Le Tue, 28 Nov 2006 22:23:21 +0000, Michel Talon a écrit :
D'ailleurs c'est bien simple, la boite qui fait la promotion de Linux c'est IBM, et la boite qui a offert le plus de logiciels libres et de trés loin c'est Sun.
Sun qui s'est créé en bâtissant son système sur BSD, sans rien contribuer en retour ou presque. Tiens, j'ai la flemme de traduire,
Tiens, Sun n'a rien contribué! on découvre tout les jours. - un c'est le Sun OS 4 qui était un Unix BSD et qui n'existe plus depuis longtemps. Le Sun OS 5 (Solaris) est un dérivé de System V. - deux, Sun a contribué de longue date des tas de choses comme les rpc - trois, les gens qui ont fondé Sun sont les mêmes qui ont écrit l'unix BSD donc ils étaient parfaitement fondés à utiliser leur propre travail dans leur OS.
Depuis cette époque historique, Sun a fait cadeau de OpenOffice, puis Solaris dans une licence OpenSource, et moins virale que la GPL, en est en train de libérer Java. Donc c'est de loin le plus gros contributeur à l'Open Source. Dans le même temps IBM a contribué essentiellement du code pour améliorer les performances de Linux sur des machines avec beaucoup de processeurs, (RCU et choses du même genre) dans le seul et unique but de couler leurs concurrents commerciaux sur le créneau des serveurs très chers, Sun en tête, mais aussi HP.
débrouille toi avec ça :
"Pourquoi la GPL a fait le succès de Linux"
http://www.dwheeler.com/blog/2006/09/01/#gpl-bsd
Mais je suis d'accord avec tout ce qu'il dit! ce n'est pas du tout en contradiction avec ce que je dis, c'est une autre façon de dire exactement la même chose. En particulier, il dit que la licence BSD permet de faire des versions dérivées commerciales, mais que ça ne marche pas: Every few years, for many years, someone has said, "Let's start a company based on this BSD code!" BSD/OS in particular comes to mind, but Sun (SunOS) and others have done the same. They pull the *BSD code in, and some of the best BSD developers, and write a proprietary derivative. But as a proprietary vendor, their fork becomes expensive to self-maintain, and eventually the company founders or loses interest in that codebase (BSD/OS is gone; Sun switched to Solaris). All that company work is then lost forever, and good developers were sucked away during that period. Repeat, repeat, repeat. That's enough by itself to explain why the BSDs don't maintain the pace of Linux kernel development. Justement voilà qui prouve pourquoi, même avec une licence BSD les gens n'ont pas intérêt à faire des variantes fermées, ou seulement pendant un bref laps de temps. En pratique on voit bien que les sociétés commerciales qui se servent de ce genre de code le remettent rapidement dans le circuit libre, pour le faire entretenir gratuitement par la "communauté". Là où Wheeler se trompe c'est quand il va chercher très loin une raison pour laquelle les développeurs disparaissent, là où la raison est trés simple - ils vieillissent et n'ont plus envie de passer leurs nuits à programmer. Dans le monde Linux, comme il le dit très bien, ils sont tous devenus salariés de grosses boites, et donc ils font leur boulot, voilà tout. Linus Torvalds est l'exemple le plus évident et le plus parfait.
Mais David Wheeler est sûrement un sectateur de Pol Pot, lui aussi.
--
Michel TALON
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Le Tue, 28 Nov 2006 22:23:21 +0000, Michel Talon a écrit :
D'ailleurs c'est bien simple, la boite qui fait la
promotion de Linux c'est IBM, et la boite qui a offert le plus de
logiciels libres et de trés loin c'est Sun.
Sun qui s'est créé en bâtissant son système sur BSD, sans rien
contribuer en retour ou presque. Tiens, j'ai la flemme de traduire,
Tiens, Sun n'a rien contribué! on découvre tout les jours.
- un c'est le Sun OS 4 qui était un Unix BSD et qui n'existe plus depuis
longtemps. Le Sun OS 5 (Solaris) est un dérivé de System V.
- deux, Sun a contribué de longue date des tas de choses comme les rpc
- trois, les gens qui ont fondé Sun sont les mêmes qui ont écrit l'unix
BSD donc ils étaient parfaitement fondés à utiliser leur propre
travail dans leur OS.
