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Le soleil éclaire d'un seul coté...

77 réponses
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albert
Bonjour,

Un autre petit concours pour le week-end ? En toute amitié bien entendu.

Sur le thème d'un grand classique : Le contre-jour.

Je commence par une petite série dont j'avais déjà présenté la première
image :
http://perso.orange.fr/albert.lemoine/panoramique/&saizenay_03.htm
(Cliquez sur l'image pour les suivantes)

Très heureux d'admirer vos contributions.

Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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7 réponses

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albert
Bonjour Philippe,

La
photographie, parce qu'elle est dans l'instant, balance toujours entre
le sublime et le nul. On ne peut pas s'y exercer.


Je n'y avais pas pensé. C'est très juste. Mais si on ne peut pas
s'exercer, on peut y revenir. De toute façon on y revient sans cesse. On a
l'illusion du changement parce qu'on est fier de notre expérience et de nos
progrès techniques, mais au fond, on revient toujours à ce qu'on recherche,
ce qui nous fascine, ce qui nous manque. Les photographies que je faisais il
y a 20 ans parlent de la même chose que celles d'aujourd'hui :

Tiens, encore en contre-jour,
http://perso.orange.fr/albert.lemoine/nouveau/verite.htm

Et la technique d'alors était autrement plus simple et sophistiquée à
la fois. Je trouve la technique actuelle sur l'ordinateur souvent très
fastidieuse.

Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
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mh durantet
Hello, albert a écrit dans <news:4554d688$0$25910$

On retrouve là le connaisseur, qui fait hihi... dans sa barbe. Jamais
lassé Pierre ? C'est un truc qui me fascine. J'aime bien la rigueur et la
beauté des étoiles, mais pour combler mon imaginaire avec la lune en
conjonction, je ne sais pas, il y a quelque chose qui m'échappe.


Il y a plusieurs choses en fait qui font que la lassitude de ce spectacle
n'est pas de mise pour moi...


je comprends PP, je n'ai vu que celle de 99 mais rhalàlà... la lumière
est magique magique.... et c'est pas HS du tout.

MHD


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Octave
Pour information, la dernière fois que j'ai soumis mes images (mon
"journal portugais") à un collectif de professionnels sur le web, j'en
ai pris pour quelques années. En substance : C'est maîtrisé, propre,
mais sans grand intérêt, peu convaincant et hermétique...



Quels genres de professionnels ?


Pour moi l'acte photographique oscille en permanence entre "j'y suis
tout engagé" et "ce n'est qu'une image". Parce qu'elle est peu
technique, la photographie est fragile. En musique, on peut toujours
travailler sa technique, en peinture, on peut s'exercer.



Tu me surprends! La photographie peut être uniquement technique et ça
arrive souvent.

Je me souviens avoir plusieurs fois fait pendant quelques mois des
natures mortes, des bouquets de fleurs ou des fruits comme exercices,
pour me poser encore des questions techniques alors que je n'avais pas
de motivation pour faire. A chaque prise de vue, on travaille sa
technique, non ?!


La
photographie, parce qu'elle est dans l'instant, balance toujours entre
le sublime et le nul. On ne peut pas s'y exercer. A la rigueur ce
n'est pas moi qui doute mais le doute est inhérent au processus
photographique (et c'est sûrement plus vrai pour ceux qui pratiquent
l'argentique parce que le résultat est différé et qu'il existe ce moment
d'absence, l'image latente, où la qualité de l'image reste incertaine).
Une photographie géniale est toujours juste voisine de la poubelle...



C'est vrai, mais est-ce que ce n'est pas pareil pour toute création ?




En ce moment, et ce n'est pas un hasard, je me remets sérieusement à la
guitare et je n'y trouve pas tous ces doutes. En revanche, plus on
avance, plus on s'aperçoit qu'on est loin !



Tiens, j'ai découvert un guitariste d'improvisation :

http://jf.pauvros.free.fr/discogeneralejfp.htm

Il fait un duo avec un poète (Charles Pennequin) qui fait de la poésie
sonore, c'était violent, humain, proche, magique. Très physique.
Exactement ce que je rêve de faire, du faux-viscéral!


Octave

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filh
albert wrote:

Bonjour Philippe,

La
photographie, parce qu'elle est dans l'instant, balance toujours entre
le sublime et le nul. On ne peut pas s'y exercer.


Je n'y avais pas pensé. C'est très juste. Mais si on ne peut pas
s'exercer, on peut y revenir.


Sauf à faire du pack shot. D'ailleurs c'est intéressant mais ce dont
parlaient Bour Brown et Eric à un omment donné avec leurs images de haut
niveau, sont essentiellement des images où on peut revenir. Des images
qui sen faisaient à coup de polaroid, et qui se font maintenant
autrement.

ce qui nous fascine, ce qui nous manque. Les photographies que je faisais il
y a 20 ans parlent de la même chose que celles d'aujourd'hui :


Je n'ai pas encore assez de bouteille.


Tiens, encore en contre-jour,
http://perso.orange.fr/albert.lemoine/nouveau/verite.htm


La vérité est la fille du diable.

FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


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Tallguy

Sur le thème d'un grand classique : Le contre-jour.


OK,
on joue le jeu,
220 degrés de contre-jour...

http://jcmoulins.chez-alice.fr/panoramas/Moulins.htm#jacquemard


--
tallguy
www.cordelier.eu

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Octave
Il faudrait voir l'image de trois mètres en caisson pour vraiment juger.



Oui, c'est sûr!





Il y a différentes façons d'approfondir. Je préfère celle qui préserve
une part de mystère, sans glisser dans le mysticisme. A trop diriger son
sujet, on ne fait plus que des auto-portraits. J'entends mystère au sens ou
il faut accepter de photographier ce que l'on ne voit pas, surtout quand
après coup on repeind plus ou moins l'image sur l'ordinateur, qu'on se
réapproprie dangereusement ce que l'on ne possède pas. Et trop de maîtrise
tue la maîtrise. J'entends maîtrise au sens du mystère, etc...



Photographier ce que l'on ne voit pas, compter sur les hasards, laisser
vivre ce qu'il y a dans le cadre de la photo, je suis d'accord.

Jeff Wall construit ses photos, c'est loin de tout ça mais est-ce loin
de la photo, je ne crois pas. S'il reste aussi longtemps, c'est bien
pour capter du réel et non pas diriger la scène, au cinéma on arrive
parfois à des nombres de prises extravagantes. Là, il semble attendre
que des choses arrivent, entre les participants, dans l'espace cadré,
qu'un hasard construise,...
Je ne crois pas qu'il tue la maîtrise, il attend, il met les conditions
pour obtenir quelque chose peut-être prévu à l'avance mais certainement
différent au final de cette prévision.
C'est une drôle de chasse!
A voir.

Octave

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filh
Octave wrote:

de la photo, je ne crois pas. S'il reste aussi longtemps, c'est bien
pour capter du réel et non pas diriger la scène, au cinéma on arrive
parfois à des nombres de prises extravagantes. Là, il semble attendre
que des choses arrivent, entre les participants, dans l'espace cadré,
qu'un hasard construise,...


Tiens c'est étonnant mais quand je faisais mes séries sur l'entre deux,
je disais souvent que je mettais en place des conditions pour qu'il se
passe quelque chose, que je ne dirigeais pas vraiment le modèle mais
qu'il advenait une rencontre.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

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