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La hache des R.

33 réponses
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Marechal Nouvoilat
Bonsoir everybody,

Pour s'initier à l'HDR, quels soft(s) gratuit(s) et sites
pouvez-vous me conseiller ?

Merci.

10 réponses

1 2 3 4
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yamo'
Salut,

Marechal Nouvoilat a tapoté, le 28/01/2011 22:02:
Bonsoir everybody,

Pour s'initier à l'HDR, quels soft(s) gratuit(s) et sites
pouvez-vous me conseiller ?




Personnellement, c'est avec Gimp que j'ai réussit à utiliser le HDR en
fusionnant simplement les calques.

Je ne retrouve plus le tutoriel que j'avais utilisé...


--
Stéphane
http://pasdenom.info
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Charles Vassallo
yamo' a écrit :

Marechal Nouvoilat a tapoté, le 28/01/2011 22:02:
Pour s'initier à l'HDR, quels soft(s) gratuit(s) et sites
pouvez-vous me conseiller ?




Personnellement, c'est avec Gimp que j'ai réussit à utiliser le HDR en
fusionnant simplement les calques.
Je ne retrouve plus le tutoriel que j'avais utilisé...



En gratuit, qtpfsgui

Sinon, on peut se débrouiller avec n'importe quel logiciel graphique à
calques avec des couches alpha. La méthode est décrite à la fin du
tutorial dans http://www.oitregor.com/numeric/masques_PE/index.html

charles
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Ofnuts
On 01/30/2011 11:25 AM, yamo' wrote:
Salut,

Marechal Nouvoilat a tapoté, le 28/01/2011 22:02:
Bonsoir everybody,

Pour s'initier à l'HDR, quels soft(s) gratuit(s) et sites
pouvez-vous me conseiller ?




Personnellement, c'est avec Gimp que j'ai réussit à utiliser le HDR en
fusionnant simplement les calques.

Je ne retrouve plus le tutoriel que j'avais utilisé...



De mémoire il y un plugin "exposure-blend" pour ça... mais ce n'est pas
vraiment du HDR, il manque le tone-mapping.

--
Bertrand
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Stephane Legras-Decussy
Le 30/01/2011 16:05, Ofnuts a écrit :

De mémoire il y un plugin "exposure-blend" pour ça... mais ce n'est pas
vraiment du HDR, il manque le tone-mapping.



tu peux expliquer la différence ?
parce que visuellement il n'y a aucune différence
avec le "vrai HDR" et c'est même plutôt bien réussi
dans la gallerie demo de exp-blend par rapport à la galerie
de photomatix...
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Ofnuts
On 01/31/2011 01:01 AM, Stephane Legras-Decussy wrote:
Le 30/01/2011 16:05, Ofnuts a écrit :

De mémoire il y un plugin "exposure-blend" pour ça... mais ce n'est pas
vraiment du HDR, il manque le tone-mapping.



tu peux expliquer la différence ?
parce que visuellement il n'y a aucune différence
avec le "vrai HDR" et c'est même plutôt bien réussi
dans la gallerie demo de exp-blend par rapport à la galerie
de photomatix...



Tant qu'on ne pousse pas les curseurs du HDR la différence n'est pas
trop visible en effet...

Pour simplifier:

- dans l'exposure-blend tu vas avoir à tout casser une douzaine de zones
dans la photo avec une exposition inchangée par rapport à l'original qui
a servi pour cette zone.

- dans le HDR avec tone-mappping on calcule une espèce d'image globale
virtuelle sur-dynamisée et on modifie tous les pixels pour donner
l'impression visuelle de cette dynamique (le HDR sert aussi dans les
jeux vidéo, sur des images complètement synthétiques)

Osons une métaphore et prenons le grand escalier de l'arche de la
Défense. Il faut donner l'impression aux gens qui le montent que l'Arche
est plus haute qu'il ne croient:

- en exposure-blend l'escalier est coupé verticalement en une douzaine
d'escaliers verticaux dont les marches sont normales. Mais aucun de ces
escaliers ne va de la base au sommet, il faut changer d'escalier à
mi-pente et les jonctions entre escaliers sont en légère descente. AU
total on aura eu plus de marches.

- en tone-mapping on garde le grand escalier, mais on change la forme
des marches: le dessus de chaque marche est incliné vers l'avant alors
que le front des marches reste le même. Les marches paraissent aussi
hautes que des marches droites, mais on monte un peu moins à chaque
marche. Du coup il y a plus de marches.