Depuis cette époque historique, Sun a fait cadeau de OpenOffice, puis
Solaris dans une licence OpenSource, et moins virale que la GPL, en est
en train de libérer Java. Donc c'est de loin le plus gros contributeur à
l'Open Source. Dans le même temps IBM a contribué essentiellement du
code pour améliorer les performances de Linux sur des machines avec
beaucoup de processeurs, (RCU et choses du même genre) dans le seul et
unique but de couler leurs concurrents commerciaux sur le créneau des
serveurs très chers, Sun en tête, mais aussi HP.
débrouille toi avec ça :
"Pourquoi la GPL a fait le succès de Linux"
http://www.dwheeler.com/blog/2006/09/01/#gpl-bsd
Mais je suis d'accord avec tout ce qu'il dit! ce n'est pas du tout en
contradiction avec ce que je dis, c'est une autre façon de dire
exactement la même chose. En particulier, il dit que la licence BSD
permet de faire des versions dérivées commerciales, mais que ça ne
marche pas:
Every few years, for many years, someone has said, "Let's start a
company based on this BSD code!" BSD/OS in particular comes to mind, but
Sun (SunOS) and others have done the same. They pull the *BSD code in,
and some of the best BSD developers, and write a proprietary derivative.
But as a proprietary vendor, their fork becomes expensive to
self-maintain, and eventually the company founders or loses interest in
that codebase (BSD/OS is gone; Sun switched to Solaris). All that
company work is then lost forever, and good developers were sucked away
during that period. Repeat, repeat, repeat. That's enough by itself to
explain why the BSDs don't maintain the pace of Linux kernel
development.
Justement voilà qui prouve pourquoi, même avec une licence BSD les gens
n'ont pas intérêt à faire des variantes fermées, ou seulement pendant un
bref laps de temps. En pratique on voit bien que les sociétés
commerciales qui se servent de ce genre de code le remettent rapidement
dans le circuit libre, pour le faire entretenir gratuitement par la
"communauté". Là où Wheeler se trompe c'est quand il va chercher très
loin une raison pour laquelle les développeurs disparaissent, là où la
raison est trés simple - ils vieillissent et n'ont plus envie de passer
leurs nuits à programmer. Dans le monde Linux, comme il le dit très
bien, ils sont tous devenus salariés de grosses boites, et donc ils font
leur boulot, voilà tout. Linus Torvalds est l'exemple le plus évident et
le plus parfait.
Mais David Wheeler est sûrement un sectateur de Pol Pot, lui aussi.
Le Tue, 28 Nov 2006 22:23:21 +0000, Michel Talon a écrit :
D'ailleurs c'est bien simple, la boite qui fait la promotion de Linux c'est IBM, et la boite qui a offert le plus de logiciels libres et de trés loin c'est Sun.
Sun qui s'est créé en bâtissant son système sur BSD, sans rien contribuer en retour ou presque. Tiens, j'ai la flemme de traduire,
Tiens, Sun n'a rien contribué! on découvre tout les jours. - un c'est le Sun OS 4 qui était un Unix BSD et qui n'existe plus depuis longtemps. Le Sun OS 5 (Solaris) est un dérivé de System V. - deux, Sun a contribué de longue date des tas de choses comme les rpc - trois, les gens qui ont fondé Sun sont les mêmes qui ont écrit l'unix BSD donc ils étaient parfaitement fondés à utiliser leur propre travail dans leur OS.
Depuis cette époque historique, Sun a fait cadeau de OpenOffice, puis Solaris dans une licence OpenSource, et moins virale que la GPL, en est en train de libérer Java. Donc c'est de loin le plus gros contributeur à l'Open Source. Dans le même temps IBM a contribué essentiellement du code pour améliorer les performances de Linux sur des machines avec beaucoup de processeurs, (RCU et choses du même genre) dans le seul et unique but de couler leurs concurrents commerciaux sur le créneau des serveurs très chers, Sun en tête, mais aussi HP.
