"Sébastien BALLET" , dans le message <d7pidi$ebd$, a écrit :
qui dit communauté d'utilisateur substantiel, dit obligatoirement enjeux financier et il m'étonnerait très fort que le(s) titulaire(s) des droit(s) de tels logiciels ne donnent pas leur autorisation moyennant finance.
Non, ça ne marche pas comme ça. Typiquement, tu vas avoir une entreprise qui va s'accrocher à son produit phare pour ne pas couler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour que de toutes façons le transmettre rapporte quoi que ce soit. Ou alors elle est rachetée par un coucurrent qui préfère éliminer le produit pour ne pas se disperser. Ou bien c'est elle-même qui cherche à favoriser son propre nouveau produit, etc.
difficile de juger si un logiciel propriétaire est bien écrit/documenté étant donné que l'on a pas, sauf cas exceptionnel comme java par exemple, les sources.
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code moyen sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
"Sébastien BALLET" , dans le message <d7pidi$ebd$1@news.tiscali.fr>, a
écrit :
qui dit communauté d'utilisateur substantiel, dit obligatoirement enjeux
financier et il m'étonnerait très fort que
le(s) titulaire(s) des droit(s) de tels logiciels ne donnent pas leur
autorisation moyennant finance.
Non, ça ne marche pas comme ça. Typiquement, tu vas avoir une entreprise qui
va s'accrocher à son produit phare pour ne pas couler, jusqu'à ce qu'il soit
trop tard pour que de toutes façons le transmettre rapporte quoi que ce
soit. Ou alors elle est rachetée par un coucurrent qui préfère éliminer le
produit pour ne pas se disperser. Ou bien c'est elle-même qui cherche à
favoriser son propre nouveau produit, etc.
difficile de juger si un logiciel propriétaire est bien écrit/documenté
étant donné que l'on a pas, sauf cas exceptionnel comme java par exemple,
les sources.
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code moyen
sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
"Sébastien BALLET" , dans le message <d7pidi$ebd$, a écrit :
qui dit communauté d'utilisateur substantiel, dit obligatoirement enjeux financier et il m'étonnerait très fort que le(s) titulaire(s) des droit(s) de tels logiciels ne donnent pas leur autorisation moyennant finance.
Non, ça ne marche pas comme ça. Typiquement, tu vas avoir une entreprise qui va s'accrocher à son produit phare pour ne pas couler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour que de toutes façons le transmettre rapporte quoi que ce soit. Ou alors elle est rachetée par un coucurrent qui préfère éliminer le produit pour ne pas se disperser. Ou bien c'est elle-même qui cherche à favoriser son propre nouveau produit, etc.
difficile de juger si un logiciel propriétaire est bien écrit/documenté étant donné que l'on a pas, sauf cas exceptionnel comme java par exemple, les sources.
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code moyen sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
Sébastien BALLET
"Nicolas George" <nicolas$ a écrit dans le message de news: d7pl2v$1mgn$
"Sébastien BALLET" , dans le message <d7pidi$ebd$, a
qui dit communauté d'utilisateur substantiel, dit obligatoirement enjeux financier et il m'étonnerait très fort que le(s) titulaire(s) des droit(s) de tels logiciels ne donnent pas leur autorisation moyennant finance.
Non, ça ne marche pas comme ça. Typiquement, tu vas avoir une entreprise qui va s'accrocher à son produit phare pour ne pas couler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour que de toutes façons le transmettre rapporte quoi que ce soit. Ou alors elle est rachetée par un coucurrent qui préfère éliminer le produit pour ne pas se disperser. Ou bien c'est elle-même qui cherche à favoriser son propre nouveau produit, etc.
Remarques pertinentes mais je pense que ce genre de schéma ne s'applique que pour des logiciels peu utilisés/mal diffusé (exemple parfait:topspeed) mais ne s'applique qu'exceptionnellement dans le cas de logiciels diffusés à grande échelle.
difficile de juger si un logiciel propriétaire est bien écrit/documenté étant donné que l'on a pas, sauf cas exceptionnel comme java par exemple, les sources.