--
Bertrand
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Charles Vassallo
Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 30/01/2011 16:05, Ofnuts a écrit :

De mémoire il y un plugin "exposure-blend" pour ça... mais ce n'est pas
vraiment du HDR, il manque le tone-mapping.



tu peux expliquer la différence ?
parce que visuellement il n'y a aucune différence
avec le "vrai HDR" et c'est même plutôt bien réussi
dans la gallerie demo de exp-blend par rapport à la galerie
de photomatix...



C'est toujours la même confusion entre le HDR et le tone-mapping (et ses
excès).

Le vrai HDR est destiné à enregistrer dans un fichier une gamme de
valeurs illimitée en «mode 32-bit» (les RVB sont alors enregistrés en
nombres décimaux). En tant que tel, il n'est pas affichable sur un écran
dont la dynamique est limitée à une petite dizaine de EV, et il faut
donc réduire sa dynamique à celle dont on dispose dans les fichiers
ordinaires en mode 8-bit. C'est tout l'objet du tone-mapping, c.à.d. de
décider où telle valeur en 32-bit va aller se loger dans une dynamique
8-bit. En ce sens, tout logiciel HDR qui aboutit à des images
affichables en 8-bit contient obligatoirement une partie de tone-mapping
et ça ne veut pas dire qu'il fournit automatiquement des images
psychédéliques. L'objectif primordial des techniques HDR est tout de
même de rendre des images réalistes d'une scène dont la dynamique serait
trop grande pour une prise de vue normale, et cela sans boucher les
moirs et sans cramer les blancs.

Le regretté Bour-Brown soutenait mordicus qu'on pouvait se contenter
d'une simple règle de trois pour réduire la dynamique suivie d'un
réglage par courbes suffisamment costaud pour revivifier l'image.
Certains ici se souviennent encore des entrailles de son frigo qu'il
citait à l'appui de cette thèse, mais je pense toujours -- et pas que
moi -- que ça ne sera généralement pas suffisant. Les images ainsi
produites resteront souvent plates avec un modelé insuffisant, et on ne
pourra les rattraper qu'en y augmentant les contrastes locaux. Le
risque est évidemment de faire apparaître ces halos contre lesquels BB
était parti en croisade, mais on peut s'en tirer si on garde un peu de
mesure et si on applique les recettes qu'il faut.

Les délires associés au tone-mapping viennent des excès dans
l'accentuation des contrastes locaux et de la montée des couleurs qui en
découle.

S'il fallait bien faire sentir que le HDR n'est pas automatiquement lié
à ces délires mais que néanmoins le photographe consommateur les a
définitivement liés, qu'on pense que le dernier Photoshop a inclus un
«réglage HDR» (sic) qu'on peut appliquer à n'importe quelle image 8-bit
pour lui donner cet aspect délirant (ce n'est pas obligatoire, hein ! on
peut aussi en faire un usage plus modéré). Bref, ce réglage ne fait que
du tone-mapping et il le fait sur des images standard ; il peut aussi
agir sur des images HDR en 32-bit... et il le fait bel et bien,
ailleurs, dans le même Photoshop

Exposure-Blend, si j'ai bien compris, ne fait que du pseudo-HDR, en ce
sens qu'il ne passe pas par l'intermédiaire d'une image 32-bit. Cette
image unique est remplacée par l'ensemble des 3 calques portant
respectivement l'information sur les tons clairs, des tons médians et
les tons sombres, avec des masques de fusion permettant à la fois de
chercher l'information pertinente sur le bon calque et d'assurer la
montée du contraste local. Si on est courageux, on renoncera à ce script
pour faire le boulot soi-même et on pourra alors mélanger autant de
poses qu'on le voudra au lieu de se limiter à 3 — c'est tout de même
beaucoup plus puissant ; c'est la méthode qui est décrite à la fin du
document http://www.oitregor.com/numeric/masques_PE/ Comme on ne
mélange ainsi que des photos «normales», on reste automatiquement dans
le domaine du photo-réalisme, mais qu'on ne se désespère pas ! Si on
veut injecter un peu péter les plombs, il suffira de faire monter le
contraste dans les poses et si on est toujours en manque, qu'on joue
aussi directement sur leur saturation.

Charles
Avatar
Jean Passe
"Charles Vassallo" a écrit dans le message de groupe de discussion :
4d468770$0$7682$

Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 30/01/2011 16:05, Ofnuts a écrit :

De mémoire il y un plugin "exposure-blend" pour ça... mais ce n'est pas
vraiment du HDR, il manque le tone-mapping.



tu peux expliquer la différence ?
parce que visuellement il n'y a aucune différence
avec le "vrai HDR" et c'est même plutôt bien réussi
dans la gallerie demo de exp-blend par rapport à la galerie
de photomatix...



C'est toujours la même confusion entre le HDR et le tone-mapping (et ses
excès).

