On a un gros problème dans les admins, on passe des marchés et on
choisit ce qui nous plaît le plus dans les solutions proposées.
On a un gros problème dans les admins, on passe des marchés et on
choisit ce qui nous plaît le plus dans les solutions proposées.
On a un gros problème dans les admins, on passe des marchés et on
choisit ce qui nous plaît le plus dans les solutions proposées.
Pour la majorité des utilisateurs d'ordinateurs, *oui* c'est trop
balèze.
Pour la majorité des utilisateurs d'ordinateurs, *oui* c'est trop
balèze.
Pour la majorité des utilisateurs d'ordinateurs, *oui* c'est trop
balèze.
Nicedry wrote:La vie l'univers et le reste, excellent livre soit dit en passant,
sans doutes le joyau de la science fiction humouristique,
de Douglas Adamas bien sûr !
Meme pas, les joyaux de l'humour dans la science fiction on ete ecrits
par Fredrick BROWN. Adams s'est contente de trouver et d'epuiser une
forme d'humour. Globalement, la serie complete du guide galactique est
lassante, c'est un style qui prete bien a une oeuvre courte.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net*
Nicedry wrote:
La vie l'univers et le reste, excellent livre soit dit en passant,
sans doutes le joyau de la science fiction humouristique,
de Douglas Adamas bien sûr !
Meme pas, les joyaux de l'humour dans la science fiction on ete ecrits
par Fredrick BROWN. Adams s'est contente de trouver et d'epuiser une
forme d'humour. Globalement, la serie complete du guide galactique est
lassante, c'est un style qui prete bien a une oeuvre courte.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net*
Nicedry wrote:La vie l'univers et le reste, excellent livre soit dit en passant,
sans doutes le joyau de la science fiction humouristique,
de Douglas Adamas bien sûr !
Meme pas, les joyaux de l'humour dans la science fiction on ete ecrits
par Fredrick BROWN. Adams s'est contente de trouver et d'epuiser une
forme d'humour. Globalement, la serie complete du guide galactique est
lassante, c'est un style qui prete bien a une oeuvre courte.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net*
Ouaips, toujours en netbios pour les accès réseaux. Est-ce que
quelqu'un a déjà essayé de changer un switch qui lache à la volée
pour voir ? Le routages des Ouïndowzeries se fait par les adresses
MAC. La dernière fois que je l'ai fait (avec 2000), j'ai pu
reconfigurer tous les postes Windows ! Si on appelle ça un
progrès...
Le progrès est sur le fonctionnement. Mon XP ne plante pas tous les
jours et peut même tenir trois ou quatre avant de voire ses perf
plonger à cause des fuites de mémoires. Ca change du 98 qui vire au bleu
si on l'éteint pas le soir ! Et pour les serveurs, ils tiennent
facilement deux ou trois semaines sans reboot en V2000 ! Maintenant
c'est sûr que continuer à faire du netbios avec 2000 et 2003 faut être
masochiste. En IP, les services réseaux standards sont dispos, y compris
du DHCP ! Y'a eu des manip où je bosse sur le réseau sans que j'ai vu
débarquer les admins au chevet de mon PC !Quant aux clients 2000, il faut les rebooter tous les jours pour
pouvoir les utiliser correctement ! Que j'aimais le temps ou on
rebootait un VAX tous les 29 février pour justifier son existence...
Un peu exagéré mais de tous les jours à une semaines il y une
grande différences face à des PC Linux qui ne bouge pas en un
mois d'utilisation sans reboot voire plus si c'est bien configuré.
Voilà un autre texte dont je ne connais pas l'auteur sur le sujet en
question :
<INGESYS>
je suis ingénieur système, je sais je ne devrais pas m'en vanter.
Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus en plus
souvent de répondre "je suis dans l'informatique". Cette vague
formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine
méprisante qui apparaît instantanément dans l'oeil de l'interlocuteur le
mieux disposé au simple énoncé de mes coupables occupations. Je suis
lâche. La prochaine fois je répondrai tueur à gages, le relâchement des
moeurs étant ce qu'il est, cela devrait moins choquer. C'est un métier
gratifiant à bien des points de vue, c'est vraisemblablement le seul où
le néophyte total, celui qui vient d'ouvrir son premier carton
d'ordinateur se sent en mesure de vous expliquer votre métier dans le
quart d'heure qui suit le montage de sa bécane. A ma connaissance
conduire une voiture ne transforme personne en mécanicien, pas plus que
raboter une porte ne fait de vous un ébéniste, mais taper sur un clavier
fait de tout un chacun un informaticien. On n'arrête pas le progrès.
N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi les clés du
savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le temps ou les
ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités derrière leurs
incantations absconses. Nenni. Bien au contraire, étant d'un naturel
assez paresseux, pour ne pas dire d'une fainéantise crasse, je
préfére de très loin un utilisateur qui se débrouille sans moi. Mais je
reste persuadé qu'informaticien c'est aussi un métier.Par contre je
regrette - parfois - le temps où le métier consistait à surveiller un
Vax, ceux qui ont connu cela savent à quel point c'était reposant, ou
alors à rebooter une station Unix tous les trente six du mois pour
justifier son existence. Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows
nous sommes entrés de plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère
du Chapelier Fou, c'est à dire l'irruption de l'irrationnel dans ce
qu'il a de plus poétique et de moins maîtrisable au beau milieu d'un
monde jusque là bien tenu. En vertu d'un darwinisme élémentaire il a
bien fallu s'adapter. Aujourd'hui être IS dans le monde merveilleux de
PetitMou, c'est être un hybride monstrueux, un mélange aussi subtil
qu'indéfinissable de chaman, de Ménie Grégoire, de Dédé la Bricole, de
Bobologue, de charlatan et de psychopathe.Je ne remercierai jamais assez
Bill Gates pour avoir transformé un métier relativement terne et basé
sur une approche bêtement technique et rigoureuse des faits, en
challenge quotidien, nécessitant une remise en question permanente à
l'échelle du quart d'heure. Quoi de plus stimulant sinon de savoir
que résoudre un problème ne viendra en aucune façon enrichir ce qu'il
est convenu d'appeler l'expérience, puisque le même problème nécessitera
lorsqu'il se posera à nouveau une solution radicalement différente. On
évite ainsi la sclérose intellectuelle consécutive aux automatismes.
