"Octave" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4de8d27d$0$25005$Le 24/05/2011 21:48, albert a écrit :
.
Voilà des questions :
-D'où vient l'envie de faire une photographie, d'où vient la force de
prendre l'appareil,
Ca ne demande quand même pas un effort incommensurable ?
d'aller au-delà d'un simple regard sur un objet,d'où vient la force pour s'arrêter et se poser la question si cet
objet peut faire une image photographique ?
tu fais la photo, c'est tout, pas la peine de se prendre le chou.
pas de quoi intellectualiser le truc ?
-Pourquoi cette envie de faire quelque chose de nouveau ?
-Quelles parts y a-t-il entre l'originalité et les idées piquées ça et
là ?
t'en sais rien, qu'importe.
Mais bon, je l'avais oublié, le nez dans mes photos, mais j'ai déjà
parlé de "la création", "du pourquoi cette motivation, ces envies ?".
parce que ça fait plaisir, parce que tu as envie.
Alors, par rapport à cela, pourquoi la photographie ? :
tu ne te poses pas la question, là, tu vois, tu en fait trop, ton pb
c'est qu'aà un moment tu ne te rends pas compte que tu déconnes, qu'on
va s'apercevoir de la supercherie
A vingt ans, je voulais faire du cinéma. J'en ai fait un peu, super8
et même un ou deux 16mm de 2-3 minutes. En parallèle, je faisais des
sortes de romans-photos sur une page, sur deux-trois photos. En
triturant la photo, en découpant deux photos et en les montant
ensembles, je me suis rendu compte qu'elle-même, la photographie,
pouvait signifier, raconter, exprimer des choses (celles que je
sentais en moi), et même plus que le cinéma en ce qui me concerne, par
l'image arrêtée, le fait que ça soit un objet.
De là est partie cette passion pour la photographie.
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4de8d27d$0$25005$426a34cc@news.free.fr...
Le 24/05/2011 21:48, albert a écrit :
.
Voilà des questions :
-D'où vient l'envie de faire une photographie, d'où vient la force de
prendre l'appareil,
Ca ne demande quand même pas un effort incommensurable ?
d'aller au-delà d'un simple regard sur un objet,
d'où vient la force pour s'arrêter et se poser la question si cet
objet peut faire une image photographique ?
tu fais la photo, c'est tout, pas la peine de se prendre le chou.
pas de quoi intellectualiser le truc ?
-Pourquoi cette envie de faire quelque chose de nouveau ?
-Quelles parts y a-t-il entre l'originalité et les idées piquées ça et
là ?
t'en sais rien, qu'importe.
Mais bon, je l'avais oublié, le nez dans mes photos, mais j'ai déjà
parlé de "la création", "du pourquoi cette motivation, ces envies ?".
parce que ça fait plaisir, parce que tu as envie.
Alors, par rapport à cela, pourquoi la photographie ? :
tu ne te poses pas la question, là, tu vois, tu en fait trop, ton pb
c'est qu'aà un moment tu ne te rends pas compte que tu déconnes, qu'on
va s'apercevoir de la supercherie
A vingt ans, je voulais faire du cinéma. J'en ai fait un peu, super8
et même un ou deux 16mm de 2-3 minutes. En parallèle, je faisais des
sortes de romans-photos sur une page, sur deux-trois photos. En
triturant la photo, en découpant deux photos et en les montant
ensembles, je me suis rendu compte qu'elle-même, la photographie,
pouvait signifier, raconter, exprimer des choses (celles que je
sentais en moi), et même plus que le cinéma en ce qui me concerne, par
l'image arrêtée, le fait que ça soit un objet.
De là est partie cette passion pour la photographie.
"Octave" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4de8d27d$0$25005$Le 24/05/2011 21:48, albert a écrit :
.
Voilà des questions :
-D'où vient l'envie de faire une photographie, d'où vient la force de
prendre l'appareil,
Ca ne demande quand même pas un effort incommensurable ?
d'aller au-delà d'un simple regard sur un objet,d'où vient la force pour s'arrêter et se poser la question si cet
objet peut faire une image photographique ?
tu fais la photo, c'est tout, pas la peine de se prendre le chou.
pas de quoi intellectualiser le truc ?
