Sun a finalement annoncé le passage prochain de son langage Java, en
Open Source.
L'hésitation porte à l'heure actuelle sur le type exact de licence, Sun
voulant garder la main sur le langage.
Quoiqu'il en soit le code de Java sera ouvert.
Cela va t-il sonner le glas pour les techno .NET ?
c'est simple l'on me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des mathématiciens ceux qui sont plein de diplômes
je réponds donc suite a une expérience personnelle ou j'avais proposé un générateur de nbs premiers et d'aléas a la sagacité d'un mathématicien et il m'a répondu c'est tout
parce que en math le plus dur s'est de savoir si cela existe déjà surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les nbs premiers il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes bizarres et une putain d'antériorité
"C'est simple. On me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des mathématiciens, ceux qui ont plein de diplômes.
Je réponds donc suite à une expérience personnelle, où j'avais proposé un générateur de nombres premiers et d'aléas à la sagacité d'un mathématicien. Il m'a répondu, c'est tout.
Parce que en mathématiques, le plus dur, c'est de savoir si ça existe déjà, surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les nombres premiers. Il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes bizarres et une putain d'antériorité."
Ça irait mieux comme ça. Cela dit, c'était juste pour répondre à votre question :)
remy a écrit:
il y a même les accents cela ira comme çà
NON
c'est simple l'on me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit
des mathématiciens ceux qui sont plein de diplômes
je réponds donc suite a une expérience personnelle
ou j'avais proposé un générateur de nbs premiers et d'aléas
a la sagacité d'un mathématicien et il m'a répondu c'est tout
parce que en math le plus dur s'est de savoir si cela existe déjà
surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne
comme les nbs premiers
il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes bizarres
et une putain d'antériorité
"C'est simple. On me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des
mathématiciens, ceux qui ont plein de diplômes.
Je réponds donc suite à une expérience personnelle, où j'avais proposé un
générateur de nombres premiers et d'aléas à la sagacité d'un mathématicien.
Il m'a répondu, c'est tout.
Parce que en mathématiques, le plus dur, c'est de savoir si ça existe déjà,
surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les
nombres premiers. Il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes
bizarres et une putain d'antériorité."
Ça irait mieux comme ça. Cela dit, c'était juste pour répondre à votre
question :)
c'est simple l'on me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des mathématiciens ceux qui sont plein de diplômes
je réponds donc suite a une expérience personnelle ou j'avais proposé un générateur de nbs premiers et d'aléas a la sagacité d'un mathématicien et il m'a répondu c'est tout
parce que en math le plus dur s'est de savoir si cela existe déjà surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les nbs premiers il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes bizarres et une putain d'antériorité
"C'est simple. On me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des mathématiciens, ceux qui ont plein de diplômes.
Je réponds donc suite à une expérience personnelle, où j'avais proposé un générateur de nombres premiers et d'aléas à la sagacité d'un mathématicien. Il m'a répondu, c'est tout.
Parce que en mathématiques, le plus dur, c'est de savoir si ça existe déjà, surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les nombres premiers. Il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes bizarres et une putain d'antériorité."
Ça irait mieux comme ça. Cela dit, c'était juste pour répondre à votre question :)
Michel Billaud
(Michel Talon) writes:
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la physique moderne ? :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire
quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la
physique moderne ? :-)
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la physique moderne ? :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
talon
Michel Billaud wrote:
(Michel Talon) writes:
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la physique moderne ? :-)
Non, mais je connais au moins la théorie des surfaces de Riemann, parceque c'est indispensable pour mon sujet, les systèmes intégrables, et les courbes elliptiques c'est le degré 0 si je peux dire des surfaces de Riemann, (exactement le genre 1). Je sais très bien que les mathématiciens du début du 20° siècle s'intéressaient non plus aux courbes algébriques mais aux surfaces algébriques, et au delà, et plus avant dans le siècle au cas général et sur des corps beaucoup plus généraux. En théorie des cordes, ce qui relève de la physique théorique, un rôle essentiel est joué par des variétés analytiques de dimension complexe 3, les vaiétés de Calabi-Yau. Tout ça pour dire que les maths de la cryptographie, c'est du tout petit joueur.