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code moyen sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
ah les joies du pissage de code ...
"Nicolas George" <nicolas$george@salle-s.org> a écrit dans le message de
news: d7pl2v$1mgn$1@nef.ens.fr...
"Sébastien BALLET" , dans le message <d7pidi$ebd$1@news.tiscali.fr>, a
qui dit communauté d'utilisateur substantiel, dit obligatoirement enjeux
financier et il m'étonnerait très fort que
le(s) titulaire(s) des droit(s) de tels logiciels ne donnent pas leur
autorisation moyennant finance.
Non, ça ne marche pas comme ça. Typiquement, tu vas avoir une entreprise
qui
va s'accrocher à son produit phare pour ne pas couler, jusqu'à ce qu'il
soit
trop tard pour que de toutes façons le transmettre rapporte quoi que ce
soit. Ou alors elle est rachetée par un coucurrent qui préfère éliminer le
produit pour ne pas se disperser. Ou bien c'est elle-même qui cherche à
favoriser son propre nouveau produit, etc.
Remarques pertinentes mais je pense que ce genre de schéma ne s'applique que
pour des logiciels peu utilisés/mal diffusé (exemple parfait:topspeed) mais
ne s'applique qu'exceptionnellement dans le cas de logiciels diffusés à
grande échelle.
difficile de juger si un logiciel propriétaire est bien écrit/documenté
étant donné que l'on a pas, sauf cas exceptionnel comme java par exemple,
les sources.
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code
moyen
sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
"Nicolas George" <nicolas$ a écrit dans le message de news: d7pl2v$1mgn$
"Sébastien BALLET" , dans le message <d7pidi$ebd$, a
qui dit communauté d'utilisateur substantiel, dit obligatoirement enjeux financier et il m'étonnerait très fort que le(s) titulaire(s) des droit(s) de tels logiciels ne donnent pas leur autorisation moyennant finance.
Non, ça ne marche pas comme ça. Typiquement, tu vas avoir une entreprise qui va s'accrocher à son produit phare pour ne pas couler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour que de toutes façons le transmettre rapporte quoi que ce soit. Ou alors elle est rachetée par un coucurrent qui préfère éliminer le produit pour ne pas se disperser. Ou bien c'est elle-même qui cherche à favoriser son propre nouveau produit, etc.
Remarques pertinentes mais je pense que ce genre de schéma ne s'applique que pour des logiciels peu utilisés/mal diffusé (exemple parfait:topspeed) mais ne s'applique qu'exceptionnellement dans le cas de logiciels diffusés à grande échelle.
difficile de juger si un logiciel propriétaire est bien écrit/documenté étant donné que l'on a pas, sauf cas exceptionnel comme java par exemple, les sources.
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code moyen sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
ah les joies du pissage de code ...
Laurent Martin
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code moyen
sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
Comment pourrait-il en être autrement ?
Pour programmer, il ne suffit pas de connaitre quelques bases et d'avoir molement pratiqué... Il faut des années d'expérience, de pratique et d'erreurs avant de pouvoir faire du code propre, sûr, réutilisable et habilement documenté (ni trop ni trop peu).
Je trouve que c'est de plus en plus vrai à mesure que les languages deviennent plus évolués... De même, après avoir été un excellent programmeur, je suis passé depuis 10 ans à des tâches plus "nobles" de direction de projet, puis de conseil : je serais bien en peine aujourd'hui de me remettre sérieusement à la programmation...
A l'époque où j'étais étudiant, si les LL avaient existé, avec des communautés aussi dynamiques qu'aujourd'hui, je pense que je m'y serais jeté à corps perdu, et j'aurais commencé ma carrière professionnelle avec une expérience de la programmation autrement plus riche...
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code
moyen
sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
Comment pourrait-il en être autrement ?
Pour programmer, il ne suffit pas de connaitre quelques bases et d'avoir
molement pratiqué...
Il faut des années d'expérience, de pratique et d'erreurs avant de pouvoir
faire du code propre, sûr, réutilisable et habilement documenté (ni trop ni
trop peu).
