Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit : > pehache wrote: > >> on voit maintenant des grosses boîtes planifier les >> renouvellements sur une base de 4 ou 5 ans. > > ça, c'est à cause de Vista... C'était un tel échec technique qu'elles > sont toutes restées sur XP, et du coup elles se sont rendu compte qu'il > était possible de garder une machine 5 ans sans que la boite > s'écroule...
Oui, ça a sans doute joué. Mais indépendamment de ça il y a eu un réflexion sur les coûts (pas tellement ceux de l'investissement en matériel, mais surtout ceux liés aux changements de softs, la validation, la formation...).
... et le doute permanent de la solidité des nouvelles versions Windows. Vista fût un peu plus tard ce que fût WindowsMe: un truc bâtard, intermédiaire, pour remplir le calendrier alors que la "vraie" nouvelle version pateaugeait encore dans les labos MS. Le problème c'est que les individuels, à la maison, qui se sont équipés à ce moment là n'ont pas eu d'autre choix que Vista. Et de nouveau ... quand un honorable prof de fac, un chercheur émérite ou l'un de leurs descendants, génial thésard, se pointe avec son PC/Vista perso pour se connecter au réseau de l'université et que ça ne marche pas ... on fait quoi ? Personne n'a vécu ça en entreprise ? Chez nous ça a de nouveau contribué à justifier, s'il le fallait, le très maigre salaire du technicien en charge du support Windows pendant que le chef, sur Mac, se concentrait sur évolution et stratégie pour le futur :-)
-- Jean-Pierre
In article <9ft5sgF1vaU3@mid.individual.net>,
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit :
> pehache<pehache.7@gmail.com> wrote:
>
>> on voit maintenant des grosses boîtes planifier les
>> renouvellements sur une base de 4 ou 5 ans.
>
> ça, c'est à cause de Vista... C'était un tel échec technique qu'elles
> sont toutes restées sur XP, et du coup elles se sont rendu compte qu'il
> était possible de garder une machine 5 ans sans que la boite
> s'écroule...
Oui, ça a sans doute joué. Mais indépendamment de ça il y a eu un
réflexion sur les coûts (pas tellement ceux de l'investissement en
matériel, mais surtout ceux liés aux changements de softs, la
validation, la formation...).
... et le doute permanent de la solidité des nouvelles versions Windows.
Vista fût un peu plus tard ce que fût WindowsMe: un truc bâtard,
intermédiaire, pour remplir le calendrier alors que la "vraie" nouvelle
version pateaugeait encore dans les labos MS.
Le problème c'est que les individuels, à la maison, qui se sont équipés
à ce moment là n'ont pas eu d'autre choix que Vista.
Et de nouveau ... quand un honorable prof de fac, un chercheur émérite
ou l'un de leurs descendants, génial thésard, se pointe avec son
PC/Vista perso pour se connecter au réseau de l'université et que ça ne
marche pas ... on fait quoi ?
Personne n'a vécu ça en entreprise ?
Chez nous ça a de nouveau contribué à justifier, s'il le fallait, le
très maigre salaire du technicien en charge du support Windows pendant
que le chef, sur Mac, se concentrait sur évolution et stratégie pour le
futur :-)
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit : > pehache wrote: > >> on voit maintenant des grosses boîtes planifier les >> renouvellements sur une base de 4 ou 5 ans. > > ça, c'est à cause de Vista... C'était un tel échec technique qu'elles > sont toutes restées sur XP, et du coup elles se sont rendu compte qu'il > était possible de garder une machine 5 ans sans que la boite > s'écroule...
Oui, ça a sans doute joué. Mais indépendamment de ça il y a eu un réflexion sur les coûts (pas tellement ceux de l'investissement en matériel, mais surtout ceux liés aux changements de softs, la validation, la formation...).
