Réponse estampillée Costaclt :-) "Oui, mais +(sujet qui n'a rien à
voir)"
De quoi vous parlez et quelle est le rapport avec ce qui précède ?
Par ailleurs Chomsky ne "prévoyait pas grand chose", pour autant qu'on
puisse deviner ce à quoi vous faites allusions à ce degré de
généralité, puisqu'au contraire la fonction de langage est innée dans
sa grammaire universelle, mais pas telle langue particulière. Ensuite
il faudrait que vous disiez un minimum de quoi (qui) vous parlez,...
Ca ne veut pas dire grand chose. Je me demande si vous ne vous
mélangez pas les pinceaux. Il n'y a aucune raison qu'il y ait un
rapport de sens entre deux mots qui ne divergent que par un phonème :
le phonème est une unité du signifiant, pas du signifié.
Réponse estampillée Costaclt :-) "Oui, mais +(sujet qui n'a rien à
voir)"
De quoi vous parlez et quelle est le rapport avec ce qui précède ?
Par ailleurs Chomsky ne "prévoyait pas grand chose", pour autant qu'on
puisse deviner ce à quoi vous faites allusions à ce degré de
généralité, puisqu'au contraire la fonction de langage est innée dans
sa grammaire universelle, mais pas telle langue particulière. Ensuite
il faudrait que vous disiez un minimum de quoi (qui) vous parlez,...
Ca ne veut pas dire grand chose. Je me demande si vous ne vous
mélangez pas les pinceaux. Il n'y a aucune raison qu'il y ait un
rapport de sens entre deux mots qui ne divergent que par un phonème :
le phonème est une unité du signifiant, pas du signifié.
Réponse estampillée Costaclt :-) "Oui, mais +(sujet qui n'a rien à
voir)"
De quoi vous parlez et quelle est le rapport avec ce qui précède ?
Par ailleurs Chomsky ne "prévoyait pas grand chose", pour autant qu'on
puisse deviner ce à quoi vous faites allusions à ce degré de
généralité, puisqu'au contraire la fonction de langage est innée dans
sa grammaire universelle, mais pas telle langue particulière. Ensuite
il faudrait que vous disiez un minimum de quoi (qui) vous parlez,...
Ca ne veut pas dire grand chose. Je me demande si vous ne vous
mélangez pas les pinceaux. Il n'y a aucune raison qu'il y ait un
rapport de sens entre deux mots qui ne divergent que par un phonème :
le phonème est une unité du signifiant, pas du signifié.
Je vais répondre groupé pour toi et SL. Est-ce qu'Heidegger impose la
compréhension approfondie de l'allemand (et du grec). Non. Seulement
certains mots.
Et si ce n'était qu'Heidegger ! Mais ce sont à peu près tous les
philosophes ! Tu prends n'importe quel autre, ancien ou moderne, ce
sera pareil.
Le grand pourfendeur d'Heidegger, à savoir Bourdieu, lui-même le dit.
Il suffit d'ouvrir un de ses livres. Bourdieu ne supportait pas, sous
prétexte de vouloir être "compréhensible" à tout le monde par tous
les moyens, qu'on l'oblige à utiliser des mots qui étaient pour lui tout
à fait inappropriés.
Dans d'autres disciplines, c'est exactement la même chose. L'utilisation
du français seul n'est pas possible techniquement. Je n'ose même pas
parler de la sonorité. Va donc lire "L'homme aux rats" sans avoir au moins
les mots allemands capitaux dans l'histoire : tu ne comprendras rien de
rien. C'est impossible à traduire.
Un homme "pour le peuple", à savoir Sartre, utilise à foison des termes
extrèmement techniques et volontiers d'origine allemande.
Il ne le faisait pas pour faire snob. Clément Rosset, très sympa et
modeste comme philosophe utilise des termes allemands ou grecs.
Le problème majeur, c'est que tous ces textes sont appréhendés comme
s'ils devaient être compréhensibles pour tout le monde. Tu n'as pas
de choc de n'y rien comprendre par exemple en physique nucléaire ? Eh
bien, les autres disciplines, c'est pareil. C'est aussi technique.