-Pourquoi cette envie de faire quelque chose de nouveau ?
-Quelles parts y a-t-il entre l'originalité et les idées piquées ça et
là ?
t'en sais rien, qu'importe.
Mais bon, je l'avais oublié, le nez dans mes photos, mais j'ai déjà
parlé de "la création", "du pourquoi cette motivation, ces envies ?".
parce que ça fait plaisir, parce que tu as envie.
Alors, par rapport à cela, pourquoi la photographie ? :
tu ne te poses pas la question, là, tu vois, tu en fait trop, ton pb
c'est qu'aà un moment tu ne te rends pas compte que tu déconnes, qu'on
va s'apercevoir de la supercherie
A vingt ans, je voulais faire du cinéma. J'en ai fait un peu, super8
et même un ou deux 16mm de 2-3 minutes. En parallèle, je faisais des
sortes de romans-photos sur une page, sur deux-trois photos. En
triturant la photo, en découpant deux photos et en les montant
ensembles, je me suis rendu compte qu'elle-même, la photographie,
pouvait signifier, raconter, exprimer des choses (celles que je
sentais en moi), et même plus que le cinéma en ce qui me concerne, par
l'image arrêtée, le fait que ça soit un objet.
De là est partie cette passion pour la photographie.
Le 03/06/11 20:41, Octave a écrit :Le problème, pour nous, c'est sans doute que l'on veut toujours savoir
pourquoi!
Ou quelqu'un d'autre le veut. J'aime bien le chat, j'aime bien
l'arbre...Dans le désir de "création", il y a quelque chose de l'ordre
du désir exactement, de l'instinct. Mais qui ne se satisfait pas
entièrement dans le moment, il y a aussi un désir de transmettre quelque
chose (même si on ne sait pas très précisement ce dont il s'agit).
Sinon, on voit, on voit beaucoup quand on a beaucoup photographié, mais
après tout, pourquoi ne pas laisser couler, ne pas se souvenir non plus
: on verra autre chose une autre fois.
Le 03/06/11 20:41, Octave a écrit :
Le problème, pour nous, c'est sans doute que l'on veut toujours savoir
pourquoi!
Ou quelqu'un d'autre le veut. J'aime bien le chat, j'aime bien
l'arbre...Dans le désir de "création", il y a quelque chose de l'ordre
du désir exactement, de l'instinct. Mais qui ne se satisfait pas
entièrement dans le moment, il y a aussi un désir de transmettre quelque
chose (même si on ne sait pas très précisement ce dont il s'agit).
Sinon, on voit, on voit beaucoup quand on a beaucoup photographié, mais
après tout, pourquoi ne pas laisser couler, ne pas se souvenir non plus
: on verra autre chose une autre fois.
Le 03/06/11 20:41, Octave a écrit :Le problème, pour nous, c'est sans doute que l'on veut toujours savoir
pourquoi!
Ou quelqu'un d'autre le veut. J'aime bien le chat, j'aime bien
l'arbre...Dans le désir de "création", il y a quelque chose de l'ordre
du désir exactement, de l'instinct. Mais qui ne se satisfait pas
entièrement dans le moment, il y a aussi un désir de transmettre quelque
chose (même si on ne sait pas très précisement ce dont il s'agit).
Sinon, on voit, on voit beaucoup quand on a beaucoup photographié, mais
après tout, pourquoi ne pas laisser couler, ne pas se souvenir non plus
: on verra autre chose une autre fois.
Le 03/06/2011 20:00, delestaque a écrit :
"Octave" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4de8d27d$0$25005$Le 24/05/2011 21:48, albert a écrit :
.
Voilà des questions :
-D'où vient l'envie de faire une photographie, d'où vient la force de
prendre l'appareil,
Ca ne demande quand même pas un effort incommensurable ?
Je me suis souvent demandé pourquoi je m'arrêtais, pourquoi je me décidais à
sortir mon appareil de mon sac, pour une simple photo. Il m'est arrivé aussi
de m'arrêter en voiture, de faire demi-tour tant bien que mal, de sortir de la
voiture pour faire une photo.