... et le doute permanent de la solidité des nouvelles versions Windows. Vista fût un peu plus tard ce que fût WindowsMe: un truc bâtard, intermédiaire, pour remplir le calendrier alors que la "vraie" nouvelle version pateaugeait encore dans les labos MS. Le problème c'est que les individuels, à la maison, qui se sont équipés à ce moment là n'ont pas eu d'autre choix que Vista. Et de nouveau ... quand un honorable prof de fac, un chercheur émérite ou l'un de leurs descendants, génial thésard, se pointe avec son PC/Vista perso pour se connecter au réseau de l'université et que ça ne marche pas ... on fait quoi ? Personne n'a vécu ça en entreprise ? Chez nous ça a de nouveau contribué à justifier, s'il le fallait, le très maigre salaire du technicien en charge du support Windows pendant que le chef, sur Mac, se concentrait sur évolution et stratégie pour le futur :-)
-- Jean-Pierre
J.P
In article , pehache wrote:
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit : > La Bete des Vosges (Francis Chartier) > wrote: > >> On pouvait, et on peut toujours faire de la PAO avec autre chose qu'un >> mac, sans aucun problème, > > quand je vois des couleurs mal contrastées, par exemple dans les > magazines scientifiques des courbes avec des couleurs mal différenciées, > je me renseigne, et à chaque fois c'est produit sur des PC. > Visiblement, le respect des couleurs est très difficile sur PC.
Euh... Les profils ICC et les sondes de calibration sont arrivées sur PC il y a maintenant fort longtemps, hein :-). Mais PC ou Mac il faut surtout savoir s'en servir, ce qui veut dire comprendre ce que la gestion de la couleur.
Il faudrait aussi ajouter qu'on ne peut pas calibrer n'importe quel écran, en particulier les moins chers et que ce calibrage est d'une stabilité pour le moins discutable sur les modèles low-cost. En 2009, pour la PAO, j'avais fixé un seuil à 500¤ pour les écrans plus ou moins destinés à ce type de travail. Tous comptes faits, le meilleur que nous ayons trouvé à l'époque pour notre service PAO était l'Apple 23" qui, miraculeusement, à la première connexion sur un PC/Win XP, sans calibrage, montrait les couleurs des originaux (Kodak Q60), celles vues par le scanner Quato ou UMax telles qu'elles sortaient sur la laser couleur (Ricoh ou Lexmark). Tout à l'identique, sans rien faire de spécial. Le prix était inférieur à celui du Sony 19" haut de gamme (et excellent) qui le précédait, détruit suite à un défaut propagé de la carte mère, carte graphique, écran ou dans l'autre sens ... on n'a jamais su, en dehors de l'addition fort salée.
-- Jean-Pierre
In article <9ft5oqF1vaU2@mid.individual.net>,
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit :
> La Bete des Vosges (Francis Chartier)<francis@bete-des-vosges.org>
> wrote:
>
>> On pouvait, et on peut toujours faire de la PAO avec autre chose qu'un
>> mac, sans aucun problème,
>
> quand je vois des couleurs mal contrastées, par exemple dans les
> magazines scientifiques des courbes avec des couleurs mal différenciées,
> je me renseigne, et à chaque fois c'est produit sur des PC.
> Visiblement, le respect des couleurs est très difficile sur PC.
Euh... Les profils ICC et les sondes de calibration sont arrivées sur PC
il y a maintenant fort longtemps, hein :-). Mais PC ou Mac il faut
surtout savoir s'en servir, ce qui veut dire comprendre ce que la
gestion de la couleur.
Il faudrait aussi ajouter qu'on ne peut pas calibrer n'importe quel
écran, en particulier les moins chers et que ce calibrage est d'une
stabilité pour le moins discutable sur les modèles low-cost.
En 2009, pour la PAO, j'avais fixé un seuil à 500¤ pour les écrans plus
ou moins destinés à ce type de travail.
Tous comptes faits, le meilleur que nous ayons trouvé à l'époque pour
notre service PAO était l'Apple 23" qui, miraculeusement, à la première
connexion sur un PC/Win XP, sans calibrage, montrait les couleurs des
originaux (Kodak Q60), celles vues par le scanner Quato ou UMax telles
qu'elles sortaient sur la laser couleur (Ricoh ou Lexmark). Tout à
l'identique, sans rien faire de spécial.
Le prix était inférieur à celui du Sony 19" haut de gamme (et excellent)
qui le précédait, détruit suite à un défaut propagé de la carte mère,
carte graphique, écran ou dans l'autre sens ... on n'a jamais su, en
dehors de l'addition fort salée.