Je ne crois pas qu'il existe un seul philosophe qui ait recours à un
langage chiadé ou en utilisant des termes étrangers pour faire chic. Ils
ne peuvent pas faire autrement, c'est tout.
Je crois que tout ceci n'a rien à voir avec le type qui vient de hongrie,
débarque à Jérusalem via l'allemagne. Il utilise un niveau linguistique
de base. Il ne fait pas oeuvre de professionnel en quoi que ce soit.
Tu utilises des termes techniques pour parler de linux. Tu as vu à quel
point, on peut te le reprocher ? SL aime bien ça. Tu trouves un moyen
toi pour parler d'une commande avec un langage de Mr tout le monde ?
Non, tu utilises une commande tirée de l'américain et elle est précise
à la lettre près.
Je vais répondre groupé pour toi et SL. Est-ce qu'Heidegger impose la
compréhension approfondie de l'allemand (et du grec). Non. Seulement
certains mots.
Et si ce n'était qu'Heidegger ! Mais ce sont à peu près tous les
philosophes ! Tu prends n'importe quel autre, ancien ou moderne, ce
sera pareil.
Le grand pourfendeur d'Heidegger, à savoir Bourdieu, lui-même le dit.
Il suffit d'ouvrir un de ses livres. Bourdieu ne supportait pas, sous
prétexte de vouloir être "compréhensible" à tout le monde par tous
les moyens, qu'on l'oblige à utiliser des mots qui étaient pour lui tout
à fait inappropriés.
Dans d'autres disciplines, c'est exactement la même chose. L'utilisation
du français seul n'est pas possible techniquement. Je n'ose même pas
parler de la sonorité. Va donc lire "L'homme aux rats" sans avoir au moins
les mots allemands capitaux dans l'histoire : tu ne comprendras rien de
rien. C'est impossible à traduire.
Un homme "pour le peuple", à savoir Sartre, utilise à foison des termes
extrèmement techniques et volontiers d'origine allemande.
Il ne le faisait pas pour faire snob. Clément Rosset, très sympa et
modeste comme philosophe utilise des termes allemands ou grecs.
Le problème majeur, c'est que tous ces textes sont appréhendés comme
s'ils devaient être compréhensibles pour tout le monde. Tu n'as pas
de choc de n'y rien comprendre par exemple en physique nucléaire ? Eh
bien, les autres disciplines, c'est pareil. C'est aussi technique.
Je ne crois pas qu'il existe un seul philosophe qui ait recours à un
langage chiadé ou en utilisant des termes étrangers pour faire chic. Ils
ne peuvent pas faire autrement, c'est tout.
Je crois que tout ceci n'a rien à voir avec le type qui vient de hongrie,
débarque à Jérusalem via l'allemagne. Il utilise un niveau linguistique
de base. Il ne fait pas oeuvre de professionnel en quoi que ce soit.
Tu utilises des termes techniques pour parler de linux. Tu as vu à quel
point, on peut te le reprocher ? SL aime bien ça. Tu trouves un moyen
toi pour parler d'une commande avec un langage de Mr tout le monde ?
Non, tu utilises une commande tirée de l'américain et elle est précise
à la lettre près.
Je vais répondre groupé pour toi et SL. Est-ce qu'Heidegger impose la
compréhension approfondie de l'allemand (et du grec). Non. Seulement
certains mots.
Et si ce n'était qu'Heidegger ! Mais ce sont à peu près tous les
philosophes ! Tu prends n'importe quel autre, ancien ou moderne, ce
sera pareil.
Le grand pourfendeur d'Heidegger, à savoir Bourdieu, lui-même le dit.
Il suffit d'ouvrir un de ses livres. Bourdieu ne supportait pas, sous
prétexte de vouloir être "compréhensible" à tout le monde par tous
les moyens, qu'on l'oblige à utiliser des mots qui étaient pour lui tout
à fait inappropriés.
Dans d'autres disciplines, c'est exactement la même chose. L'utilisation
du français seul n'est pas possible techniquement. Je n'ose même pas
parler de la sonorité. Va donc lire "L'homme aux rats" sans avoir au moins
les mots allemands capitaux dans l'histoire : tu ne comprendras rien de
rien. C'est impossible à traduire.
Un homme "pour le peuple", à savoir Sartre, utilise à foison des termes
extrèmement techniques et volontiers d'origine allemande.