Et de me dire, et si je ne m'étais pas arrêté, qu'est-ce que ça aurait changé
? Et bien simplement, je n'aurais pas fait cette photo,... et la suivante,...
et celle d'après...
C'est juste pour dire qu'une petite chose peut avoir une grosse valeur,
finalement. On n'est jamais sûr en faisant la photo, mais quand on tient un
truc, mieux vaut ne pas le laisser échapper.
d'aller au-delà d'un simple regard sur un objet,d'où vient la force pour s'arrêter et se poser la question si cet
objet peut faire une image photographique ?
tu fais la photo, c'est tout, pas la peine de se prendre le chou.
pas de quoi intellectualiser le truc ?
Oui, c'est vrai, c'est plutôt après, en regardant la photo que je me pose la
question. Avant, je la fais, même s'il faut un petit effort. Je sais que ça
peut valoir le coup.
Intellectualiser, se prendre le chou, ça c'est mon truc. Pourquoi faire, ça
c'est comme ça! Mais je ne suis pas le seul, faut pas croire!-Pourquoi cette envie de faire quelque chose de nouveau ?
-Quelles parts y a-t-il entre l'originalité et les idées piquées ça et
là ?
t'en sais rien, qu'importe.
Bin, moi ça m'intéresse. Je trouve ça tellement magique, et exceptionnel que
ça dure.
ET peut-être que je veux comprendre mon envie de faire pour m'aider lorsque je
n'ai plus envie, ce moment que je crains toujours. Si j'analyse ce désir,
c'est peut-être pour ne pas le perdre.
Mais bon, je l'avais oublié, le nez dans mes photos, mais j'ai déjà
parlé de "la création", "du pourquoi cette motivation, ces envies ?".
parce que ça fait plaisir, parce que tu as envie.
Ce n'est pas une réponse, ça!
Alors, par rapport à cela, pourquoi la photographie ? :
tu ne te poses pas la question, là, tu vois, tu en fait trop, ton pb
c'est qu'aà un moment tu ne te rends pas compte que tu déconnes, qu'on
va s'apercevoir de la supercherie
Je pose la question pour te répondre juste dessous!
A vingt ans, je voulais faire du cinéma. J'en ai fait un peu, super8
et même un ou deux 16mm de 2-3 minutes. En parallèle, je faisais des
sortes de romans-photos sur une page, sur deux-trois photos. En
triturant la photo, en découpant deux photos et en les montant
ensembles, je me suis rendu compte qu'elle-même, la photographie,
pouvait signifier, raconter, exprimer des choses (celles que je
sentais en moi), et même plus que le cinéma en ce qui me concerne, par
l'image arrêtée, le fait que ça soit un objet.
De là est partie cette passion pour la photographie.
--
www.octav.fr
Le 03/06/2011 20:00, delestaque a écrit :
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4de8d27d$0$25005$426a34cc@news.free.fr...
Le 24/05/2011 21:48, albert a écrit :
.
Voilà des questions :
-D'où vient l'envie de faire une photographie, d'où vient la force de
prendre l'appareil,
Ca ne demande quand même pas un effort incommensurable ?
Je me suis souvent demandé pourquoi je m'arrêtais, pourquoi je me décidais à
sortir mon appareil de mon sac, pour une simple photo. Il m'est arrivé aussi
de m'arrêter en voiture, de faire demi-tour tant bien que mal, de sortir de la
voiture pour faire une photo.
Et de me dire, et si je ne m'étais pas arrêté, qu'est-ce que ça aurait changé
? Et bien simplement, je n'aurais pas fait cette photo,... et la suivante,...
et celle d'après...
C'est juste pour dire qu'une petite chose peut avoir une grosse valeur,
finalement. On n'est jamais sûr en faisant la photo, mais quand on tient un
truc, mieux vaut ne pas le laisser échapper.
d'aller au-delà d'un simple regard sur un objet,
d'où vient la force pour s'arrêter et se poser la question si cet
objet peut faire une image photographique ?
tu fais la photo, c'est tout, pas la peine de se prendre le chou.
pas de quoi intellectualiser le truc ?
