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[ICC] Paumé pour avoir la "vraie" couleur

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benoit
Bonjour,


Je suis sur un problème que je n'arrive pas à résoudre, ou du moins je
ne suis pas sûr d'avoir la solution.

Problème : comment avoir les « vraies » couleurs de la prise vue avec
des images RAW.

Ce que je veux dire par là, c'est que nos outils ont souvent tendance à
modifier la balance des blancs pour normaliser les images. Un éclairage
chaud (une lampe incandescente) sera « refroidie » et réciproquement.
Hors, de temps en temps je veux vraiment revenir à la couleur originale.

Nos yeux (le cerveau en fait) corrige cela autant que faire se peut. Si
on porte des lunettes de soleil vertes, au bout d'un certain temps la
dominante verte diparaît. On ne sait pas tout corriger, l'éclairage au
sodium est un bon exemple, mais on corrige beaucoup. Si je veux avoir
une photo qui se rapproche de la "vérité" comment fais-je ? Je veux
juste corriger les défauts du capteur ; c'est tout. Ni plus, ni moins.

Dans Lightroom la sélection du profile ICC et la remise à 0 de tous les
curseurs à 0 suffit ? Bref comment je fais, je suis paumé avec tout ce
que je peux faire pour modifier ce qu'il propose sans savoir revenir à
l'origine.

D'avance merci,


P.S. J'utilise LightRoom 5, Pshop CS6, et un Sony A7 II RAW only.

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]

10 réponses

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benoit
René wrote:

"Benoit" a écrit dans le message de groupe de discussion :
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Problème : comment avoir les « vraies » couleurs de la prise vue avec
des images RAW.

> Ce que je veux dire par là, c'est que nos outils ont souvent tendance à
> modifier la balance des blancs pour normaliser les images. Un éclairage
> chaud (une lampe incandescente) sera « refroidie » et réciproquement.
> Hors, de temps en temps je veux vraiment revenir à la couleur originale.

> Nos yeux (le cerveau en fait) corrige cela autant que faire se peut. Si
> on porte des lunettes de soleil vertes, au bout d'un certain temps la
> dominante verte diparaît. On ne sait pas tout corriger, l'éclairage au
> sodium est un bon exemple, mais on corrige beaucoup. Si je veux avoir
> une photo qui se rapproche de la "vérité" comment fais-je ? Je veux
> juste corriger les défauts du capteur ; c'est tout. Ni plus, ni moins.


Laisse ton cerveau et ta mémoire de côté. Place une carte comme ceci dans
ton décors:
http://www.adorama.com/dkmcc.html



La carte permet de ramener les couleurs dans la norme quelque soit
l'éclairage. Tout le contraire de ce que je veux.

Je cherche à avoir les couleurs telles qu'elles étaient à la prise de
vue, avec leurs qualités et défauts. Quand je prenais une photo avec du
Velvia, Ektachrome... la pellicule, suivant sa marque, modifiait
légèrement les couleurs, mais toujous de la même façon. Aujourd'hui mon
capteur à la base fait de même, mais il y a du logiciel derrière qui
corrige. Ce que je ne veux pas.

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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benoit
Jean-Pierre Roche wrote:

Le 09/06/2015 22:35, Benoit a écrit :

>> En un mot, tu ne pourras pas.
>
> Je le pouvais pourtant avant, sans aucun problème : j'appuyais sur le
> bouton et ma diapo me présentais ce qu'elle avait reçu comme lumière.
>
> C'est ce que je cherche. Revenir à la base.

La vraie couleur ça n'existe pas... C'est à toi de choisir
de choisir l'interprétation que tu en souhaites. Soit celle
de l'appareil s'il est en mode "TC auto", soit une valeur
normalisée (menu déroulant dans LR), soit ton interprétation
personnelle avec les deux curseurs à ta disposition. Ou
encore utiliser la pipette, éventuellement sur une gamme de
gris mise dans le cadre de la prise de vue. Classique en
studio...