débrouille toi avec ça :
"Pourquoi la GPL a fait le succès de Linux"
http://www.dwheeler.com/blog/2006/09/01/#gpl-bsd
Mais je suis d'accord avec tout ce qu'il dit! ce n'est pas du tout en contradiction avec ce que je dis, c'est une autre façon de dire exactement la même chose. En particulier, il dit que la licence BSD permet de faire des versions dérivées commerciales, mais que ça ne marche pas: Every few years, for many years, someone has said, "Let's start a company based on this BSD code!" BSD/OS in particular comes to mind, but Sun (SunOS) and others have done the same. They pull the *BSD code in, and some of the best BSD developers, and write a proprietary derivative. But as a proprietary vendor, their fork becomes expensive to self-maintain, and eventually the company founders or loses interest in that codebase (BSD/OS is gone; Sun switched to Solaris). All that company work is then lost forever, and good developers were sucked away during that period. Repeat, repeat, repeat. That's enough by itself to explain why the BSDs don't maintain the pace of Linux kernel development. Justement voilà qui prouve pourquoi, même avec une licence BSD les gens n'ont pas intérêt à faire des variantes fermées, ou seulement pendant un bref laps de temps. En pratique on voit bien que les sociétés commerciales qui se servent de ce genre de code le remettent rapidement dans le circuit libre, pour le faire entretenir gratuitement par la "communauté". Là où Wheeler se trompe c'est quand il va chercher très loin une raison pour laquelle les développeurs disparaissent, là où la raison est trés simple - ils vieillissent et n'ont plus envie de passer leurs nuits à programmer. Dans le monde Linux, comme il le dit très bien, ils sont tous devenus salariés de grosses boites, et donc ils font leur boulot, voilà tout. Linus Torvalds est l'exemple le plus évident et le plus parfait.
Mais David Wheeler est sûrement un sectateur de Pol Pot, lui aussi.
--
Michel TALON
Yugo
Michel Talon wrote:
Yugo wrote:
nicolas vigier wrote:
Ce que tu dis n'a aucun sens.
Ça fait depuis le début de ce fil que je lis Michel Talon pour tâcher de comprendre ce qu'il y aurait de fondamentalement intéressant dans la licence BSD. Et rien, que dalle. Pourquoi tant s'obstiner? Il ne démordra jamais de son solliloque.
Il est vrai que le niveau de l'enseignement s'est effondré donc on ne peut espérer la compréhension des faits les plus simples.
En effet, fiston.
Michel Talon wrote:
Yugo <yugo@noemailaddress.com> wrote:
nicolas vigier wrote:
Ce que tu dis n'a aucun sens.
Ça fait depuis le début de ce fil que je lis Michel Talon pour tâcher de
comprendre ce qu'il y aurait de fondamentalement intéressant dans la licence
BSD. Et rien, que dalle. Pourquoi tant s'obstiner? Il ne démordra jamais de
son solliloque.
Il est
vrai que le niveau de l'enseignement s'est effondré donc on ne peut
espérer la compréhension des faits les plus simples.
Ça fait depuis le début de ce fil que je lis Michel Talon pour tâcher de comprendre ce qu'il y aurait de fondamentalement intéressant dans la licence BSD. Et rien, que dalle. Pourquoi tant s'obstiner? Il ne démordra jamais de son solliloque.
Il est vrai que le niveau de l'enseignement s'est effondré donc on ne peut espérer la compréhension des faits les plus simples.
En effet, fiston.
remy
Manuel Leclerc wrote:
A mon tour de résumer : oui, l'idéologie stallmanienne a profondément à voir avec le communisme.
Ça serait bien d'arrêter avec ce genre d'a priori qui ne tient pas l'analyse ; on peut tout aussi facilement rétorquer sans plus de démonstration mais avec autant d'arguments que l'idéologie de stallman a tout à voir avec le capitalisme pur, dans la mesure où il s'agit d'instaurer une compétition darwinienne entre logiciels qui ne peuvent plus être protégés artificiellement par la propriété contre la loi de l'offre et de la demande.
Et à mon avis on aurait tout aussi tort. Ce qui se cache derrière, toujours à mon avis, c'est le fantôme d'un très vieux débat qui se jouait en France au milieu du XIXe siècle, entre les "individualistes" [au sens révolution française, liberté égalité fraternité ou la mort, chacun pour soi et plus de corporation pour te sauver la mise] et les "collectivistes", ce qui pour les républicains issus de la révolution dont je parle couvre à la fois les socialistes utopistes vaguement "communistes" avant l'heure *ET* les entreprises capitalistes ou assimilées en passant par les syndicats au milieu. Par exemple, on l'ignore, mais Mr le Chapelier, auteur de la fameuse loi d'interdiction des syndicats, était aussi loin du patronat que Marx lui-même.