Résoudre un problème nécessite une imagination à côté de laquelle le
récit d'un trip sous champignons hallucinogènes pourrait passer pour le
compte-rendu de l'assemblée générale des actionnaires de la Sociéte
Nouvelle des Aciéries Mouchabeuf. Le cartésianisme n'est pas un atout
mais un grave handicap vous empêchant d'aborder les hypothèses les plus
farfelues. Et il faut bien cela quand après avoir éliminé les causes
raisonnables de dysfonctionnement vous êtes amené à envisager le reste,
qui se situe généralement tout de suite entre les histoires de petit
lutin et la quatrième dimension. La seule chose que je me refuse encore
à pratiquer c'est l'imposition des mains et le voyage à Lourdes, plus
par réaction de mécréant que par doute quant à l'efficacité des méthodes
en question. Je sens qu'avec l'arrivée de Windows 98 il va me falloir
opérer une révision déchirante quant à mes convictions profondes. Quand
je pense que certains recherchent les paradis artificiels, et que l'on
me paye pour être en état perpétuel d'hallucination. La vie est bien
injuste, allez. Tout cela serait finalement bien monotone s'il n'y avait
l'utilisateur, car il existe l'utilisateur, c'est vous et moi. Victime
d'une intoxication à l'échelle planétaire, d'un gigantesque et
collectif lavage de cerveau il s'imagine qu'il va pouvoir tirer quelque
chose de sa bécane, être productif, voire même dans les cas les plus
graves envisager un retour sur investissement. Aujourd'hui
l'utilisateur perverti par des slogans pernicieux du style "Jusqu'où
irez vous ?" exige que ça marche, et c'est bien là où tout se gâte, le
décalage entre cette légitime attente et ce que l'illuminé de Redmond
est capable d'apporter me déprime. "Jusqu'où irez vous ?", jusqu'à
l'asile le plus proche sans doute. Comment voulez vous qu'un truc qui
est à un système d'exploitation ce que Mireille Mathieu est à Edith
Piaf, ce bricolage improbable écrit avec les pieds par une nuée de
pervers schizoïdes puisse fonctionner. Le mensonge le plus grossier
colporté par les sectateurs microsoftiens est celui selon lequel un PC
convenablement équipé de l'inénarrable Windows et du fourbi Office dont
j'ai oublié le millésime car il change en permanence, fonctionnerait
seul et sans assistance. Le récit d'une journée ordinaire au royaume du
Chapelier Fou contredit quelque peu cette idyllique vision du meilleur
des mondes possible. Ce doit être une question de numéro de version,
sans doute.
Mardi 8 heures Le calme avant la tempête, je peux l'esprit en
repos me consacrer à un projet qui me tient à coeur; émuler
une calculette quatre opérations sur un Vax de la série 8000.
Je tenterai l'inverse dès que j'aurai mené à bien cette partie.
Mardi 9 heures Un premier coup de téléphone laconique,
"Tu peux venir jeter un coup d'oeil, mon PC est bloqué", sous
cette apparence anodine peut se dissimuler le cauchemar le plus
absolu, les raisons qui peuvent amener un PC à se bloquer sont
légions, la première étant d'appuyer sur le bouton marche. Je
suis d'autant plus inquiet que mon client est un dingue de la
vitesse. C'est un peu l'équivalent du chauffard , il parle de
bus AGP là où les autres parlent de carburateur double corps,
mais la démarche est la même, aller le plus vite possible en
semant la terreur sur son passage. Profitant d'un instant
d'égarement de son chef de service il a réussi à se faire payer
le dernier Pentium à 333 Mhz, ce qui lui permet de gagner cinq
secondes sur la mise en page de sa feuille de calcul.C'est comme
on le voit une avancée considérable à la mesure de
l'investissement consenti.Je le trouve un peu déprimé
car on annonce déjà le Pentium à 400 Mhz ou plus et il contemple
avec amertume ce qu'il considère déjà comme l'équivalent d'une
caisse à savon. J'essaye de le réconforter en lui disant qu'avec
la bête qu'il possède il devrait éviter d'ouvrir deux fenêtres
en même temps pour ne pas faire de courants d'air. Une boutade
bien innocente, c'est le côté Ménie Grégoire de la profession,
mais je sens bien qu'il n'y croit pas. Les grandes douleurs sont
souvent au delà des mots." Mais revenons à nos moutons, PC
bloqué. Effectivement passé le démarrage tout ce que nous
obtenons c'est un sablier désespérément figé, je suis tenté de
répondre que c'est parfait pour faire des oeufs à la coque mais
quelque chose dans son air égaré me dit que je ferais aussi bien
de me taire.C'est alors que j'envisage du coin de l'oeil un
CD-ROM offert par PC truc "Mesurez les performances de votre
PC", eh oui ça ne sert à rien d'aller vite encore faut-il
pouvoir l'exprimer en Business Graphics, WinMark 98, High End
Disk WinMark 98 et autres CPUMark32, c'est requis pour humilier
à l'heure du café les ploucs avec leurs Pentium 133. Je lui
demande si par le plus grand des hasards il n'aurait pas monté
ce truc là sur sa machine, je connais la réponse. Il est
d'ailleurs mentionné en tout petit sur le CD que l'installation
de cette suite de tests devrait être effectuée sur une machine
quasi vierge et pas sur un système normalement opérationnel,
"cela pouvant provoquer des dysfonctionnements". Des
"dysfonctionnements", tu l'as dit bouffi. Diagnostic; je
t'envoie quelqu'un pour te remettre un système d'équerre
celui-ci étant parti en villégiature à la campagne, pour
une durée indéterminée.Rendez-vous est pris pour la parution du
prochain CD de tests de PC machin. Au suivant.
Mardi 10 heures Juste le temps de constater le plantage d'un serveur NT.
Quelqu'un a vraisemblablement éternué devant, c'est très
sensible comme système. Bon, reset, redémarrage, la routine
quoi. Deuxième coup de téléphone "Tu n'aurais pas cinq minutes
des fois, il se passe parfois des choses curieuses sur ma
machine". Connaissant mon correspondant la seule chose
curieuse dans tout cela c'est le parfois, il est stupéfiant que
ce ne soit pas toujours. C'est qu'il s'agit de la variété dite
de "l'esthète taquin", épouvanté par l'uniformité il a installé
sur sa machine tous les thèmes possibles, le pointeur de souris
est un calamar, le sablier une horloge Comtoise, l'économiseur
d'écran qui se déclenche toutes les minutes est un jeu de
baston intergalactique avec force sifflements et explosions.
Car il a bien évidemment une carte son. C'est indispensable
pour reproduire le rire de Johny Hallyday selon les Guignols de
l'info, rire qui accompagne les messages d'avertissement. Tout
cela est un peu perturbant. Ayant de surcroît accès à
l'Internet il a récupéré et installé tous les sharewares
possibles, il n'y a plus aucune piéce d'origine sur sa machine,
il a tout remplacé et il est seul à pouvoir s'en servir. Il est
assez surprenant qu'il ne soit obligé de rebooter sa machine
qu'une fois par heure. Je suis peut-être injuste envers
PetitMou. A l'intérieur de tout grand logiciel il en existe
plusieurs petits qui ne demandent qu'à sortir, là c'est la
grande évasion, il suffit de coller l'oreille contre le boîtier
pour les entendre se carapater. Tout ce joli monde doit se
battre en permanence pour prendre le contrôle du système. C'est
un cas désespéré. Je m'en sort lâchement en lui disant d'aller
récupérer sur www.crap.com la dernière version de son
anti-virus/gestionnaire de fichiers/explorateur/...
compacteur/logiciel de sauvegarde/éditeur de textes/navigateur
internet, et me tire vite fait sans toucher à la souris de peur
de déclencher un Tchernobyl dans sa machine. Au suivant.
