Les nouvelles posibilités qu'offre le Fameux Matrix Reloaded
63 réponses
ForumSatellite
Bien que ce module doit être pour l'instant interdit vu qu'il
fonctionne sans carte et nuit donc les opérateurs, ce produit est une
idée peut être intéressante à developper par les opérateurs.
En effet, si on introduisait ce principe dans les terminaux (c'est a
dire directement embarqué et non un module de plus) L'opérateur X
pourrait envoyer les clefs directement au terminal en liaison avec son
numéro de série et qui plus est pourrait changer de système plus
aisément suivant ces possibilités rendant ainsi quaduque les efforts
des pirates et profitant des dernieres techniques de cryptage
--
Nos forums et nouvelles:
http://forumsatellite.be.tf
je n'ai peut-être pas trop compris mais cela veut dire que j'ai le droit de copier un logiciel en changeant son nom
je peux sortir fenêtre qui est un clone de windows ?
-- s. "Patrick Vuichard" a écrit dans le message de news:
Serge Surpin Satellite a écrit :
> un logiciel non brevetable, ça me semble être une > affirmation déplacée
C'est pourtant, comme je l'ai dit, un grand classique, connu de tous ceux qui s'interesse au sujet. Précisons tout de même : en Europe ! Car aux USA, il est possible de brevetter des logiciels.
je n'ai peut-être pas trop compris mais cela veut dire que j'ai le droit de
copier un logiciel en changeant son nom
je peux sortir fenêtre qui est un clone de windows ?
--
s.
"Patrick Vuichard" <Patrick.Vuichard@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news:3FDC85EC.7F9AC8E3@wanadoo.fr...
Serge Surpin Satellite a écrit :
> un logiciel non brevetable, ça me semble être une
> affirmation déplacée
C'est pourtant, comme je l'ai dit, un grand classique, connu de tous
ceux qui s'interesse au sujet. Précisons tout de même : en Europe ! Car
aux USA, il est possible de brevetter des logiciels.
je n'ai peut-être pas trop compris mais cela veut dire que j'ai le droit de copier un logiciel en changeant son nom
je peux sortir fenêtre qui est un clone de windows ?
-- s. "Patrick Vuichard" a écrit dans le message de news:
Serge Surpin Satellite a écrit :
> un logiciel non brevetable, ça me semble être une > affirmation déplacée
C'est pourtant, comme je l'ai dit, un grand classique, connu de tous ceux qui s'interesse au sujet. Précisons tout de même : en Europe ! Car aux USA, il est possible de brevetter des logiciels.
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message de news:
"" a écrit : > > Selon Patrick Vuichard dans
<3fd9b95d$0$238$ :
> > > Un logiciel n'est pas brevetable. > > Sauf s'il sert à piloter du hard breveté ?
C'est plus compliqué que ça... Ariel Dahan a donné dans fr.misc.droit des explications à ce sujet (ça semble être une de ses spécialités), mais, en gros, un logiciel peut faire partie d'un ensemble breveté. Mais pas n'importe comment : il faut que l'ensemble soit un matériel pour processus industriel, et que le logiciel soit partie intégrante du processus. Bref, on ne peut pas "détourner" le principe facilement.
J'aimerais bien pouvoir donner des exemples, mais je ne connais pas assez ce domaine particulier et plein de subtilités...
Comme le control d'acces par exemple?
"Patrick Vuichard" <Patrick.Vuichard@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news:3FDC8700.1E08BD7B@wanadoo.fr...
"f@ust" a écrit :
>
> Selon Patrick Vuichard dans
<3fd9b95d$0$238$4d4eb98e@read.news.fr.uu.net> :
>
> > Un logiciel n'est pas brevetable.
>
> Sauf s'il sert à piloter du hard breveté ?
C'est plus compliqué que ça... Ariel Dahan a donné dans fr.misc.droit
des explications à ce sujet (ça semble être une de ses spécialités),
mais, en gros, un logiciel peut faire partie d'un ensemble breveté. Mais
pas n'importe comment : il faut que l'ensemble soit un matériel pour
processus industriel, et que le logiciel soit partie intégrante du
processus. Bref, on ne peut pas "détourner" le principe facilement.