Il ne le faisait pas pour faire snob. Clément Rosset, très sympa et
modeste comme philosophe utilise des termes allemands ou grecs.
Le problème majeur, c'est que tous ces textes sont appréhendés comme
s'ils devaient être compréhensibles pour tout le monde. Tu n'as pas
de choc de n'y rien comprendre par exemple en physique nucléaire ? Eh
bien, les autres disciplines, c'est pareil. C'est aussi technique.
Je ne crois pas qu'il existe un seul philosophe qui ait recours à un
langage chiadé ou en utilisant des termes étrangers pour faire chic. Ils
ne peuvent pas faire autrement, c'est tout.
Je crois que tout ceci n'a rien à voir avec le type qui vient de hongrie,
débarque à Jérusalem via l'allemagne. Il utilise un niveau linguistique
de base. Il ne fait pas oeuvre de professionnel en quoi que ce soit.
Tu utilises des termes techniques pour parler de linux. Tu as vu à quel
point, on peut te le reprocher ? SL aime bien ça. Tu trouves un moyen
toi pour parler d'une commande avec un langage de Mr tout le monde ?
Non, tu utilises une commande tirée de l'américain et elle est précise
à la lettre près.
Dans d'autres disciplines, c'est exactement la même chose.
L'utilisation du français seul n'est pas possible techniquement. Je
n'ose même pas
Le problème majeur, c'est que tous ces textes sont appréhendés comme
s'ils devaient être compréhensibles pour tout le monde. Tu n'as pas
de choc de n'y rien comprendre par exemple en physique nucléaire ?
Eh bien, les autres disciplines, c'est pareil. C'est aussi
technique.
Dans d'autres disciplines, c'est exactement la même chose.
L'utilisation du français seul n'est pas possible techniquement. Je
n'ose même pas
Le problème majeur, c'est que tous ces textes sont appréhendés comme
s'ils devaient être compréhensibles pour tout le monde. Tu n'as pas
de choc de n'y rien comprendre par exemple en physique nucléaire ?
Eh bien, les autres disciplines, c'est pareil. C'est aussi
technique.
Dans d'autres disciplines, c'est exactement la même chose.
L'utilisation du français seul n'est pas possible techniquement. Je
n'ose même pas
Le problème majeur, c'est que tous ces textes sont appréhendés comme
s'ils devaient être compréhensibles pour tout le monde. Tu n'as pas
de choc de n'y rien comprendre par exemple en physique nucléaire ?
Eh bien, les autres disciplines, c'est pareil. C'est aussi
technique.
hmmm... tu as fait des maths ? de la physique ?
En physique, tous les termes sont traduits.
On peut parfaitement faire de la technique très pointue en français.
C'est une question de volonté et de formation.
Le problème vient *essentiellement* de l'informatique. Le niveau moyen
de l'informaticien est extrêmement faible. D'une part parce que
l'informatique est considérée comme une sous-discipline scientifique
et n'attire que très peu les cadors et ensuite parce que n'importe qui
se bombarde informaticien (aidé par le fait que l'informatique est
encore une des rares disciplines où les autodidactes ont leur chance).
Bref, le pédantisme du pauvre (intellectuellement parlant), c'est de
singer un discours pompeux qui fait chic et rien de tel que de parler
une langue que les autres ne comprennent pas (l'anglais n'étant parlé
que par un pouillème de la population française).
Les rares informaticiens que je connais et qui maîtrisent la langue
française ont fait de grosses études... et tout ceux qui se targuent
de vouloir garder un jargon (pseudo) anglais sont des tâcherons de
première en français... avec parfois aussi à la clé de grosse étude
(comme quoi, le système éducatif français est totalement déficient).
hmmm... tu as fait des maths ? de la physique ?
En physique, tous les termes sont traduits.
On peut parfaitement faire de la technique très pointue en français.
C'est une question de volonté et de formation.
Le problème vient *essentiellement* de l'informatique. Le niveau moyen
de l'informaticien est extrêmement faible. D'une part parce que
l'informatique est considérée comme une sous-discipline scientifique
et n'attire que très peu les cadors et ensuite parce que n'importe qui
se bombarde informaticien (aidé par le fait que l'informatique est
encore une des rares disciplines où les autodidactes ont leur chance).
