"Gilles" a écrit dans le message de news: 45e0766f$0$4385$
Anne a écrit ( 1hu1be3.1hmypt11gxh0r4N% )
En cherchant encore et en sortant du monde informatique...
J'ai entendu un jour quelqu'un qui avait l'air au courant m'expliquer que la fabrication des pellicules argentiques couleur en étaient arrivée à superposer jusqu'à dix-sept couches, et que les tolérances d'épaisseur à la fabrication faisait qu'au découpage seule la partie intérieure partait vers les pellicules pro et que l'extérieur partait vers les pellicules grand public, par exemple.
Je confirme le nombre de couche...
C'était de la gélatine animal quant même, donc un mélange pas tj constant...
Top qualité = kodak
le reste = ??
Vous êtes dur, je n'arrive plus à travailler quand je jette un oil sur vos fils...
Pour information j'avais fait un stage de photogravure à Rochester dans les années 60. Les deux problèmes chez Kodak (vers 1964-67) étaient que les gélatines animales ont une évolution incontrôlable dans le temps et modifient la sensibilité des films, celle des couches les unes par rapport aux autres, de façon erratique. (C'est l'une des raisons pour lesquelles elles ont une date de péremption. D'où ce qu'on appelait les courbes "en baïonnette" quand au développement un gris censé être plus clair dans un dégradé se retrouvait plus sombre que le gris théoriquement plus sombre dans la même courbe. Le second était, qu'au début de la fabrication des papiers couleur en tout cas, il apparaissait dans une même boîte d'inexplicables variations de couleur que l'on ne pouvait pas corriger au filtrage puisqu'elles changeaient. Comme les photographes de mon environnement et moi-même râlions, l'explication que Kodak avait fini par nous fournir était que, parfois, la viscosité des gélatines était irrégulière, et que sur les trains de fabrication (des rangées de rouleaux alternés, la gélatine de certaines couches coulaient vers le bas par gravité en raison de la lenteur des trains. Elle était donc plus épaisse par endroits, ce qui se traduisait à la coupe en feuille par des variations dans les boîtes... Cela devait aussi se produire avec les films couleur et on ne pouvait donc "sélectionner" des parties de films de qualité supérieure aux autres. Je suppose que plus tard quand on est arrivé aux kodachromes pro, les fabrications défectueuses devaient être retirées de la circulation ? Sur le déclassement de produits défectueux ou non conformes aux normes, il y a deux formules : certains produits réservés à de la fabrication "cheap" (voir les chinois de l'av. Ledru-Rollin en face de Surcouf), et dans d'autre cas simple concept marketing : on vend le produit à deux ou trois prix différents pour une qualité identique avec le prix de revient calculé au plus bas. Les séries vendues plus cher étiquetées différemment, comme produits de qualité supérieure, c'est du bonus en marge commerciale...
"Gilles" <gillesrobert@free.fr> a écrit dans le message de news:
45e0766f$0$4385$426a74cc@news.free.fr...
Anne a écrit
( 1hu1be3.1hmypt11gxh0r4N%anneleguennec@free.fr )
En cherchant encore et en sortant du monde informatique...
J'ai entendu un jour quelqu'un qui avait l'air au courant m'expliquer que
la
fabrication des pellicules argentiques couleur en étaient arrivée à
superposer jusqu'à dix-sept couches, et que les tolérances d'épaisseur à
la
fabrication faisait qu'au découpage seule la partie intérieure partait
vers
les pellicules pro et que l'extérieur partait vers les pellicules grand
public, par exemple.
Je confirme le nombre de couche...
C'était de la gélatine animal quant même, donc un mélange pas tj
constant...
Top qualité = kodak
le reste = ??
Vous êtes dur, je n'arrive plus à travailler quand je jette un oil sur vos
fils...
Pour information j'avais fait un stage de photogravure à Rochester dans les
années 60.
Les deux problèmes chez Kodak (vers 1964-67) étaient que les gélatines
animales ont une évolution incontrôlable dans le temps et modifient la
sensibilité des films, celle des couches les unes par rapport aux autres, de
façon erratique. (C'est l'une des raisons pour lesquelles elles ont une date
de péremption. D'où ce qu'on appelait les courbes "en baïonnette" quand au
développement un gris censé être plus clair dans un dégradé se retrouvait
plus sombre que le gris théoriquement plus sombre dans la même courbe.
Le second était, qu'au début de la fabrication des papiers couleur en tout
cas, il apparaissait dans une même boîte d'inexplicables variations de
couleur que l'on ne pouvait pas corriger au filtrage puisqu'elles
changeaient.
