C'est passionnant. Je reviens encore sur l'évidence que la réalité est
indécise et indéfinissable.
Si c'est indécis pour toi, comment veux-tu en faire une vérité ?
C'est passionnant. Je reviens encore sur l'évidence que la réalité est
indécise et indéfinissable.
Si c'est indécis pour toi, comment veux-tu en faire une vérité ?
C'est passionnant. Je reviens encore sur l'évidence que la réalité est
indécise et indéfinissable.
Si c'est indécis pour toi, comment veux-tu en faire une vérité ?
Les techniques évoluent, pas l'esprit :
Les techniques évoluent, pas l'esprit :
Les techniques évoluent, pas l'esprit :
Il reste que Mozart sera toujours un pur génie, le Titien aussi.
Il reste que Mozart sera toujours un pur génie, le Titien aussi.
Il reste que Mozart sera toujours un pur génie, le Titien aussi.
"Benoit" a écrit :C'est passionnant. Je reviens encore sur l'évidence que la réalité est
indécise et indéfinissable.
Si c'est indécis pour toi, comment veux-tu en faire une vérité ?
J'ai une idée en tête qui me vient d'un historien de l'art dont (dommage) je
ne me souviens plus du nom. En gros il disait : Avant Cézanne la montagne
Sainte Victoire n'existait pas. Les paysans à l'époque détournaient les yeux
de ce mont exposé au nord, impraticable et où les bêtes crevaient (sic!).
Maintenant il y a des parcours avec des arrêts pour les touristes, de chaque
point de vue où Cézanne l'a peinte.
Sur le même registre, il dit aussi que les japonais aujourd'hui sont bien
embêtés. Avec la fonte des neiges ils ne reconnaîssent plus le Mont Fujiyama
tel qu'il a été peint par Hokusaï, référence absolue de cette icone dans la
réalité niponne.
Cela donne à réfléchir, n'est-ce pas ?
"Benoit" <benoit@com.invalid> a écrit :
>> C'est passionnant. Je reviens encore sur l'évidence que la réalité est
>> indécise et indéfinissable.
>
> Si c'est indécis pour toi, comment veux-tu en faire une vérité ?
J'ai une idée en tête qui me vient d'un historien de l'art dont (dommage) je
ne me souviens plus du nom. En gros il disait : Avant Cézanne la montagne
Sainte Victoire n'existait pas. Les paysans à l'époque détournaient les yeux
de ce mont exposé au nord, impraticable et où les bêtes crevaient (sic!).
Maintenant il y a des parcours avec des arrêts pour les touristes, de chaque
point de vue où Cézanne l'a peinte.
Sur le même registre, il dit aussi que les japonais aujourd'hui sont bien
embêtés. Avec la fonte des neiges ils ne reconnaîssent plus le Mont Fujiyama
tel qu'il a été peint par Hokusaï, référence absolue de cette icone dans la
réalité niponne.
Cela donne à réfléchir, n'est-ce pas ?
"Benoit" a écrit :C'est passionnant. Je reviens encore sur l'évidence que la réalité est
indécise et indéfinissable.
Si c'est indécis pour toi, comment veux-tu en faire une vérité ?
J'ai une idée en tête qui me vient d'un historien de l'art dont (dommage) je
ne me souviens plus du nom. En gros il disait : Avant Cézanne la montagne
Sainte Victoire n'existait pas. Les paysans à l'époque détournaient les yeux
de ce mont exposé au nord, impraticable et où les bêtes crevaient (sic!).
Maintenant il y a des parcours avec des arrêts pour les touristes, de chaque
point de vue où Cézanne l'a peinte.
Sur le même registre, il dit aussi que les japonais aujourd'hui sont bien
embêtés. Avec la fonte des neiges ils ne reconnaîssent plus le Mont Fujiyama
tel qu'il a été peint par Hokusaï, référence absolue de cette icone dans la
réalité niponne.
Cela donne à réfléchir, n'est-ce pas ?
"Benoit" a écrit :Les techniques évoluent, pas l'esprit :
Oh ! Que si ! Quand ma fille écrit sur facebook avec ses copines, en
raccourci, avec des icones, smiley, et autres pirouettes, je me dis quel
langage, quelle richesse. Je suis absolument incapable d'écrire ainsi.
Je reste admiratif sur ce qui me dépasse. J'ai une autre fille encore plus
jeune, avec son frère ils me fatiguent tellement l'imaginaire de leur
jeunesse est flamboyant. Ils ont de qui tenir, mais tous les jours je
découvre grâce à eux un autre monde. Ce n'est pas l'univers Bizounours.