Mardi 11 heures De retour dans mon bureau je constate le plantage d'un
autre serveur NT, par solidarité avec le premier sans doute.
L'instinct grégaire ou le début d'un mouvement de
revendications. A surveiller. Autre coup de téléphone, en
provenance d'une espèce bien particulière, la variété qui se
shoote à la presse informatique, on ne dira jamais assez
les ravages que cela peut provoquer. Stratège planétaire, il
m'explique comment l'introduction de Java dans les entreprises
va révolutionner la façon dont nous envisageons l'informatique.
Comment Sun va bouffer Microsoft à condition qu'Oracle s'allie
avec Apple et que Compaq ne vienne pas jouer les
trouble-fête.Il me prédit la mort prochaine d'Intel victime de
ses challengers, et écrasé sous son gigantisme.Au bout d'un
moment atterré par toutes ces apocalypses à venir, je ne
sais plus très bien où j'habite et c'est légèrement comateux
que je raccroche en espèrant ardemment que tout cela voudra
bien patienter jusqu'à ma retraite.
Mardi 13 heures Coup de téléphone angoissée en provenance d'une
secrétaire, "Quand je lance mon Word avec un document que j'ai
tapé hier, j'ai le message suivant; cette application va
s'arrêter car elle a effectuée une opération non conforme", je
suis tenté de lui répondre qu'il s'agit là d'un fonctionnement
normal de l'application, mais je m'abstiens. Son désarroi
est sincère et la perte de plusieurs heures de travail ne porte
pas à rire. Bon en route vers de nouvelles aventures. Cette
charmante personne au demeurant, appartient à la catégorie de
ceux qui considèrent l'introduction de l'informatique dans leur
quotidien comme une calamité. L'espèce de truc ronronnant qu'on
lui a posé sur son bureau est pour elle, visiblement habité
par un esprit hostile et rebelle à toute collaboration avec le
genre humain. Elle a bien essayé de l'apprivoiser en le
banalisant, en installant un pot de fleurs sur le boîtier et la
photo de ses gosses sur l'écran, mais rien n'y fait, habité
d'une vie propre il s'ingénie à lui pourrir l'existence. Elle
serait je crois soulagée, si je suspendais des gousses d'ail et
des crucifix au plafond et apsergeait sa machine d'eau bénite,
c'est le côté chaman de la profession. A la vingtième tentative
je réussis à charger son document sans déclencher l'infâmant
message de vacances pour cause de non conformité des opérations
effectuées par l'application, il s'agissait d'un tableau coupé
par un saut de section, quelque chose de tellement grave selon
Microsoft que cela méritait un plantage radical. Peut-être
qu'une destruction totale de la machine aurait été plus
appropriée, je les trouve un peu laxistes ces temps ci.
Problème corrigé. Au suivant.
Mardi 15 heures. De suivant il n'y en eu point ce jour là, je terminais
ma journée tranquillement entre deux reboot de serveur NT, et
mes travaux sur la reconversion d'un Vax en calculette. J'en
étais à la soustraction, je ne désespérais pas d'arriver à la
division à l'horizon 2005. J'aurai certainement besoin de 512
mégas de mémoire vive supplémentaire pour l'implémenter, c'est
le directeur financier qui va encore râler. C'est une
certitude demain amènera son nouveau lot de victimes.Si tous
ces gens savaient qu'au fond je ne maîtrise guère plus qu'eux
tout cela, que le métier est de bien peu de secours quand Word
ou Excel ou que sais-je se bauge lamentablement, que le temps
où une entreprise vivait sur des applications maisons est
définitivement révolu. Bah je fais comme si je dominais, c'est
ce qu'ils attendent de moi, c'est le côté charlatan du métier.
Et puis ils ont au moins quelqu'un d'identifié à engueuler.
Quant à moi je m'endors tous les soirs en rêvant aux tortures
que je ferais subir à Bill Gates s'il venait à me tomber sous
la main. C'est le côté psychopathe du métier.
</INGESYS>
:-)
--
Webcrawler, beware the beast in black...
Wild Thing !
Ouaips, toujours en netbios pour les accès réseaux. Est-ce que
quelqu'un a déjà essayé de changer un switch qui lache à la volée
pour voir ? Le routages des Ouïndowzeries se fait par les adresses
MAC. La dernière fois que je l'ai fait (avec 2000), j'ai pu
reconfigurer tous les postes Windows ! Si on appelle ça un
progrès...
Le progrès est sur le fonctionnement. Mon XP ne plante pas tous les
jours et peut même tenir trois ou quatre avant de voire ses perf
plonger à cause des fuites de mémoires. Ca change du 98 qui vire au bleu
si on l'éteint pas le soir ! Et pour les serveurs, ils tiennent
facilement deux ou trois semaines sans reboot en V2000 ! Maintenant
c'est sûr que continuer à faire du netbios avec 2000 et 2003 faut être
masochiste. En IP, les services réseaux standards sont dispos, y compris
du DHCP ! Y'a eu des manip où je bosse sur le réseau sans que j'ai vu
débarquer les admins au chevet de mon PC !
Quant aux clients 2000, il faut les rebooter tous les jours pour
pouvoir les utiliser correctement ! Que j'aimais le temps ou on
rebootait un VAX tous les 29 février pour justifier son existence...
Un peu exagéré mais de tous les jours à une semaines il y une
grande différences face à des PC Linux qui ne bouge pas en un
mois d'utilisation sans reboot voire plus si c'est bien configuré.
Voilà un autre texte dont je ne connais pas l'auteur sur le sujet en
question :
<INGESYS>
je suis ingénieur système, je sais je ne devrais pas m'en vanter.
Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus en plus
souvent de répondre "je suis dans l'informatique". Cette vague
formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine
méprisante qui apparaît instantanément dans l'oeil de l'interlocuteur le
mieux disposé au simple énoncé de mes coupables occupations. Je suis
lâche. La prochaine fois je répondrai tueur à gages, le relâchement des
moeurs étant ce qu'il est, cela devrait moins choquer. C'est un métier
gratifiant à bien des points de vue, c'est vraisemblablement le seul où
le néophyte total, celui qui vient d'ouvrir son premier carton
d'ordinateur se sent en mesure de vous expliquer votre métier dans le
quart d'heure qui suit le montage de sa bécane. A ma connaissance
conduire une voiture ne transforme personne en mécanicien, pas plus que
raboter une porte ne fait de vous un ébéniste, mais taper sur un clavier
fait de tout un chacun un informaticien. On n'arrête pas le progrès.