Oui, mais pour interpréter, je veux partir sur les bases originelles.
Aucune interprétation par quoi que ce soit avant moi.

Ça me fait penser qu'il faut que je regarde, mais si je suis en RAW,
j'espère que l'appareil ignore tout réglage de température de couleur.
Sinon ça sert à quoi le RAW ?

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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jdd
Le 10/06/2015 10:01, Benoit a écrit :

capteur à la base fait de même, mais il y a du logiciel derrière qui
corrige. Ce que je ne veux pas.



? fais du jpg?

jdd
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Charles Vassallo
(Benoit) a écrit :
C'est ce que je veux conserver, ce sur quoi je veux travailler et non
essayer d'annuler une correction logicielle. Mon problème est que la
chaîne graphique a tendance à niveler le tout, ramener la colorimétrie à
une moyenne. La moyenne de ce qu'on voit quand l'œil a pris l'habitude
de cette dominante et la corrige. C'est moi qui corrige, pas les
machines.




Mais tu es entièrement maître de la température de couleur que tu
attribues à ton image, à toi de faire comme tu le sens ! Le problème est
que tu n'arriveras pas à retrouver tes sensations originales parce que
tu travailles probablement avec un moniteur calibré à 5-6000 K dans une
ambiance du même tonneau. Je te l'ai déjà dit, il faudrait calibrer
toute ta chaine graphique à 2000 K mais, tout bonnement,
(i) ce n'est pas possible
(ii) le résultat et notamment les tirages que tu en tirerais ne seraient
pas correctement visibles sous une lumière "normale".

Il y a aussi une difficulté qu'on on ne parle jamais. Pour travailler à
la maison une photo exposée à 3000K, on fait une «adaptation
chromatique» pour passer de 3000 aux 5-6000 K de ta chaine et ce n'est
pas une opération rigoureuse. Il y a déjà une erreur notable quand on
part de photos prise sous lumière tungstène, mais on est bien obligé de
faire avec. Ce devrait être bien pire si on baisse encore la TC d'origine.

Charles

Un peu de self-pub : la couleur, théorie et gestion, pour les ...
photographes, opuscule garanti à très faible teneur en calculs
http://www.oitregor.com/numeric/gestion/couleur-calibration.pdf
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Jean-Pierre Roche
Le 10/06/2015 10:01, Benoit a écrit :

La vraie couleur ça n'existe pas... C'est à toi de choisir
de choisir l'interprétation que tu en souhaites. Soit celle
de l'appareil s'il est en mode "TC auto", soit une valeur
normalisée (menu déroulant dans LR), soit ton interprétation
personnelle avec les deux curseurs à ta disposition. Ou
encore utiliser la pipette, éventuellement sur une gamme de
gris mise dans le cadre de la prise de vue. Classique en
studio...



Oui, mais pour interpréter, je veux partir sur les bases originelles.
Aucune interprétation par quoi que ce soit avant moi.



Il n'y a pas de base originelle... En argentique, les
pellicules étaient équilibrées pour un TC donnée, variable
suivant le type de pellicule. En numérique l'appareil la
calcule ou utilise celle qu'on lui impose.

Ça me fait penser qu'il faut que je regarde, mais si je suis en RAW,
j'espère que l'appareil ignore tout réglage de température de couleur.
Sinon ça sert à quoi le RAW ?



Le RAW n'ignore pas la TC mais il affiche l'image suivant la
TC calculée par l'appareil ou celle qu'on lui a imposée.
Ensuite on peut changer tout ça à volonté : choisir
l'interprétation qu'on souhaite.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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YouDontNeedToKnowButItsNoelle
Le 09/06/15 15:38, Benoit a écrit :

Justement, ce n'est pas ce dont je me souviens, mais ce que c'était
réelement. Pas ce que je voyais, pas ce que j'imagine aujourd'hui ce que
c'était, mais ce que c'était réellement.