J'aimerais bien pouvoir donner des exemples, mais je ne connais pas
assez ce domaine particulier et plein de subtilités...
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message de news:
"" a écrit : > > Selon Patrick Vuichard dans
<3fd9b95d$0$238$ :
> > > Un logiciel n'est pas brevetable. > > Sauf s'il sert à piloter du hard breveté ?
C'est plus compliqué que ça... Ariel Dahan a donné dans fr.misc.droit des explications à ce sujet (ça semble être une de ses spécialités), mais, en gros, un logiciel peut faire partie d'un ensemble breveté. Mais pas n'importe comment : il faut que l'ensemble soit un matériel pour processus industriel, et que le logiciel soit partie intégrante du processus. Bref, on ne peut pas "détourner" le principe facilement.
J'aimerais bien pouvoir donner des exemples, mais je ne connais pas assez ce domaine particulier et plein de subtilités...
Comme le control d'acces par exemple?
morisod
"Chrisat-ForumSatellite" <ForumSatellite@@caramail.com@> a écrit
Patrick signale simplement que l'algorythme ne peut faire l'objet d'un brevet comme le préconise la dernière directive en la matiere, que seuls "les logiciels a caratère strictements industriels" peuvet faire l'objet d'un tel brevet. Donc si tu crée un logiciel compatible viaccess ou compatible seca, celui ci est basé sur un algoryrhme tout simplement et n'est donc pas protégé par un brevet. Seulement, ce logiciel ne peut quant à lui decrypter seul les chaines sinon tu entre dans l'application de la sentence frauduleuse.
Rien ne t'empeche d'avoir un module UCAS ou Magic et de l'utiliser avec une carte officielle, ce matériel n'est pas conçue d'office pour une utilisation frauduleuse. >A+
Merci pour ces explications , je crois avoir saisi la nuance :
je peux me développer ce que je veux , pour autant que - cà ait ABSOLUMENT besoin des données et du code contenu sur la carte officelle - mais que cà ne puisse pas marcher avec une carte dont code et données seraient de mon cru
"Chrisat-ForumSatellite" <ForumSatellite@@caramail.com@> a écrit
Patrick signale simplement que l'algorythme ne peut faire l'objet d'un
brevet comme le préconise la dernière directive en la matiere, que
seuls "les logiciels a caratère strictements industriels" peuvet faire
l'objet d'un tel brevet.
Donc si tu crée un logiciel compatible
viaccess ou compatible seca, celui ci est basé sur un algoryrhme tout
simplement et n'est donc pas protégé par un brevet.
Seulement, ce
logiciel ne peut quant à lui decrypter seul les chaines sinon tu entre
dans l'application de la sentence frauduleuse.
Rien ne t'empeche d'avoir un module UCAS ou Magic et de l'utiliser
avec une carte officielle, ce matériel n'est pas conçue d'office pour
une utilisation frauduleuse.
>A+
Merci pour ces explications , je crois avoir saisi la nuance :
je peux me développer ce que je veux , pour autant que
- cà ait ABSOLUMENT besoin des données et du code contenu sur la carte
officelle
- mais que cà ne puisse pas marcher avec une carte dont code et données
seraient de mon cru
"Chrisat-ForumSatellite" <ForumSatellite@@caramail.com@> a écrit
Patrick signale simplement que l'algorythme ne peut faire l'objet d'un brevet comme le préconise la dernière directive en la matiere, que seuls "les logiciels a caratère strictements industriels" peuvet faire l'objet d'un tel brevet. Donc si tu crée un logiciel compatible viaccess ou compatible seca, celui ci est basé sur un algoryrhme tout simplement et n'est donc pas protégé par un brevet. Seulement, ce logiciel ne peut quant à lui decrypter seul les chaines sinon tu entre dans l'application de la sentence frauduleuse.