C'est un monde terrible. Beaucoup plus effrayant que celui des générations
d'avant, même si elles ont connu la guerre. Ce sont d'autres critères.
Pour comprendre ses enfants il faut penser différemment, j'avoue que j'ai
beaucoup de mal. Je peine aussi devant leur aliénation face au Iphone. Je
comprends que quelque part c'est la fin. Mais aussi le début, je reste
optimiste. Mais c'est quand même la fin. J'ai peur pour eux.
"Benoit" <benoit@com.invalid> a écrit :
> Les techniques évoluent, pas l'esprit :
Oh ! Que si ! Quand ma fille écrit sur facebook avec ses copines, en
raccourci, avec des icones, smiley, et autres pirouettes, je me dis quel
langage, quelle richesse. Je suis absolument incapable d'écrire ainsi.
Je reste admiratif sur ce qui me dépasse. J'ai une autre fille encore plus
jeune, avec son frère ils me fatiguent tellement l'imaginaire de leur
jeunesse est flamboyant. Ils ont de qui tenir, mais tous les jours je
découvre grâce à eux un autre monde. Ce n'est pas l'univers Bizounours.
C'est un monde terrible. Beaucoup plus effrayant que celui des générations
d'avant, même si elles ont connu la guerre. Ce sont d'autres critères.
Pour comprendre ses enfants il faut penser différemment, j'avoue que j'ai
beaucoup de mal. Je peine aussi devant leur aliénation face au Iphone. Je
comprends que quelque part c'est la fin. Mais aussi le début, je reste
optimiste. Mais c'est quand même la fin. J'ai peur pour eux.
"Benoit" a écrit :Les techniques évoluent, pas l'esprit :
Oh ! Que si ! Quand ma fille écrit sur facebook avec ses copines, en
raccourci, avec des icones, smiley, et autres pirouettes, je me dis quel
langage, quelle richesse. Je suis absolument incapable d'écrire ainsi.
Je reste admiratif sur ce qui me dépasse. J'ai une autre fille encore plus
jeune, avec son frère ils me fatiguent tellement l'imaginaire de leur
jeunesse est flamboyant. Ils ont de qui tenir, mais tous les jours je
découvre grâce à eux un autre monde. Ce n'est pas l'univers Bizounours.
C'est un monde terrible. Beaucoup plus effrayant que celui des générations
d'avant, même si elles ont connu la guerre. Ce sont d'autres critères.
Pour comprendre ses enfants il faut penser différemment, j'avoue que j'ai
beaucoup de mal. Je peine aussi devant leur aliénation face au Iphone. Je
comprends que quelque part c'est la fin. Mais aussi le début, je reste
optimiste. Mais c'est quand même la fin. J'ai peur pour eux.
Sur le même registre, il dit aussi que les japonais aujourd'hui sont bien
embêtés. Avec la fonte des neiges ils ne reconnaîssent plus le Mont
Fujiyama
tel qu'il a été peint par Hokusaï, référence absolue de cette icone dans
la
réalité niponne.
Cela donne à réfléchir, n'est-ce pas ?
Non. Ça parle du passé qui parle du passé. C'est quoi la connaissance ?
Sur le même registre, il dit aussi que les japonais aujourd'hui sont bien
embêtés. Avec la fonte des neiges ils ne reconnaîssent plus le Mont
Fujiyama
tel qu'il a été peint par Hokusaï, référence absolue de cette icone dans
la
réalité niponne.
Cela donne à réfléchir, n'est-ce pas ?
Non. Ça parle du passé qui parle du passé. C'est quoi la connaissance ?
Sur le même registre, il dit aussi que les japonais aujourd'hui sont bien
embêtés. Avec la fonte des neiges ils ne reconnaîssent plus le Mont
Fujiyama
tel qu'il a été peint par Hokusaï, référence absolue de cette icone dans
la
réalité niponne.
Cela donne à réfléchir, n'est-ce pas ?
Non. Ça parle du passé qui parle du passé. C'est quoi la connaissance ?
comprendre ses enfants il faut penser différemment, j'avoue que j'ai
beaucoup de mal.
comprendre ses enfants il faut penser différemment, j'avoue que j'ai
beaucoup de mal.
comprendre ses enfants il faut penser différemment, j'avoue que j'ai
beaucoup de mal.
Ça me donne envie de publier une série de photos « ratées ».
Ça me donne envie de publier une série de photos « ratées ».
Ça me donne envie de publier une série de photos « ratées ».