N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi les clés du
savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le temps ou les
ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités derrière leurs
incantations absconses. Nenni. Bien au contraire, étant d'un naturel
assez paresseux, pour ne pas dire d'une fainéantise crasse, je
préfére de très loin un utilisateur qui se débrouille sans moi. Mais je
reste persuadé qu'informaticien c'est aussi un métier.Par contre je
regrette - parfois - le temps où le métier consistait à surveiller un
Vax, ceux qui ont connu cela savent à quel point c'était reposant, ou
alors à rebooter une station Unix tous les trente six du mois pour
justifier son existence. Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows
nous sommes entrés de plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère
du Chapelier Fou, c'est à dire l'irruption de l'irrationnel dans ce
qu'il a de plus poétique et de moins maîtrisable au beau milieu d'un
monde jusque là bien tenu. En vertu d'un darwinisme élémentaire il a
bien fallu s'adapter. Aujourd'hui être IS dans le monde merveilleux de
PetitMou, c'est être un hybride monstrueux, un mélange aussi subtil
qu'indéfinissable de chaman, de Ménie Grégoire, de Dédé la Bricole, de
Bobologue, de charlatan et de psychopathe.Je ne remercierai jamais assez
Bill Gates pour avoir transformé un métier relativement terne et basé
sur une approche bêtement technique et rigoureuse des faits, en
challenge quotidien, nécessitant une remise en question permanente à
l'échelle du quart d'heure. Quoi de plus stimulant sinon de savoir
que résoudre un problème ne viendra en aucune façon enrichir ce qu'il
est convenu d'appeler l'expérience, puisque le même problème nécessitera
lorsqu'il se posera à nouveau une solution radicalement différente. On
évite ainsi la sclérose intellectuelle consécutive aux automatismes.
Résoudre un problème nécessite une imagination à côté de laquelle le
récit d'un trip sous champignons hallucinogènes pourrait passer pour le
compte-rendu de l'assemblée générale des actionnaires de la Sociéte
Nouvelle des Aciéries Mouchabeuf. Le cartésianisme n'est pas un atout
mais un grave handicap vous empêchant d'aborder les hypothèses les plus
farfelues. Et il faut bien cela quand après avoir éliminé les causes
raisonnables de dysfonctionnement vous êtes amené à envisager le reste,
qui se situe généralement tout de suite entre les histoires de petit
lutin et la quatrième dimension. La seule chose que je me refuse encore
à pratiquer c'est l'imposition des mains et le voyage à Lourdes, plus
par réaction de mécréant que par doute quant à l'efficacité des méthodes
en question. Je sens qu'avec l'arrivée de Windows 98 il va me falloir
opérer une révision déchirante quant à mes convictions profondes. Quand
je pense que certains recherchent les paradis artificiels, et que l'on
me paye pour être en état perpétuel d'hallucination. La vie est bien
injuste, allez. Tout cela serait finalement bien monotone s'il n'y avait
l'utilisateur, car il existe l'utilisateur, c'est vous et moi. Victime
d'une intoxication à l'échelle planétaire, d'un gigantesque et
collectif lavage de cerveau il s'imagine qu'il va pouvoir tirer quelque
chose de sa bécane, être productif, voire même dans les cas les plus
graves envisager un retour sur investissement. Aujourd'hui
l'utilisateur perverti par des slogans pernicieux du style "Jusqu'où
irez vous ?" exige que ça marche, et c'est bien là où tout se gâte, le
décalage entre cette légitime attente et ce que l'illuminé de Redmond
est capable d'apporter me déprime. "Jusqu'où irez vous ?", jusqu'à
l'asile le plus proche sans doute. Comment voulez vous qu'un truc qui
est à un système d'exploitation ce que Mireille Mathieu est à Edith
Piaf, ce bricolage improbable écrit avec les pieds par une nuée de
pervers schizoïdes puisse fonctionner. Le mensonge le plus grossier
colporté par les sectateurs microsoftiens est celui selon lequel un PC
convenablement équipé de l'inénarrable Windows et du fourbi Office dont
j'ai oublié le millésime car il change en permanence, fonctionnerait
seul et sans assistance. Le récit d'une journée ordinaire au royaume du
Chapelier Fou contredit quelque peu cette idyllique vision du meilleur
des mondes possible. Ce doit être une question de numéro de version,
sans doute.
Mardi 8 heures Le calme avant la tempête, je peux l'esprit en
repos me consacrer à un projet qui me tient à coeur; émuler
une calculette quatre opérations sur un Vax de la série 8000.
Je tenterai l'inverse dès que j'aurai mené à bien cette partie.
Mardi 9 heures Un premier coup de téléphone laconique,
"Tu peux venir jeter un coup d'oeil, mon PC est bloqué", sous
cette apparence anodine peut se dissimuler le cauchemar le plus
absolu, les raisons qui peuvent amener un PC à se bloquer sont
légions, la première étant d'appuyer sur le bouton marche. Je
suis d'autant plus inquiet que mon client est un dingue de la
vitesse. C'est un peu l'équivalent du chauffard , il parle de
bus AGP là où les autres parlent de carburateur double corps,
mais la démarche est la même, aller le plus vite possible en
semant la terreur sur son passage. Profitant d'un instant
d'égarement de son chef de service il a réussi à se faire payer
le dernier Pentium à 333 Mhz, ce qui lui permet de gagner cinq
secondes sur la mise en page de sa feuille de calcul.C'est comme
on le voit une avancée considérable à la mesure de
l'investissement consenti.Je le trouve un peu déprimé
car on annonce déjà le Pentium à 400 Mhz ou plus et il contemple
avec amertume ce qu'il considère déjà comme l'équivalent d'une
caisse à savon. J'essaye de le réconforter en lui disant qu'avec
la bête qu'il possède il devrait éviter d'ouvrir deux fenêtres
en même temps pour ne pas faire de courants d'air. Une boutade
bien innocente, c'est le côté Ménie Grégoire de la profession,
mais je sens bien qu'il n'y croit pas. Les grandes douleurs sont
souvent au delà des mots." Mais revenons à nos moutons, PC
bloqué. Effectivement passé le démarrage tout ce que nous
obtenons c'est un sablier désespérément figé, je suis tenté de
répondre que c'est parfait pour faire des oeufs à la coque mais
quelque chose dans son air égaré me dit que je ferais aussi bien
de me taire.C'est alors que j'envisage du coin de l'oeil un
CD-ROM offert par PC truc "Mesurez les performances de votre
PC", eh oui ça ne sert à rien d'aller vite encore faut-il
pouvoir l'exprimer en Business Graphics, WinMark 98, High End
Disk WinMark 98 et autres CPUMark32, c'est requis pour humilier
à l'heure du café les ploucs avec leurs Pentium 133. Je lui
demande si par le plus grand des hasards il n'aurait pas monté
ce truc là sur sa machine, je connais la réponse. Il est
d'ailleurs mentionné en tout petit sur le CD que l'installation
de cette suite de tests devrait être effectuée sur une machine
quasi vierge et pas sur un système normalement opérationnel,
"cela pouvant provoquer des dysfonctionnements". Des
"dysfonctionnements", tu l'as dit bouffi. Diagnostic; je
t'envoie quelqu'un pour te remettre un système d'équerre
celui-ci étant parti en villégiature à la campagne, pour
une durée indéterminée.Rendez-vous est pris pour la parution du
prochain CD de tests de PC machin. Au suivant.