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit : > La Bete des Vosges (Francis Chartier) > wrote: > >> On pouvait, et on peut toujours faire de la PAO avec autre chose qu'un >> mac, sans aucun problème, > > quand je vois des couleurs mal contrastées, par exemple dans les > magazines scientifiques des courbes avec des couleurs mal différenciées, > je me renseigne, et à chaque fois c'est produit sur des PC. > Visiblement, le respect des couleurs est très difficile sur PC.
Euh... Les profils ICC et les sondes de calibration sont arrivées sur PC il y a maintenant fort longtemps, hein :-). Mais PC ou Mac il faut surtout savoir s'en servir, ce qui veut dire comprendre ce que la gestion de la couleur.
Il faudrait aussi ajouter qu'on ne peut pas calibrer n'importe quel écran, en particulier les moins chers et que ce calibrage est d'une stabilité pour le moins discutable sur les modèles low-cost. En 2009, pour la PAO, j'avais fixé un seuil à 500¤ pour les écrans plus ou moins destinés à ce type de travail. Tous comptes faits, le meilleur que nous ayons trouvé à l'époque pour notre service PAO était l'Apple 23" qui, miraculeusement, à la première connexion sur un PC/Win XP, sans calibrage, montrait les couleurs des originaux (Kodak Q60), celles vues par le scanner Quato ou UMax telles qu'elles sortaient sur la laser couleur (Ricoh ou Lexmark). Tout à l'identique, sans rien faire de spécial. Le prix était inférieur à celui du Sony 19" haut de gamme (et excellent) qui le précédait, détruit suite à un défaut propagé de la carte mère, carte graphique, écran ou dans l'autre sens ... on n'a jamais su, en dehors de l'addition fort salée.
-- Jean-Pierre
J.P
In article <1k96iey.e27pk1gatnasN%, (Manfred La Cassagnère) wrote:
Le Moustique wrote:
> Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit : > > tu es certain pour SL ? > > Certain, et tout comme SbM, c'est une des raisons qui me poussent à ne > pas passer à Lion. J'ai pas mal de petites applis PPC que je ne tiens > pas à racheter... du moins celles qui existent encore.
Pareil ici...
et ici ... d'autant que ce que je lis sur Lion ne me fait vraiment pas fantasmer ...
-- Jean-Pierre
In article <1k96iey.e27pk1gatnasN%derfnam@wanadoo.fr>,
derfnam@wanadoo.fr (Manfred La Cassagnère) wrote:
Le Moustique <moustique@groumpf.org> wrote:
> Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit :
> > tu es certain pour SL ?
>
> Certain, et tout comme SbM, c'est une des raisons qui me poussent à ne
> pas passer à Lion. J'ai pas mal de petites applis PPC que je ne tiens
> pas à racheter... du moins celles qui existent encore.
Pareil ici...
et ici ...
d'autant que ce que je lis sur Lion ne me fait vraiment pas fantasmer ...
In article <1k96iey.e27pk1gatnasN%, (Manfred La Cassagnère) wrote:
Le Moustique wrote:
> Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit : > > tu es certain pour SL ? > > Certain, et tout comme SbM, c'est une des raisons qui me poussent à ne > pas passer à Lion. J'ai pas mal de petites applis PPC que je ne tiens > pas à racheter... du moins celles qui existent encore.
Pareil ici...
et ici ... d'autant que ce que je lis sur Lion ne me fait vraiment pas fantasmer ...
-- Jean-Pierre
yapu
J.P wrote:
se pointe avec son PC/Vista perso pour se connecter au réseau
ça, dans une vraie entreprise, ça n'existe pa...
-- Philippe Manet en fait, c'est manet avant @
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
se pointe avec son
PC/Vista perso pour se connecter au réseau
tout le monde en disait du bien, mais je n'ai jamais réussis à comprendre ce qu'on pouvait en tirer...
-- Philippe Manet en fait, c'est manet avant @
yapu
Xavier wrote:
C'est pourquoi je n'ai aucune confiance dans les stats de l'INSEE.
je ne te ferais pas l'injure de t'expliquer les bases des statistiques... Mais il est évident que l'INSEE ne truque pas les chiffres !
