Je dis : un arbre ! et, hors de l'oubli où ma voix relègue aucun
contour, en tant que quelque chose d'autre que les souches sues,
musicalement se lève, idée même et suave, l'absente de toutes forêts :
(Variations sur Stéphane Mallarmé)
raaaaaaaaaaa, mon rève (la bibliothèque, pas la photo).
Ca zoome grave dans l'image!!
jdd
-- http://www.dodin.net Le wiki des forums son-image français: http://dodin.org/frsv/ http://jddtube.dodin.org/20120616-52-highway_v1115
Octave
Le 19/09/2012 14:56, albert a écrit :
Oui, bien sûr, ce n'est qu'un avis, que mon avis, ce n'est pas assez pour en faire une objectivité. J'essayais de détailler pour diminuer cette subjectivité. Je voulais aussi comprendre pourquoi les racines sont devenues un "sujet" alors qu'elles sont mises en scène souvent "maladroitement" (pour moi), et tu les dis même "anecdotiques". Pourtant, dans "ambassadeurs", ces racines sont bien en "trop", comme si tu les avais ajouté, dans ton "espace photographique imaginaire". Donc, si elles sont là, c'est qu'elles ont une valeur, sans doute de "sujet" dans le "décor". Je me demandais quelle valeur pour toi ? Mais bon, c'est une question que je Me pose...
Un problème technique sur ton site, ce matin, de la page d'accueil, en cliquant sur "void_20", impossible de voir la photo en question, je tombe sur la page de commentaire de la photo "void_23". Hier, ça ne faisait pas ça.
-- www.octav.fr
Le 19/09/2012 14:56, albert a écrit :
Oui, bien sûr, ce n'est qu'un avis, que mon avis, ce n'est pas assez
pour en faire une objectivité. J'essayais de détailler pour diminuer
cette subjectivité.
Je voulais aussi comprendre pourquoi les racines sont devenues un
"sujet" alors qu'elles sont mises en scène souvent "maladroitement"
(pour moi), et tu les dis même "anecdotiques".
Pourtant, dans "ambassadeurs", ces racines sont bien en "trop", comme si
tu les avais ajouté, dans ton "espace photographique imaginaire". Donc,
si elles sont là, c'est qu'elles ont une valeur, sans doute de "sujet"
dans le "décor". Je me demandais quelle valeur pour toi ?
Mais bon, c'est une question que je Me pose...
Un problème technique sur ton site, ce matin, de la page d'accueil, en
cliquant sur "void_20", impossible de voir la photo en question, je
tombe sur la page de commentaire de la photo "void_23". Hier, ça ne
faisait pas ça.
Oui, bien sûr, ce n'est qu'un avis, que mon avis, ce n'est pas assez pour en faire une objectivité. J'essayais de détailler pour diminuer cette subjectivité. Je voulais aussi comprendre pourquoi les racines sont devenues un "sujet" alors qu'elles sont mises en scène souvent "maladroitement" (pour moi), et tu les dis même "anecdotiques". Pourtant, dans "ambassadeurs", ces racines sont bien en "trop", comme si tu les avais ajouté, dans ton "espace photographique imaginaire". Donc, si elles sont là, c'est qu'elles ont une valeur, sans doute de "sujet" dans le "décor". Je me demandais quelle valeur pour toi ? Mais bon, c'est une question que je Me pose...
Un problème technique sur ton site, ce matin, de la page d'accueil, en cliquant sur "void_20", impossible de voir la photo en question, je tombe sur la page de commentaire de la photo "void_23". Hier, ça ne faisait pas ça.
-- www.octav.fr
albert
Bonjour Vincent,
"vincent" a écrit :
Juste par curiosité, cela couterait combien un tirage de ce format ? Sinon, j'aime bien l'ambiance qui s'en dégage. Mais la version flash ne passe pas sur l'ipad :( vincent. collectionneur débutant
Ce n'est pas le tirage qui coûte cher, par exemple chez Picto, un labo pro, à mon avis le meilleur rapport qualité/prix, un tirage de 125x225 cm en RC brillant Kodak classique ne coûte que 85 euro HT. Il faut le commander en ligne sur leur site, c'est moins cher et le protocole (profils, dimensions, etc..) est très bien expliqué. Dommage que la laize soit limitée à 125 cm. C'est tiré sur Lambda, donc pas de l'impression, du vrai tirage argentique avec une écriture maxi de 400 dpi ce qui est parfait.