Le vrai HDR est destiné à enregistrer dans un fichier une gamme de
valeurs illimitée en «mode 32-bit» (les RVB sont alors enregistrés en
nombres décimaux). En tant que tel, il n'est pas affichable sur un écran
dont la dynamique est limitée à une petite dizaine de EV, et il faut
donc réduire sa dynamique à celle dont on dispose dans les fichiers
ordinaires en mode 8-bit. C'est tout l'objet du tone-mapping, c.à.d. de
décider où telle valeur en 32-bit va aller se loger dans une dynamique
8-bit. En ce sens, tout logiciel HDR qui aboutit à des images
affichables en 8-bit contient obligatoirement une partie de tone-mapping
et ça ne veut pas dire qu'il fournit automatiquement des images
psychédéliques. L'objectif primordial des techniques HDR est tout de
même de rendre des images réalistes d'une scène dont la dynamique serait
trop grande pour une prise de vue normale, et cela sans boucher les
moirs et sans cramer les blancs.

Le regretté Bour-Brown soutenait mordicus qu'on pouvait se contenter
d'une simple règle de trois pour réduire la dynamique suivie d'un
réglage par courbes suffisamment costaud pour revivifier l'image.
Certains ici se souviennent encore des entrailles de son frigo qu'il
citait à l'appui de cette thèse, mais je pense toujours -- et pas que
moi -- que ça ne sera généralement pas suffisant. Les images ainsi
produites resteront souvent plates avec un modelé insuffisant, et on ne
pourra les rattraper qu'en y augmentant les contrastes locaux. Le
risque est évidemment de faire apparaître ces halos contre lesquels BB
était parti en croisade, mais on peut s'en tirer si on garde un peu de
mesure et si on applique les recettes qu'il faut.

Les délires associés au tone-mapping viennent des excès dans
l'accentuation des contrastes locaux et de la montée des couleurs qui en
découle.

S'il fallait bien faire sentir que le HDR n'est pas automatiquement lié
à ces délires mais que néanmoins le photographe consommateur les a
définitivement liés, qu'on pense que le dernier Photoshop a inclus un
«réglage HDR» (sic) qu'on peut appliquer à n'importe quelle image 8-bit
pour lui donner cet aspect délirant (ce n'est pas obligatoire, hein ! on
peut aussi en faire un usage plus modéré). Bref, ce réglage ne fait que
du tone-mapping et il le fait sur des images standard ; il peut aussi
agir sur des images HDR en 32-bit... et il le fait bel et bien,
ailleurs, dans le même Photoshop

Exposure-Blend, si j'ai bien compris, ne fait que du pseudo-HDR, en ce
sens qu'il ne passe pas par l'intermédiaire d'une image 32-bit. Cette
image unique est remplacée par l'ensemble des 3 calques portant
respectivement l'information sur les tons clairs, des tons médians et
les tons sombres, avec des masques de fusion permettant à la fois de
chercher l'information pertinente sur le bon calque et d'assurer la
montée du contraste local. Si on est courageux, on renoncera à ce script
pour faire le boulot soi-même et on pourra alors mélanger autant de
poses qu'on le voudra au lieu de se limiter à 3 — c'est tout de même
beaucoup plus puissant ; c'est la méthode qui est décrite à la fin du
document http://www.oitregor.com/numeric/masques_PE/ Comme on ne
mélange ainsi que des photos «normales», on reste automatiquement dans
le domaine du photo-réalisme, mais qu'on ne se désespère pas ! Si on
veut injecter un peu péter les plombs, il suffira de faire monter le
contraste dans les poses et si on est toujours en manque, qu'on joue
aussi directement sur leur saturation.

Charles
--------------------------------------------

De ton exposé je déduit que:
Un fichier RAW ayant capté des valeurs sur 12 ou 14 bits (pour autant
qu'elles existent) et sur lequel on applique la fonction D-lightning (ou
autre nom) pour ramener toutes ces valeurs à un niveau affichable en 8 bit
se voit donc gratifié d'un procédé semblable au HDR. (aux aspects
mathématiques près je suppose)Soit, on peut vouloir raffiner l'aspect
esthétique de l'image sortante mais là n'est pas vraiment le fond de la
méthode.

René
Avatar
Charles Vassallo
Jean Passe a écrit :
Un fichier RAW ayant capté des valeurs sur 12 ou 14 bits (pour autant
qu'elles existent) et sur lequel on applique la fonction D-lightning (ou
autre nom) pour ramener toutes ces valeurs à un niveau affichable en 8
bit se voit donc gratifié d'un procédé semblable au HDR. (aux aspects
mathématiques près je suppose)Soit, on peut vouloir raffiner l'aspect
esthétique de l'image sortante mais là n'est pas vraiment le fond de la
méthode.