Mardi 10 heures Juste le temps de constater le plantage d'un serveur NT.
Quelqu'un a vraisemblablement éternué devant, c'est très
sensible comme système. Bon, reset, redémarrage, la routine
quoi. Deuxième coup de téléphone "Tu n'aurais pas cinq minutes
des fois, il se passe parfois des choses curieuses sur ma
machine". Connaissant mon correspondant la seule chose
curieuse dans tout cela c'est le parfois, il est stupéfiant que
ce ne soit pas toujours. C'est qu'il s'agit de la variété dite
de "l'esthète taquin", épouvanté par l'uniformité il a installé
sur sa machine tous les thèmes possibles, le pointeur de souris
est un calamar, le sablier une horloge Comtoise, l'économiseur
d'écran qui se déclenche toutes les minutes est un jeu de
baston intergalactique avec force sifflements et explosions.
Car il a bien évidemment une carte son. C'est indispensable
pour reproduire le rire de Johny Hallyday selon les Guignols de
l'info, rire qui accompagne les messages d'avertissement. Tout
cela est un peu perturbant. Ayant de surcroît accès à
l'Internet il a récupéré et installé tous les sharewares
possibles, il n'y a plus aucune piéce d'origine sur sa machine,
il a tout remplacé et il est seul à pouvoir s'en servir. Il est
assez surprenant qu'il ne soit obligé de rebooter sa machine
qu'une fois par heure. Je suis peut-être injuste envers
PetitMou. A l'intérieur de tout grand logiciel il en existe
plusieurs petits qui ne demandent qu'à sortir, là c'est la
grande évasion, il suffit de coller l'oreille contre le boîtier
pour les entendre se carapater. Tout ce joli monde doit se
battre en permanence pour prendre le contrôle du système. C'est
un cas désespéré. Je m'en sort lâchement en lui disant d'aller
récupérer sur www.crap.com la dernière version de son
anti-virus/gestionnaire de fichiers/explorateur/...
compacteur/logiciel de sauvegarde/éditeur de textes/navigateur
internet, et me tire vite fait sans toucher à la souris de peur
de déclencher un Tchernobyl dans sa machine. Au suivant.
Mardi 11 heures De retour dans mon bureau je constate le plantage d'un
autre serveur NT, par solidarité avec le premier sans doute.
L'instinct grégaire ou le début d'un mouvement de
revendications. A surveiller. Autre coup de téléphone, en
provenance d'une espèce bien particulière, la variété qui se
shoote à la presse informatique, on ne dira jamais assez
les ravages que cela peut provoquer. Stratège planétaire, il
m'explique comment l'introduction de Java dans les entreprises
va révolutionner la façon dont nous envisageons l'informatique.
Comment Sun va bouffer Microsoft à condition qu'Oracle s'allie
avec Apple et que Compaq ne vienne pas jouer les
trouble-fête.Il me prédit la mort prochaine d'Intel victime de
ses challengers, et écrasé sous son gigantisme.Au bout d'un
moment atterré par toutes ces apocalypses à venir, je ne
sais plus très bien où j'habite et c'est légèrement comateux
que je raccroche en espèrant ardemment que tout cela voudra
bien patienter jusqu'à ma retraite.
Mardi 13 heures Coup de téléphone angoissée en provenance d'une
secrétaire, "Quand je lance mon Word avec un document que j'ai
tapé hier, j'ai le message suivant; cette application va
s'arrêter car elle a effectuée une opération non conforme", je
suis tenté de lui répondre qu'il s'agit là d'un fonctionnement
normal de l'application, mais je m'abstiens. Son désarroi
est sincère et la perte de plusieurs heures de travail ne porte
pas à rire. Bon en route vers de nouvelles aventures. Cette
charmante personne au demeurant, appartient à la catégorie de
ceux qui considèrent l'introduction de l'informatique dans leur
quotidien comme une calamité. L'espèce de truc ronronnant qu'on
lui a posé sur son bureau est pour elle, visiblement habité
par un esprit hostile et rebelle à toute collaboration avec le
genre humain. Elle a bien essayé de l'apprivoiser en le
banalisant, en installant un pot de fleurs sur le boîtier et la
photo de ses gosses sur l'écran, mais rien n'y fait, habité
d'une vie propre il s'ingénie à lui pourrir l'existence. Elle
serait je crois soulagée, si je suspendais des gousses d'ail et
des crucifix au plafond et apsergeait sa machine d'eau bénite,
c'est le côté chaman de la profession. A la vingtième tentative
je réussis à charger son document sans déclencher l'infâmant
message de vacances pour cause de non conformité des opérations
effectuées par l'application, il s'agissait d'un tableau coupé
par un saut de section, quelque chose de tellement grave selon
Microsoft que cela méritait un plantage radical. Peut-être
qu'une destruction totale de la machine aurait été plus
appropriée, je les trouve un peu laxistes ces temps ci.
Problème corrigé. Au suivant.
Mardi 15 heures. De suivant il n'y en eu point ce jour là, je terminais
ma journée tranquillement entre deux reboot de serveur NT, et
mes travaux sur la reconversion d'un Vax en calculette. J'en
étais à la soustraction, je ne désespérais pas d'arriver à la
division à l'horizon 2005. J'aurai certainement besoin de 512
mégas de mémoire vive supplémentaire pour l'implémenter, c'est
le directeur financier qui va encore râler. C'est une
certitude demain amènera son nouveau lot de victimes.Si tous
ces gens savaient qu'au fond je ne maîtrise guère plus qu'eux
tout cela, que le métier est de bien peu de secours quand Word
ou Excel ou que sais-je se bauge lamentablement, que le temps
où une entreprise vivait sur des applications maisons est
définitivement révolu. Bah je fais comme si je dominais, c'est
ce qu'ils attendent de moi, c'est le côté charlatan du métier.
Et puis ils ont au moins quelqu'un d'identifié à engueuler.
Quant à moi je m'endors tous les soirs en rêvant aux tortures
que je ferais subir à Bill Gates s'il venait à me tomber sous
la main. C'est le côté psychopathe du métier.
</INGESYS>
:-)
--
Webcrawler, beware the beast in black...
Wild Thing !
Ouaips, toujours en netbios pour les accès réseaux. Est-ce que
quelqu'un a déjà essayé de changer un switch qui lache à la volée
pour voir ? Le routages des Ouïndowzeries se fait par les adresses
MAC. La dernière fois que je l'ai fait (avec 2000), j'ai pu
reconfigurer tous les postes Windows ! Si on appelle ça un
progrès...