MB
--
Michel TALON
Michel Billaud <billaud@serveur5.labri.fr> wrote:
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire
quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la
physique moderne ? :-)
Non, mais je connais au moins la théorie des surfaces de Riemann, parceque
c'est indispensable pour mon sujet, les systèmes intégrables, et les courbes
elliptiques c'est le degré 0 si je peux dire des surfaces de Riemann,
(exactement le genre 1). Je sais très bien que les mathématiciens du début du
20° siècle s'intéressaient non plus aux courbes algébriques mais aux surfaces
algébriques, et au delà, et plus avant dans le siècle au cas général et sur
des corps beaucoup plus généraux. En théorie des cordes, ce qui relève de la
physique théorique, un rôle essentiel est joué par des variétés analytiques de
dimension complexe 3, les vaiétés de Calabi-Yau. Tout ça pour dire que les
maths de la cryptographie, c'est du tout petit joueur.
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la physique moderne ? :-)
Non, mais je connais au moins la théorie des surfaces de Riemann, parceque c'est indispensable pour mon sujet, les systèmes intégrables, et les courbes elliptiques c'est le degré 0 si je peux dire des surfaces de Riemann, (exactement le genre 1). Je sais très bien que les mathématiciens du début du 20° siècle s'intéressaient non plus aux courbes algébriques mais aux surfaces algébriques, et au delà, et plus avant dans le siècle au cas général et sur des corps beaucoup plus généraux. En théorie des cordes, ce qui relève de la physique théorique, un rôle essentiel est joué par des variétés analytiques de dimension complexe 3, les vaiétés de Calabi-Yau. Tout ça pour dire que les maths de la cryptographie, c'est du tout petit joueur.
MB
--
Michel TALON
Stéphane Zuckerman
On Thu, 8 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Stéphane Zuckerman wrote:
Donc l'application des maths à la crypto, ou de l'analyse numérique à des problèmes physiques ne seraient que chimères ? :-)
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths. Les informaticiens découvrant les courbes elliptiques, c'est à peu près, pour des mathématiciens, revenir au début du 19° siècle.
Oui, et ? La question n'était pas là. Tu disais que les maths ne servaient qu'à former l'esprit. Qu'on trouve des applications aux maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
siècle. En ce qui concerne l'analyse numérique appliquée à la physique, là encore tu parles de la physique du 19° siècle. Il y a longtemps que la physique théorique moderne ne se préoccupe plus de choses pareilles.
Oui, mais les mécaniciens sont content de les avoirs, ces outils. Si on va par là, le crible d'Eratosthène (orth ?), ou l'algorithme d'Euclide sont « vieux », eux aussi. Et après ? Ils font appel au raisonnement mathématique, et à des résultats mathématiques « théoriques » (bon ok, pour le crible, c'est très empirique).
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
On Thu, 8 Jun 2006, Michel Talon wrote:
Stéphane Zuckerman <szuckerm@etu.utc.fr> wrote:
Donc l'application des maths à la crypto, ou de l'analyse numérique à des
problèmes physiques ne seraient que chimères ? :-)
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire
quand on connaît les maths. Les informaticiens découvrant les courbes
elliptiques, c'est à peu près, pour des mathématiciens, revenir au début du
19° siècle.
Oui, et ? La question n'était pas là. Tu disais que les maths ne servaient
qu'à former l'esprit. Qu'on trouve des applications aux maths d'il y a un
ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il n'empêche : elles servent bel
et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
siècle. En ce qui concerne l'analyse numérique appliquée à la physique, là
encore tu parles de la physique du 19° siècle. Il y a longtemps que la
physique théorique moderne ne se préoccupe plus de choses pareilles.
Oui, mais les mécaniciens sont content de les avoirs, ces outils. Si on va
par là, le crible d'Eratosthène (orth ?), ou l'algorithme d'Euclide sont
« vieux », eux aussi. Et après ? Ils font appel au raisonnement
mathématique, et à des résultats mathématiques « théoriques » (bon ok,
pour le crible, c'est très empirique).
