Oui. Avant l'½il, il y a aussi l'affichage : celui des télés N&B cathodiques ne devait pas avoir une dynamique exceptionnelle...
Avant les télés, et en tous cas bien avant l'informatique, on regardait les photos sur du papier et il existait déjà le gris moyen 18% pour caler l'exposition sur une pellicule argentique. Me trompe-je ?
Jacques L'helgoualc'h avait écrit le 14/09/2015 :
Oui. Avant l'½il, il y a aussi l'affichage : celui des télés N&B
cathodiques ne devait pas avoir une dynamique exceptionnelle...
Avant les télés, et en tous cas bien avant l'informatique, on regardait
les photos sur du papier et il existait déjà le gris moyen 18% pour
caler l'exposition sur une pellicule argentique.
Me trompe-je ?
Oui. Avant l'½il, il y a aussi l'affichage : celui des télés N&B cathodiques ne devait pas avoir une dynamique exceptionnelle...
Avant les télés, et en tous cas bien avant l'informatique, on regardait les photos sur du papier et il existait déjà le gris moyen 18% pour caler l'exposition sur une pellicule argentique. Me trompe-je ?
Jacques L'helgoualc'h
Le 13-09-2015, Charles Vassallo a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 13-09-2015, Charles Vassallo a écrit :
[...]
Si je comprends bien, tu veux montrer les valeurs chromatiques correspondant à une échelle en EV. Mais c'est maladroit : - il est ennuyeux que ta charte n'aboutisse pas à rvb%5 (il faudrait remplacer ton 12,5 par 12,65)
Oui.
— ta plage labelée "0" arrive comme les cheveux sur la soupe dans la charte de gris.
Oui, mais non : en 8 bits, les valeurs vont de 0 à 255, du noir au blanc. Évidemment, zéro est un intrus dans une progression géométrique (et la plage correspondante est définie à part dans le script).
On doit s'y prendre autrement. Avec ta notation où 'k' est le nombre de tiers de diaphs, on a rvb = 255 / 2^(k/3) en gamma=1 ou bien rvb= 255 /2^(k/3/gamma) avec une loi de gamma ordinaire. Quand tu construit la charte des gris correspondants, on part bien de rvb%5, on a autant de plages que l'on veut et on n'arrive jamais à rvb=0.
En théorie, non : la suite tend vers 0 sans l'atteindre. Mais en pratique, l'arrondi finit par l'annuler (ce qui peut faire glapir un programme qui essaie de calculer 0^1/gamma). En fait, j'avais tronqué du côté de zéro, car je n'y voyait plus rien.
Ce genre de charte a un intérêt limité.
Ce n'est pas une charte de référence : j'essaie juste d'illustrer l'influence du gamma sur une échelle de gris.
Si on veut que les gris qu'on y voit correspondent à ce qu'on voit en sous-exposant une plage blanche du nombre de diaphs indiqué, il faut l'observer avec un moniteur réglé avec le gamma utilisé dans la charte.
Si on cumule plusieurs gammas, ils se multiplient, donc l'illustration ne devrait pas trop en souffrir. -- JL
Le 13-09-2015, Charles Vassallo a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Le 13-09-2015, Charles Vassallo a écrit :
[...]
Si je comprends bien, tu veux montrer les valeurs chromatiques
correspondant à une échelle en EV. Mais c'est maladroit :
- il est ennuyeux que ta charte n'aboutisse pas à rvb%5 (il faudrait
remplacer ton 12,5 par 12,65)
Oui.
— ta plage labelée "0" arrive comme les cheveux sur la soupe dans la
charte de gris.
Oui, mais non : en 8 bits, les valeurs vont de 0 à 255, du noir au blanc.
Évidemment, zéro est un intrus dans une progression géométrique (et la
plage correspondante est définie à part dans le script).
On doit s'y prendre autrement. Avec ta notation où 'k' est le nombre de
tiers de diaphs, on a rvb = 255 / 2^(k/3) en gamma=1 ou bien
rvb= 255 /2^(k/3/gamma) avec une loi de gamma ordinaire. Quand tu
construit la charte des gris correspondants, on part bien de rvb%5, on
a autant de plages que l'on veut et on n'arrive jamais à rvb=0.
En théorie, non : la suite tend vers 0 sans l'atteindre. Mais en
pratique, l'arrondi finit par l'annuler (ce qui peut faire glapir un
programme qui essaie de calculer 0^1/gamma).
En fait, j'avais tronqué du côté de zéro, car je n'y voyait plus rien.
Ce genre de charte a un intérêt limité.
Ce n'est pas une charte de référence : j'essaie juste d'illustrer
l'influence du gamma sur une échelle de gris.
Si on veut que les gris qu'on y voit correspondent à ce qu'on voit
en sous-exposant une plage blanche du nombre de diaphs indiqué, il
faut l'observer avec un moniteur réglé avec le gamma utilisé dans la
charte.
Si on cumule plusieurs gammas, ils se multiplient, donc l'illustration
ne devrait pas trop en souffrir.
--
JL
Si je comprends bien, tu veux montrer les valeurs chromatiques correspondant à une échelle en EV. Mais c'est maladroit : - il est ennuyeux que ta charte n'aboutisse pas à rvb%5 (il faudrait remplacer ton 12,5 par 12,65)
Oui.
— ta plage labelée "0" arrive comme les cheveux sur la soupe dans la charte de gris.
Oui, mais non : en 8 bits, les valeurs vont de 0 à 255, du noir au blanc. Évidemment, zéro est un intrus dans une progression géométrique (et la plage correspondante est définie à part dans le script).