Je trouve que c'est de plus en plus vrai à mesure que les languages
deviennent plus évolués...
De même, après avoir été un excellent programmeur, je suis passé depuis 10
ans à des tâches plus "nobles" de direction de projet, puis de conseil : je
serais bien en peine aujourd'hui de me remettre sérieusement à la
programmation...
A l'époque où j'étais étudiant, si les LL avaient existé, avec des
communautés aussi dynamiques qu'aujourd'hui, je pense que je m'y serais jeté
à corps perdu, et j'aurais commencé ma carrière professionnelle avec une
expérience de la programmation autrement plus riche...
Précisément. D'un autre côté, on sait comment code le pisseur de code moyen
sorti d'école d'ingénieur, ça donne une idée.
Comment pourrait-il en être autrement ?
Pour programmer, il ne suffit pas de connaitre quelques bases et d'avoir molement pratiqué... Il faut des années d'expérience, de pratique et d'erreurs avant de pouvoir faire du code propre, sûr, réutilisable et habilement documenté (ni trop ni trop peu).
Je trouve que c'est de plus en plus vrai à mesure que les languages deviennent plus évolués... De même, après avoir été un excellent programmeur, je suis passé depuis 10 ans à des tâches plus "nobles" de direction de projet, puis de conseil : je serais bien en peine aujourd'hui de me remettre sérieusement à la programmation...
A l'époque où j'étais étudiant, si les LL avaient existé, avec des communautés aussi dynamiques qu'aujourd'hui, je pense que je m'y serais jeté à corps perdu, et j'aurais commencé ma carrière professionnelle avec une expérience de la programmation autrement plus riche...
Khanh-Dang
dans le fond, Linux et Java ont la liberté comme point commun : de choix pour linux, de choix du système sur lequel ont développe pour Java.
Je dis juste que tu confonds liberté et liberté.
Je pense que c'est plutôt toi qui a une vision plutôt utopiste du monde et que tu manques cruellement de pragmatisme.
En relisant ce que tu écris quelques messages plus haut, je vois que tu réduis la liberté d'un (du) logiciel libre (ici Linux) à celle du choix du système sur lequel on développe.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Je ne comprends pas vraiment en quoi celà ferait de moi une personne qui a une vision utopiste et qui manque de pragmatisme.
dans le fond, Linux et Java ont la
liberté comme point commun : de choix pour linux, de choix du système
sur lequel ont développe pour Java.
Je dis juste que tu confonds liberté et liberté.
Je pense que c'est plutôt toi qui a une vision plutôt utopiste du monde et
que tu manques cruellement de pragmatisme.
En relisant ce que tu écris quelques messages plus haut, je vois que tu
réduis la liberté d'un (du) logiciel libre (ici Linux) à celle du choix
du système sur lequel on développe.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre
et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Je ne comprends pas vraiment en quoi celà ferait de moi une personne qui
a une vision utopiste et qui manque de pragmatisme.
dans le fond, Linux et Java ont la liberté comme point commun : de choix pour linux, de choix du système sur lequel ont développe pour Java.
Je dis juste que tu confonds liberté et liberté.
Je pense que c'est plutôt toi qui a une vision plutôt utopiste du monde et que tu manques cruellement de pragmatisme.
En relisant ce que tu écris quelques messages plus haut, je vois que tu réduis la liberté d'un (du) logiciel libre (ici Linux) à celle du choix du système sur lequel on développe.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Je ne comprends pas vraiment en quoi celà ferait de moi une personne qui a une vision utopiste et qui manque de pragmatisme.
Sébastien BALLET
"Khanh-Dang" a écrit dans le message de news: 42a073e6$0$11681$
dans le fond, Linux et Java ont la liberté comme point commun : de choix pour linux, de choix du système sur lequel ont développe pour Java.
Je dis juste que tu confonds liberté et liberté.
Je pense que c'est plutôt toi qui a une vision plutôt utopiste du monde et que tu manques cruellement de pragmatisme.