Alf92 wrote:Benoit :- Je rêve depuis longtemps d'un tel sujet pour continuer ma série
<http://www.leraillez.com/photo/nature_morte/index.html> ;
- Pouvoir la laisser se décomposée et venir toutes les semaines la
photographier sur fond blanc. Telle la musaraigne ou le corbeau, mais
pour le coup avec quelques mètres de nappe en plastique blanc ;
notre ânesse en Charente est morte il y a un mois à l'age de 40ans.
ne la voyant plus on l'a cherché. on l'a retrouvé dans un coin à...
l'odeur. ça faisait visiblement plus d'une semaine.
quand on a cherché à la déplacer pour la mettre à dispo du camion de
l'équarrisseur, bin c'était plus possible : ça partait en morceaux.
du coup, ça s'est fini à pelle + brouette et trou dans la fôret :-(
elle, il y a 13 ans avec son ânon ::
http://frpn.free.fr/0pb-x20/PICT1054.JPG
pourquoi cette passion pour les bestiaux crevés ?
Vie : n.f. Maladie mortelle sexuellement transmissible
Et puis, quand ce sont des tableaux d'autrefois c'est joli, quand c'est
une photo d'aujourd'hui c'est dégueulasse. Pourquoi ? Moi, je ne sais
pas, mais il est sûr que des huiles montrent un gus tenant la tête de
l'ennemi, pissant le sang, symbole de sa victoire, sont toutes aussi
belles. C'est plus « doux » pour nous parce que c'est de la peinture,
donc pas la réalité. À l'époque ? J'en doute. Non ! J'en suis sûr.
Pourquoi le fait qu'on passe d'un pinceau à un paquet de loupes change
quelque chose ? Cf ceux qui font des « ½uvres » contemporaines,
cubiques... avec de la pellicule et non la peinture ; dans un cas c'est
un travail artistique, dans l'autre c'est de la bidouille technique.
Pourquoi ?
Une photo techniquement ratée ne peut pas être belle ?
Hein ! GR ? ;)
Ça me donne envie de publier une série de photos « ratées ».
Alf92 <alf921@gmail.com> wrote:
Benoit :
- Je rêve depuis longtemps d'un tel sujet pour continuer ma série
<http://www.leraillez.com/photo/nature_morte/index.html> ;
- Pouvoir la laisser se décomposée et venir toutes les semaines la
photographier sur fond blanc. Telle la musaraigne ou le corbeau, mais
pour le coup avec quelques mètres de nappe en plastique blanc ;
notre ânesse en Charente est morte il y a un mois à l'age de 40ans.
ne la voyant plus on l'a cherché. on l'a retrouvé dans un coin à...
l'odeur. ça faisait visiblement plus d'une semaine.
quand on a cherché à la déplacer pour la mettre à dispo du camion de
l'équarrisseur, bin c'était plus possible : ça partait en morceaux.
du coup, ça s'est fini à pelle + brouette et trou dans la fôret :-(
elle, il y a 13 ans avec son ânon ::
http://frpn.free.fr/0pb-x20/PICT1054.JPG
pourquoi cette passion pour les bestiaux crevés ?
Vie : n.f. Maladie mortelle sexuellement transmissible
Et puis, quand ce sont des tableaux d'autrefois c'est joli, quand c'est
une photo d'aujourd'hui c'est dégueulasse. Pourquoi ? Moi, je ne sais
pas, mais il est sûr que des huiles montrent un gus tenant la tête de
l'ennemi, pissant le sang, symbole de sa victoire, sont toutes aussi
belles. C'est plus « doux » pour nous parce que c'est de la peinture,
donc pas la réalité. À l'époque ? J'en doute. Non ! J'en suis sûr.
Pourquoi le fait qu'on passe d'un pinceau à un paquet de loupes change
quelque chose ? Cf ceux qui font des « ½uvres » contemporaines,
cubiques... avec de la pellicule et non la peinture ; dans un cas c'est
un travail artistique, dans l'autre c'est de la bidouille technique.
Pourquoi ?
Une photo techniquement ratée ne peut pas être belle ?
Hein ! GR ? ;)
Ça me donne envie de publier une série de photos « ratées ».
