la fin des Petits photographes :-(

"fred.bleu11" <fred.bleu11@laposte.net> écrivait news:338lduF3t1bldU2
@individual.net:

pour le developement, je fais moi même, produit acheté à bordeaux ou
paris (mais pas toujours simple à trouver ce que l'on veut).
l'impression : encre en vpc, papier souvent à la fnac

c'est bien...
ce que je remarque autour de moi, et pour schématiser...
tout le monde veut son A95 acheté à pas cher sur trucmuche.com,
meme si le commerce du coin le vend un peu plus cher.
point ou peu d'impression ou alors sur photo.com, etc.

evidemment, je cotoie surtout des amateurs, voire des utilisateurs
peu avertis. le film est donc oublié la plupart du temps, et plus
beaucoup de raison de s'emmerder à aller déposer ses bobines, c'est cher,
ca prend du temps et ils n'ont jamais oublié leur mauvaises experiences.

je viens de recevoir une carte de voeux agrémentée de bambins de la
famille. yeux rouges à gogo. décidément rien n'a changé.
à quoi sert ce A80 chèrement acqui si c'est pour en arriver là :-(

--
Interceptor

On Sun, 26 Dec 2004 19:50:17 +0100, "fred.bleu11"
<fred.bleu11@laposte.net> wrote:

Sans doute parce que la photographie devient un (une) mode de
communication et une habitude aussi "indispensable" que le téléphone
portable, l'ordinateur portable, les écrans lcd, les graveurs de DVD de
salon, les lecteurs mp3 etc.....

Pas d'accord.

La photo numérique étant devenue plus "abordable", les gens se
précipitent dessus, mais si les téléphones portables s'y mettent et
permettent de tirer des photos passables en 10x15, ce qui arrivera
sans doute bientôt, les fabricants d'apn auront du souci à se faire.

si je suis le raisonnement initial, on fait des gigas de photos. Si la
proportion photos prisent/photos tirées est moindre, le nombre de photos
prisent étant très superieures, le nombre de photos tirées devraient
l'être aussi.
ce qui explique d'ailleurs la multiplication des photostations, par exemple

C'est pas évident,

Avec le numérique, j'ai commencé à imprimer comme un fou puis au bout
d'un certain temps je me suis lassé, allant même jusqu'à les donner au
minilab du coin pour la diffusion "familiale".

En fait je le fais de moins en moins et me contente maintenant comme
beaucoup de les regarder sur un ordinateur et j'envoie par internet u
sur un cd le sphotos aux intéressés, qui eux mêmes ont commencé à
imprimer ou faire imprimer et puis maintenant font comme moi.

Cette pratique paraît se répandre et mon marchand préféré (je crois
que la réciproque est encore plus vraie) m'indique que les labos se
font du souci de même que les fabricants de tireuses.

Je n'ai pas de boule de cristal, mais il me semble que dans un avenir
très proche, la photo grand public se passera de plus en plus du
support papier auquel on n'aura recours que pour "les grandes
occasions".

Les photographes de quartier reviendront à leur premier métier
portraits et mariages du moins ceux qui ne sont pas de simples
revendeurs et ils feront comme tout le monde, ils vendront des
téléphones portables.

je viens de recevoir une carte de voeux agrémentée de bambins de la
famille. yeux rouges à gogo. décidément rien n'a changé.

a propos de "yeux rouge", j'ai vu à la fnac le travail des bornes
numeriques installées.
la caissière y a placé une carte memoire, puis visualisé ses photos. les
yeux rouges y étaient nombreux.
elle a selectionné "suppression des yeux rouges" sur le menu, et tous
ont disparu, comme par miracle.... assez impressionant

à quoi sert ce A80 chèrement acqui si c'est pour en arriver là :-(

la suppression des yeux rouges existe aussi sur les flashs des appareils
argentiques, et est aussi inefficace.