La couleur étant par définition une perception de l'œil( rétine + cortex
visuel + néocortex , qui varie éminement selon les conditions et fait
une balance des blancs approximative, la question n'a guère de sens
tournée comme ça.

Tu peux faire des choix opposés :
1/ Régler ta balance des blancs en manuel à la prise de vue, dans
l'ambiance lumineuse considérée, sur un carton supposé neutre (perso, je
prend plutôt un gris qu'un blanc, mais chacun fait à son goût).
Ça ne corrigera pas les défauts de la lumière : l'objet ne peut renvoyez
que les raies lumineuses qu'il reçoit, comme la plus belle fille du
monde ! Mais ça te donnera une approximation de l'indulgence de l'œil.
Je suppose que ce n'est pas du tout ce que tu désires, mais c'est ce que
l'appareil fait en auto avec plus ou moins de succès.

2/Considérer uniquement la lumière (il me semble que c'est ce que tu
veux faire) et son spectre éventuellement incomplet.
Pour ça, il faut te fixer une lumière de référence avec un spectre bien
complet, disons un beau jour ensoleillé.
Tu peux utiliser le mode "lumière naturelle -soleil" mais le mieux est
encore de faire BW manuelle sur un carton blanc neutre ou gris neutre
qui va te renvoyer tout le spectre.
Et utiliser cette balance là comme image référence ensuite sous d'autres
éclairages. Et là, tu auras bien l'incandescent (pour un objet blanc)
qui apparait rouge sur ta photo, les halogènes orangés, les fluocompacts
de différentes nuances de jaune pisseux et de jaune vert bile, les
anciens fluo (dits néons) verts, les leds de différentes nuances de bleu
et de jaune...Les vrais néons, roses ou mauves.
La teinte la plus bizarre est celle des éclairages au sodium.
Je mets à part les lampes UV (lumière noire), qui sont une vraie cata
pour le capteur, en limite de ce qu'il peut enregistrer.

Comme tu utilise le raw, tu pourras corriger un peu si tu veux, pour un
effet qui te plaise.


Noëlle Adam
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benoit
Jean-Pierre Roche wrote:

> Ça me fait penser qu'il faut que je regarde, mais si je suis en RAW,
> j'espère que l'appareil ignore tout réglage de température de couleur.
> Sinon ça sert à quoi le RAW ?

Le RAW n'ignore pas la TC mais il affiche l'image suivant la
TC calculée par l'appareil ou celle qu'on lui a imposée.
Ensuite on peut changer tout ça à volonté : choisir
l'interprétation qu'on souhaite.



Il faudrait donc que je lui impose 5000 K (par exemple) comme référent
universel. Après je fais ce que je veux, mais j'ai défini cette
température de couleur comme une norme. Si le temps est orageux mes
blancs tireront vers le bleu, si c'est soleil ce sera vers le jaune et
si c'est légèrement couvert le blanc sera blanc. Juste ?

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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benoit
Charles Vassallo wrote:

Mais tu es entièrement maître de la température de couleur que tu
attribues à ton image, à toi de faire comme tu le sens !



Pour être maître, il faudrait que je parte sur des bases saines, comme
du temps de la pellicule. Je sais qu'on pouvait en choisir suivant
l'éclairage car elles avaient plus ou moins adaptées en fonction
d'icelui. Aujourd'hui il y a des corrections effectuées dès la prise de
vue et ces corrections peuvent être beaucoup plus larges.

Un exemple d'image :
<http://www.cjoint.com/doc/15_06/EFkn3lYzvjM_Capture-d'ecran.JPG>

À gauche « telle quelle » d'après LR, à droite « Auto » !

1. Ça ne fait que valider le principe qu'il faut être en raw et non en
jpeg.

2. Si ce « telle quelle » de LR est effectivement l'image captée sans
aucune modification de qui que ce soit (sauf éventuelle correction des
défauts du capteur par l'appareil) alors c'est la bonne base de départ.
Ce que je souhaite.