En relisant ce que tu écris quelques messages plus haut, je vois que tu réduis la liberté d'un (du) logiciel libre (ici Linux) à celle du choix du système sur lequel on développe.
pas du tout, je ne fait que m'interroger sur les raisons du rejet des logiciels propriétaire en général et de java en particulier pour des raisons qui me semble pour le moins intégriste: le fait qu'un logiciel ne soit pas libre ne signifie en aucune manière que celui-ci est mauvais et que ses concepteurs sont des branques qui ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable mais disponible tout de même.
Personnellement, je ne me sens pas plus libre lorsque je dispose des sources de tel ou tel logiciel, cela peut éventuellement me permettre d'identifier des problèmes mais ce n'est pas indispensable.
"Khanh-Dang" <kd@fr.invalid> a écrit dans le message de news:
42a073e6$0$11681$8fcfb975@news.wanadoo.fr...
dans le fond, Linux et Java ont la
liberté comme point commun : de choix pour linux, de choix du système
sur lequel ont développe pour Java.
Je dis juste que tu confonds liberté et liberté.
Je pense que c'est plutôt toi qui a une vision plutôt utopiste du monde
et
que tu manques cruellement de pragmatisme.
En relisant ce que tu écris quelques messages plus haut, je vois que tu
réduis la liberté d'un (du) logiciel libre (ici Linux) à celle du choix
du système sur lequel on développe.
pas du tout, je ne fait que m'interroger sur les raisons du rejet des
logiciels propriétaire
en général et de java en particulier pour des raisons qui me semble pour le
moins intégriste: le fait
qu'un logiciel ne soit pas libre ne signifie en aucune manière que celui-ci
est mauvais et que ses
concepteurs sont des branques qui ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre
et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable
mais disponible tout
de même.
Personnellement, je ne me sens pas plus libre lorsque je dispose des sources
de tel ou tel
logiciel, cela peut éventuellement me permettre d'identifier des problèmes
mais ce n'est pas
indispensable.
"Khanh-Dang" a écrit dans le message de news: 42a073e6$0$11681$
dans le fond, Linux et Java ont la liberté comme point commun : de choix pour linux, de choix du système sur lequel ont développe pour Java.
Je dis juste que tu confonds liberté et liberté.
Je pense que c'est plutôt toi qui a une vision plutôt utopiste du monde et que tu manques cruellement de pragmatisme.
En relisant ce que tu écris quelques messages plus haut, je vois que tu réduis la liberté d'un (du) logiciel libre (ici Linux) à celle du choix du système sur lequel on développe.
pas du tout, je ne fait que m'interroger sur les raisons du rejet des logiciels propriétaire en général et de java en particulier pour des raisons qui me semble pour le moins intégriste: le fait qu'un logiciel ne soit pas libre ne signifie en aucune manière que celui-ci est mauvais et que ses concepteurs sont des branques qui ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable mais disponible tout de même.
Personnellement, je ne me sens pas plus libre lorsque je dispose des sources de tel ou tel logiciel, cela peut éventuellement me permettre d'identifier des problèmes mais ce n'est pas indispensable.
Emmanuel Florac
Le Fri, 03 Jun 2005 11:49:29 +0200, billaud a écrit :
Comment, les exemples fournis par les profs d'informatique ne sont pas bien ? :-)
Aujourd'hui je ne sais pas, mais il y a 15 ans, aïe aïe aïe...
Bref aujourd'hui on peut parfaitement apprendre à bien programmer tout seul ou presque, avec les sources libres, les docs libres et les newsgroups et forums.
Le problème est d'avoir les critères pour trier
Bof, tu sais, regarder les sources de softs unanimement vantés pour la qualité de leur code, je pense que c'est facile :)
-- A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux productions culturelles. Or, il est important de savoir que, historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, - et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la logique du commerce. Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre 1996
Le Fri, 03 Jun 2005 11:49:29 +0200, billaud a écrit :
Comment, les exemples fournis par les profs d'informatique ne sont pas bien ? :-)
Aujourd'hui je ne sais pas, mais il y a 15 ans, aïe aïe aïe...