Rien ne t'empeche d'avoir un module UCAS ou Magic et de l'utiliser avec une carte officielle, ce matériel n'est pas conçue d'office pour une utilisation frauduleuse. >A+
Merci pour ces explications , je crois avoir saisi la nuance :
je peux me développer ce que je veux , pour autant que - cà ait ABSOLUMENT besoin des données et du code contenu sur la carte officelle - mais que cà ne puisse pas marcher avec une carte dont code et données seraient de mon cru
morisod
"Patrick Vuichard" a écrit
> > Un logiciel n'est pas brevetable. > Sauf s'il sert à piloter du hard breveté ? C'est plus compliqué que ça... Ariel Dahan a donné dans fr.misc.droit des explications à ce sujet (ça semble être une de ses spécialités), mais, en gros, un logiciel peut faire partie d'un ensemble breveté. Mais pas n'importe comment : il faut que l'ensemble soit un matériel pour processus industriel, et que le logiciel soit partie intégrante du processus. Bref, on ne peut pas "détourner" le principe facilement. J'aimerais bien pouvoir donner des exemples, mais je ne connais pas assez ce domaine particulier et plein de subtilités...
Le système de radiocommunication militaire Rita ( utilisé par l'armée française et vendu également à l'U.S. Army ) développé par Thomson ( devenu Thalès .... ) en serait-il en exemple ?
On y retrouve diverses fonctions : transmission à agilité de fréquence , numérisation et cryptage des données ; il y donc du hard et du soft très liés .
"Patrick Vuichard" <Patrick.Vuichard@wanadoo.fr> a écrit
> > Un logiciel n'est pas brevetable.
> Sauf s'il sert à piloter du hard breveté ?
C'est plus compliqué que ça... Ariel Dahan a donné dans fr.misc.droit
des explications à ce sujet (ça semble être une de ses spécialités),
mais, en gros, un logiciel peut faire partie d'un ensemble breveté. Mais
pas n'importe comment : il faut que l'ensemble soit un matériel pour
processus industriel, et que le logiciel soit partie intégrante du
processus. Bref, on ne peut pas "détourner" le principe facilement.
J'aimerais bien pouvoir donner des exemples, mais je ne connais pas
assez ce domaine particulier et plein de subtilités...
Le système de radiocommunication militaire Rita ( utilisé par l'armée
française et vendu également à l'U.S. Army ) développé par Thomson ( devenu
Thalès .... ) en serait-il en exemple ?
On y retrouve diverses fonctions : transmission à agilité de fréquence ,
numérisation et cryptage des données ; il y donc du hard et du soft très
liés .
> > Un logiciel n'est pas brevetable. > Sauf s'il sert à piloter du hard breveté ? C'est plus compliqué que ça... Ariel Dahan a donné dans fr.misc.droit des explications à ce sujet (ça semble être une de ses spécialités), mais, en gros, un logiciel peut faire partie d'un ensemble breveté. Mais pas n'importe comment : il faut que l'ensemble soit un matériel pour processus industriel, et que le logiciel soit partie intégrante du processus. Bref, on ne peut pas "détourner" le principe facilement. J'aimerais bien pouvoir donner des exemples, mais je ne connais pas assez ce domaine particulier et plein de subtilités...
Le système de radiocommunication militaire Rita ( utilisé par l'armée française et vendu également à l'U.S. Army ) développé par Thomson ( devenu Thalès .... ) en serait-il en exemple ?
On y retrouve diverses fonctions : transmission à agilité de fréquence , numérisation et cryptage des données ; il y donc du hard et du soft très liés .
Olivier Cretey
> je n'ai peut-être pas trop compris mais cela veut dire que j'ai le
droit de
copier un logiciel en changeant son nom
Non, cela veut dire qu' on a le droit de créer un nouveau logiciel (créer un nouveau de toutes pièces, pas copier) qui peut reproduire le fonctionnement d'un autre.