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm, coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable, mais le support est vraiment cheap, mou. Après il y a le Dibond 3mm, plus rigide, coût : 300euro HT - Total de l'image : 462 euro TTC.
Ensuite c'est au gré du jeune *collectionneur débutant*, il peut le mettre directement au mur, mais une photographie de cette dimension pourrait mériter mieux. Et de toute façon le photographe ne sera pas forcément d'accord. Si on souhaite vraiment une bonne qualité d'accrochage, on passera à la dimension supérieure. Une première solution est d'encadrer direct avec une baguette aux proportions. Pas de verre, car dans ces formats, à moins d'être déjà un riche collectionneur, c'est ingérable.
Maintenant il y a le standart actuel de l'encadrement des grands formats en photographie, qui est un bon compromis, le plexi-collage ou Diasec. Une plaque de plexi 4mm collée sur la photo, elle même contre collée sur du Dibond avec un châssis rentrant. Très bonne tenue de l'image, qui est aussi protégée des chiures de mouches, parfait pour la photo. Pour ma part, et cela dépend du sujet, je préfère réduire le format de l'image pour y intégrer une marge blanche assez importante. c'est au goût de chacun.
Bon, le coût est conséquent, mais je pense que celà en vaut la peine : Plexi 4mm + Dibond 2mm + châssis rentrant : 873 euro HT. Total de l'image : 1140 euro TTC
PS : A propos du *collectionneur débutant* : Tu me fais marrer, mais tu as raison, il faut bien commencer. Et si on est un peu doué, c'est le meilleur des investissements. A commencer par trouver l'artiste qui par exemple pour un photographe, en plus de tous les frais d'encadrements ne sera pas trop exigeant. Je déconseille les galeries qui bien entendu vont te faire payer lourdement leur boulot de *découverte*. Si tu te sens l'âme d'un vrai collectionneur, tu commences par fréquenter le milieu des artistes qui te concernent. Tu t'aperçois vite que les bons doivent être très rares. Et que dans cette catégorie, entre les zombies et les cinglés, il est difficile de distinguer celui qui va vraiment durer. Pour ma part, et je parle en tant que collectionneur moi-même, et de longue date, vu ma situation d'artiste, je parierais d'office sur un cinglé. Mais ce n'est pas sans risque. Sur une saute d'humeur il pourra tout aussi bien te planter un couteau dans le dos, ou croyant te faire plaisir, t'inviter à déjeuner dans sa cabane dans les bois, et te faisant partager son bonheur d'artiste, t'empoisonner à l'amanite tue-mouche... Autrement, Il y a bien sûr tous les jeunes artistes professionnels, élevés en batterie d'école des B.A. Efficaces, mais fades, faciles à comprendre, ils vont vite t'engluer dans leur effet mode. Tu te rend compte, il a eu sa double page dans ArtPress ! Ah Merde ! Ils ont tous leur double page dans ArtPress. L'année suivante plus rien. Alors bonne chance, c'est une belle aventure...
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
Bonjour Vincent,
"vincent" a écrit :
Juste par curiosité, cela couterait combien un tirage de ce format ?
Sinon, j'aime bien l'ambiance qui s'en dégage.
Mais la version flash ne passe pas sur l'ipad :(
vincent. collectionneur débutant
Ce n'est pas le tirage qui coûte cher, par exemple chez Picto, un labo
pro, à mon avis le meilleur rapport qualité/prix, un tirage de 125x225 cm en
RC brillant Kodak classique ne coûte que 85 euro HT. Il faut le commander en
ligne sur leur site, c'est moins cher et le protocole (profils, dimensions,
etc..) est très bien expliqué. Dommage que la laize soit limitée à 125 cm.
C'est tiré sur Lambda, donc pas de l'impression, du vrai tirage argentique
avec une écriture maxi de 400 dpi ce qui est parfait.
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette
photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm,
coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable, mais
le support est vraiment cheap, mou. Après il y a le Dibond 3mm, plus
rigide, coût : 300euro HT - Total de l'image : 462 euro TTC.
Ensuite c'est au gré du jeune *collectionneur débutant*, il peut le
mettre directement au mur, mais une photographie de cette dimension pourrait
mériter mieux. Et de toute façon le photographe ne sera pas forcément
d'accord. Si on souhaite vraiment une bonne qualité d'accrochage, on passera
à la dimension supérieure. Une première solution est d'encadrer direct avec
une baguette aux proportions. Pas de verre, car dans ces formats, à moins
d'être déjà un riche collectionneur, c'est ingérable.