Pour les individualistes, tout privilège accordé à une multitude est un danger de retour au féodalisme. En ce sens, la GPL est un postulat individualiste contre les privilèges corporatistes.
Ce débat a, et c'est très regrettable, complètement disparu, laissant la politique moderne errer entre charybde et scylla, droite ou gauche, avec pour unique résultat 30 ans d'apathie et de néant idéologique. Ce qu'on appelle pensée unique, puisqu'on perd tout sens de l'alternative quand on ne voit plus qu'une différence de gradation entre le totalement collectif gauchiste et le collectivisme du fric de la droite.
pour faire simple tout depend de la definition que l'on prend de la liberte a ne pas confondre avec l'anarchie
l'anarchie qui peut se resumer a ma liberte s'arrête ou celle des autres commence
il y a aussi le cas du domaine public qui lui n'aspire a acune organisation et se contente simplement d'exister
et la liberte qui est par definition un antagonisme a toute regle et donc structure
dit differemment une organisation peut elle être libre
remy
Manuel Leclerc wrote:
A mon tour de résumer : oui, l'idéologie stallmanienne a
profondément à voir avec le communisme.
Ça serait bien d'arrêter avec ce genre d'a priori qui ne tient pas
l'analyse ; on peut tout aussi facilement rétorquer sans plus de
démonstration mais avec autant d'arguments que l'idéologie de stallman a
tout à voir avec le capitalisme pur, dans la mesure où il s'agit
d'instaurer une compétition darwinienne entre logiciels qui ne peuvent plus
être protégés artificiellement par la propriété contre la loi de l'offre et
de la demande.
Et à mon avis on aurait tout aussi tort. Ce qui se cache derrière, toujours
à mon avis, c'est le fantôme d'un très vieux débat qui se jouait en France
au milieu du XIXe siècle, entre les "individualistes" [au sens révolution
française, liberté égalité fraternité ou la mort, chacun pour soi et plus
de corporation pour te sauver la mise] et les "collectivistes", ce qui pour
les républicains issus de la révolution dont je parle couvre à la fois les
socialistes utopistes vaguement "communistes" avant l'heure *ET* les
entreprises capitalistes ou assimilées en passant par les syndicats au
milieu. Par exemple, on l'ignore, mais Mr le Chapelier, auteur de la
fameuse loi d'interdiction des syndicats, était aussi loin du patronat que
Marx lui-même.
Pour les individualistes, tout privilège accordé à une multitude est un
danger de retour au féodalisme. En ce sens, la GPL est un postulat
individualiste contre les privilèges corporatistes.
Ce débat a, et c'est très regrettable, complètement disparu, laissant la
politique moderne errer entre charybde et scylla, droite ou gauche, avec
pour unique résultat 30 ans d'apathie et de néant idéologique. Ce qu'on
appelle pensée unique, puisqu'on perd tout sens de l'alternative quand on
ne voit plus qu'une différence de gradation entre le totalement collectif
gauchiste et le collectivisme du fric de la droite.
pour faire simple tout depend de la definition que l'on prend
de la liberte a ne pas confondre avec l'anarchie
l'anarchie qui peut se resumer a
ma liberte s'arrête ou celle des autres commence
il y a aussi le cas du domaine public qui lui n'aspire a acune
organisation et se contente simplement d'exister
et la liberte qui est par definition un antagonisme
a toute regle et donc structure
dit differemment une organisation peut elle être libre
A mon tour de résumer : oui, l'idéologie stallmanienne a profondément à voir avec le communisme.
Ça serait bien d'arrêter avec ce genre d'a priori qui ne tient pas l'analyse ; on peut tout aussi facilement rétorquer sans plus de démonstration mais avec autant d'arguments que l'idéologie de stallman a tout à voir avec le capitalisme pur, dans la mesure où il s'agit d'instaurer une compétition darwinienne entre logiciels qui ne peuvent plus être protégés artificiellement par la propriété contre la loi de l'offre et de la demande.
Et à mon avis on aurait tout aussi tort. Ce qui se cache derrière, toujours à mon avis, c'est le fantôme d'un très vieux débat qui se jouait en France au milieu du XIXe siècle, entre les "individualistes" [au sens révolution française, liberté égalité fraternité ou la mort, chacun pour soi et plus de corporation pour te sauver la mise] et les "collectivistes", ce qui pour les républicains issus de la révolution dont je parle couvre à la fois les socialistes utopistes vaguement "communistes" avant l'heure *ET* les entreprises capitalistes ou assimilées en passant par les syndicats au milieu. Par exemple, on l'ignore, mais Mr le Chapelier, auteur de la fameuse loi d'interdiction des syndicats, était aussi loin du patronat que Marx lui-même.