Le progrès est sur le fonctionnement. Mon XP ne plante pas tous les
jours et peut même tenir trois ou quatre avant de voire ses perf
plonger à cause des fuites de mémoires. Ca change du 98 qui vire au bleu
si on l'éteint pas le soir ! Et pour les serveurs, ils tiennent
facilement deux ou trois semaines sans reboot en V2000 ! Maintenant
c'est sûr que continuer à faire du netbios avec 2000 et 2003 faut être
masochiste. En IP, les services réseaux standards sont dispos, y compris
du DHCP ! Y'a eu des manip où je bosse sur le réseau sans que j'ai vu
débarquer les admins au chevet de mon PC !Quant aux clients 2000, il faut les rebooter tous les jours pour
pouvoir les utiliser correctement ! Que j'aimais le temps ou on
rebootait un VAX tous les 29 février pour justifier son existence...
Un peu exagéré mais de tous les jours à une semaines il y une
grande différences face à des PC Linux qui ne bouge pas en un
mois d'utilisation sans reboot voire plus si c'est bien configuré.
Voilà un autre texte dont je ne connais pas l'auteur sur le sujet en
question :
<INGESYS>
je suis ingénieur système, je sais je ne devrais pas m'en vanter.
Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus en plus
souvent de répondre "je suis dans l'informatique". Cette vague
formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine
méprisante qui apparaît instantanément dans l'oeil de l'interlocuteur le
mieux disposé au simple énoncé de mes coupables occupations. Je suis
lâche. La prochaine fois je répondrai tueur à gages, le relâchement des
moeurs étant ce qu'il est, cela devrait moins choquer. C'est un métier
gratifiant à bien des points de vue, c'est vraisemblablement le seul où
le néophyte total, celui qui vient d'ouvrir son premier carton
d'ordinateur se sent en mesure de vous expliquer votre métier dans le
quart d'heure qui suit le montage de sa bécane. A ma connaissance
conduire une voiture ne transforme personne en mécanicien, pas plus que
raboter une porte ne fait de vous un ébéniste, mais taper sur un clavier
fait de tout un chacun un informaticien. On n'arrête pas le progrès.
N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi les clés du
savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le temps ou les
ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités derrière leurs
incantations absconses. Nenni. Bien au contraire, étant d'un naturel
assez paresseux, pour ne pas dire d'une fainéantise crasse, je
préfére de très loin un utilisateur qui se débrouille sans moi. Mais je
reste persuadé qu'informaticien c'est aussi un métier.Par contre je
regrette - parfois - le temps où le métier consistait à surveiller un
Vax, ceux qui ont connu cela savent à quel point c'était reposant, ou
alors à rebooter une station Unix tous les trente six du mois pour
justifier son existence. Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows
nous sommes entrés de plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère
du Chapelier Fou, c'est à dire l'irruption de l'irrationnel dans ce
qu'il a de plus poétique et de moins maîtrisable au beau milieu d'un
monde jusque là bien tenu. En vertu d'un darwinisme élémentaire il a
bien fallu s'adapter. Aujourd'hui être IS dans le monde merveilleux de
PetitMou, c'est être un hybride monstrueux, un mélange aussi subtil
qu'indéfinissable de chaman, de Ménie Grégoire, de Dédé la Bricole, de
Bobologue, de charlatan et de psychopathe.Je ne remercierai jamais assez
Bill Gates pour avoir transformé un métier relativement terne et basé
sur une approche bêtement technique et rigoureuse des faits, en
challenge quotidien, nécessitant une remise en question permanente à
l'échelle du quart d'heure. Quoi de plus stimulant sinon de savoir
que résoudre un problème ne viendra en aucune façon enrichir ce qu'il
est convenu d'appeler l'expérience, puisque le même problème nécessitera
lorsqu'il se posera à nouveau une solution radicalement différente. On
évite ainsi la sclérose intellectuelle consécutive aux automatismes.
Résoudre un problème nécessite une imagination à côté de laquelle le
récit d'un trip sous champignons hallucinogènes pourrait passer pour le
compte-rendu de l'assemblée générale des actionnaires de la Sociéte
Nouvelle des Aciéries Mouchabeuf. Le cartésianisme n'est pas un atout
mais un grave handicap vous empêchant d'aborder les hypothèses les plus
farfelues. Et il faut bien cela quand après avoir éliminé les causes
raisonnables de dysfonctionnement vous êtes amené à envisager le reste,
qui se situe généralement tout de suite entre les histoires de petit
lutin et la quatrième dimension. La seule chose que je me refuse encore
à pratiquer c'est l'imposition des mains et le voyage à Lourdes, plus
par réaction de mécréant que par doute quant à l'efficacité des méthodes
en question. Je sens qu'avec l'arrivée de Windows 98 il va me falloir
opérer une révision déchirante quant à mes convictions profondes. Quand
je pense que certains recherchent les paradis artificiels, et que l'on
me paye pour être en état perpétuel d'hallucination. La vie est bien
injuste, allez. Tout cela serait finalement bien monotone s'il n'y avait
l'utilisateur, car il existe l'utilisateur, c'est vous et moi. Victime
d'une intoxication à l'échelle planétaire, d'un gigantesque et
collectif lavage de cerveau il s'imagine qu'il va pouvoir tirer quelque
chose de sa bécane, être productif, voire même dans les cas les plus
graves envisager un retour sur investissement. Aujourd'hui
l'utilisateur perverti par des slogans pernicieux du style "Jusqu'où
irez vous ?" exige que ça marche, et c'est bien là où tout se gâte, le
décalage entre cette légitime attente et ce que l'illuminé de Redmond
est capable d'apporter me déprime. "Jusqu'où irez vous ?", jusqu'à
l'asile le plus proche sans doute. Comment voulez vous qu'un truc qui
est à un système d'exploitation ce que Mireille Mathieu est à Edith
Piaf, ce bricolage improbable écrit avec les pieds par une nuée de
pervers schizoïdes puisse fonctionner. Le mensonge le plus grossier
colporté par les sectateurs microsoftiens est celui selon lequel un PC
convenablement équipé de l'inénarrable Windows et du fourbi Office dont
j'ai oublié le millésime car il change en permanence, fonctionnerait
seul et sans assistance. Le récit d'une journée ordinaire au royaume du
Chapelier Fou contredit quelque peu cette idyllique vision du meilleur
des mondes possible. Ce doit être une question de numéro de version,
sans doute.
Mardi 8 heures Le calme avant la tempête, je peux l'esprit en
repos me consacrer à un projet qui me tient à coeur; émuler
une calculette quatre opérations sur un Vax de la série 8000.
Je tenterai l'inverse dès que j'aurai mené à bien cette partie.