Maintenant il y a le standart actuel de l'encadrement des grands formats
en photographie, qui est un bon compromis, le plexi-collage ou Diasec.
Une plaque de plexi 4mm collée sur la photo, elle même contre collée sur du
Dibond avec un châssis rentrant. Très bonne tenue de l'image, qui est aussi
protégée des chiures de mouches, parfait pour la photo. Pour ma part, et
cela dépend du sujet, je préfère réduire le format de l'image pour y
intégrer une marge blanche assez importante. c'est au goût de chacun.
Bon, le coût est conséquent, mais je pense que celà en vaut la peine :
Plexi 4mm + Dibond 2mm + châssis rentrant : 873 euro HT. Total de l'image :
1140 euro TTC
PS : A propos du *collectionneur débutant* : Tu me fais marrer, mais tu as
raison, il faut bien commencer. Et si on est un peu doué, c'est le meilleur
des investissements. A commencer par trouver l'artiste qui par exemple pour
un photographe, en plus de tous les frais d'encadrements ne sera pas trop
exigeant. Je déconseille les galeries qui bien entendu vont te faire payer
lourdement leur boulot de *découverte*. Si tu te sens l'âme d'un vrai
collectionneur, tu commences par fréquenter le milieu des artistes qui te
concernent. Tu t'aperçois vite que les bons doivent être très rares. Et que
dans cette catégorie, entre les zombies et les cinglés, il est difficile de
distinguer celui qui va vraiment durer. Pour ma part, et je parle en tant
que collectionneur moi-même, et de longue date, vu ma situation d'artiste,
je parierais d'office sur un cinglé. Mais ce n'est pas sans risque. Sur une
saute d'humeur il pourra tout aussi bien te planter un couteau dans le dos,
ou croyant te faire plaisir, t'inviter à déjeuner dans sa cabane dans les
bois, et te faisant partager son bonheur d'artiste, t'empoisonner à
l'amanite tue-mouche... Autrement, Il y a bien sûr tous les jeunes artistes
professionnels, élevés en batterie d'école des B.A. Efficaces, mais fades,
faciles à comprendre, ils vont vite t'engluer dans leur effet mode. Tu te
rend compte, il a eu sa double page dans ArtPress ! Ah Merde ! Ils ont tous
leur double page dans ArtPress. L'année suivante plus rien. Alors bonne
chance, c'est une belle aventure...
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
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Ce n'est pas le tirage qui coûte cher, par exemple chez Picto, un labo pro, à mon avis le meilleur rapport qualité/prix, un tirage de 125x225 cm en RC brillant Kodak classique ne coûte que 85 euro HT. Il faut le commander en ligne sur leur site, c'est moins cher et le protocole (profils, dimensions, etc..) est très bien expliqué. Dommage que la laize soit limitée à 125 cm. C'est tiré sur Lambda, donc pas de l'impression, du vrai tirage argentique avec une écriture maxi de 400 dpi ce qui est parfait.
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm, coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable, mais le support est vraiment cheap, mou. Après il y a le Dibond 3mm, plus rigide, coût : 300euro HT - Total de l'image : 462 euro TTC.
Ensuite c'est au gré du jeune *collectionneur débutant*, il peut le mettre directement au mur, mais une photographie de cette dimension pourrait mériter mieux. Et de toute façon le photographe ne sera pas forcément d'accord. Si on souhaite vraiment une bonne qualité d'accrochage, on passera à la dimension supérieure. Une première solution est d'encadrer direct avec une baguette aux proportions. Pas de verre, car dans ces formats, à moins d'être déjà un riche collectionneur, c'est ingérable.
Maintenant il y a le standart actuel de l'encadrement des grands formats en photographie, qui est un bon compromis, le plexi-collage ou Diasec. Une plaque de plexi 4mm collée sur la photo, elle même contre collée sur du Dibond avec un châssis rentrant. Très bonne tenue de l'image, qui est aussi protégée des chiures de mouches, parfait pour la photo. Pour ma part, et cela dépend du sujet, je préfère réduire le format de l'image pour y intégrer une marge blanche assez importante. c'est au goût de chacun.