Bref aujourd'hui on peut parfaitement apprendre à bien programmer tout
seul ou presque, avec les sources libres, les docs libres et les
newsgroups et forums.
Le problème est d'avoir les critères pour trier
Bof, tu sais, regarder les sources de softs unanimement vantés pour la
qualité de leur code, je pense que c'est facile :)
--
A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux
productions culturelles. Or, il est important de savoir que,
historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, -
et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens
considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les
mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces
choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la
logique du commerce.
Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre
1996
Le Fri, 03 Jun 2005 11:49:29 +0200, billaud a écrit :
Comment, les exemples fournis par les profs d'informatique ne sont pas bien ? :-)
Aujourd'hui je ne sais pas, mais il y a 15 ans, aïe aïe aïe...
Bref aujourd'hui on peut parfaitement apprendre à bien programmer tout seul ou presque, avec les sources libres, les docs libres et les newsgroups et forums.
Le problème est d'avoir les critères pour trier
Bof, tu sais, regarder les sources de softs unanimement vantés pour la qualité de leur code, je pense que c'est facile :)
-- A travers l'audimat, c'est la logique du commercial qui s'impose aux productions culturelles. Or, il est important de savoir que, historiquement, toutes les productions culturelles que je considère, - et je ne suis pas le seul, j'espère -, qu'un certain nombre de gens considèrent comme les productions les plus hautes de l'humanité, les mathématiques, la poésie, la littérature, la philosophie, toutes ces choses ont été produites contre l'équivalent de l'audimat, contre la logique du commerce. Pierre Bourdieu, "Sur la télévision". Raison d'Agir Editions, décembre 1996
Nicolas Le Scouarnec
OCaml c'est un peu comme l'esperanto qui est parfait, mais qui rime à rien : ce qui fait la force d'une langue (ou d'un langage informatique) c'est pas sa qualité intrinsèque, même si cela aide, mais d'être parler et de porter une culture. Bref, une langue pour être intéressante, a besoin d'être vivante.
Mais il y a des milliers d'étudiants (en France au moins) qui sont nourris au OCaml tous les ans, et aussi au C. Donc il finira bien par porter une culture ce langage.
dieu de la guerre dans deux panthéon bijectifs. La force des grands langage (le basic, le C, le perl, les RP(N|L) ) est et a été de porter
Je ne suis pas sur que le BASIC garde encore une culture importante...
une culture que l'on aime ou pas. Les langages comme VHDL, Postscript, OCaml, NOMAD et autres joyeusetés ont ils suffisamment de locuteurs humains pour être porteurs d'une culture ?
Il y a peut-etre plus de locuteurs OCaml que BASIC a l'heure actuelle, non ?
-- Nicolas Le Scouarnec
OCaml c'est un peu comme l'esperanto qui est parfait, mais qui rime à
rien : ce qui fait la force d'une langue (ou d'un langage informatique)
c'est pas sa qualité intrinsèque, même si cela aide, mais d'être
parler et de porter une culture. Bref, une langue pour être
intéressante, a besoin d'être vivante.
Mais il y a des milliers d'étudiants (en France au moins) qui sont nourris
au OCaml tous les ans, et aussi au C. Donc il finira bien par porter
une culture ce langage.
dieu de la guerre dans deux panthéon bijectifs. La force des grands
langage (le basic, le C, le perl, les RP(N|L) ) est et a été de porter
Je ne suis pas sur que le BASIC garde encore une culture importante...
une culture que l'on aime ou pas. Les langages comme VHDL, Postscript,
OCaml, NOMAD et autres joyeusetés ont ils suffisamment de locuteurs
humains pour être porteurs d'une culture ?
Il y a peut-etre plus de locuteurs OCaml que BASIC a l'heure actuelle,
non ?
OCaml c'est un peu comme l'esperanto qui est parfait, mais qui rime à rien : ce qui fait la force d'une langue (ou d'un langage informatique) c'est pas sa qualité intrinsèque, même si cela aide, mais d'être parler et de porter une culture. Bref, une langue pour être intéressante, a besoin d'être vivante.
