Un autre petit concours pour le week-end ? En toute amitié bien entendu.
Sur le thème d'un grand classique : Le contre-jour.
Je commence par une petite série dont j'avais déjà présenté la première
image :
http://perso.orange.fr/albert.lemoine/panoramique/&saizenay_03.htm
(Cliquez sur l'image pour les suivantes)
Très heureux d'admirer vos contributions.
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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Aussi oui, quelque chose qui fait qu'on se dit qu'on voudrait passer un coup de chiffon sur cette poussière de lumière, mais justement c'est de la poussière de lumière...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
p.c. <philippe.cl@invalidlaposte.net> wrote:
http://quelquesimages.free.fr/image06.htm
Aussi oui, quelque chose qui fait qu'on se dit qu'on voudrait passer un
coup de chiffon sur cette poussière de lumière, mais justement c'est de
la poussière de lumière...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Aussi oui, quelque chose qui fait qu'on se dit qu'on voudrait passer un coup de chiffon sur cette poussière de lumière, mais justement c'est de la poussière de lumière...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Tu décryptes ? J'avoue que je ne suis pas du tout ce qu'il se passe...
La photo ? Bin, c'est un contre-jour. Si j'ai bien compris ?! Oui mais bon il y a des éléments étonnants.
Tiens, j'en profite, un article sur Jeff Wall : http://www.lemonde.fr/web/article/0,,,0.html Rien à voir, bien sûr!
C'est amusant de voir qu'à le fois il cache un procédé technique et à la fois l'explication est complètement dans la technique.
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Octave <octav@wanadoo.fr> wrote:
http://cjoint.com/?lksFdYMyXE
Tu décryptes ? J'avoue que je ne suis pas du tout ce qu'il se passe...
La photo ?
Bin, c'est un contre-jour. Si j'ai bien compris ?!
Oui mais bon il y a des éléments étonnants.
Tiens, j'en profite, un article sur Jeff Wall :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-833143@51-832902,0.html
Rien à voir, bien sûr!
C'est amusant de voir qu'à le fois il cache un procédé technique et à la
fois l'explication est complètement dans la technique.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Tu décryptes ? J'avoue que je ne suis pas du tout ce qu'il se passe...
La photo ? Bin, c'est un contre-jour. Si j'ai bien compris ?! Oui mais bon il y a des éléments étonnants.
Tiens, j'en profite, un article sur Jeff Wall : http://www.lemonde.fr/web/article/0,,,0.html Rien à voir, bien sûr!
C'est amusant de voir qu'à le fois il cache un procédé technique et à la fois l'explication est complètement dans la technique.
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Octave
Oui mais bon il y a des éléments étonnants.
Ah, d'accord. C'est un cheval qui passe derrière un pin et des buissons.
Octave
Oui mais bon il y a des éléments étonnants.
Ah, d'accord.
C'est un cheval qui passe derrière un pin et des buissons.
Ah, d'accord. C'est un cheval qui passe derrière un pin et des buissons.
Octave
Pierre Pallier
Hello, albert a écrit dans <news:4554d688$0$25910$
On retrouve là le connaisseur, qui fait hihi... dans sa barbe. Jamais lassé Pierre ? C'est un truc qui me fascine. J'aime bien la rigueur et la beauté des étoiles, mais pour combler mon imaginaire avec la lune en conjonction, je ne sais pas, il y a quelque chose qui m'échappe.
Il y a plusieurs choses en fait qui font que la lassitude de ce spectacle n'est pas de mise pour moi...
D'une part, la brièveté du phénomène provoque un premier manque irrémédiable, on aimerait que ça dure ne serait-ce que 15 malheureuses minutes mais non ! La mécanique céleste a ses rouages, et on ne peut dépasser les 7 mn 30 s d'éclipse à l'équateur. La dernière, quatre minutes et six secondes, est passée comme dans un rêve. Le temps de s'extasier, de faire une série de photos, de regarder la couronne aux jumelles et il est temps de prendre ses précautions avant le retour de l'impitoyable (et destructrice) lumière. Là, je cumule presque dix minutes de totalité. C'est bien trop peu.