Mardi 9 heures Un premier coup de téléphone laconique,
"Tu peux venir jeter un coup d'oeil, mon PC est bloqué", sous
cette apparence anodine peut se dissimuler le cauchemar le plus
absolu, les raisons qui peuvent amener un PC à se bloquer sont
légions, la première étant d'appuyer sur le bouton marche. Je
suis d'autant plus inquiet que mon client est un dingue de la
vitesse. C'est un peu l'équivalent du chauffard , il parle de
bus AGP là où les autres parlent de carburateur double corps,
mais la démarche est la même, aller le plus vite possible en
semant la terreur sur son passage. Profitant d'un instant
d'égarement de son chef de service il a réussi à se faire payer
le dernier Pentium à 333 Mhz, ce qui lui permet de gagner cinq
secondes sur la mise en page de sa feuille de calcul.C'est comme
on le voit une avancée considérable à la mesure de
l'investissement consenti.Je le trouve un peu déprimé
car on annonce déjà le Pentium à 400 Mhz ou plus et il contemple
avec amertume ce qu'il considère déjà comme l'équivalent d'une
caisse à savon. J'essaye de le réconforter en lui disant qu'avec
la bête qu'il possède il devrait éviter d'ouvrir deux fenêtres
en même temps pour ne pas faire de courants d'air. Une boutade
bien innocente, c'est le côté Ménie Grégoire de la profession,
mais je sens bien qu'il n'y croit pas. Les grandes douleurs sont
souvent au delà des mots." Mais revenons à nos moutons, PC
bloqué. Effectivement passé le démarrage tout ce que nous
obtenons c'est un sablier désespérément figé, je suis tenté de
répondre que c'est parfait pour faire des oeufs à la coque mais
quelque chose dans son air égaré me dit que je ferais aussi bien
de me taire.C'est alors que j'envisage du coin de l'oeil un
CD-ROM offert par PC truc "Mesurez les performances de votre
PC", eh oui ça ne sert à rien d'aller vite encore faut-il
pouvoir l'exprimer en Business Graphics, WinMark 98, High End
Disk WinMark 98 et autres CPUMark32, c'est requis pour humilier
à l'heure du café les ploucs avec leurs Pentium 133. Je lui
demande si par le plus grand des hasards il n'aurait pas monté
ce truc là sur sa machine, je connais la réponse. Il est
d'ailleurs mentionné en tout petit sur le CD que l'installation
de cette suite de tests devrait être effectuée sur une machine
quasi vierge et pas sur un système normalement opérationnel,
"cela pouvant provoquer des dysfonctionnements". Des
"dysfonctionnements", tu l'as dit bouffi. Diagnostic; je
t'envoie quelqu'un pour te remettre un système d'équerre
celui-ci étant parti en villégiature à la campagne, pour
une durée indéterminée.Rendez-vous est pris pour la parution du
prochain CD de tests de PC machin. Au suivant.
Mardi 10 heures Juste le temps de constater le plantage d'un serveur NT.
Quelqu'un a vraisemblablement éternué devant, c'est très
sensible comme système. Bon, reset, redémarrage, la routine
quoi. Deuxième coup de téléphone "Tu n'aurais pas cinq minutes
des fois, il se passe parfois des choses curieuses sur ma
machine". Connaissant mon correspondant la seule chose
curieuse dans tout cela c'est le parfois, il est stupéfiant que
ce ne soit pas toujours. C'est qu'il s'agit de la variété dite
de "l'esthète taquin", épouvanté par l'uniformité il a installé
sur sa machine tous les thèmes possibles, le pointeur de souris
est un calamar, le sablier une horloge Comtoise, l'économiseur
d'écran qui se déclenche toutes les minutes est un jeu de
baston intergalactique avec force sifflements et explosions.
Car il a bien évidemment une carte son. C'est indispensable
pour reproduire le rire de Johny Hallyday selon les Guignols de
l'info, rire qui accompagne les messages d'avertissement. Tout
cela est un peu perturbant. Ayant de surcroît accès à
l'Internet il a récupéré et installé tous les sharewares
possibles, il n'y a plus aucune piéce d'origine sur sa machine,
il a tout remplacé et il est seul à pouvoir s'en servir. Il est
assez surprenant qu'il ne soit obligé de rebooter sa machine
qu'une fois par heure. Je suis peut-être injuste envers
PetitMou. A l'intérieur de tout grand logiciel il en existe
plusieurs petits qui ne demandent qu'à sortir, là c'est la
grande évasion, il suffit de coller l'oreille contre le boîtier
pour les entendre se carapater. Tout ce joli monde doit se
battre en permanence pour prendre le contrôle du système. C'est
un cas désespéré. Je m'en sort lâchement en lui disant d'aller
récupérer sur www.crap.com la dernière version de son
anti-virus/gestionnaire de fichiers/explorateur/...
compacteur/logiciel de sauvegarde/éditeur de textes/navigateur
internet, et me tire vite fait sans toucher à la souris de peur
de déclencher un Tchernobyl dans sa machine. Au suivant.
Mardi 11 heures De retour dans mon bureau je constate le plantage d'un
autre serveur NT, par solidarité avec le premier sans doute.
L'instinct grégaire ou le début d'un mouvement de
revendications. A surveiller. Autre coup de téléphone, en
provenance d'une espèce bien particulière, la variété qui se
shoote à la presse informatique, on ne dira jamais assez
les ravages que cela peut provoquer. Stratège planétaire, il
m'explique comment l'introduction de Java dans les entreprises
va révolutionner la façon dont nous envisageons l'informatique.
Comment Sun va bouffer Microsoft à condition qu'Oracle s'allie
avec Apple et que Compaq ne vienne pas jouer les
trouble-fête.Il me prédit la mort prochaine d'Intel victime de
ses challengers, et écrasé sous son gigantisme.Au bout d'un
moment atterré par toutes ces apocalypses à venir, je ne
sais plus très bien où j'habite et c'est légèrement comateux
que je raccroche en espèrant ardemment que tout cela voudra
bien patienter jusqu'à ma retraite.
Mardi 13 heures Coup de téléphone angoissée en provenance d'une
secrétaire, "Quand je lance mon Word avec un document que j'ai
tapé hier, j'ai le message suivant; cette application va
s'arrêter car elle a effectuée une opération non conforme", je
suis tenté de lui répondre qu'il s'agit là d'un fonctionnement
normal de l'application, mais je m'abstiens. Son désarroi
est sincère et la perte de plusieurs heures de travail ne porte
pas à rire. Bon en route vers de nouvelles aventures. Cette
charmante personne au demeurant, appartient à la catégorie de
ceux qui considèrent l'introduction de l'informatique dans leur
quotidien comme une calamité. L'espèce de truc ronronnant qu'on
lui a posé sur son bureau est pour elle, visiblement habité
par un esprit hostile et rebelle à toute collaboration avec le
genre humain. Elle a bien essayé de l'apprivoiser en le
banalisant, en installant un pot de fleurs sur le boîtier et la
photo de ses gosses sur l'écran, mais rien n'y fait, habité
d'une vie propre il s'ingénie à lui pourrir l'existence. Elle
serait je crois soulagée, si je suspendais des gousses d'ail et
des crucifix au plafond et apsergeait sa machine d'eau bénite,
c'est le côté chaman de la profession. A la vingtième tentative
je réussis à charger son document sans déclencher l'infâmant
message de vacances pour cause de non conformité des opérations
effectuées par l'application, il s'agissait d'un tableau coupé
par un saut de section, quelque chose de tellement grave selon
Microsoft que cela méritait un plantage radical. Peut-être
qu'une destruction totale de la machine aurait été plus
appropriée, je les trouve un peu laxistes ces temps ci.