Oui, c'est vrai, c'est plutôt après, en regardant la photo que je me pose la
question. Avant, je la fais, même s'il faut un petit effort. Je sais que ça
peut valoir le coup.
Intellectualiser, se prendre le chou, ça c'est mon truc. Pourquoi faire, ça
c'est comme ça! Mais je ne suis pas le seul, faut pas croire!
-Pourquoi cette envie de faire quelque chose de nouveau ?
-Quelles parts y a-t-il entre l'originalité et les idées piquées ça et
là ?
t'en sais rien, qu'importe.
Bin, moi ça m'intéresse. Je trouve ça tellement magique, et exceptionnel que
ça dure.
ET peut-être que je veux comprendre mon envie de faire pour m'aider lorsque je
n'ai plus envie, ce moment que je crains toujours. Si j'analyse ce désir,
c'est peut-être pour ne pas le perdre.
Mais bon, je l'avais oublié, le nez dans mes photos, mais j'ai déjà
parlé de "la création", "du pourquoi cette motivation, ces envies ?".
parce que ça fait plaisir, parce que tu as envie.
Ce n'est pas une réponse, ça!
Alors, par rapport à cela, pourquoi la photographie ? :
tu ne te poses pas la question, là, tu vois, tu en fait trop, ton pb
c'est qu'aà un moment tu ne te rends pas compte que tu déconnes, qu'on
va s'apercevoir de la supercherie
Je pose la question pour te répondre juste dessous!
A vingt ans, je voulais faire du cinéma. J'en ai fait un peu, super8
et même un ou deux 16mm de 2-3 minutes. En parallèle, je faisais des
sortes de romans-photos sur une page, sur deux-trois photos. En
triturant la photo, en découpant deux photos et en les montant
ensembles, je me suis rendu compte qu'elle-même, la photographie,
pouvait signifier, raconter, exprimer des choses (celles que je
sentais en moi), et même plus que le cinéma en ce qui me concerne, par
l'image arrêtée, le fait que ça soit un objet.
De là est partie cette passion pour la photographie.
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www.octav.fr
Le 03/06/2011 20:00, delestaque a écrit :
"Octave" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4de8d27d$0$25005$Le 24/05/2011 21:48, albert a écrit :
.
Voilà des questions :
-D'où vient l'envie de faire une photographie, d'où vient la force de
prendre l'appareil,
Ca ne demande quand même pas un effort incommensurable ?
Je me suis souvent demandé pourquoi je m'arrêtais, pourquoi je me décidais à
sortir mon appareil de mon sac, pour une simple photo. Il m'est arrivé aussi
de m'arrêter en voiture, de faire demi-tour tant bien que mal, de sortir de la
voiture pour faire une photo.
Et de me dire, et si je ne m'étais pas arrêté, qu'est-ce que ça aurait changé
? Et bien simplement, je n'aurais pas fait cette photo,... et la suivante,...
et celle d'après...
C'est juste pour dire qu'une petite chose peut avoir une grosse valeur,
finalement. On n'est jamais sûr en faisant la photo, mais quand on tient un
truc, mieux vaut ne pas le laisser échapper.
d'aller au-delà d'un simple regard sur un objet,d'où vient la force pour s'arrêter et se poser la question si cet
objet peut faire une image photographique ?
tu fais la photo, c'est tout, pas la peine de se prendre le chou.
pas de quoi intellectualiser le truc ?
Oui, c'est vrai, c'est plutôt après, en regardant la photo que je me pose la
question. Avant, je la fais, même s'il faut un petit effort. Je sais que ça
peut valoir le coup.
Intellectualiser, se prendre le chou, ça c'est mon truc. Pourquoi faire, ça
c'est comme ça! Mais je ne suis pas le seul, faut pas croire!-Pourquoi cette envie de faire quelque chose de nouveau ?
-Quelles parts y a-t-il entre l'originalité et les idées piquées ça et
là ?
t'en sais rien, qu'importe.
Bin, moi ça m'intéresse. Je trouve ça tellement magique, et exceptionnel que
ça dure.