Microsoft est en train d'intenter un procès à Lindows (un émulateur de Windows tournant sous Linux) non pas parce que Lindows emule (imite/reproduit) le fonctionnement de Windows, mais parce que le nom du produit ("Lindows" acronyme de Linux et de Windows) lui semble trop proche de Windows. Il est amusant de noter que XWindow (l'interface graphique permettant de reproduire l'apparence et le fonctionnement de visuel de Windows... entre autres) n'a pas été mis en question, alors que son nom est beaucoup plus proche de celui du produit Microsoft...
@Bientôt
-- Olivier Cretey
www.cia-informatique.com Verneuil sur Seine (78), France
> je n'ai peut-être pas trop compris mais cela veut dire que j'ai le
droit de
copier un logiciel en changeant son nom
Non, cela veut dire qu' on a le droit de créer un nouveau logiciel
(créer un nouveau de toutes pièces, pas copier) qui peut reproduire le
fonctionnement d'un autre.
Microsoft est en train d'intenter un procès à Lindows (un émulateur de
Windows tournant sous Linux) non pas parce que Lindows emule
(imite/reproduit) le fonctionnement de Windows, mais parce que le nom du
produit ("Lindows" acronyme de Linux et de Windows) lui semble trop
proche de Windows.
Il est amusant de noter que XWindow (l'interface graphique permettant de
reproduire l'apparence et le fonctionnement de visuel de Windows...
entre autres) n'a pas été mis en question, alors que son nom est
beaucoup plus proche de celui du produit Microsoft...
@Bientôt
--
Olivier Cretey
o.cretey@cia-informatique
www.cia-informatique.com
Verneuil sur Seine (78), France
> je n'ai peut-être pas trop compris mais cela veut dire que j'ai le
droit de
copier un logiciel en changeant son nom
Non, cela veut dire qu' on a le droit de créer un nouveau logiciel (créer un nouveau de toutes pièces, pas copier) qui peut reproduire le fonctionnement d'un autre.
Microsoft est en train d'intenter un procès à Lindows (un émulateur de Windows tournant sous Linux) non pas parce que Lindows emule (imite/reproduit) le fonctionnement de Windows, mais parce que le nom du produit ("Lindows" acronyme de Linux et de Windows) lui semble trop proche de Windows. Il est amusant de noter que XWindow (l'interface graphique permettant de reproduire l'apparence et le fonctionnement de visuel de Windows... entre autres) n'a pas été mis en question, alors que son nom est beaucoup plus proche de celui du produit Microsoft...
@Bientôt
-- Olivier Cretey
www.cia-informatique.com Verneuil sur Seine (78), France
Olivier Cretey
> il faut que l'ensemble soit un matériel pour processus industriel, et
que le logiciel soit partie intégrante du processus.
heu, dans mes souvenirs, c'était quand même beaucoup plus restrictif: un logiciel, algorithme ne peut être "brevetable" que s'il entre dans la composition intrinsèque d'un composant matériel et apporte une spécificité technonogique...
Exemple: le code nécéssaire et contenu dans les processeurs de vos machines (hé oui, les processeurs contiennent des programmes, d'ailleurs les bugs des processeurs Intel ont fait couler pas mal d'encre) Sans ce code le processeur ne fonctionne pas, le code (programme) est donc lié au composant électronique, et l'entité composant électronique + programme sont partie intégrante de la technologie proposée (ex: Pentium4 ou tout autre processeur)
Un algorithme de crytage n'apporterait rien de plus à la technologie du P4 (par exemple) et de ce fait, ne pourrait faire partie du "brevet" protègeant le P4.
Pour sauter du coq à l'âne, tous les procédés de cryptage de données utilisés en France doivent être décrits par le détail, ainsi que le moyen de décrypter les données ainsi transformées. L'état Français doit disposer de ces spécifications pour que l'utilisation de ce procédé soit légale, et encore cela ne suffit pas toujours à rendre le procédé légal.