Pour les individualistes, tout privilège accordé à une multitude est un danger de retour au féodalisme. En ce sens, la GPL est un postulat individualiste contre les privilèges corporatistes.
Ce débat a, et c'est très regrettable, complètement disparu, laissant la politique moderne errer entre charybde et scylla, droite ou gauche, avec pour unique résultat 30 ans d'apathie et de néant idéologique. Ce qu'on appelle pensée unique, puisqu'on perd tout sens de l'alternative quand on ne voit plus qu'une différence de gradation entre le totalement collectif gauchiste et le collectivisme du fric de la droite.
pour faire simple tout depend de la definition que l'on prend de la liberte a ne pas confondre avec l'anarchie
l'anarchie qui peut se resumer a ma liberte s'arrête ou celle des autres commence
il y a aussi le cas du domaine public qui lui n'aspire a acune organisation et se contente simplement d'exister
et la liberte qui est par definition un antagonisme a toute regle et donc structure
dit differemment une organisation peut elle être libre
remy
Laurent C.
Le 2006-11-29, Nicolas George à clamé haut et fort:
"Laurent C." , dans le message , a écrit :
Et toi apprends à quoter. <snip 21 lignes de citation>
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Oui, pour rappeler où il quoté par rapport à ce que j'avais écris.
Tu aurais préféré que je réponde sans rien d'autre? Tu l'aurais aussi critiqué de toutes façons.
-- Laurent C.
Le 2006-11-29, Nicolas George à clamé haut et fort:
"Laurent C." , dans le message <slrnemrsjq.22bn.laurent@wks02.chez.oim>,
a écrit :
Et toi apprends à quoter.
<snip 21 lignes de citation>
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Oui, pour rappeler où il quoté par rapport à ce que j'avais écris.
Tu aurais préféré que je réponde sans rien d'autre? Tu l'aurais aussi
critiqué de toutes façons.
Le 2006-11-29, Nicolas George à clamé haut et fort:
"Laurent C." , dans le message , a écrit :
Et toi apprends à quoter. <snip 21 lignes de citation>
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Oui, pour rappeler où il quoté par rapport à ce que j'avais écris.
Tu aurais préféré que je réponde sans rien d'autre? Tu l'aurais aussi critiqué de toutes façons.
-- Laurent C.
Stéphane CARPENTIER
Michel Talon wrote:
En effet, un petit n'a la moindre chance de s'en sortir qu'en gardant ses secrets pour lui.
Quels secrets ? Ce qui est important, ce n'est pas le code, c'est l'idée. Si tu montres ton produit au grand jour, n'importe quelle entreprise dotée d'une armée de programmeur peut faire rapidement ce qu'un développeur dans sa cave a mis des années à produire.
Tu pourras me dire ce que tu voudras, je ne crois pas un dixième de seconde à la moindre chance d'un petit qui fait tout en plein jour contre un gros qui fait tout en plein jour.
Je ne vois pas le rapport avec la licence. Quelque soit la licence, le petit n'a pas la moindre chance contre le gros, même un petit qui se cache contre un gros qui fait tout en plein jour.
Il ne pourra pas faire mieux que toi parcequ'il ignore ce que tu fais.
Jusque là, je suis d'accord.
Le temps qu'il s'en rende compte et le reproduise tu as pu gagner ta vie.
Mais là, je ne suis plus d'accord. Il faudrait que le gros ne voit jamais ce que tu fais. Mais pour ça, personne non plus ne voit ce que tu fais et je ne vois pas comment tu peux gagner ta vie.
Si tu es un pur parasite qui ne fait que du service autour du logiciel libre voire
Ce n'est pas du pur parasitage. Si tu fais du service, tu désengorges les programmeurs (en résolvant les problèmes fréquents), si tu fais ça bien, tu peux même centraliser les bugs.
-- Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
Michel Talon wrote:
En effet, un petit n'a la moindre chance de s'en sortir qu'en gardant
ses secrets pour lui.