ET peut-être que je veux comprendre mon envie de faire pour m'aider lorsque je
n'ai plus envie, ce moment que je crains toujours. Si j'analyse ce désir,
c'est peut-être pour ne pas le perdre.
Mais bon, je l'avais oublié, le nez dans mes photos, mais j'ai déjà
parlé de "la création", "du pourquoi cette motivation, ces envies ?".
parce que ça fait plaisir, parce que tu as envie.
Ce n'est pas une réponse, ça!
Alors, par rapport à cela, pourquoi la photographie ? :
tu ne te poses pas la question, là, tu vois, tu en fait trop, ton pb
c'est qu'aà un moment tu ne te rends pas compte que tu déconnes, qu'on
va s'apercevoir de la supercherie
Je pose la question pour te répondre juste dessous!
A vingt ans, je voulais faire du cinéma. J'en ai fait un peu, super8
et même un ou deux 16mm de 2-3 minutes. En parallèle, je faisais des
sortes de romans-photos sur une page, sur deux-trois photos. En
triturant la photo, en découpant deux photos et en les montant
ensembles, je me suis rendu compte qu'elle-même, la photographie,
pouvait signifier, raconter, exprimer des choses (celles que je
sentais en moi), et même plus que le cinéma en ce qui me concerne, par
l'image arrêtée, le fait que ça soit un objet.
De là est partie cette passion pour la photographie.
--
www.octav.fr
Le 03/06/2011 21:54, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :Le 03/06/11 20:41, Octave a écrit :Le problème, pour nous, c'est sans doute que l'on veut toujours savoir
pourquoi!
Ou quelqu'un d'autre le veut. J'aime bien le chat, j'aime bien
l'arbre...Dans le désir de "création", il y a quelque chose de l'ordre
du désir exactement, de l'instinct. Mais qui ne se satisfait pas
entièrement dans le moment, il y a aussi un désir de transmettre quelque
chose (même si on ne sait pas très précisement ce dont il s'agit).
Sinon, on voit, on voit beaucoup quand on a beaucoup photographié, mais
après tout, pourquoi ne pas laisser couler, ne pas se souvenir non plus
: on verra autre chose une autre fois.
Laisser couler, oui, des choses déjà vues, des choses déjà faites en photo. Ou
faire une balade sans penser à fixer une image, une balade vide, faite comme
pour nettoyer. Mais si quelque chose vient, c'est pour moi "péché" de ne pas
tenter, de laisser passer un "possible".
Je crois aussi qu'il y a toujours cette volonté de transmettre, à partir du
moment où il y a quelque chose de fait vers l'autre, comme une photo. (Ça me
paraît presque bizarre d'écrire ça, "vers l'autre". Faire une photo, c'est
faire un geste vers l'autre ?!?!)
Le 03/06/2011 21:54, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Le 03/06/11 20:41, Octave a écrit :
Le problème, pour nous, c'est sans doute que l'on veut toujours savoir
pourquoi!
Ou quelqu'un d'autre le veut. J'aime bien le chat, j'aime bien
l'arbre...Dans le désir de "création", il y a quelque chose de l'ordre
du désir exactement, de l'instinct. Mais qui ne se satisfait pas
entièrement dans le moment, il y a aussi un désir de transmettre quelque
chose (même si on ne sait pas très précisement ce dont il s'agit).
Sinon, on voit, on voit beaucoup quand on a beaucoup photographié, mais
après tout, pourquoi ne pas laisser couler, ne pas se souvenir non plus
: on verra autre chose une autre fois.
Laisser couler, oui, des choses déjà vues, des choses déjà faites en photo. Ou
faire une balade sans penser à fixer une image, une balade vide, faite comme
pour nettoyer. Mais si quelque chose vient, c'est pour moi "péché" de ne pas
tenter, de laisser passer un "possible".
Je crois aussi qu'il y a toujours cette volonté de transmettre, à partir du
moment où il y a quelque chose de fait vers l'autre, comme une photo. (Ça me
paraît presque bizarre d'écrire ça, "vers l'autre". Faire une photo, c'est
faire un geste vers l'autre ?!?!)