--
"Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce
que je veux !"
"The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy
way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
Donc l'application des maths à la crypto, ou de l'analyse numérique à des problèmes physiques ne seraient que chimères ? :-)
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths. Les informaticiens découvrant les courbes elliptiques, c'est à peu près, pour des mathématiciens, revenir au début du 19° siècle.
Oui, et ? La question n'était pas là. Tu disais que les maths ne servaient qu'à former l'esprit. Qu'on trouve des applications aux maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
siècle. En ce qui concerne l'analyse numérique appliquée à la physique, là encore tu parles de la physique du 19° siècle. Il y a longtemps que la physique théorique moderne ne se préoccupe plus de choses pareilles.
Oui, mais les mécaniciens sont content de les avoirs, ces outils. Si on va par là, le crible d'Eratosthène (orth ?), ou l'algorithme d'Euclide sont « vieux », eux aussi. Et après ? Ils font appel au raisonnement mathématique, et à des résultats mathématiques « théoriques » (bon ok, pour le crible, c'est très empirique).
-- "Je deteste les ordinateurs : ils font toujours ce que je dis, jamais ce que je veux !" "The obvious mathematical breakthrough would be development of an easy way to factor large prime numbers." (Bill Gates, The Road Ahead)
talon
Michel Billaud wrote:
(Michel Talon) writes:
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la physique moderne ? :-)
Non, mais je connais au moins la théorie des surfaces de Riemann, parceque c'est indispensable pour mon sujet, les systèmes intégrables, et les courbes elliptiques c'est le degré 0 si je peux dire des surfaces de Riemann, (exactement le genre 1). Je sais très bien que les mathématiciens du début du 20° siècle s'intéressaient non plus aux courbes algébriques mais aux surfaces algébriques, et au delà, et plus avant dans le siècle au cas général et sur des corps beaucoup plus généraux. En théorie des cordes, ce qui relève de la physique théorique, un rôle essentiel est joué par des variétés analytiques de dimension complexe 3, les variétés de Calabi-Yau. Tout ça pour dire que les maths de la cryptographie, c'est du tout petit joueur.
MB
--
Michel TALON
Michel Billaud <billaud@serveur5.labri.fr> wrote:
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire
quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la
physique moderne ? :-)
Non, mais je connais au moins la théorie des surfaces de Riemann, parceque
c'est indispensable pour mon sujet, les systèmes intégrables, et les courbes
elliptiques c'est le degré 0 si je peux dire des surfaces de Riemann,
(exactement le genre 1). Je sais très bien que les mathématiciens du début du
20° siècle s'intéressaient non plus aux courbes algébriques mais aux surfaces
algébriques, et au delà, et plus avant dans le siècle au cas général et sur
des corps beaucoup plus généraux. En théorie des cordes, ce qui relève de la
physique théorique, un rôle essentiel est joué par des variétés analytiques de
dimension complexe 3, les variétés de Calabi-Yau. Tout ça pour dire que les
maths de la cryptographie, c'est du tout petit joueur.
L'application des maths à la crypto c'est des trivialités à se rouler de rire quand on connaît les maths.
Tu connais toutes les maths en plus de toute la crypto et de la physique moderne ? :-)
Non, mais je connais au moins la théorie des surfaces de Riemann, parceque c'est indispensable pour mon sujet, les systèmes intégrables, et les courbes elliptiques c'est le degré 0 si je peux dire des surfaces de Riemann, (exactement le genre 1). Je sais très bien que les mathématiciens du début du 20° siècle s'intéressaient non plus aux courbes algébriques mais aux surfaces algébriques, et au delà, et plus avant dans le siècle au cas général et sur des corps beaucoup plus généraux. En théorie des cordes, ce qui relève de la physique théorique, un rôle essentiel est joué par des variétés analytiques de dimension complexe 3, les variétés de Calabi-Yau. Tout ça pour dire que les maths de la cryptographie, c'est du tout petit joueur.