Quels secrets ? Ce qui est important, ce n'est pas le code, c'est l'idée. Si
tu montres ton produit au grand jour, n'importe quelle entreprise dotée
d'une armée de programmeur peut faire rapidement ce qu'un développeur dans
sa cave a mis des années à produire.
Tu pourras me dire ce que tu voudras, je ne
crois pas un dixième de seconde à la moindre chance d'un petit qui fait
tout en plein jour contre un gros qui fait tout en plein jour.
Je ne vois pas le rapport avec la licence. Quelque soit la licence, le petit
n'a pas la moindre chance contre le gros, même un petit qui se cache contre
un gros qui fait tout en plein jour.
Il ne pourra pas faire mieux que toi parcequ'il ignore ce que tu fais.
Jusque là, je suis d'accord.
Le temps qu'il s'en rende compte et le reproduise tu as pu gagner ta
vie.
Mais là, je ne suis plus d'accord. Il faudrait que le gros ne voit jamais ce
que tu fais. Mais pour ça, personne non plus ne voit ce que tu fais et je
ne vois pas comment tu peux gagner ta vie.
Si tu es un pur
parasite qui ne fait que du service autour du logiciel libre voire
Ce n'est pas du pur parasitage. Si tu fais du service, tu désengorges les
programmeurs (en résolvant les problèmes fréquents), si tu fais ça bien, tu
peux même centraliser les bugs.
--
Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
http://stef.carpentier.free.fr/
En effet, un petit n'a la moindre chance de s'en sortir qu'en gardant ses secrets pour lui.
Quels secrets ? Ce qui est important, ce n'est pas le code, c'est l'idée. Si tu montres ton produit au grand jour, n'importe quelle entreprise dotée d'une armée de programmeur peut faire rapidement ce qu'un développeur dans sa cave a mis des années à produire.
Tu pourras me dire ce que tu voudras, je ne crois pas un dixième de seconde à la moindre chance d'un petit qui fait tout en plein jour contre un gros qui fait tout en plein jour.
Je ne vois pas le rapport avec la licence. Quelque soit la licence, le petit n'a pas la moindre chance contre le gros, même un petit qui se cache contre un gros qui fait tout en plein jour.
Il ne pourra pas faire mieux que toi parcequ'il ignore ce que tu fais.
Jusque là, je suis d'accord.
Le temps qu'il s'en rende compte et le reproduise tu as pu gagner ta vie.
Mais là, je ne suis plus d'accord. Il faudrait que le gros ne voit jamais ce que tu fais. Mais pour ça, personne non plus ne voit ce que tu fais et je ne vois pas comment tu peux gagner ta vie.
Si tu es un pur parasite qui ne fait que du service autour du logiciel libre voire
Ce n'est pas du pur parasitage. Si tu fais du service, tu désengorges les programmeurs (en résolvant les problèmes fréquents), si tu fais ça bien, tu peux même centraliser les bugs.
-- Stéphane
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
Nicolas George
"Laurent C." , dans le message , a écrit :
Tu l'aurais aussi critiqué de toutes façons.
Non.
"Laurent C." , dans le message <slrnemu8qn.4fu.laurent@wks02.chez.oim>,
a écrit :
-- Mwhaahahahahaaa... You unbelievers will all be shot when the revolution comes! --Linus Torvalds
Manuel Leclerc
Quels secrets ? Ce qui est important, ce n'est pas le code, c'est l'idée. Si tu montres ton produit au grand jour, n'importe quelle entreprise dotée d'une armée de programmeur peut faire rapidement ce qu'un développeur dans sa cave a mis des années à produire.
Un ou deux programmeurs peuvent faire trés vite quelque chose, et commencer à le vendre, tout en l'amméliorant, pour finir par avoir en deux ou trois ans un produit présentable (si les ventes ont pu se poursuivre...)
Si le code est rendu public et si le concept est vraiment intéressant (id: il y a un marché), ça va être super facile de rentrer pour les gros. Leur force n'est pas les armées de programmeurs, c'est leur relation avec les clients.
Ce n'est pas si facile de recoder en "voyant". Un gros ça va lui coûter la peau des fesses. Il a plus vite fait de racheter la petite boite.