Bon, le coût est conséquent, mais je pense que celà en vaut la peine : Plexi 4mm + Dibond 2mm + châssis rentrant : 873 euro HT. Total de l'image : 1140 euro TTC
PS : A propos du *collectionneur débutant* : Tu me fais marrer, mais tu as raison, il faut bien commencer. Et si on est un peu doué, c'est le meilleur des investissements. A commencer par trouver l'artiste qui par exemple pour un photographe, en plus de tous les frais d'encadrements ne sera pas trop exigeant. Je déconseille les galeries qui bien entendu vont te faire payer lourdement leur boulot de *découverte*. Si tu te sens l'âme d'un vrai collectionneur, tu commences par fréquenter le milieu des artistes qui te concernent. Tu t'aperçois vite que les bons doivent être très rares. Et que dans cette catégorie, entre les zombies et les cinglés, il est difficile de distinguer celui qui va vraiment durer. Pour ma part, et je parle en tant que collectionneur moi-même, et de longue date, vu ma situation d'artiste, je parierais d'office sur un cinglé. Mais ce n'est pas sans risque. Sur une saute d'humeur il pourra tout aussi bien te planter un couteau dans le dos, ou croyant te faire plaisir, t'inviter à déjeuner dans sa cabane dans les bois, et te faisant partager son bonheur d'artiste, t'empoisonner à l'amanite tue-mouche... Autrement, Il y a bien sûr tous les jeunes artistes professionnels, élevés en batterie d'école des B.A. Efficaces, mais fades, faciles à comprendre, ils vont vite t'engluer dans leur effet mode. Tu te rend compte, il a eu sa double page dans ArtPress ! Ah Merde ! Ils ont tous leur double page dans ArtPress. L'année suivante plus rien. Alors bonne chance, c'est une belle aventure...
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Stephane Legras-Decussy
Le 20/09/2012 10:56, albert a écrit :
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm, coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable, mais
??
une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro chez Casto.
ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
Le 20/09/2012 10:56, albert a écrit :
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette
photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm,
coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable,
mais
??
une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro
chez Casto.
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm, coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable, mais
??
une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro chez Casto.
ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
Alf92
"Stephane Legras-Decussy" a écrit
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm, coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable, mais
??
une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro chez Casto.
ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
attention au gondolage... solution : coller un papier de même grammage de l'autre côté.
sinon du cadapac (carton plume) de 1 cm : 122x244 environ 70 euros et là ça bouge pas.
"Stephane Legras-Decussy" <admin@facebook.com> a écrit
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette
photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm,
coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable,
mais
??
une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro
chez Casto.
ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
attention au gondolage...
solution : coller un papier de même grammage de l'autre côté.
sinon du cadapac (carton plume) de 1 cm : 122x244 environ 70 euros
et là ça bouge pas.
Là ou ca commence à chiffrer, c'est qu'il faut bien l'accrocher cette photo. Donc on commence par la contre-coller, par exemple sur du PVC 4mm, coût : 180 euro HT - Total de l'image : 318 TTC c'est très raisonnable, mais
??
une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro chez Casto.
ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
attention au gondolage... solution : coller un papier de même grammage de l'autre côté.
sinon du cadapac (carton plume) de 1 cm : 122x244 environ 70 euros et là ça bouge pas.
albert
"Octave" a écrit :
Je voulais aussi comprendre pourquoi les racines sont devenues un "sujet" alors qu'elles sont mises en scène souvent "maladroitement" (pour moi), et tu les dis même "anecdotiques". Pourtant, dans "ambassadeurs", ces racines sont bien en "trop", comme si tu les avais ajouté, dans ton "espace photographique imaginaire". Donc, si elles sont là, c'est qu'elles ont une valeur, sans doute de "sujet" dans le "décor". Je me demandais quelle valeur pour toi ? Mais bon, c'est une question que je Me pose...
Je pense qu'on photographie bien ce que l'on aime, parce qu'on le connaît vraiment. J'ai découvert les chablis (c'est leur nom) dans les Vosges. Dans le Jura où j'habitais avant, ils sont inexistants (meilleure gestion de la forêt ?).
Au début je m'en fichais un peu, ils étaient juste des axes de composition dans le paysage. Puis à force de revenir sur le terrain, de les voir évoluer dans le temps, vieillir -sic- , j'ai compris que j'avais trouvé là mon droit de passage en ces lieux, que la forêt à travers eux m'accordait une âme.