fred.bleu11 a exposé le 26/12/2004 :

bonjour
je suis photographe depuis 30 ans, le N&B, dans la salle de bain, la
couleur enfin ...
vous savez ...
le numerique arrive et la c'est la quantite qui prime a coup de giga on se
fait plaisir :-)
apres tout il y en aura bien une bonne...
mais c'est pas une regle absolu :-)
tout ceci pour vous faire part de ce qu'il arrive aux petits photographes,

quel rapport entre la numerique et la disparition des petits photographes
(commerçant ou photographe ?), sauf la volonté grossière de relancer un troll
archi eculé ?

je sais pas.... l'occasion de déguiser une pub pour des promos d'après
fêtes ? :D

--
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Cette pratique paraît se répandre et mon marchand préféré (je crois
que la réciproque est encore plus vraie) m'indique que les labos se
font du souci de même que les fabricants de tireuses.

les labos grand publics se font du souci, parce qu'ils se sont
multipliés considérablement
en ce qui concerne les fabricant de minilab, c'est peut être le même
phénomène que pour les ventes de cd qui diminue. une fois les labos
équipés en minilab, le marché s'étiole.
on ne change certainement pas de minilab comme de téléphone portable.
et puis le tirage par impression personnel se développe énormement aussi
avec la qualité des résultats obtenus et la facilité de mise en oeuvre

Je n'ai pas de boule de cristal, mais il me semble que dans un avenir
très proche, la photo grand public se passera de plus en plus du
support papier auquel on n'aura recours que pour "les grandes
occasions".
je pense que le photographe qui faisait ses 5 pellicules par an (peut

être la majorité des utilisateurs d'appareil photo argentique)
continuera à faire tirer plus ou moins ses 200 à 300 photos par an, mêm
s'il fait 1000 ou 5000 clichés.

maintenant le fera t'il chez lui ou par un labo, c'est en effet une
autre histoire.
mais bon, je ne lis pas dans le mar de café, moi non plus.

quel rapport entre la numerique et la disparition des petits
photographes (commerçant ou photographe ?), sauf la volonté grossière
de relancer un troll archi eculé ?

Et en plus, plus question de trouver une boucherie chevaline ou une
bonne triperie ! Même les skeaks sont carrés comme des pixels.

Noëlle yeux rouges

"fred.bleu11" <fred.bleu11@laposte.net> a écrit dans le message de news:
338k37F1guqacU1@individual.net...

Il a raison : le numérique fait disparaître les petits photographes, les
journaux en parlent assez :-)
http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id3352 (un exemple parmi
d'autres)

encore un article stéréotypé sans grand interêt

C'est vous qui le dites, sans argument et sans référence... La balance n'a
même pas bougé ;-))

En particulier ceux qui basaient seulement leur affaire sur le conseil,
le développement (produits, papier) N/B amateur, les développements
couleur de films argentiques à envoyer chez Kodak, Fuji ou Agfa, et qui
n'ont rien investi dans le numérique....

il y a beaucoup de marques qui ont disparu, sans que la photo
disparaisse...
ou trouver un objectif angenieux, par exemple.
il y a aussi des marques qui sont apparus en photo, comme fuji, par
exemple.

Le rapport avec les petits photographes ?

kodak ferme des labos,fabrique toujours des pellicules et mainteant des
papiers photos imprimantes (et même des imprimantes) fuji et agfa vendent
des minilab. ils vendent aussi du papier photo imprimante,
fuji fabriquent même des apn.
canon, acteurs majeur dans le monde photographiques se porte à merveille,
et sony fait desormais partie du monde de la photo grand public, tout
comme HP.

Le rapport avec les petits photographes ?

bref, je ne vois toujours pas ou est la menace pour la photo et ses
acteurs.... certains disparaissent, d'autres apparaissent, rien de nouveau

Nous parlions des petits photographes. Et vous me parlez des grands
fabricants. Je pense que vous n'êtes pas sur la même longueur d'onde que le
premier intervenant.
Dans l'article cité plus haut, on a laissé la parole au représentant de
l'association des photographes et je pense qu'il est plus au courant des
difficultés des photographes que vous.