-- Code qui fait des warnings == code de porc == deux baffes dans ta gueule --libcaca Documentation, Coding style, General guidelines
Quels secrets ? Ce qui est important, ce n'est pas
le code, c'est l'idée. Si tu montres ton produit au
grand jour, n'importe quelle entreprise dotée d'une
armée de programmeur peut faire rapidement ce
qu'un développeur dans sa cave a mis des années à
produire.
Un ou deux programmeurs peuvent faire trés vite quelque
chose, et commencer à le vendre, tout en l'amméliorant,
pour finir par avoir en deux ou trois ans un produit
présentable (si les ventes ont pu se poursuivre...)
Si le code est rendu public et si le concept est
vraiment intéressant (id: il y a un marché), ça va être
super facile de rentrer pour les gros. Leur force n'est
pas les armées de programmeurs, c'est leur relation avec
les clients.
Ce n'est pas si facile de recoder en "voyant". Un gros
ça va lui coûter la peau des fesses. Il a plus vite fait
de racheter la petite boite.
--
Code qui fait des warnings == code de porc == deux baffes dans ta gueule
--libcaca Documentation, Coding style, General guidelines
Quels secrets ? Ce qui est important, ce n'est pas le code, c'est l'idée. Si tu montres ton produit au grand jour, n'importe quelle entreprise dotée d'une armée de programmeur peut faire rapidement ce qu'un développeur dans sa cave a mis des années à produire.
Un ou deux programmeurs peuvent faire trés vite quelque chose, et commencer à le vendre, tout en l'amméliorant, pour finir par avoir en deux ou trois ans un produit présentable (si les ventes ont pu se poursuivre...)
Si le code est rendu public et si le concept est vraiment intéressant (id: il y a un marché), ça va être super facile de rentrer pour les gros. Leur force n'est pas les armées de programmeurs, c'est leur relation avec les clients.
Ce n'est pas si facile de recoder en "voyant". Un gros ça va lui coûter la peau des fesses. Il a plus vite fait de racheter la petite boite.
-- Code qui fait des warnings == code de porc == deux baffes dans ta gueule --libcaca Documentation, Coding style, General guidelines
manuel viet
Manuel Leclerc wrote:
Manuel Leclerc wrote:
A mon tour de résumer : oui, l'idéologie stallmanienne a profondément à voir avec le communisme.
Ça serait bien d'arrêter avec ce genre d'a priori qui ne tient pas l'analyse ; [...]
Je maintiens que ça n'a aucun rapport avec le communisme au sens marxiste du terme. Et je ne vois pas en quoi ces articles viennent invalider mon analyse, bien au contraire. On peut toujours draper un concept dans de vieux oripeaux, ça n'empêche pas les coutures de craquer dès qu'on le chatouille un peu.
-- Manuel VIET * mailto:
Manuel Leclerc wrote:
Manuel Leclerc wrote:
A mon tour de résumer : oui, l'idéologie stallmanienne a
profondément à voir avec le communisme.
Ça serait bien d'arrêter avec ce genre d'a priori qui ne
tient pas l'analyse ; [...]
Je maintiens que ça n'a aucun rapport avec le communisme au sens marxiste du
terme. Et je ne vois pas en quoi ces articles viennent invalider mon
analyse, bien au contraire. On peut toujours draper un concept dans de
vieux oripeaux, ça n'empêche pas les coutures de craquer dès qu'on le
chatouille un peu.
Je maintiens que ça n'a aucun rapport avec le communisme au sens marxiste du terme. Et je ne vois pas en quoi ces articles viennent invalider mon analyse, bien au contraire. On peut toujours draper un concept dans de vieux oripeaux, ça n'empêche pas les coutures de craquer dès qu'on le chatouille un peu.
-- Manuel VIET * mailto:
Emmanuel Florac
Le Wed, 29 Nov 2006 09:03:01 -0800, Manuel Leclerc a écrit :
A mon tour de résumer : oui, l'idéologie stallmanienne a profondément à voir avec le communisme.
En tout cas lui même ne le pense pas, loin de là.
-- Je suis riche des biens dont je sais me passer. Louis-Jean-Baptiste Etienne Vigée.
Le Wed, 29 Nov 2006 09:03:01 -0800, Manuel Leclerc a écrit :
A mon tour de résumer : oui, l'idéologie stallmanienne a profondément
à voir avec le communisme.
En tout cas lui même ne le pense pas, loin de là.
--
Je suis riche des biens dont je sais me passer.
Louis-Jean-Baptiste Etienne Vigée.