Je serais curieux de savoir si les procédés de cryptage/décryptage des chaines ou bouquets satellites ont bien été déposé auprès de l'état Français :-)
@Bientôt
-- Olivier Cretey
www.cia-informatique.com Verneuil sur Seine (78), France
> il faut que l'ensemble soit un matériel pour processus industriel, et
que le logiciel soit partie intégrante du processus.
heu, dans mes souvenirs, c'était quand même beaucoup plus restrictif: un
logiciel, algorithme ne peut être "brevetable" que s'il entre dans la
composition intrinsèque d'un composant matériel et apporte une
spécificité technonogique...
Exemple: le code nécéssaire et contenu dans les processeurs de vos
machines (hé oui, les processeurs contiennent des programmes, d'ailleurs
les bugs des processeurs Intel ont fait couler pas mal d'encre)
Sans ce code le processeur ne fonctionne pas, le code (programme) est
donc lié au composant électronique, et l'entité composant électronique +
programme sont partie intégrante de la technologie proposée (ex:
Pentium4 ou tout autre processeur)
Un algorithme de crytage n'apporterait rien de plus à la technologie du
P4 (par exemple) et de ce fait, ne pourrait faire partie du "brevet"
protègeant le P4.
Pour sauter du coq à l'âne, tous les procédés de cryptage de données
utilisés en France doivent être décrits par le détail, ainsi que le
moyen de décrypter les données ainsi transformées. L'état Français doit
disposer de ces spécifications pour que l'utilisation de ce procédé soit
légale, et encore cela ne suffit pas toujours à rendre le procédé légal.
Je serais curieux de savoir si les procédés de cryptage/décryptage des
chaines ou bouquets satellites ont bien été déposé auprès de l'état
Français :-)
@Bientôt
--
Olivier Cretey
o.cretey@cia-informatique
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Verneuil sur Seine (78), France
> il faut que l'ensemble soit un matériel pour processus industriel, et
que le logiciel soit partie intégrante du processus.
heu, dans mes souvenirs, c'était quand même beaucoup plus restrictif: un logiciel, algorithme ne peut être "brevetable" que s'il entre dans la composition intrinsèque d'un composant matériel et apporte une spécificité technonogique...
Exemple: le code nécéssaire et contenu dans les processeurs de vos machines (hé oui, les processeurs contiennent des programmes, d'ailleurs les bugs des processeurs Intel ont fait couler pas mal d'encre) Sans ce code le processeur ne fonctionne pas, le code (programme) est donc lié au composant électronique, et l'entité composant électronique + programme sont partie intégrante de la technologie proposée (ex: Pentium4 ou tout autre processeur)
Un algorithme de crytage n'apporterait rien de plus à la technologie du P4 (par exemple) et de ce fait, ne pourrait faire partie du "brevet" protègeant le P4.
Pour sauter du coq à l'âne, tous les procédés de cryptage de données utilisés en France doivent être décrits par le détail, ainsi que le moyen de décrypter les données ainsi transformées. L'état Français doit disposer de ces spécifications pour que l'utilisation de ce procédé soit légale, et encore cela ne suffit pas toujours à rendre le procédé légal.
Je serais curieux de savoir si les procédés de cryptage/décryptage des chaines ou bouquets satellites ont bien été déposé auprès de l'état Français :-)
@Bientôt
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Olivier Cretey
> Le système de radiocommunication militaire Rita ( utilisé par l'armée française et vendu également à l'U.S. Army ) développé par Thomson
( devenu
Thalès .... ) en serait-il en exemple ?
Oui et non :-) Je sais c'est frustrant comme réponse, alors je vais essayer de développer un peu plus mon point de vue.