René



Non car les images RAW en 12 ou 14 bits sont traitées comme les images
ordinaires en mode 16-bit, à ceci près qu'on les manipule avec 65536
niveaux au lieu de 256; il n'y a pas de HDR là-dessous.

Oui quand même, car le processus relève bien du tone-mapping (mais
attention : tone-mapping, pas HDR) puisque cela revient à déplacer une
série de valeurs trop sombres dans lesquels on ne voit rien vers un
domaine de valeurs plus claires et plus lisibles. On a alors un problème
lorsque l'image contenait déjà ces valeurs plus claires qu'il ne faut
pas confondre avec les tons sombres éclaircis, et c'est cela qu'on règle
en jouant avec l'accentuation.

Le D-Lightning (ou le réglage Lumière d'appoint de Camera Raw) n'est
qu'une version automatisée du réglage Tons foncés/Tons clairs de
Photoshop, où les trois curseurs sont réduits à un (ou pas du tout). Ça
s'applique à des images 8-bit ou 16-bit et ça implique une accentuation
du contraste local. Sa nécessité de cette accentuation se voit très bien
dans le réglage tons foncés/tons clairs quand on met le 3ème curseur
(rayon) à zéro : on constate alors une forte perte de modelé (avec même
formation d'aplats). Une autre façon de déceler cette accentuation est
d'ouvrir une simple charte de gris dans Camera Raw; l'histogramme est
alors constitué de simples raies qui s'élargissent quand on fait agit le
réglage Lumière d'appoint, sous l'action de ce processus d'accentuation.

Charles
Avatar
Jean Passe
"Charles Vassallo" a écrit dans le message de groupe de discussion :
4d46e8d5$0$32463$

Jean Passe a écrit :
Un fichier RAW ayant capté des valeurs sur 12 ou 14 bits (pour autant
qu'elles existent) et sur lequel on applique la fonction D-lightning (ou
autre nom) pour ramener toutes ces valeurs à un niveau affichable en 8
bit se voit donc gratifié d'un procédé semblable au HDR. (aux aspects


coupé.......

Oui quand même, car le processus relève bien du tone-mapping (mais
attention : tone-mapping, pas HDR) puisque cela revient à déplacer une
série de valeurs trop sombres dans lesquels on ne voit rien vers un
domaine de valeurs plus claires et plus lisibles. On a alors un problème
lorsque l'image contenait déjà ces valeurs plus claires qu'il ne faut
pas confondre avec les tons sombres éclaircis, et c'est cela qu'on règle
en jouant avec l'accentuation.

coupé......
Charles
---------------------------------
Dans Nikon Capture je n'ai jamais remarqué un problème de confusion entre
les tons non modifiés et les tons foncés éclaircis. Il y a une limite à
l'effet du curseur D-lightning qui peut-être permet d'éviter ce problème. Il
me faudrait vérifier avec une charte de gris.

Dans les faits le HDR compresse sur 3 parties d'image (ou plus) alors que le
D-Lightning le fait sur une seule. Le HDR doit ajuster les 2 jonctions entre
ses 3 images ce qui rends cette fonction plus complexe et aussi plus
précises (pourquoi vraiment? selon le cas extrême ou léger, selon les
algorithmes de calculs?)

Ce genre de déplacement des valeurs extrêmes d'une image (et même de toutes
les valeurs compressées ou décompressées), s'apparente aussi à l'usage des
profils de la gestion des couleurs.

René
Avatar
Charles Vassallo
Jean Passe a écrit :

Dans Nikon Capture je n'ai jamais remarqué un problème de confusion
entre les tons non modifiés et les tons foncés éclaircis.



Bien sûr, ce logiciel tout intégré fait ce qu'il faut pour éviter cette
confusion ! Par contre, on peut voir ce problème dans le réglage "tons
foncés" de Photoshop, où on doit ajuster les curseurs soi-même.

Dans les faits le HDR compresse sur 3 parties d'image (ou plus) alors
que le D-Lightning le fait sur une seule. Le HDR doit ajuster les 2
jonctions entre ses 3 images ce qui rend cette fonction plus complexe
et aussi plus précises (pourquoi vraiment? selon le cas extrême ou
léger, selon les algorithmes de calculs?)



Tu raisonnes toujours avec le script exposure-blend en arrière plan. Le
HDR (vrai ou pseudo) peut utilisesr avec un nombre arbitraire de poses.
Par exemple, l'image http://cjoint.com/data/0cbjNvUKLmP_treguier08.jpg
combine 8 poses différentes.

charles
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