Problème corrigé. Au suivant.
Mardi 15 heures. De suivant il n'y en eu point ce jour là, je terminais
ma journée tranquillement entre deux reboot de serveur NT, et
mes travaux sur la reconversion d'un Vax en calculette. J'en
étais à la soustraction, je ne désespérais pas d'arriver à la
division à l'horizon 2005. J'aurai certainement besoin de 512
mégas de mémoire vive supplémentaire pour l'implémenter, c'est
le directeur financier qui va encore râler. C'est une
certitude demain amènera son nouveau lot de victimes.Si tous
ces gens savaient qu'au fond je ne maîtrise guère plus qu'eux
tout cela, que le métier est de bien peu de secours quand Word
ou Excel ou que sais-je se bauge lamentablement, que le temps
où une entreprise vivait sur des applications maisons est
définitivement révolu. Bah je fais comme si je dominais, c'est
ce qu'ils attendent de moi, c'est le côté charlatan du métier.
Et puis ils ont au moins quelqu'un d'identifié à engueuler.
Quant à moi je m'endors tous les soirs en rêvant aux tortures
que je ferais subir à Bill Gates s'il venait à me tomber sous
la main. C'est le côté psychopathe du métier.
</INGESYS>
:-)
--
Webcrawler, beware the beast in black...
Wild Thing !
Nicedry wrote:Je ne vois pas de rapport particulier entre le nazisme et Microsoft,
desole.
C'est pas de la mauvaise foi ?
Je crois que vous avez merite un point Godwin.
J'ai toujours defendu le principe qu'aucune personne ne pouvait etre que
mauvaise ou bonne, mechante ou gentil et que tout individu pouvait avoir
des cote deplaisants ou stupide et en meme temps defendre des positions
ou avoir des idees intelligentes et qui vaillent le coup d'etre
ecoutees.
Vous etes en train de me demontrer le contraire, ne seriez vous donc QUE
stupide comme Arpagon n'est QUE avare ?
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Nicedry wrote:
Je ne vois pas de rapport particulier entre le nazisme et Microsoft,
desole.
C'est pas de la mauvaise foi ?
Je crois que vous avez merite un point Godwin.
J'ai toujours defendu le principe qu'aucune personne ne pouvait etre que
mauvaise ou bonne, mechante ou gentil et que tout individu pouvait avoir
des cote deplaisants ou stupide et en meme temps defendre des positions
ou avoir des idees intelligentes et qui vaillent le coup d'etre
ecoutees.
Vous etes en train de me demontrer le contraire, ne seriez vous donc QUE
stupide comme Arpagon n'est QUE avare ?
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Nicedry wrote:Je ne vois pas de rapport particulier entre le nazisme et Microsoft,
desole.
C'est pas de la mauvaise foi ?
Je crois que vous avez merite un point Godwin.
J'ai toujours defendu le principe qu'aucune personne ne pouvait etre que
mauvaise ou bonne, mechante ou gentil et que tout individu pouvait avoir
des cote deplaisants ou stupide et en meme temps defendre des positions
ou avoir des idees intelligentes et qui vaillent le coup d'etre
ecoutees.
Vous etes en train de me demontrer le contraire, ne seriez vous donc QUE
stupide comme Arpagon n'est QUE avare ?
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Qu'est-ce que tu me veuts ?
Je te connais pas, tu me connais pas
alors ne tire pas de conclusions attives,
je ne suis ni gentil ni mechant mais faut
pas trop me chercher man.
Qu'est-ce que tu me veuts ?
Je te connais pas, tu me connais pas
alors ne tire pas de conclusions attives,
je ne suis ni gentil ni mechant mais faut
pas trop me chercher man.
Qu'est-ce que tu me veuts ?
Je te connais pas, tu me connais pas
alors ne tire pas de conclusions attives,
je ne suis ni gentil ni mechant mais faut
pas trop me chercher man.
Brasser du vent, se mettre en avant, parler pour ne rien dire,
s'écouter parler, avoir un avis sur tout, surtout quand ils n'y
connaissent rien, se bombarder spécialiste après 5 minutes sur un
sujet, etc.
Ils savent faire beaucoup de choses...
PK
Brasser du vent, se mettre en avant, parler pour ne rien dire,
s'écouter parler, avoir un avis sur tout, surtout quand ils n'y
connaissent rien, se bombarder spécialiste après 5 minutes sur un
sujet, etc.
Ils savent faire beaucoup de choses...
PK
Brasser du vent, se mettre en avant, parler pour ne rien dire,
s'écouter parler, avoir un avis sur tout, surtout quand ils n'y
connaissent rien, se bombarder spécialiste après 5 minutes sur un
sujet, etc.
Ils savent faire beaucoup de choses...
PK
je ne suis ni gentil ni mechant mais faut
pas trop me chercher man.
Je suis impressione.
je ne suis ni gentil ni mechant mais faut
pas trop me chercher man.
Je suis impressione.
je ne suis ni gentil ni mechant mais faut
pas trop me chercher man.
Je suis impressione.
On a un gros problème dans les admins, on passe des marchés et on
choisit ce qui nous plaît le plus dans les solutions proposées.
AH bon ? On choisit pas le moins cher ? ;-)
On a un gros problème dans les admins, on passe des marchés et on
choisit ce qui nous plaît le plus dans les solutions proposées.
AH bon ? On choisit pas le moins cher ? ;-)
On a un gros problème dans les admins, on passe des marchés et on
choisit ce qui nous plaît le plus dans les solutions proposées.
AH bon ? On choisit pas le moins cher ? ;-)
Ca dépend des administrations. Il y en a auxxis où ils choisissent
systématiquement le moins disant. D'autres où un enfoiré impose son choix
contre l'équipe entière, qui doit ensuite subir les conséquences de ce
choix pendant 10 ans ensuite (puisque le matériel ne subissant pas
d'amortissement peut demeurer en exploitation jusqu'à sa mort).
Ca dépend des administrations. Il y en a auxxis où ils choisissent
systématiquement le moins disant. D'autres où un enfoiré impose son choix
contre l'équipe entière, qui doit ensuite subir les conséquences de ce
choix pendant 10 ans ensuite (puisque le matériel ne subissant pas
d'amortissement peut demeurer en exploitation jusqu'à sa mort).
Ca dépend des administrations. Il y en a auxxis où ils choisissent
systématiquement le moins disant. D'autres où un enfoiré impose son choix
contre l'équipe entière, qui doit ensuite subir les conséquences de ce
choix pendant 10 ans ensuite (puisque le matériel ne subissant pas
d'amortissement peut demeurer en exploitation jusqu'à sa mort).