MB
--
Michel TALON
Khanh-Dang
Stéphane Zuckerman wrote:
Tu disais que les maths ne servaient qu'à former l'esprit. Qu'on trouve des applications aux maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
Justement, le fait qu'elles servent un ou deux siècles après est assez étonnant, et remarquable. La plupart du temps, les théories mathématiques servent a posteriori. Ce qui rend les belles théories encore plus belles. Car la belle inutilité d'une théorie mathématique se sublime certainement quand elle sert aussi à modéliser et à rationaliser l'Univers du physicien.
Mais *a priori*, les mathématiques ne servent à rien, si ce n'est dans le cadre d'un épanouissement strictement personnel. Un peu comme l'art. Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art qui ne sert à rien.
Stéphane Zuckerman <szuckerm@etu.utc.fr> wrote:
Tu disais que les maths ne
servaient qu'à former l'esprit. Qu'on trouve des applications aux
maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il
n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
Justement, le fait qu'elles servent un ou deux siècles après est assez
étonnant, et remarquable. La plupart du temps, les théories
mathématiques servent a posteriori. Ce qui rend les belles théories
encore plus belles. Car la belle inutilité d'une théorie mathématique
se sublime certainement quand elle sert aussi à modéliser et à
rationaliser l'Univers du physicien.
Mais *a priori*, les mathématiques ne servent à rien, si ce n'est dans
le cadre d'un épanouissement strictement personnel. Un peu comme l'art.
Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art
qui ne sert à rien.
Tu disais que les maths ne servaient qu'à former l'esprit. Qu'on trouve des applications aux maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
Justement, le fait qu'elles servent un ou deux siècles après est assez étonnant, et remarquable. La plupart du temps, les théories mathématiques servent a posteriori. Ce qui rend les belles théories encore plus belles. Car la belle inutilité d'une théorie mathématique se sublime certainement quand elle sert aussi à modéliser et à rationaliser l'Univers du physicien.
Mais *a priori*, les mathématiques ne servent à rien, si ce n'est dans le cadre d'un épanouissement strictement personnel. Un peu comme l'art. Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art qui ne sert à rien.
Khanh-Dang
Ploc wrote:
Khanh-Dang wrote:
Un peu comme l'art. Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art qui ne sert à rien.
une oeuvre d'art moche est utile?
Peut-être... En tout cas, ça me rappelle cette citation dont je ne connais pas l'auteur :
« Il n'y a rien de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid ; car c'est l'expression de quelque besoin ; et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature. L'endroit le plus utile d'une maison, ce sont les latrines. »
Ploc <ploc@clop.invalid> wrote:
Khanh-Dang wrote:
Un peu comme l'art.
Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre
d'art qui ne sert à rien.
une oeuvre d'art moche est utile?
Peut-être... En tout cas, ça me rappelle cette citation dont je ne
connais pas l'auteur :
« Il n'y a rien de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout
ce qui est utile est laid ; car c'est l'expression de quelque besoin ;
et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et
infirme nature. L'endroit le plus utile d'une maison, ce sont les
latrines. »
Un peu comme l'art. Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art qui ne sert à rien.
une oeuvre d'art moche est utile?
Peut-être... En tout cas, ça me rappelle cette citation dont je ne connais pas l'auteur :
« Il n'y a rien de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid ; car c'est l'expression de quelque besoin ; et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature. L'endroit le plus utile d'une maison, ce sont les latrines. »
Michel Billaud
Khanh-Dang writes:
Stéphane Zuckerman wrote:
Qu'on trouve des applications aux maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
Justement, le fait qu'elles servent un ou deux siècles après est assez étonnant, et remarquable.
Ce qui serait étonnant, c'est que la théorie serve à quelque chose un ou deux siècles avant d'avoir été formulée...
Mais *a priori*, les mathématiques ne servent à rien, si ce n'est dans le cadre d'un épanouissement strictement personnel.
Ca sert au mathématicien à se gratter là où ça la démange.
Un peu comme l'art. Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art qui ne sert à rien.
L'art, au moins, ça se vend cher :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Khanh-Dang <khanh-dang@w.fr.invalid> writes:
Stéphane Zuckerman <szuckerm@etu.utc.fr> wrote:
Qu'on trouve des applications aux
maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il
n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
Justement, le fait qu'elles servent un ou deux siècles après est assez
étonnant, et remarquable.