Le problème est que tu n'arriveras pas à retrouver tes sensations
originales parce que tu travailles probablement avec un moniteur calibré à
5-6000 K dans une ambiance du même tonneau. Je te l'ai déjà dit, il
faudrait calibrer toute ta chaine graphique à 2000 K mais, tout bonnement,
(i) ce n'est pas possible
(ii) le résultat et notamment les tirages que tu en tirerais ne seraient
pas correctement visibles sous une lumière "normale".

Il y a aussi une difficulté qu'on on ne parle jamais. Pour travailler à
la maison une photo exposée à 3000K, on fait une «adaptation
chromatique» pour passer de 3000 aux 5-6000 K de ta chaine et ce n'est
pas une opération rigoureuse. Il y a déjà une erreur notable quand on
part de photos prise sous lumière tungstène, mais on est bien obligé de
faire avec. Ce devrait être bien pire si on baisse encore la TC d'origine.



Là tu vas trop loin pour l'instant. Je cherche à avoir l'image de départ
la plus originelle, la plus brute de fonderie possible.

Charles

Un peu de self-pub : la couleur, the?orie et gestion, pour les ...
photographes, opuscule garanti a? tre?s faible teneur en calculs
http://www.oitregor.com/numeric/gestion/couleur-calibration.pdf



Je ne te dirai jamais assez combien je trouve ce boulot excellent. Je ne
suis pas prêt à le connaître par c½ur.

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Avatar
benoit
YouDontNeedToKnowButItsNoelle wrote:

Tu peux utiliser le mode "lumière naturelle -soleil" mais le mieux est
encore de faire BW manuelle sur un carton blanc neutre ou gris neutre
qui va te renvoyer tout le spectre.
Et utiliser cette balance là comme image référence ensuite sous d'autres
éclairages. Et là, tu auras bien l'incandescent (pour un objet blanc)
qui apparait rouge sur ta photo, les halogènes orangés, les fluocompacts
de différentes nuances de jaune pisseux et de jaune vert bile, les
anciens fluo (dits néons) verts, les leds de différentes nuances de bleu
et de jaune...Les vrais néons, roses ou mauves.
La teinte la plus bizarre est celle des éclairages au sodium.
Je mets à part les lampes UV (lumière noire), qui sont une vraie cata
pour le capteur, en limite de ce qu'il peut enregistrer.

Comme tu utilise le raw, tu pourras corriger un peu si tu veux, pour un
effet qui te plaise.



Justement, si je suis ce qu'ils appellent en RAW, pourquoi l'image
récupérée serait-elle fonction de la balance choisie ? Je ne peux pas
l'avoir d'office sans effectuer ton excellente idée de balance de
référence personnalisée ?

--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
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Jean-Pierre Roche
Le 10/06/2015 16:10, Benoit a écrit :

Le RAW n'ignore pas la TC mais il affiche l'image suivant la
TC calculée par l'appareil ou celle qu'on lui a imposée.
Ensuite on peut changer tout ça à volonté : choisir
l'interprétation qu'on souhaite.



Il faudrait donc que je lui impose 5000 K (par exemple) comme référent
universel. Après je fais ce que je veux, mais j'ai défini cette
température de couleur comme une norme. Si le temps est orageux mes
blancs tireront vers le bleu, si c'est soleil ce sera vers le jaune et
si c'est légèrement couvert le blanc sera blanc. Juste ?



Oui sauf que dans la vraie vie c'est un peu plus compliqué :
il y a donc deux curseurs dans LR et non un seul... Tu peux
toutefois imposer la valeur "Lumière naturelle" dans LR ou
même à la prise de vue. Le problème est que la lumière que
tu auras lors de la prise de vue pourra éventuellement
donner des résultats peu agréables à l’œil si tu lui
appliques ces paramètres...

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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