L'INSEE fait une moyenne pondérée des évolutions de prix de toutes les branches de la consommation, ce qui entraine plusieurs distorsions :
1) sur les 50 denrières années, les prix alimentaires et le logement ont beaucoup plus augmenté que la moyenne, en revanche les vetements se sont effondrés, de meme que les produits techniques. Par exemple, il me semble que la baguette valait 17 centimes au début des années 60, ce qui ferait 35 centimes aujourd'hui... Et pour autant, le prix du blé n'a pas suivi !
2) L'INSEE pondère ces coefficients sectoriels par la consommation moyenne de la population. Mais comme tu achète à manger tous les jours, des vetements tous les mois, et une bagnole ou un ordi tous les 5 ans, les hausses te frappent plus que les baisses, alors qu'au total tes dépenses n'ont globalement pas bougé. C'est ce qu'on appelle un biais d'observation, mais ça n'explique pas tout.
3) l'INSEE est confrontée à l'effet qualité (elle comparait les produits d'une année sur l'autre à qualité égale, et constate donc une baisse de prix, meme si en fait plus personne n'achète l'ancien ; je crois qu'ils ont un peu amélioré cette façon de faire) et à l'effet prix volume. Par exemple, le prix unitaire de la communication téléphonique s'est effondré depuis 50 ans. En revanche, chacun a un téléphone et les jeunes passent leur temps sur leur portable ; l'INSEE note une baisse du prix des communication, mais le budget global communication des familles a explosé. L'INSEE ne sait pas (ne veut pas ?) traiter correctement ces 2 problèmes.
4) le principal problème est qu'ils pondèrent selon la consommation moyenne, et que la structure de la consommation dépend fortement du revenu et de la classe socio-culturelle. Comme les plus riches consomment plus, c'est leur modèle de consommation qui influence le plus la pondération de l'indice des prix. Or la consommation des plus défavorisés comporte justement une part très importante des produits qui ont augmenté plus que la moyenne. Cela explique le sentiment tout à fait exact d'une baisse de pouvoir d'achat des plus pauvres, alors que l'indice INSEE serait plutot en faveur d'une hausse et que les plus riches s'en tirent plutot bien.
Les calculs INSEE sont donc mathématiquement justes, mais socialement injustes. Ces faits sont connus depuis longtemps, d'où l'habitude pour les gouvernements de donner un "petit coup de pouce" au SMIC à intervalle régulier, pour compenser cette distorsion des calculs. Mais depuis quelques années, l'habitude a été perdue...
D'où également les propositions de calculer plusieurs indices des prix en fonction des structures de consommation. -- Philippe Manet en fait, c'est manet avant @
Xavier <xavier@groumpf.org> wrote:
C'est pourquoi je n'ai aucune confiance dans les stats de l'INSEE.
je ne te ferais pas l'injure de t'expliquer les bases des
statistiques... Mais il est évident que l'INSEE ne truque pas les
chiffres !
L'INSEE fait une moyenne pondérée des évolutions de prix de toutes les
branches de la consommation, ce qui entraine plusieurs distorsions :
1) sur les 50 denrières années, les prix alimentaires et le logement ont
beaucoup plus augmenté que la moyenne, en revanche les vetements se sont
effondrés, de meme que les produits techniques. Par exemple, il me
semble que la baguette valait 17 centimes au début des années 60, ce qui
ferait 35 centimes aujourd'hui... Et pour autant, le prix du blé n'a pas
suivi !
2) L'INSEE pondère ces coefficients sectoriels par la consommation
moyenne de la population. Mais comme tu achète à manger tous les jours,
des vetements tous les mois, et une bagnole ou un ordi tous les 5 ans,
les hausses te frappent plus que les baisses, alors qu'au total tes
dépenses n'ont globalement pas bougé. C'est ce qu'on appelle un biais
d'observation, mais ça n'explique pas tout.