Ce qui serait étonnant, c'est que la théorie serve à quelque chose
un ou deux siècles avant d'avoir été formulée...
Mais *a priori*, les mathématiques ne servent à rien, si ce n'est dans
le cadre d'un épanouissement strictement personnel.
Ca sert au mathématicien à se gratter là où ça la démange.
Un peu comme l'art.
Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art
qui ne sert à rien.
L'art, au moins, ça se vend cher :-)
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Qu'on trouve des applications aux maths d'il y a un ou deux siècles seulement maintenant, OK. Il n'empêche : elles servent bel et bien. Et il n'y a rien à redire à ça.
Justement, le fait qu'elles servent un ou deux siècles après est assez étonnant, et remarquable.
Ce qui serait étonnant, c'est que la théorie serve à quelque chose un ou deux siècles avant d'avoir été formulée...
Mais *a priori*, les mathématiques ne servent à rien, si ce n'est dans le cadre d'un épanouissement strictement personnel.
Ca sert au mathématicien à se gratter là où ça la démange.
Un peu comme l'art. Bien souvent, une belle oeuvre d'art, c'est au moins une oeuvre d'art qui ne sert à rien.
L'art, au moins, ça se vend cher :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel Billaud
Paul Pygeon writes:
[reformulation méritoire]
"C'est simple. On me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des mathématiciens, ceux qui ont plein de diplômes.
Je réponds donc suite à une expérience personnelle, où j'avais proposé un générateur de nombres premiers et d'aléas à la sagacité d'un mathématicien. Il m'a répondu, c'est tout.
"Il a répondu, c'est tout" ou bien "il a répondu "c'est tout ?" " ?
Parce que en mathématiques, le plus dur, c'est de savoir si ça existe déjà,
zblatt est ton ami.
surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les nombres premiers. Il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes bizarres et une putain d'antériorité."
Il parait même que, contrairement à ce qu'annoncent régulièrement les journalistes, les matheux n'aient pas encore réussi à trouver le plus grand nombre premier.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Paul Pygeon <paul_pygeon@gmail.com> writes:
[reformulation méritoire]
"C'est simple. On me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des
mathématiciens, ceux qui ont plein de diplômes.
Je réponds donc suite à une expérience personnelle, où j'avais proposé un
générateur de nombres premiers et d'aléas à la sagacité d'un mathématicien.
Il m'a répondu, c'est tout.
"Il a répondu, c'est tout"
ou bien
"il a répondu "c'est tout ?" " ?
Parce que en mathématiques, le plus dur, c'est de savoir si ça existe déjà,
zblatt est ton ami.
surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les
nombres premiers. Il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes
bizarres et une putain d'antériorité."
Il parait même que, contrairement à ce qu'annoncent régulièrement les journalistes,
les matheux n'aient pas encore réussi à trouver le plus grand nombre premier.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
"C'est simple. On me demande d'argumenter sur l'ouverture d'esprit des mathématiciens, ceux qui ont plein de diplômes.
Je réponds donc suite à une expérience personnelle, où j'avais proposé un générateur de nombres premiers et d'aléas à la sagacité d'un mathématicien. Il m'a répondu, c'est tout.
"Il a répondu, c'est tout" ou bien "il a répondu "c'est tout ?" " ?
Parce que en mathématiques, le plus dur, c'est de savoir si ça existe déjà,
zblatt est ton ami.
surtout quand tu prends un domaine qui n'intéresse personne comme les nombres premiers. Il n'y a que quelques années de travaux sur ces bêtes bizarres et une putain d'antériorité."
Il parait même que, contrairement à ce qu'annoncent régulièrement les journalistes, les matheux n'aient pas encore réussi à trouver le plus grand nombre premier.
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Patrice Karatchentzeff
Emmanuel Florac writes:
Le Wed, 07 Jun 2006 23:13:00 +0200, Patrice Karatchentzeff a écrit :
La philo est déjà une belle arnaque à la base mais quand des « physiciens » la récupèrent, cela devient carrément comique...
J'aime tes certitudes. Pour toi la vie doit être simple...