Mais il y a des milliers d'étudiants (en France au moins) qui sont nourris au OCaml tous les ans, et aussi au C. Donc il finira bien par porter une culture ce langage.
dieu de la guerre dans deux panthéon bijectifs. La force des grands langage (le basic, le C, le perl, les RP(N|L) ) est et a été de porter
Je ne suis pas sur que le BASIC garde encore une culture importante...
une culture que l'on aime ou pas. Les langages comme VHDL, Postscript, OCaml, NOMAD et autres joyeusetés ont ils suffisamment de locuteurs humains pour être porteurs d'une culture ?
Il y a peut-etre plus de locuteurs OCaml que BASIC a l'heure actuelle, non ?
-- Nicolas Le Scouarnec
Nicolas S.
"Apprendre à programmer avec Python" de Gérard Swinnen, chez O'Reilly.
Voir http://www.ulg.ac.be/cifen/inforef/swi/python.htm pour le lire.
Je ne m'étais encore jamais vraiment intéressé au python. En fait, j'avais bien déjà jeté un oeil sur quelques pages de code. Mais j'avais vite zappé (ça ressemblait bien plus à un gros langage script qu'à un vrai langage de programmation).
Bien sûr, je suis allé faire un tour sur le site (le lien proposé) et me suis bien vite rendu compte de mon erreur. Trop d'a priori tue...
J'ai maintenant pas mal appronfondi et j'ai suivi (rapidement) le cours en question. Merci à Gérard Swinnen pour ce cours! Un peu dérouté par certaines notions perdues (j'ai bien du mal à m'y faire moi, au typage dynamique!) je pense maintenant pouvoir conseiller sereinement tout en _donnant les outils_ d'un apprentissage en douceur à mes quelques jeunes fréquentations passionnées d'info.
Merci Thierry pour le lien! :-)
Amicalement, Nicolas S.
--
E-mail: enlever "-heh" pour m'écrire.
"Apprendre à programmer avec Python" de Gérard Swinnen, chez O'Reilly.
Voir http://www.ulg.ac.be/cifen/inforef/swi/python.htm pour le lire.
Je ne m'étais encore jamais vraiment intéressé au python. En fait,
j'avais bien déjà jeté un oeil sur quelques pages de code. Mais j'avais
vite zappé (ça ressemblait bien plus à un gros langage script qu'à un
vrai langage de programmation).
Bien sûr, je suis allé faire un tour sur le site (le lien proposé) et me
suis bien vite rendu compte de mon erreur. Trop d'a priori tue...
J'ai maintenant pas mal appronfondi et j'ai suivi (rapidement) le cours
en question. Merci à Gérard Swinnen pour ce cours!
Un peu dérouté par certaines notions perdues (j'ai bien du mal à m'y
faire moi, au typage dynamique!) je pense maintenant pouvoir conseiller
sereinement tout en _donnant les outils_ d'un apprentissage en douceur à
mes quelques jeunes fréquentations passionnées d'info.
"Apprendre à programmer avec Python" de Gérard Swinnen, chez O'Reilly.
Voir http://www.ulg.ac.be/cifen/inforef/swi/python.htm pour le lire.
Je ne m'étais encore jamais vraiment intéressé au python. En fait, j'avais bien déjà jeté un oeil sur quelques pages de code. Mais j'avais vite zappé (ça ressemblait bien plus à un gros langage script qu'à un vrai langage de programmation).
Bien sûr, je suis allé faire un tour sur le site (le lien proposé) et me suis bien vite rendu compte de mon erreur. Trop d'a priori tue...
J'ai maintenant pas mal appronfondi et j'ai suivi (rapidement) le cours en question. Merci à Gérard Swinnen pour ce cours! Un peu dérouté par certaines notions perdues (j'ai bien du mal à m'y faire moi, au typage dynamique!) je pense maintenant pouvoir conseiller sereinement tout en _donnant les outils_ d'un apprentissage en douceur à mes quelques jeunes fréquentations passionnées d'info.
Merci Thierry pour le lien! :-)
Amicalement, Nicolas S.