3) l'INSEE est confrontée à l'effet qualité (elle comparait les produits
d'une année sur l'autre à qualité égale, et constate donc une baisse de
prix, meme si en fait plus personne n'achète l'ancien ; je crois qu'ils
ont un peu amélioré cette façon de faire) et à l'effet prix volume. Par
exemple, le prix unitaire de la communication téléphonique s'est
effondré depuis 50 ans. En revanche, chacun a un téléphone et les jeunes
passent leur temps sur leur portable ; l'INSEE note une baisse du prix
des communication, mais le budget global communication des familles a
explosé. L'INSEE ne sait pas (ne veut pas ?) traiter correctement ces 2
problèmes.
4) le principal problème est qu'ils pondèrent selon la consommation
moyenne, et que la structure de la consommation dépend fortement du
revenu et de la classe socio-culturelle. Comme les plus riches
consomment plus, c'est leur modèle de consommation qui influence le plus
la pondération de l'indice des prix. Or la consommation des plus
défavorisés comporte justement une part très importante des produits qui
ont augmenté plus que la moyenne.
Cela explique le sentiment tout à fait exact d'une baisse de pouvoir
d'achat des plus pauvres, alors que l'indice INSEE serait plutot en
faveur d'une hausse et que les plus riches s'en tirent plutot bien.
Les calculs INSEE sont donc mathématiquement justes, mais socialement
injustes. Ces faits sont connus depuis longtemps, d'où l'habitude pour
les gouvernements de donner un "petit coup de pouce" au SMIC à
intervalle régulier, pour compenser cette distorsion des calculs. Mais
depuis quelques années, l'habitude a été perdue...
D'où également les propositions de calculer plusieurs indices des prix
en fonction des structures de consommation.
--
Philippe Manet
en fait, c'est manet avant @
C'est pourquoi je n'ai aucune confiance dans les stats de l'INSEE.
je ne te ferais pas l'injure de t'expliquer les bases des statistiques... Mais il est évident que l'INSEE ne truque pas les chiffres !
L'INSEE fait une moyenne pondérée des évolutions de prix de toutes les branches de la consommation, ce qui entraine plusieurs distorsions :
1) sur les 50 denrières années, les prix alimentaires et le logement ont beaucoup plus augmenté que la moyenne, en revanche les vetements se sont effondrés, de meme que les produits techniques. Par exemple, il me semble que la baguette valait 17 centimes au début des années 60, ce qui ferait 35 centimes aujourd'hui... Et pour autant, le prix du blé n'a pas suivi !
2) L'INSEE pondère ces coefficients sectoriels par la consommation moyenne de la population. Mais comme tu achète à manger tous les jours, des vetements tous les mois, et une bagnole ou un ordi tous les 5 ans, les hausses te frappent plus que les baisses, alors qu'au total tes dépenses n'ont globalement pas bougé. C'est ce qu'on appelle un biais d'observation, mais ça n'explique pas tout.
3) l'INSEE est confrontée à l'effet qualité (elle comparait les produits d'une année sur l'autre à qualité égale, et constate donc une baisse de prix, meme si en fait plus personne n'achète l'ancien ; je crois qu'ils ont un peu amélioré cette façon de faire) et à l'effet prix volume. Par exemple, le prix unitaire de la communication téléphonique s'est effondré depuis 50 ans. En revanche, chacun a un téléphone et les jeunes passent leur temps sur leur portable ; l'INSEE note une baisse du prix des communication, mais le budget global communication des familles a explosé. L'INSEE ne sait pas (ne veut pas ?) traiter correctement ces 2 problèmes.
4) le principal problème est qu'ils pondèrent selon la consommation moyenne, et que la structure de la consommation dépend fortement du revenu et de la classe socio-culturelle. Comme les plus riches consomment plus, c'est leur modèle de consommation qui influence le plus la pondération de l'indice des prix. Or la consommation des plus défavorisés comporte justement une part très importante des produits qui ont augmenté plus que la moyenne. Cela explique le sentiment tout à fait exact d'une baisse de pouvoir d'achat des plus pauvres, alors que l'indice INSEE serait plutot en faveur d'une hausse et que les plus riches s'en tirent plutot bien.