Ce ne sont pas des objets inertes ni même impassibles (rébarbatifs ?)... De leur naissance, quand ils arrivent immenses et encore recouverts de leur placenta de terre, à leur quasi disparition sous forme de tumulus (ils sont à eux même leur propre tombe), ils ne restent jamais indifférents, à la lumière, aux saisons, et surtout à moi même selon mon propre point de vue. Je l'ai réalisé quand après en avoir fait plusieurs versions, selon différents angles ou situations, ils prenaient de plus en plus des allures anthropomorphiques, ou zoomorphiques. Comme si ils venaient à moi, me découvrir. Cette projection du photographe n'est pas due au hasard, c'est une expérience, mais qui pourtant n'a rien de mystique. Elle montre seulement que la photographie est un outil de création formidable, car tout ce que l'on veut y devient visible, ou plus exactement la photographie est la demeure de l'invisible.
Enfin, et pour parfaire ma vision de ces êtres en apparence immuables, je sais que pour la plus part, les plus beaux de ces enfants de la mort sont aussi les plus éphémères. En effet, après que l'arbre eu versé lors d'une tempête ou d'une trop grande vieillesse, les bucherons économes arrivent bientôt et récupèrent le tronc en le sciant à la base. Du coup la souche bascule à nouveau, mais en sens inverse, et retrouve ainsi le trou de ses origines. Il n'y a presque pas eu de naissance, c'est comme si le chablis n'avait jamais existé. Il est seulement devenu vivant dans l'instant décisif de la photographie (Ah ! Merci HCB ! Pour une fois que je suis en adéquation avec ce terme absurde).
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
"Octave" a écrit :
Je voulais aussi comprendre pourquoi les racines sont devenues un "sujet"
alors qu'elles sont mises en scène souvent "maladroitement" (pour moi), et
tu les dis même "anecdotiques".
Pourtant, dans "ambassadeurs", ces racines sont bien en "trop", comme si
tu les avais ajouté, dans ton "espace photographique imaginaire". Donc, si
elles sont là, c'est qu'elles ont une valeur, sans doute de "sujet" dans
le "décor". Je me demandais quelle valeur pour toi ?
Mais bon, c'est une question que je Me pose...
Je pense qu'on photographie bien ce que l'on aime, parce qu'on le
connaît vraiment. J'ai découvert les chablis (c'est leur nom) dans les
Vosges. Dans le Jura où j'habitais avant, ils sont inexistants
(meilleure gestion de la forêt ?).
Au début je m'en fichais un peu, ils étaient juste des axes
de composition dans le paysage. Puis à force de revenir sur le terrain,
de les voir évoluer dans le temps, vieillir -sic- , j'ai compris que j'avais
trouvé là mon droit de passage en ces lieux, que la forêt à travers eux
m'accordait une âme.
Ce ne sont pas des objets inertes ni même impassibles (rébarbatifs ?)...
De leur naissance, quand ils arrivent immenses et encore recouverts de leur
placenta de terre, à leur quasi disparition sous forme de tumulus (ils sont
à eux même leur propre tombe), ils ne restent jamais indifférents, à la
lumière, aux saisons, et surtout à moi même selon mon propre point de vue.
Je l'ai réalisé quand après en avoir fait plusieurs versions, selon
différents angles ou situations, ils prenaient de plus en plus des allures
anthropomorphiques, ou zoomorphiques. Comme si ils venaient à moi, me
découvrir. Cette projection du photographe n'est pas due au hasard, c'est
une expérience, mais qui pourtant n'a rien de mystique. Elle montre
seulement que la photographie est un outil de création formidable, car tout
ce que l'on veut y devient visible, ou plus exactement la photographie est
la demeure de l'invisible.
Enfin, et pour parfaire ma vision de ces êtres en apparence immuables,
je sais que pour la plus part, les plus beaux de ces enfants de la mort sont
aussi les plus éphémères. En effet, après que l'arbre eu versé lors d'une
tempête ou d'une trop grande vieillesse, les bucherons économes arrivent
bientôt et récupèrent le tronc en le sciant à la base. Du coup la souche
bascule à nouveau, mais en sens inverse, et retrouve ainsi le trou de ses
origines. Il n'y a presque pas eu de naissance, c'est comme si le chablis
n'avait jamais existé. Il est seulement devenu vivant dans l'instant décisif
de la photographie (Ah ! Merci HCB ! Pour une fois que je suis en
adéquation avec ce terme absurde).