Comme les photographes de mon environnement et moi-même râlions,
l'explication que Kodak avait fini par nous fournir était que, parfois, la
viscosité des gélatines était irrégulière, et que sur les trains de
fabrication (des rangées de rouleaux alternés, la gélatine de certaines
couches coulaient vers le bas par gravité en raison de la lenteur des
trains. Elle était donc plus épaisse par endroits, ce qui se traduisait à la
coupe en feuille par des variations dans les boîtes... Cela devait aussi se
produire avec les films couleur et on ne pouvait donc "sélectionner" des
parties de films de qualité supérieure aux autres. Je suppose que plus tard
quand on est arrivé aux kodachromes pro, les fabrications défectueuses
devaient être retirées de la circulation ?
Sur le déclassement de produits défectueux ou non conformes aux normes, il y
a deux formules : certains produits réservés à de la fabrication "cheap"
(voir les chinois de l'av. Ledru-Rollin en face de Surcouf), et dans
d'autre cas simple concept marketing : on vend le produit à deux ou trois
prix différents pour une qualité identique avec le prix de revient calculé
au plus bas. Les séries vendues plus cher étiquetées différemment, comme
produits de qualité supérieure, c'est du bonus en marge commerciale...
"Gilles" a écrit dans le message de news: 45e0766f$0$4385$
Anne a écrit ( 1hu1be3.1hmypt11gxh0r4N% )
En cherchant encore et en sortant du monde informatique...
J'ai entendu un jour quelqu'un qui avait l'air au courant m'expliquer que la fabrication des pellicules argentiques couleur en étaient arrivée à superposer jusqu'à dix-sept couches, et que les tolérances d'épaisseur à la fabrication faisait qu'au découpage seule la partie intérieure partait vers les pellicules pro et que l'extérieur partait vers les pellicules grand public, par exemple.
Je confirme le nombre de couche...
C'était de la gélatine animal quant même, donc un mélange pas tj constant...
Top qualité = kodak
le reste = ??
Vous êtes dur, je n'arrive plus à travailler quand je jette un oil sur vos fils...
Pour information j'avais fait un stage de photogravure à Rochester dans les années 60. Les deux problèmes chez Kodak (vers 1964-67) étaient que les gélatines animales ont une évolution incontrôlable dans le temps et modifient la sensibilité des films, celle des couches les unes par rapport aux autres, de façon erratique. (C'est l'une des raisons pour lesquelles elles ont une date de péremption. D'où ce qu'on appelait les courbes "en baïonnette" quand au développement un gris censé être plus clair dans un dégradé se retrouvait plus sombre que le gris théoriquement plus sombre dans la même courbe. Le second était, qu'au début de la fabrication des papiers couleur en tout cas, il apparaissait dans une même boîte d'inexplicables variations de couleur que l'on ne pouvait pas corriger au filtrage puisqu'elles changeaient. Comme les photographes de mon environnement et moi-même râlions, l'explication que Kodak avait fini par nous fournir était que, parfois, la viscosité des gélatines était irrégulière, et que sur les trains de fabrication (des rangées de rouleaux alternés, la gélatine de certaines couches coulaient vers le bas par gravité en raison de la lenteur des trains. Elle était donc plus épaisse par endroits, ce qui se traduisait à la coupe en feuille par des variations dans les boîtes... Cela devait aussi se produire avec les films couleur et on ne pouvait donc "sélectionner" des parties de films de qualité supérieure aux autres. Je suppose que plus tard quand on est arrivé aux kodachromes pro, les fabrications défectueuses devaient être retirées de la circulation ? Sur le déclassement de produits défectueux ou non conformes aux normes, il y a deux formules : certains produits réservés à de la fabrication "cheap" (voir les chinois de l'av. Ledru-Rollin en face de Surcouf), et dans d'autre cas simple concept marketing : on vend le produit à deux ou trois prix différents pour une qualité identique avec le prix de revient calculé au plus bas. Les séries vendues plus cher étiquetées différemment, comme produits de qualité supérieure, c'est du bonus en marge commerciale...
Franck
Tiens, au passage, le tréma sur le i de Leica est superflu (peut-être une confusion avec la petite chienne de l'espace ? :-)
Là je sais pas sur l'objectif c'est en majuscule...
Bonjour à toutes zé à tous,
Leica est l'abréviation de "LEItz-CAmera"... Pas de umlaut, pardon, tréma...
@+ Franck.
Tiens, au passage, le tréma sur le i de Leica est superflu (peut-être
une confusion avec la petite chienne de l'espace ? :-)
Là je sais pas sur l'objectif c'est en majuscule...
Bonjour à toutes zé à tous,
Leica est l'abréviation de "LEItz-CAmera"...
Pas de umlaut, pardon, tréma...