Le 03/06/2011 21:54, YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :Le 03/06/11 20:41, Octave a écrit :Le problème, pour nous, c'est sans doute que l'on veut toujours savoir
pourquoi!
Ou quelqu'un d'autre le veut. J'aime bien le chat, j'aime bien
l'arbre...Dans le désir de "création", il y a quelque chose de l'ordre
du désir exactement, de l'instinct. Mais qui ne se satisfait pas
entièrement dans le moment, il y a aussi un désir de transmettre quelque
chose (même si on ne sait pas très précisement ce dont il s'agit).
Sinon, on voit, on voit beaucoup quand on a beaucoup photographié, mais
après tout, pourquoi ne pas laisser couler, ne pas se souvenir non plus
: on verra autre chose une autre fois.
Laisser couler, oui, des choses déjà vues, des choses déjà faites en photo. Ou
faire une balade sans penser à fixer une image, une balade vide, faite comme
pour nettoyer. Mais si quelque chose vient, c'est pour moi "péché" de ne pas
tenter, de laisser passer un "possible".
Je crois aussi qu'il y a toujours cette volonté de transmettre, à partir du
moment où il y a quelque chose de fait vers l'autre, comme une photo. (Ça me
paraît presque bizarre d'écrire ça, "vers l'autre". Faire une photo, c'est
faire un geste vers l'autre ?!?!)
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle vient de nous annoncerLe 03/06/11 23:23, Octave a écrit :Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
--
Andre
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle vient de nous annoncer
Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
--
Andre
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle vient de nous annoncerLe 03/06/11 23:23, Octave a écrit :Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
--
Andre
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle vient de nous annoncer
> Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :
>
>> Faire une
>> photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
>
> Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
> le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle vient de nous annoncer
> Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :
>
>> Faire une
>> photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
>
> Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
> le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle vient de nous annoncer
> Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :
>
>> Faire une
>> photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
>
> Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
> le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Bon, je décroche là Une traduction peut être ?
Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Un souvenir très chouette pour moi c'était un jour en ville, de nuit
avec mon trépied posé je cadrait un petit reflet lumineux sur une
surface vitrée. Une dame qu rentrait dans l'immeuble m'a demandé ce que
je faisait là, alors je l'ai invitée à regarder dans le viseur. Ça lui a
plu et l'a un peu étonnée, ce qu'elle voyait là.
Mais bon, ma façon de faire des photos est quand même au premier degré,
elle renvoie au monde, même si c'est un monde assez abstrait, de formes
simplifiées. La tienne renvoie à l'expérience de photographier, c'est un
autre degré.
Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :
Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Un souvenir très chouette pour moi c'était un jour en ville, de nuit
avec mon trépied posé je cadrait un petit reflet lumineux sur une
surface vitrée. Une dame qu rentrait dans l'immeuble m'a demandé ce que
je faisait là, alors je l'ai invitée à regarder dans le viseur. Ça lui a
plu et l'a un peu étonnée, ce qu'elle voyait là.
Mais bon, ma façon de faire des photos est quand même au premier degré,
elle renvoie au monde, même si c'est un monde assez abstrait, de formes
simplifiées. La tienne renvoie à l'expérience de photographier, c'est un
autre degré.
Le 03/06/11 23:23, Octave a écrit :Faire une
photo, c'est faire un geste vers l'autre ?!?!)
Probablement. Même si souvent ce n'est que l'autre qu'on sera soi-même
le lendemain.
Un souvenir très chouette pour moi c'était un jour en ville, de nuit
avec mon trépied posé je cadrait un petit reflet lumineux sur une
surface vitrée. Une dame qu rentrait dans l'immeuble m'a demandé ce que
je faisait là, alors je l'ai invitée à regarder dans le viseur. Ça lui a
plu et l'a un peu étonnée, ce qu'elle voyait là.
Mais bon, ma façon de faire des photos est quand même au premier degré,
elle renvoie au monde, même si c'est un monde assez abstrait, de formes
simplifiées. La tienne renvoie à l'expérience de photographier, c'est un
autre degré.