Rita est un projet militaire et n'est donc pas soumis aux mêmes règles, mais, pour le fun on va faire comme si: Rita est basé sur l'utilisation de composants spécifiques contenant eux même leur propre code... D'après la nouvelle loi, le code de ces composants ne serait protégé par un "brevet" que s'il apportait une avancée technologique, ce qui n'est pas le cas ici, en effet les composants de Thomson ont pour vocation première de faire de la radio... Par contre certains composants matériels apportent, par exemple, l'agilité de fréquence, cette propriété si elle était unique et novatrice pourrait être protégée par la loi. Le code principal de Rita est dépendant de ses composants électroniques, mais est un programme externe qui pourrait être remplacé par un autre programme pour parvenir aux même fins, il ne répond donc pas au cadre de protection de cette loi. On pourrait donc en conclure que Rita pourrait être cloné sans que cela ne pose le moindre problème légal ailleurs qu'en Frannce, mais Rita est un projet militaire (donc gouvernemental) et, de ce fait, échappe au cadre de cette loi :-)
On est beaucoup plus restrictif au U.S en ce qui concerne la propriété logicielle, mais cela est en train d'évoluer.... ex: Le gouvernement avait tenté de s'approprier l'algorithme Zimp-Lempvel, utilisé entre autre dans les fichiers zip, au titre de la sécurité nationale... La seule parade qu'avaient trouvé les auteurs de ce nouveau cryptage pour échapper à cette appropriation de leur travail, a été, à leur grand dam, de publier l'algorythme sur internet avant que l'état ne rende cette pratique illégale.
L'algorythme est donc passé dans le domaine public et, de ce fait, a pû devenir légal en France, que qui n'a pas été le cas pour pgp (pretty good privacy) et pendant longtemps pour le codage 128+ bits de Windows.
La loi qui vient de passer fait hurler des sociétés comme Microsoft, car en plus d'une absence de protection, elle peut favoriser la contrainte de la publication des sources de Windows, notamant sur des sujets aussi brûlants que les "points de sécurité" introduits dans le logiciel. D'ailleurs, certains états Américains ont eu gain de cause lorsqu'ils les ont réclamé à Microsoft, de même que certains pays Sud-Américains et Européens, ce qui leur a permis de remplacer ou d'adapter certaines de ces parties sensibles. Pour info: une note de service de la Navy, datant de quelques années, préconisait l'abandon du système Microsoft, celui-ci étant jugé comme peu fiable... La possibilité d'obtenir le source, et de pouvoir le modifier les a fait revenir sur leur décision.
Bon, en tout état de cause, ce n'est que mon point de vue, que j'ai essayé d'étayer par quelques exemples pas forcément très bien choisis, mais j'ai essayé de montrer ce que dit la nouvelle loi et ce qu'elle peut impliquer.
@Bientôt
-- Olivier Cretey
www.cia-informatique.com Verneuil sur Seine (78), France
> Le système de radiocommunication militaire Rita ( utilisé par l'armée
française et vendu également à l'U.S. Army ) développé par Thomson
( devenu
Thalès .... ) en serait-il en exemple ?
Oui et non :-) Je sais c'est frustrant comme réponse, alors je vais
essayer de développer un peu plus mon point de vue.
Rita est un projet militaire et n'est donc pas soumis aux mêmes règles,
mais, pour le fun on va faire comme si:
Rita est basé sur l'utilisation de composants spécifiques contenant eux
même leur propre code...
D'après la nouvelle loi, le code de ces composants ne serait protégé par
un "brevet" que s'il apportait une avancée technologique, ce qui n'est
pas le cas ici, en effet les composants de Thomson ont pour vocation
première de faire de la radio...
Par contre certains composants matériels apportent, par exemple,
l'agilité de fréquence, cette propriété si elle était unique et
novatrice pourrait être protégée par la loi.
Le code principal de Rita est dépendant de ses composants électroniques,
mais est un programme externe qui pourrait être remplacé par un autre
programme pour parvenir aux même fins, il ne répond donc pas au cadre de
protection de cette loi.
On pourrait donc en conclure que Rita pourrait être cloné sans que cela
ne pose le moindre problème légal ailleurs qu'en Frannce, mais Rita est
un projet militaire (donc gouvernemental) et, de ce fait, échappe au
cadre de cette loi :-)
On est beaucoup plus restrictif au U.S en ce qui concerne la propriété
logicielle, mais cela est en train d'évoluer....
ex: Le gouvernement avait tenté de s'approprier l'algorithme
Zimp-Lempvel, utilisé entre autre dans les fichiers zip, au titre de la
sécurité nationale... La seule parade qu'avaient trouvé les auteurs de
ce nouveau cryptage pour échapper à cette appropriation de leur travail,
a été, à leur grand dam, de publier l'algorythme sur internet avant que
l'état ne rende cette pratique illégale.