Les calculs INSEE sont donc mathématiquement justes, mais socialement injustes. Ces faits sont connus depuis longtemps, d'où l'habitude pour les gouvernements de donner un "petit coup de pouce" au SMIC à intervalle régulier, pour compenser cette distorsion des calculs. Mais depuis quelques années, l'habitude a été perdue...
D'où également les propositions de calculer plusieurs indices des prix en fonction des structures de consommation. -- Philippe Manet en fait, c'est manet avant @
SAM
Le 15/10/11 09:07, Le Moustique a écrit :
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit :
tu es certain pour SL ?
Certain, et tout comme SbM, c'est une des raisons qui me poussent à ne pas passer à Lion. J'ai pas mal de petites applis PPC que je ne tiens pas à racheter... du moins celles qui existent encore.
ce qui me fait penser que je ne resterai pas chez Apple, s'il faut renouveler toutes les applis ... !
Firefox et Thunderbird tournent sous Linux et ils y ont de pas si mauvais texteurs.
-- Stéphane Moriaux avec/with iMac-intel
Le 15/10/11 09:07, Le Moustique a écrit :
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit :
tu es certain pour SL ?
Certain, et tout comme SbM, c'est une des raisons qui me poussent à ne
pas passer à Lion. J'ai pas mal de petites applis PPC que je ne tiens
pas à racheter... du moins celles qui existent encore.
ce qui me fait penser que je ne resterai pas chez Apple, s'il faut
renouveler toutes les applis ... !
Firefox et Thunderbird tournent sous Linux et ils y ont de pas si
mauvais texteurs.
Certain, et tout comme SbM, c'est une des raisons qui me poussent à ne pas passer à Lion. J'ai pas mal de petites applis PPC que je ne tiens pas à racheter... du moins celles qui existent encore.
ce qui me fait penser que je ne resterai pas chez Apple, s'il faut renouveler toutes les applis ... !
Firefox et Thunderbird tournent sous Linux et ils y ont de pas si mauvais texteurs.
-- Stéphane Moriaux avec/with iMac-intel
SAM
Le 15/10/11 12:31, pehache a écrit :
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit :
Visiblement, le respect des couleurs est très difficile sur PC.
Euh... Les profils ICC et les sondes de calibration sont arrivées sur PC il y a maintenant fort longtemps, hein :-). Mais PC ou Mac il faut surtout savoir s'en servir, ce qui veut dire comprendre ce que la gestion de la couleur.
... et avoir un peu de goût ? non ?
néanmoins sur Windows c'est, de base, réglé - plus contrasté que sur Mac - pas avec même Gamma Hors donc ... sans sonde ... sans idée de controle des réglages vidéo ... les résultats peuvent être surprenants et différents
à propos de comprendre la gestion de la couleur, il faudrait l'enseigner à ma Brother qui s'en fout comme de sa 1ière chemise ! Je crains que sondes et calibrations n'y pourraient rien. (Ma petite HP à 50€ est bien plus fidèle, relativement à ce que j'ai à l'écran)
-- Stéphane Moriaux avec/with iMac-intel
Le 15/10/11 12:31, pehache a écrit :
Le 15/10/11 02:49, Philippe Manet a écrit :
Visiblement, le respect des couleurs est très difficile sur PC.
Euh... Les profils ICC et les sondes de calibration sont arrivées sur PC
il y a maintenant fort longtemps, hein :-). Mais PC ou Mac il faut
surtout savoir s'en servir, ce qui veut dire comprendre ce que la
gestion de la couleur.
... et avoir un peu de goût ? non ?
néanmoins sur Windows c'est, de base, réglé
- plus contrasté que sur Mac
- pas avec même Gamma
Hors donc ... sans sonde ... sans idée de controle des réglages vidéo
... les résultats peuvent être surprenants et différents
à propos de comprendre la gestion de la couleur, il faudrait l'enseigner
à ma Brother qui s'en fout comme de sa 1ière
chemise !
Je crains que sondes et calibrations n'y pourraient rien.
(Ma petite HP à 50€ est bien plus fidèle, relativement à ce que j'ai à
l'écran)
Visiblement, le respect des couleurs est très difficile sur PC.