Amitiés,
albert
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Je voulais aussi comprendre pourquoi les racines sont devenues un "sujet" alors qu'elles sont mises en scène souvent "maladroitement" (pour moi), et tu les dis même "anecdotiques". Pourtant, dans "ambassadeurs", ces racines sont bien en "trop", comme si tu les avais ajouté, dans ton "espace photographique imaginaire". Donc, si elles sont là, c'est qu'elles ont une valeur, sans doute de "sujet" dans le "décor". Je me demandais quelle valeur pour toi ? Mais bon, c'est une question que je Me pose...
Je pense qu'on photographie bien ce que l'on aime, parce qu'on le connaît vraiment. J'ai découvert les chablis (c'est leur nom) dans les Vosges. Dans le Jura où j'habitais avant, ils sont inexistants (meilleure gestion de la forêt ?).
Au début je m'en fichais un peu, ils étaient juste des axes de composition dans le paysage. Puis à force de revenir sur le terrain, de les voir évoluer dans le temps, vieillir -sic- , j'ai compris que j'avais trouvé là mon droit de passage en ces lieux, que la forêt à travers eux m'accordait une âme.
Ce ne sont pas des objets inertes ni même impassibles (rébarbatifs ?)... De leur naissance, quand ils arrivent immenses et encore recouverts de leur placenta de terre, à leur quasi disparition sous forme de tumulus (ils sont à eux même leur propre tombe), ils ne restent jamais indifférents, à la lumière, aux saisons, et surtout à moi même selon mon propre point de vue. Je l'ai réalisé quand après en avoir fait plusieurs versions, selon différents angles ou situations, ils prenaient de plus en plus des allures anthropomorphiques, ou zoomorphiques. Comme si ils venaient à moi, me découvrir. Cette projection du photographe n'est pas due au hasard, c'est une expérience, mais qui pourtant n'a rien de mystique. Elle montre seulement que la photographie est un outil de création formidable, car tout ce que l'on veut y devient visible, ou plus exactement la photographie est la demeure de l'invisible.
Enfin, et pour parfaire ma vision de ces êtres en apparence immuables, je sais que pour la plus part, les plus beaux de ces enfants de la mort sont aussi les plus éphémères. En effet, après que l'arbre eu versé lors d'une tempête ou d'une trop grande vieillesse, les bucherons économes arrivent bientôt et récupèrent le tronc en le sciant à la base. Du coup la souche bascule à nouveau, mais en sens inverse, et retrouve ainsi le trou de ses origines. Il n'y a presque pas eu de naissance, c'est comme si le chablis n'avait jamais existé. Il est seulement devenu vivant dans l'instant décisif de la photographie (Ah ! Merci HCB ! Pour une fois que je suis en adéquation avec ce terme absurde).
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
albert
"Stephane Legras-Decussy" a écrit :
?? une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro chez Casto. ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
Excuse-moi mais à mon avis cela va faire 18 euro + 100 euro de tirage = 118 euro merci direct poubelle. Pour le contre collage maison je m'arrête au 50x60 cm, sans trop de problèmes. Colle en bombe non acide, support non acide, bien rigide, bien lisse (inconnu chez Casto). Mais attention à l'hygrométrie, aux différences de température entre les supports, etc... Du gondolage, ou au bout d'une semaine des bulles apparaîssent on ne sait pourquoi, sans parler des poussières qui tuent...
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"Stephane Legras-Decussy" a écrit :
??
une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro
chez Casto.
ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
Excuse-moi mais à mon avis cela va faire 18 euro + 100 euro de tirage =
118 euro merci direct poubelle. Pour le contre collage maison je m'arrête au
50x60 cm, sans trop de problèmes. Colle en bombe non acide, support non
acide, bien rigide, bien lisse (inconnu chez Casto). Mais attention à
l'hygrométrie, aux différences de température entre les supports, etc... Du
gondolage, ou au bout d'une semaine des bulles apparaîssent on ne sait
pourquoi, sans parler des poussières qui tuent...
Amitiés,
albert
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?? une plaque de contre-plaqué 4mm en 122cm x 227cm ça coute 18 euro chez Casto. ensuite collage à la colle à bois ordinaire ...
Excuse-moi mais à mon avis cela va faire 18 euro + 100 euro de tirage = 118 euro merci direct poubelle. Pour le contre collage maison je m'arrête au 50x60 cm, sans trop de problèmes. Colle en bombe non acide, support non acide, bien rigide, bien lisse (inconnu chez Casto). Mais attention à l'hygrométrie, aux différences de température entre les supports, etc... Du gondolage, ou au bout d'une semaine des bulles apparaîssent on ne sait pourquoi, sans parler des poussières qui tuent...
