ah non. Les auteurs en tirent un bénéfice personnel en droits
d'auteurs (minimes, mais 10% de très cher, c'est mieux que 10% de
moins cher pour le meme volume ecoulé) et en notoriété qui se traduit
en progression de carrière.

MB
--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)

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talon
Michel BILLAUD wrote:

Ah non. Les auteurs en tirent un bénéfice personnel en droits
d'auteurs (minimes, mais 10% de très cher, c'est mieux que 10% de
moins cher pour le meme volume ecoulé) et en notoriété qui se traduit
en progression de carrière.


A un prix astronomique le nombre d'exemplaires vendus est minime, donc
les royalties riquiquis. A un petit prix, beaucoup d'exemplaires vendus, donc
meilleur résultat. N'est ce point évident? La différence entre petit prix et
prix élevé étant que dans le dernier cas seules les bibliothèques achètent.
Pour la progression de carrière, à mon humble avis, il en faudrait bien plus.
Il faut bien une dizaine d'années pour qu'un bouquin sérieux commence à être
connu, et que le bouche à oreille soit revenu de l'autre bout du monde vers
nos chers collègues qui peuplent les commissions.


--
Michel Talon

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Michel BILLAUD
(Michel Talon) writes:

Emmanuel Florac wrote:
Dans article <bsrghb$m8$,
disait...

Oui et?
En français, libre a aussi les deux mêmes sens.



Heu non, désolé. Dans aucun dictionnaire je n'ai vu de lien entre "libre"
et "gratuit" en français. C'est un anglicisme pur sucre...



Comment ça, "libre de droits" ça n'existe pas en français? Un homme
libre qui ne peut être ni acheté ni vendu par opposition à un esclave
susceptible d'appropriation, etc.



Vive le Québec libre et gratuit !

MB
--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)



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manuelleclerc

manuel leclerc disait...

Pas moi.


Oui, je sais, l'idéalisme ça te hérisse.


Ca dépend des idées. Pour ce qui est de Sartre/Aron : je
ne me fatigue pas trop, je reprend un paragraphe du lien
que j'ai eu en cherchant raymond aron "le mur" :

<cite>
"En 1945 sort le premier numéro de sa revue « Les Temps
Modernes » Raymond Aron y participe avant de se faire
« excommunier » Camus le sera aussi après la publication
de « L'homme révolté » car Sartre n'acceptera pas son
équation « stalinisme égal fascisme » Il va le traiter de
« fat », de « poseur » et de « léger intellectuellement »
Sartre défendra les meurtres commis par des algériens sur
le territoire français, alors que Camus sera contre tout
recours à des méthodes terroristes. Sartre ira jusqu'à
accepter la notion de « meurtre politique ». Il ne se
révoltera pas contre Staline lors des événements de
Berlin, ni lors de l'écrasement de la révolte hongroise
par l'armée soviétique. Il critiquera le rapport de
Khrouchtchev dénonçant les crimes du stalinisme."
</cite>

L'idéalisme (berk) de Sartre dont il est question
ici, il me hérisse, oui. Que toi et Jean Daniel ne
soyez pas d'accord, ça me fait une belle jambe et
je commence a en avoir un peu marre de tes remarques à
deux balles.

Ah oui, mais "le mur" c'est de Sartre...


Bon, de tout façon, je crois que je vais demander un "autre"
avis sur une premiere lecture de Aron. Quelqu'un ?

--
"Remember, objects in the mirror are actually behind you."