On doit s'y prendre autrement. Avec ta notation où 'k' est le nombre de tiers de diaphs, on a rvb = 255 / 2^(k/3) en gamma=1 ou bien rvb= 255 /2^(k/3/gamma) avec une loi de gamma ordinaire. Quand tu construit la charte des gris correspondants, on part bien de rvb%5, on a autant de plages que l'on veut et on n'arrive jamais à rvb=0.
En théorie, non : la suite tend vers 0 sans l'atteindre. Mais en pratique, l'arrondi finit par l'annuler (ce qui peut faire glapir un programme qui essaie de calculer 0^1/gamma). En fait, j'avais tronqué du côté de zéro, car je n'y voyait plus rien.
Ce genre de charte a un intérêt limité.
Ce n'est pas une charte de référence : j'essaie juste d'illustrer l'influence du gamma sur une échelle de gris.
Si on veut que les gris qu'on y voit correspondent à ce qu'on voit en sous-exposant une plage blanche du nombre de diaphs indiqué, il faut l'observer avec un moniteur réglé avec le gamma utilisé dans la charte.
Si on cumule plusieurs gammas, ils se multiplient, donc l'illustration ne devrait pas trop en souffrir. -- JL
benoit
Jacques L'helgoualc'h <lhh+ wrote:
Deux départements bretons, c'est facile à retenir du côté de Trébeurden.
:)
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Jacques L'helgoualc'h <lhh+news-no_spam@free.fr.isnt.invalid> wrote:
Deux départements bretons, c'est facile à retenir du côté de Trébeurden.
:)
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Deux départements bretons, c'est facile à retenir du côté de Trébeurden.
:)
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Charles Vassallo
Jean_ a écrit :
Jacques L'helgoualc'h avait écrit le 14/09/2015 :
Oui. Avant l'½il, il y a aussi l'affichage : celui des télés N&B cathodiques ne devait pas avoir une dynamique exceptionnelle...
Avant les télés, et en tous cas bien avant l'informatique, on regardait les photos sur du papier et il existait déjà le gris moyen 18% pour caler l'exposition sur une pellicule argentique. Me trompè-je ?
Absolument pas.
Dans l'histoire de la Photographie, ça vient entre le bitume de Judée et le triomphe de la gestion de la couleur, donc bien avant le numérique, mais les ingénieurs de Kodak avaient un peu d'avance sur les autres -- après tout, Kokak participait à la Commission Internationale de l'Eclairage qui phosphorait dur là dessus. Je ne suis pas certain de la suite, mais j'imagine qu'ils savaient mieux que bien d'autres à quoi correspond la «luminosité» au sens LAB (une mise en forme mathématique de la «valeur» des peintres, cette perception qui fait qu'un gris est plus ou moins foncé). Cette luminosité variant entre 0 et 100, ils ont dû proposer que ce gris moyen aurait une luminosité de 50, et, les formules mathématiques étant ce qu'elles sont, ça correspond précisément à un pouvoir réflecteur de 18% -- 18,3%, plus précisément, mais on ne va pas chipoter.
Charles
Jean_ a écrit :
Jacques L'helgoualc'h avait écrit le 14/09/2015 :
Oui. Avant l'½il, il y a aussi l'affichage : celui des télés N&B
cathodiques ne devait pas avoir une dynamique exceptionnelle...
Avant les télés, et en tous cas bien avant l'informatique, on regardait
les photos sur du papier et il existait déjà le gris moyen 18% pour
caler l'exposition sur une pellicule argentique.
Me trompè-je ?
Absolument pas.
Dans l'histoire de la Photographie, ça vient entre le bitume de Judée et
le triomphe de la gestion de la couleur, donc bien avant le numérique,
mais les ingénieurs de Kodak avaient un peu d'avance sur les autres --
après tout, Kokak participait à la Commission Internationale de
l'Eclairage qui phosphorait dur là dessus. Je ne suis pas certain de la
suite, mais j'imagine qu'ils savaient mieux que bien d'autres à quoi
correspond la «luminosité» au sens LAB (une mise en forme mathématique
de la «valeur» des peintres, cette perception qui fait qu'un gris est
plus ou moins foncé). Cette luminosité variant entre 0 et 100, ils ont
dû proposer que ce gris moyen aurait une luminosité de 50, et, les
formules mathématiques étant ce qu'elles sont, ça correspond précisément
à un pouvoir réflecteur de 18% -- 18,3%, plus précisément, mais on ne va
pas chipoter.
Oui. Avant l'½il, il y a aussi l'affichage : celui des télés N&B cathodiques ne devait pas avoir une dynamique exceptionnelle...
Avant les télés, et en tous cas bien avant l'informatique, on regardait les photos sur du papier et il existait déjà le gris moyen 18% pour caler l'exposition sur une pellicule argentique. Me trompè-je ?
Absolument pas.
Dans l'histoire de la Photographie, ça vient entre le bitume de Judée et le triomphe de la gestion de la couleur, donc bien avant le numérique, mais les ingénieurs de Kodak avaient un peu d'avance sur les autres -- après tout, Kokak participait à la Commission Internationale de l'Eclairage qui phosphorait dur là dessus. Je ne suis pas certain de la suite, mais j'imagine qu'ils savaient mieux que bien d'autres à quoi correspond la «luminosité» au sens LAB (une mise en forme mathématique de la «valeur» des peintres, cette perception qui fait qu'un gris est plus ou moins foncé). Cette luminosité variant entre 0 et 100, ils ont dû proposer que ce gris moyen aurait une luminosité de 50, et, les formules mathématiques étant ce qu'elles sont, ça correspond précisément à un pouvoir réflecteur de 18% -- 18,3%, plus précisément, mais on ne va pas chipoter.