--
E-mail: enlever "-heh" pour m'écrire.
nicolas vigier
On 2005-06-03, Sébastien BALLET wrote:
pas du tout, je ne fait que m'interroger sur les raisons du rejet des logiciels propriétaire en général et de java en particulier pour des raisons qui me semble pour le moins intégriste: le fait qu'un logiciel ne soit pas libre ne signifie en aucune manière que celui-ci est mauvais et que ses concepteurs sont des branques qui ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent.
Non, mais c'est une raison pour ne pas l'utiliser, ou du moins ne pas compter dessus.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable mais disponible tout de même.
On 2005-06-03, Sébastien BALLET <invalid@invalid.com> wrote:
pas du tout, je ne fait que m'interroger sur les raisons du rejet des
logiciels propriétaire
en général et de java en particulier pour des raisons qui me semble pour le
moins intégriste: le fait
qu'un logiciel ne soit pas libre ne signifie en aucune manière que celui-ci
est mauvais et que ses
concepteurs sont des branques qui ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent.
Non, mais c'est une raison pour ne pas l'utiliser, ou du moins ne pas
compter dessus.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre
et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable
mais disponible tout
de même.
pas du tout, je ne fait que m'interroger sur les raisons du rejet des logiciels propriétaire en général et de java en particulier pour des raisons qui me semble pour le moins intégriste: le fait qu'un logiciel ne soit pas libre ne signifie en aucune manière que celui-ci est mauvais et que ses concepteurs sont des branques qui ne méritent pas l'argent qu'ils gagnent.
Non, mais c'est une raison pour ne pas l'utiliser, ou du moins ne pas compter dessus.
Tu sembles mettre au même plan la liberté intrinsèque du logiciel libre et les possibilités techniques d'un logiciel non libre.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable mais disponible tout de même.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable mais disponible tout de même.
Donc inutiles.
Totalement débile comme remarque. Je veux bien admettre que ce n'est pas libre, mais prétendre que Java est inutile parcequ'on ne peut pas modifier les sources, j'ai rarement entendu quelque chose d'aussi stupide. En fait tout au contraire l'utilité principale de Java réside dans le fait qu'on ne peut pas modifier les sources, donc tout le monde sait exactement sur quoi il peut compter. S'il existait 3 versions légèrement différentes de Java, l'utilité de Java tomberait essentiellement à zéro, ce serait un biniou de plus genre Mono dont la seule utilité positive est de satisfaire l'ego d'un grand malade, et qui a une utilité négative phénoménale.
-- Michel Talon
nicolas vigier <boklm@mars-attacks.org> wrote:
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable
mais disponible tout
de même.
Donc inutiles.
Totalement débile comme remarque. Je veux bien admettre que ce n'est pas
libre, mais prétendre que Java est inutile parcequ'on ne peut pas modifier les
sources, j'ai rarement entendu quelque chose d'aussi stupide. En fait tout au
contraire l'utilité principale de Java réside dans le fait qu'on ne peut pas
modifier les sources, donc tout le monde sait exactement sur quoi il peut
compter. S'il existait 3 versions légèrement différentes de Java, l'utilité de
Java tomberait essentiellement à zéro, ce serait un biniou de plus genre Mono
dont la seule utilité positive est de satisfaire l'ego d'un grand malade,
et qui a une utilité négative phénoménale.
Non étant donné que les sources de Java sont disponibles, non modifiable mais disponible tout de même.
Donc inutiles.
Totalement débile comme remarque. Je veux bien admettre que ce n'est pas libre, mais prétendre que Java est inutile parcequ'on ne peut pas modifier les sources, j'ai rarement entendu quelque chose d'aussi stupide. En fait tout au contraire l'utilité principale de Java réside dans le fait qu'on ne peut pas modifier les sources, donc tout le monde sait exactement sur quoi il peut compter. S'il existait 3 versions légèrement différentes de Java, l'utilité de Java tomberait essentiellement à zéro, ce serait un biniou de plus genre Mono dont la seule utilité positive est de satisfaire l'ego d'un grand malade, et qui a une utilité négative phénoménale.