C'est comme ça et personne n'y changera rien : il faut vivre avec son
temps.

Je ne vois pas trop pourquoi vous posez une question déjà débattue ici et
dont la réponse parait pourtant si évidente ;-))

ben parce que c'est un trol, et que l'affirmation du post initiale est
fausse, mais habituelle

En ce qui me concerne, cette discussion s'arrête ici : les arguments que
vous avancez n'ont de toute façon pas trait au sujet et c'est comme cela
qu'un échange tourne au troll.

__

F.

Sans doute parce que la photographie devient un (une) mode de
communication et une habitude aussi "indispensable" que le téléphone
portable, l'ordinateur portable, les écrans lcd, les graveurs de DVD
de salon, les lecteurs mp3 etc.....

je comprend pas le rapport entre la photo et les écrans lcd, etc...

Numérique, électronique .......

ce ne sont plus que des objets à

utilisation unique (et courte !) qui ne seront pratiquement jamais sur
le marché réparation/occasion.

exact, mais cela devrait faire l'affaire des commerçants, puisque c'est
de la consommation et qu'ils vont vendre à tour de bras

Les personnes que je connais et qui ont acheté un compact numérique ne
sont pas près d'en changer, nous sommes dans une phase de remplacement
de matériel (argentique vers numérique)

De plus, le rapport direct est semble

t'il évident, plus il y a de numérique, moins il y a d'argentique qui
lui obligeait le passage par un labo (film + tirage),

si je suis le raisonnement initial, on fait des gigas de photos. Si la
proportion photos prisent/photos tirées est moindre, le nombre de photos
prisent étant très superieures, le nombre de photos tirées devraient
l'être aussi.
ce qui explique d'ailleurs la multiplication des photostations, par exemple

Non, justement, et c'est bien le problème actuel pour les labos, la
proportion de photos prises et tirées est très faible ! Auparavant, sur
une bobine de 36 vues, il y avait ............ 36 tirages et nous en
sommes à moins de 1 sur 10 en numérique !! (360 photos prises pour 36
tirages papier dont 50% sur imprimante et non labo)

ce qui n'est pas

le cas du numérique et qui permettait de fidéliser une clientèle,

vendre

des produits chimique

c'est pas vraiment ce qui est dit dans le 1er post, mais il est vrai que
ce type de commerce peut souffrir du labo numérique sec.
Sauf s'ils vendent encres, imprimantes matériels de calibration, papiers
photos imprimante,......
peut être plus de valeurs ajoutées

des consommables en un mot entretenir un contact

et communiquer (pour certains) une passion vivante.

ben ya beaucoup de chose à vendre, avec le numerique, et des photos à
tirer aussi

Ah bon ? Et quoi donc, que peux vendre le "petit" photographe ? Des
cartes mémoire ? Du papier ?

je ne vois pas pourquoi la passion doit disparaitre quand on change
d'outils....ou alors elle était liée uniquement à l'outils, et non pas à
la photo

Parce que la passion se transmet par des passionnés et non point par des
vendeurs ou autres sites marchands. Lorsque l'on achète un matériel,
cela reste un outil pour assouvir cette passion, or, de plus en plus, on
nous propose des fiches techniques (comme en informatique, video, Hi Fi
etc....)

Paradoxalement, je me suis racheté un argentique et développe mes
films (N&B) comme à mes débuts en 75 ...... ;-)

ben moi je fais les deux (labo sec, dvl de negatif n&b), et je ne vois
toujours pas l'un ou l'autre chasser ma passion de la photo.
bein au contraire, et j'achète beaucoup (trop)

Ouvre une petite boutique ... ;-)
A+


--
http://moments.figes.free.fr/
Gazzzzzzzzzzz et gaffffffffffe
Philoustetou

Le Mon, 27 Dec 2004 07:47:11 +0000, Dominique <zzz@aol.com> écrivait
dans fr.rec.photo.numerique:

fred.bleu11 wrote:

je pense que le photographe qui faisait ses 5 pellicules par an (peut
être la majorité des utilisateurs d'appareil photo argentique)
continuera à faire tirer plus ou moins ses 200 à 300 photos par an, mêm
s'il fait 1000 ou 5000 clichés.