Autre point qui entretient l'intérêt : le spectacle est différent à chaque fois. Le Soleil est une étoile calme, mais en apparence seulement. La couronne sera donc différente à chaque éclipse, parfois belle, parfois sublime ou simplement discrète. Son cycle d'activité ayant une période de 11 années fait que le spectacle est toujours renouvelé. Voir cet exemple, deux ans séparent la photo de gauche (où l'activité solaire est plutôt calme) de la droite (où ça se gâte nettement). <URL:http://sohowww.nascom.nasa.gov/bestofsoho/eit171cfG.gif> (200 Ko)
Autre chose encore, qui intéresse directement le photographe : la lumière. Une éclipse est un cours d'éclairage en temps réel. Quand on dit qu'un éclairage ponctuel est plus dur que celui d'une source plus large, on le vérifie pendant la disparition progressive du disque solaire. Voir chacun de mes cheveux se détacher nettement en ombre sur le sol est une expérience plutôt rigolote. Et ensuite cette lumière se dérobe petit à petit et devient électrique, étrange, surnaturelle... Difficile de ne pas avoir une idée fixe dans ce cas : la revoir, encore et encore... Et là en plus, j'ai eu le plaisir en mars de voir les ombres volantes, impossible à fixer sur pellicule... Une ombre, ça reste au sol normalement. Ou sur un mur. Derrière soi, ou devant, peu importe, mais c'est là quoi. Sauf les ombres volantes, qui courent pendant quoi... 20 secondes, à peine trente ? Je n'en sais rien en fait. Mais j'ai eu de la chance, à 150 km à l'ouest il n'y en a pas eu.
Et au final, il y a cette impression magique de voir le cosmos fonctionner, en accéléré, avec toute la rigueur nécessaire pour que les phénomènes coincident avec les calculs faits et refaits, à moins que ce soit l'inverse.
Enfin voilà... -- Pierre. Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier> La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com> Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
Hello, albert a écrit dans <news:4554d688$0$25910$ba4acef3@news.orange.fr>
On retrouve là le connaisseur, qui fait hihi... dans sa barbe. Jamais
lassé Pierre ? C'est un truc qui me fascine. J'aime bien la rigueur et la
beauté des étoiles, mais pour combler mon imaginaire avec la lune en
conjonction, je ne sais pas, il y a quelque chose qui m'échappe.
Il y a plusieurs choses en fait qui font que la lassitude de ce spectacle
n'est pas de mise pour moi...
D'une part, la brièveté du phénomène provoque un premier manque
irrémédiable, on aimerait que ça dure ne serait-ce que 15 malheureuses
minutes mais non !
La mécanique céleste a ses rouages, et on ne peut dépasser les 7 mn 30 s
d'éclipse à l'équateur. La dernière, quatre minutes et six secondes, est
passée comme dans un rêve. Le temps de s'extasier, de faire une série de
photos, de regarder la couronne aux jumelles et il est temps de prendre ses
précautions avant le retour de l'impitoyable (et destructrice) lumière.
Là, je cumule presque dix minutes de totalité. C'est bien trop peu.
Autre point qui entretient l'intérêt : le spectacle est différent à chaque
fois. Le Soleil est une étoile calme, mais en apparence seulement. La
couronne sera donc différente à chaque éclipse, parfois belle, parfois
sublime ou simplement discrète. Son cycle d'activité ayant une période de 11
années fait que le spectacle est toujours renouvelé.
Voir cet exemple, deux ans séparent la photo de gauche (où l'activité
solaire est plutôt calme) de la droite (où ça se gâte nettement).
<URL:http://sohowww.nascom.nasa.gov/bestofsoho/eit171cfG.gif> (200 Ko)
Autre chose encore, qui intéresse directement le photographe : la lumière.
Une éclipse est un cours d'éclairage en temps réel. Quand on dit qu'un
éclairage ponctuel est plus dur que celui d'une source plus large, on le
vérifie pendant la disparition progressive du disque solaire.
Voir chacun de mes cheveux se détacher nettement en ombre sur le sol est une
expérience plutôt rigolote. Et ensuite cette lumière se dérobe petit à petit
et devient électrique, étrange, surnaturelle... Difficile de ne pas avoir
une idée fixe dans ce cas : la revoir, encore et encore... Et là en plus,
j'ai eu le plaisir en mars de voir les ombres volantes, impossible à fixer
sur pellicule... Une ombre, ça reste au sol normalement. Ou sur un mur.