Alf92 wrote:Benoit :- Je rêve depuis longtemps d'un tel sujet pour continuer ma série
<http://www.leraillez.com/photo/nature_morte/index.html> ;
- Pouvoir la laisser se décomposée et venir toutes les semaines la
photographier sur fond blanc. Telle la musaraigne ou le corbeau, mais
pour le coup avec quelques mètres de nappe en plastique blanc ;
notre ânesse en Charente est morte il y a un mois à l'age de 40ans.
ne la voyant plus on l'a cherché. on l'a retrouvé dans un coin à...
l'odeur. ça faisait visiblement plus d'une semaine.
quand on a cherché à la déplacer pour la mettre à dispo du camion de
l'équarrisseur, bin c'était plus possible : ça partait en morceaux.
du coup, ça s'est fini à pelle + brouette et trou dans la fôret :-(
elle, il y a 13 ans avec son ânon ::
http://frpn.free.fr/0pb-x20/PICT1054.JPG
pourquoi cette passion pour les bestiaux crevés ?
Vie : n.f. Maladie mortelle sexuellement transmissible
Et puis, quand ce sont des tableaux d'autrefois c'est joli, quand c'est
une photo d'aujourd'hui c'est dégueulasse. Pourquoi ? Moi, je ne sais
pas, mais il est sûr que des huiles montrent un gus tenant la tête de
l'ennemi, pissant le sang, symbole de sa victoire, sont toutes aussi
belles. C'est plus « doux » pour nous parce que c'est de la peinture,
donc pas la réalité. À l'époque ? J'en doute. Non ! J'en suis sûr.
Pourquoi le fait qu'on passe d'un pinceau à un paquet de loupes change
quelque chose ? Cf ceux qui font des « ½uvres » contemporaines,
cubiques... avec de la pellicule et non la peinture ; dans un cas c'est
un travail artistique, dans l'autre c'est de la bidouille technique.
Pourquoi ?
Une photo techniquement ratée ne peut pas être belle ?
Hein ! GR ? ;)
Ça me donne envie de publier une série de photos « ratées ».
Et bien justement, c'est déjà le type qui parle de cela, l'historien de l'art
dont je ne me souviens plus du nom. A partir de ceci ou d'autre chose les
idées s'enchaînent, tout comme elles peuvent tout autant rester enchaînées
dans notre éducation. C'est avant tout une forme de curiosité. Les choses
s'assemblent petit à petit. Au bout du compte, après de longues années on
s'aperçoit que ce que l'on faisait au début est le même que ce que l'on
réalise maintenant. Ce n'est pas anodin. Il y a une continuité évidente.
Regarde tes premières photographies et ce que tu fais maintenant. Ce qu'on
découvre au début reste toujours là, jamais résolu. Si tu étais un comptable
qui pratique la photographie tu aurais eu vite fait de résoudre la question.
Estime-toi heureux, comme tu le dis d'être dans cette situation : "je change
tellement (àmha) que je ne trouve aucune continuité dans ce que je fais.".
Cela fait partie du risque, comme pour les équilibristes.
Et bien justement, c'est déjà le type qui parle de cela, l'historien de l'art
dont je ne me souviens plus du nom. A partir de ceci ou d'autre chose les
idées s'enchaînent, tout comme elles peuvent tout autant rester enchaînées
dans notre éducation. C'est avant tout une forme de curiosité. Les choses
s'assemblent petit à petit. Au bout du compte, après de longues années on
s'aperçoit que ce que l'on faisait au début est le même que ce que l'on
réalise maintenant. Ce n'est pas anodin. Il y a une continuité évidente.
Regarde tes premières photographies et ce que tu fais maintenant. Ce qu'on
découvre au début reste toujours là, jamais résolu. Si tu étais un comptable
qui pratique la photographie tu aurais eu vite fait de résoudre la question.
Estime-toi heureux, comme tu le dis d'être dans cette situation : "je change
tellement (àmha) que je ne trouve aucune continuité dans ce que je fais.".
Cela fait partie du risque, comme pour les équilibristes.
Et bien justement, c'est déjà le type qui parle de cela, l'historien de l'art
dont je ne me souviens plus du nom. A partir de ceci ou d'autre chose les
idées s'enchaînent, tout comme elles peuvent tout autant rester enchaînées
dans notre éducation. C'est avant tout une forme de curiosité. Les choses
s'assemblent petit à petit. Au bout du compte, après de longues années on
s'aperçoit que ce que l'on faisait au début est le même que ce que l'on
réalise maintenant. Ce n'est pas anodin. Il y a une continuité évidente.
Regarde tes premières photographies et ce que tu fais maintenant. Ce qu'on
découvre au début reste toujours là, jamais résolu. Si tu étais un comptable
qui pratique la photographie tu aurais eu vite fait de résoudre la question.
Estime-toi heureux, comme tu le dis d'être dans cette situation : "je change
tellement (àmha) que je ne trouve aucune continuité dans ce que je fais.".
Cela fait partie du risque, comme pour les équilibristes.