Là, je suis très réservé. En argentique, je faisais développer 100% des
photos. Depuis que je suis passé à l'APN, je n'en ai pas imprimé une !
Juste des envois par courriel mais pas une feuille de papier : je suis très
critique avec mes photos.

Depuis que je suis passé à l'APN, j'ai imprimé une fois une trentaine
de photos (occasion spéciale). Sinon, ce sont des photos intégrées à
des textes que j'ai imprimées.

Si je regarde ce que je fais maintenant, par rapport au dernier
appareil argentique que j'ai eu (et revendu parce que je ne m'en
servais pas), c'est le jour et la nuit. C'était un bon appareil,
mais avec le temps qu'il faut pour prendre une photo, pour ce que
j'en fais, cela ne valait pas la peine. Par la suite, j'ai eu un ou
deux appareils jetables, pour des photos de vacances. Avec ces
jetables, je ne terminais même pas un film de 24 photos (puisqu'il y
avait toujours la crainte d'avoir une photo intéressante à prendre en
fin de vacances).

Avec le numérique, si je veux montrer mes photos, je les place sur
Internet, avec une adresse privée, et je le dis à qui je veux montrer
les photos. Sauf pour ma mère, je n'ai pas réellement à imprimer. Et
pour ma mère, je peux remettre les images dans l'APN et lui montrer
sur sa télé.

Je pense qu'à la longue, les gens vont imprimer seulement quelques
photos et placer les autres sur un CD-ROM et que bientôt, cela
pourrait devenir difficile de faire imprimer des photos parce que le
marché ne sera plus assez important. En ce moment, il y a un
déplacement de la clientèle vers le numérique, donc à la fois vers
de nouveaux joueurs (puisqu'il suffit d'une imprimante) qui ajoutent
des revenus et ne font pas que ce métier, ou une transformation des
centres de service. Pour ceux qui faisaient de la qualité sans
volume, il y a une disparition à prévoir à moyen terme et ceux
qui ont besoin du volume devraient suivre.

En fait, je pense que quand on a payé 300$ pour un APN, on ne veut pas
dépenser un autre 300$ pour imprimer, alors qu'en argentique, on
payait 30$ pour l'appareil.


Denis

Philoustetou nous dit :

ben ya beaucoup de chose à vendre, avec le numerique, et des photos à
tirer aussi

Ah bon ? Et quoi donc, que peux vendre le "petit" photographe ? Des
cartes mémoire ? Du papier ?

On peut ajouter des imprimantes, des encres, des accessoires, etc...
Les consommables changent, maintenant ce ne sont plus les films les bains,
le papier photo et les tirages, mais leur équivalent "numérique". Voir le
boom actuel des imprimants 10x15 autonomes.

Tous les métiers évoluent.
Si le commerçant n'évolue pas, il est malheureusement condamné au déclin.
C'est également vrai pour l'épicier qui doit vendre des sandwiches
préemballés ou le boulanger qui se doit de faire des pains aux 36 céréales
de formes étranges pour attirer de la clientèle.

A l'époque de l'argentique, j'ai demandé des conseils à un photographe pour
mon Canon AE1 (ça date un peu).
Réponse : "ces appareils modernes, comment voulez-vous que ça marche, c'est
plein d'électronique" [sic].
Il en était resté aux appareils tout mécanique et au noir et blanc d'antan.
Devinez quoi : à l'arrivée de l'AF, il a fermé boutique.

Cela étant, ça fait toujours un pincement au coeur de voir un commerce
disparaitre parce qu'il n'a pas pu s'adapter.

--
Jean.