Derrière soi, ou devant, peu importe, mais c'est là quoi. Sauf les ombres
volantes, qui courent pendant quoi... 20 secondes, à peine trente ? Je n'en
sais rien en fait. Mais j'ai eu de la chance, à 150 km à l'ouest il n'y en a
pas eu.
Et au final, il y a cette impression magique de voir le cosmos fonctionner,
en accéléré, avec toute la rigueur nécessaire pour que les phénomènes
coincident avec les calculs faits et refaits, à moins que ce soit l'inverse.
Enfin voilà...
--
Pierre.
Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier>
La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com>
Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
Hello, albert a écrit dans <news:4554d688$0$25910$
On retrouve là le connaisseur, qui fait hihi... dans sa barbe. Jamais lassé Pierre ? C'est un truc qui me fascine. J'aime bien la rigueur et la beauté des étoiles, mais pour combler mon imaginaire avec la lune en conjonction, je ne sais pas, il y a quelque chose qui m'échappe.
Il y a plusieurs choses en fait qui font que la lassitude de ce spectacle n'est pas de mise pour moi...
D'une part, la brièveté du phénomène provoque un premier manque irrémédiable, on aimerait que ça dure ne serait-ce que 15 malheureuses minutes mais non ! La mécanique céleste a ses rouages, et on ne peut dépasser les 7 mn 30 s d'éclipse à l'équateur. La dernière, quatre minutes et six secondes, est passée comme dans un rêve. Le temps de s'extasier, de faire une série de photos, de regarder la couronne aux jumelles et il est temps de prendre ses précautions avant le retour de l'impitoyable (et destructrice) lumière. Là, je cumule presque dix minutes de totalité. C'est bien trop peu.
Autre point qui entretient l'intérêt : le spectacle est différent à chaque fois. Le Soleil est une étoile calme, mais en apparence seulement. La couronne sera donc différente à chaque éclipse, parfois belle, parfois sublime ou simplement discrète. Son cycle d'activité ayant une période de 11 années fait que le spectacle est toujours renouvelé. Voir cet exemple, deux ans séparent la photo de gauche (où l'activité solaire est plutôt calme) de la droite (où ça se gâte nettement). <URL:http://sohowww.nascom.nasa.gov/bestofsoho/eit171cfG.gif> (200 Ko)
Autre chose encore, qui intéresse directement le photographe : la lumière. Une éclipse est un cours d'éclairage en temps réel. Quand on dit qu'un éclairage ponctuel est plus dur que celui d'une source plus large, on le vérifie pendant la disparition progressive du disque solaire. Voir chacun de mes cheveux se détacher nettement en ombre sur le sol est une expérience plutôt rigolote. Et ensuite cette lumière se dérobe petit à petit et devient électrique, étrange, surnaturelle... Difficile de ne pas avoir une idée fixe dans ce cas : la revoir, encore et encore... Et là en plus, j'ai eu le plaisir en mars de voir les ombres volantes, impossible à fixer sur pellicule... Une ombre, ça reste au sol normalement. Ou sur un mur. Derrière soi, ou devant, peu importe, mais c'est là quoi. Sauf les ombres volantes, qui courent pendant quoi... 20 secondes, à peine trente ? Je n'en sais rien en fait. Mais j'ai eu de la chance, à 150 km à l'ouest il n'y en a pas eu.
Et au final, il y a cette impression magique de voir le cosmos fonctionner, en accéléré, avec toute la rigueur nécessaire pour que les phénomènes coincident avec les calculs faits et refaits, à moins que ce soit l'inverse.
Enfin voilà... -- Pierre. Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier> La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com> Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
Jerome jj
"albert" a écrit dans le message de news: 4554ded1$0$25908$
Bonjour Octave,
Franchement, d'aucun diront qu'on y comprend que dalle, et c'est une des plus fortes images que je t'ai vu produire.
Disons qu'elle a une magie toute particulière ! -- Jérôme
"albert" <albertlemoine_nospam_@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
4554ded1$0$25908$ba4acef3@news.orange.fr...
Bonjour Octave,
Franchement, d'aucun diront qu'on y comprend que dalle, et c'est une
des plus fortes images que je t'ai vu produire.
Disons qu'elle a une magie toute particulière !
--
Jérôme