Euh... Les profils ICC et les sondes de calibration sont arrivées sur PC il y a maintenant fort longtemps, hein :-). Mais PC ou Mac il faut surtout savoir s'en servir, ce qui veut dire comprendre ce que la gestion de la couleur.
... et avoir un peu de goût ? non ?
néanmoins sur Windows c'est, de base, réglé - plus contrasté que sur Mac - pas avec même Gamma Hors donc ... sans sonde ... sans idée de controle des réglages vidéo ... les résultats peuvent être surprenants et différents
à propos de comprendre la gestion de la couleur, il faudrait l'enseigner à ma Brother qui s'en fout comme de sa 1ière chemise ! Je crains que sondes et calibrations n'y pourraient rien. (Ma petite HP à 50€ est bien plus fidèle, relativement à ce que j'ai à l'écran)
-- Stéphane Moriaux avec/with iMac-intel
J.P
In article <1k97ib8.shx7w8wv9t32N%, (Philippe Manet) wrote:
J.P wrote:
> se pointe avec son > PC/Vista perso pour se connecter au réseau
ça, dans une vraie entreprise, ça n'existe pa...
Parler d' "entreprise" quand le thème est université ou recherche, c'est quasi un gros mot :-) Encore que ... je ne sais pas ce que tu appelles une "vraie" entreprise, mais j'ai quand même vu ça dans des entreprises au chiffre d'affaires non négligeable. Le contexte le plus strict que j'ai connu était probablement l'hôpital. Rigidité et contraintes souvent jugées excessives par les médecins avec lesquels la communication par les moyens numériques était plus que difficile pour leurs associés universitaires.
-- Jean-Pierre
In article <1k97ib8.shx7w8wv9t32N%yapu@invivo.edu>,
yapu@invivo.edu (Philippe Manet) wrote:
J.P <jpp@gmail.com> wrote:
> se pointe avec son
> PC/Vista perso pour se connecter au réseau
ça, dans une vraie entreprise, ça n'existe pa...
Parler d' "entreprise" quand le thème est université ou recherche, c'est
quasi un gros mot :-)
Encore que ... je ne sais pas ce que tu appelles une "vraie" entreprise,
mais j'ai quand même vu ça dans des entreprises au chiffre d'affaires
non négligeable.
Le contexte le plus strict que j'ai connu était probablement l'hôpital.
Rigidité et contraintes souvent jugées excessives par les médecins avec
lesquels la communication par les moyens numériques était plus que
difficile pour leurs associés universitaires.
In article <1k97ib8.shx7w8wv9t32N%, (Philippe Manet) wrote:
J.P wrote:
> se pointe avec son > PC/Vista perso pour se connecter au réseau
ça, dans une vraie entreprise, ça n'existe pa...
Parler d' "entreprise" quand le thème est université ou recherche, c'est quasi un gros mot :-) Encore que ... je ne sais pas ce que tu appelles une "vraie" entreprise, mais j'ai quand même vu ça dans des entreprises au chiffre d'affaires non négligeable. Le contexte le plus strict que j'ai connu était probablement l'hôpital. Rigidité et contraintes souvent jugées excessives par les médecins avec lesquels la communication par les moyens numériques était plus que difficile pour leurs associés universitaires.
-- Jean-Pierre
xavier
Philippe Manet wrote:
[...snip...]
Les calculs INSEE sont donc mathématiquement justes, mais socialement injustes.
Voilà. C'est mon ressenti, et aussi celui de beacoup de gens. Rajouter à ça les fortes tensions sur les salaires...
Merci pour ces explications très claires.
-- XAv In your pomp and all your glory you're a poorer man than me, as you lick the boots of death born out of fear. (Jethro Tull)
Philippe Manet <yapu@invivo.edu> wrote:
[...snip...]
Les calculs INSEE sont donc mathématiquement justes, mais socialement
injustes.
Voilà. C'est mon ressenti, et aussi celui de beacoup de gens. Rajouter à
ça les fortes tensions sur les salaires...
Merci pour ces explications très claires.
--
XAv
In your pomp and all your glory you're a poorer man than me,
as you lick the boots of death born out of fear.
(Jethro Tull)