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£g
"albert" a écrit dans le message de news: k3fc7d$8d8$
"Octave" a écrit :
Je pense qu'on photographie bien ce que l'on aime, parce qu'on le connaît vraiment. J'ai découvert les chablis (c'est leur nom) dans les Vosges. Dans le Jura où j'habitais avant, ils sont inexistants (meilleure gestion de la forêt ?).
Ce n'est pas une question de gestion de la forêt, le chablis est un arbre tombé/déraciné suite à une tempête, les landes, pourtant une région très bien gérée, ont elles aussi subit ce coup du sort et leur part de chablis.
"albert" <alphoto.nospam@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
k3fc7d$8d8$1@speranza.aioe.org...
"Octave" a écrit :
Je pense qu'on photographie bien ce que l'on aime, parce qu'on le
connaît vraiment. J'ai découvert les chablis (c'est leur nom) dans les
Vosges. Dans le Jura où j'habitais avant, ils sont inexistants
(meilleure gestion de la forêt ?).
Ce n'est pas une question de gestion de la forêt, le chablis est un
arbre tombé/déraciné suite à une tempête, les landes, pourtant une
région très bien gérée, ont elles aussi subit ce coup du sort et leur
part de chablis.
"albert" a écrit dans le message de news: k3fc7d$8d8$
"Octave" a écrit :
Je pense qu'on photographie bien ce que l'on aime, parce qu'on le connaît vraiment. J'ai découvert les chablis (c'est leur nom) dans les Vosges. Dans le Jura où j'habitais avant, ils sont inexistants (meilleure gestion de la forêt ?).
Ce n'est pas une question de gestion de la forêt, le chablis est un arbre tombé/déraciné suite à une tempête, les landes, pourtant une région très bien gérée, ont elles aussi subit ce coup du sort et leur part de chablis.
jdd
Le 20/09/2012 17:49, £g a écrit :
arbre tombé/déraciné suite à une tempête, les landes, pourtant une région très bien gérée, ont elles aussi subit ce coup du sort et leur part de chablis.
-- http://www.dodin.net Le wiki des forums son-image français: http://dodin.org/frsv/ http://jddtube.dodin.org/20120616-52-highway_v1115
Le 20/09/2012 17:49, £g a écrit :
arbre tombé/déraciné suite à une tempête, les landes, pourtant une
région très bien gérée, ont elles aussi subit ce coup du sort et leur
part de chablis.
arbre tombé/déraciné suite à une tempête, les landes, pourtant une région très bien gérée, ont elles aussi subit ce coup du sort et leur part de chablis.
-- http://www.dodin.net Le wiki des forums son-image français: http://dodin.org/frsv/ http://jddtube.dodin.org/20120616-52-highway_v1115
albert
"£g" <l.g> a écrit :
Ce n'est pas une question de gestion de la forêt,
Si, comme je l'explique plus bas, une fois le chablis venu, le bucheron arrive lui aussi, ou ne vient pas. Si il récupère le tronc, le chablis bascule et disparaît sous terre, mais dans la plupart des cas, comme je le vois dans les Vosges, le bucheron tarde, le chablis s'enfonce et donc il ne prend même pas la peine de le basculer, c'est du boulot en plus, il se barre avec le tronc et basta.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
"£g" <l.g> a écrit :
Ce n'est pas une question de gestion de la forêt,
Si, comme je l'explique plus bas, une fois le chablis venu, le bucheron
arrive lui aussi, ou ne vient pas. Si il récupère le tronc, le chablis
bascule et disparaît sous terre, mais dans la plupart des cas, comme je le
vois dans les Vosges, le bucheron tarde, le chablis s'enfonce et donc il ne
prend même pas la peine de le basculer, c'est du boulot en plus, il se barre
avec le tronc et basta.
Amitiés,
albert
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Si, comme je l'explique plus bas, une fois le chablis venu, le bucheron arrive lui aussi, ou ne vient pas. Si il récupère le tronc, le chablis bascule et disparaît sous terre, mais dans la plupart des cas, comme je le vois dans les Vosges, le bucheron tarde, le chablis s'enfonce et donc il ne prend même pas la peine de le basculer, c'est du boulot en plus, il se barre avec le tronc et basta.
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