L'algorythme est donc passé dans le domaine public et, de ce fait, a pû
devenir légal en France, que qui n'a pas été le cas pour pgp (pretty
good privacy) et pendant longtemps pour le codage 128+ bits de Windows.
La loi qui vient de passer fait hurler des sociétés comme Microsoft, car
en plus d'une absence de protection, elle peut favoriser la contrainte
de la publication des sources de Windows, notamant sur des sujets aussi
brûlants que les "points de sécurité" introduits dans le logiciel.
D'ailleurs, certains états Américains ont eu gain de cause lorsqu'ils
les ont réclamé à Microsoft, de même que certains pays Sud-Américains et
Européens, ce qui leur a permis de remplacer ou d'adapter certaines de
ces parties sensibles.
Pour info: une note de service de la Navy, datant de quelques années,
préconisait l'abandon du système Microsoft, celui-ci étant jugé comme
peu fiable... La possibilité d'obtenir le source, et de pouvoir le
modifier les a fait revenir sur leur décision.
Bon, en tout état de cause, ce n'est que mon point de vue, que j'ai
essayé d'étayer par quelques exemples pas forcément très bien choisis,
mais j'ai essayé de montrer ce que dit la nouvelle loi et ce qu'elle
peut impliquer.
@Bientôt
--
Olivier Cretey
o.cretey@cia-informatique
www.cia-informatique.com
Verneuil sur Seine (78), France
> Le système de radiocommunication militaire Rita ( utilisé par l'armée française et vendu également à l'U.S. Army ) développé par Thomson
( devenu
Thalès .... ) en serait-il en exemple ?
Oui et non :-) Je sais c'est frustrant comme réponse, alors je vais essayer de développer un peu plus mon point de vue.
Rita est un projet militaire et n'est donc pas soumis aux mêmes règles, mais, pour le fun on va faire comme si: Rita est basé sur l'utilisation de composants spécifiques contenant eux même leur propre code... D'après la nouvelle loi, le code de ces composants ne serait protégé par un "brevet" que s'il apportait une avancée technologique, ce qui n'est pas le cas ici, en effet les composants de Thomson ont pour vocation première de faire de la radio... Par contre certains composants matériels apportent, par exemple, l'agilité de fréquence, cette propriété si elle était unique et novatrice pourrait être protégée par la loi. Le code principal de Rita est dépendant de ses composants électroniques, mais est un programme externe qui pourrait être remplacé par un autre programme pour parvenir aux même fins, il ne répond donc pas au cadre de protection de cette loi. On pourrait donc en conclure que Rita pourrait être cloné sans que cela ne pose le moindre problème légal ailleurs qu'en Frannce, mais Rita est un projet militaire (donc gouvernemental) et, de ce fait, échappe au cadre de cette loi :-)
On est beaucoup plus restrictif au U.S en ce qui concerne la propriété logicielle, mais cela est en train d'évoluer.... ex: Le gouvernement avait tenté de s'approprier l'algorithme Zimp-Lempvel, utilisé entre autre dans les fichiers zip, au titre de la sécurité nationale... La seule parade qu'avaient trouvé les auteurs de ce nouveau cryptage pour échapper à cette appropriation de leur travail, a été, à leur grand dam, de publier l'algorythme sur internet avant que l'état ne rende cette pratique illégale.
L'algorythme est donc passé dans le domaine public et, de ce fait, a pû devenir légal en France, que qui n'a pas été le cas pour pgp (pretty good privacy) et pendant longtemps pour le codage 128+ bits de Windows.
La loi qui vient de passer fait hurler des sociétés comme Microsoft, car en plus d'une absence de protection, elle peut favoriser la contrainte de la publication des sources de Windows, notamant sur des sujets aussi brûlants que les "points de sécurité" introduits dans le logiciel. D'ailleurs, certains états Américains ont eu gain de cause lorsqu'ils les ont réclamé à Microsoft, de même que certains pays Sud-Américains et Européens, ce qui leur a permis de remplacer ou d'adapter certaines de ces parties sensibles. Pour info: une note de service de la Navy, datant de quelques années, préconisait l'abandon du système Microsoft, celui-ci étant jugé comme peu fiable... La possibilité d'obtenir le source, et de pouvoir le modifier les a fait revenir sur leur décision.
Bon, en tout état de cause, ce n'est que mon point de vue, que j'ai essayé d'étayer par quelques exemples pas forcément très bien choisis, mais j'ai essayé de montrer ce que dit la nouvelle loi et ce qu'elle peut impliquer.
@Bientôt
-- Olivier Cretey
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Olivier Cretey
> je peux me développer ce que je veux , pour autant que - cà ait ABSOLUMENT besoin des données et du code contenu sur la carte officelle - mais que cà ne puisse pas marcher avec une carte dont code et
données
seraient de mon cru
Non,
j'ai essayé de te répondre au sujet de Rita pour tenter d'expliquer ce qui entre dans le cadre de la loi.
@Bientôt
-- Olivier Cretey
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> je peux me développer ce que je veux , pour autant que
- cà ait ABSOLUMENT besoin des données et du code contenu sur la carte
officelle
- mais que cà ne puisse pas marcher avec une carte dont code et
données
seraient de mon cru
Non,
j'ai essayé de te répondre au sujet de Rita pour tenter d'expliquer ce
qui entre dans le cadre de la loi.
@Bientôt
--
Olivier Cretey
o.cretey@cia-informatique
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Verneuil sur Seine (78), France
> je peux me développer ce que je veux , pour autant que - cà ait ABSOLUMENT besoin des données et du code contenu sur la carte officelle - mais que cà ne puisse pas marcher avec une carte dont code et
données
seraient de mon cru
Non,
j'ai essayé de te répondre au sujet de Rita pour tenter d'expliquer ce qui entre dans le cadre de la loi.
@Bientôt
-- Olivier Cretey
www.cia-informatique.com Verneuil sur Seine (78), France
Patrick Vuichard
Olivier Cretey wrote:
Il est amusant de noter que XWindow (l'interface graphique permettant de reproduire l'apparence et le fonctionnement de visuel de Windows... entre autres) n'a pas été mis en question, alors que son nom est beaucoup plus proche de celui du produit Microsoft...
X Windows System ('man X' rappelle que les noms se limitent à "X", "X Window System", "X Version 11", "X Window System, Version 11" et "X11") est antérieur à MS Windows, ce me semble : 1983 pour X (1985 pour X10, première version publique), 1985 pour Windows 1.0.
Il est amusant de noter que XWindow (l'interface graphique permettant
de reproduire l'apparence et le fonctionnement de visuel de Windows...
entre autres) n'a pas été mis en question, alors que son nom est
beaucoup plus proche de celui du produit Microsoft...
X Windows System ('man X' rappelle que les noms se limitent à "X", "X
Window System", "X Version 11", "X Window System, Version 11" et "X11")
est antérieur à MS Windows, ce me semble : 1983 pour X (1985 pour X10,
première version publique), 1985 pour Windows 1.0.
Il est amusant de noter que XWindow (l'interface graphique permettant de reproduire l'apparence et le fonctionnement de visuel de Windows... entre autres) n'a pas été mis en question, alors que son nom est beaucoup plus proche de celui du produit Microsoft...
X Windows System ('man X' rappelle que les noms se limitent à "X", "X Window System", "X Version 11", "X Window System, Version 11" et "X11") est antérieur à MS Windows, ce me semble : 1983 pour X (1985 pour X10, première version publique), 1985 pour Windows 1.0.