Bref, le pédantisme du pauvre (intellectuellement parlant), c'est de
singer un discours pompeux qui fait chic et rien de tel que de parler
une langue que les autres ne comprennent pas (l'anglais n'étant parlé
que par un pouillème de la population française).
Les rares informaticiens que je connais et qui maîtrisent la langue
française ont fait de grosses études... et tout ceux qui se targuent
de vouloir garder un jargon (pseudo) anglais sont des tâcherons de
première en français... avec parfois aussi à la clé de grosse étude
(comme quoi, le système éducatif français est totalement déficient).
hmmm... tu as fait des maths ? de la physique ?
En physique, tous les termes sont traduits.
On peut parfaitement faire de la technique très pointue en français.
C'est une question de volonté et de formation.
Le problème vient *essentiellement* de l'informatique. Le niveau moyen
de l'informaticien est extrêmement faible. D'une part parce que
l'informatique est considérée comme une sous-discipline scientifique
et n'attire que très peu les cadors et ensuite parce que n'importe qui
se bombarde informaticien (aidé par le fait que l'informatique est
encore une des rares disciplines où les autodidactes ont leur chance).
Bref, le pédantisme du pauvre (intellectuellement parlant), c'est de
singer un discours pompeux qui fait chic et rien de tel que de parler
une langue que les autres ne comprennent pas (l'anglais n'étant parlé
que par un pouillème de la population française).
Les rares informaticiens que je connais et qui maîtrisent la langue
française ont fait de grosses études... et tout ceux qui se targuent
de vouloir garder un jargon (pseudo) anglais sont des tâcherons de
première en français... avec parfois aussi à la clé de grosse étude
(comme quoi, le système éducatif français est totalement déficient).
Qu'à un certain niveau de technicité il faille utiliser des mots parfois
empruntés à des langues étrangères, admettons. Mais ce que tu disais deux
posts plus haut, c'était qu'on en était encore à traduire et retraduire
Heidegger, ce qui implicitement indique qu'il est impossible de le
traduire. Alors qu'il suffirait, comme n'importe quel ouvrage un peu
technique, de poser des définitions (sous formes de notes de bas de page,
de fin d'ouvrage, que sais-je) pour que tout le monde soit à égalité.
Qu'à un certain niveau de technicité il faille utiliser des mots parfois
empruntés à des langues étrangères, admettons. Mais ce que tu disais deux
posts plus haut, c'était qu'on en était encore à traduire et retraduire
Heidegger, ce qui implicitement indique qu'il est impossible de le
traduire. Alors qu'il suffirait, comme n'importe quel ouvrage un peu
technique, de poser des définitions (sous formes de notes de bas de page,
de fin d'ouvrage, que sais-je) pour que tout le monde soit à égalité.
Qu'à un certain niveau de technicité il faille utiliser des mots parfois
empruntés à des langues étrangères, admettons. Mais ce que tu disais deux
posts plus haut, c'était qu'on en était encore à traduire et retraduire
Heidegger, ce qui implicitement indique qu'il est impossible de le
traduire. Alors qu'il suffirait, comme n'importe quel ouvrage un peu
technique, de poser des définitions (sous formes de notes de bas de page,
de fin d'ouvrage, que sais-je) pour que tout le monde soit à égalité.
On 2006-08-06, SL wrote:Et dans quelle édition "non courantes" y a-t-il donc un autre texte ?
A priori dans son manuscrit original. Tu n'as qu'a déterrer
Derrida. Je crois que tu trouveras le renseignement dans "La
grammatologie".
On 2006-08-06, SL <nospam@nospam.com> wrote:
Et dans quelle édition "non courantes" y a-t-il donc un autre texte ?
A priori dans son manuscrit original. Tu n'as qu'a déterrer
Derrida. Je crois que tu trouveras le renseignement dans "La
grammatologie".
On 2006-08-06, SL wrote:Et dans quelle édition "non courantes" y a-t-il donc un autre texte ?
A priori dans son manuscrit original. Tu n'as qu'a déterrer
Derrida. Je crois que tu trouveras le renseignement dans "La
grammatologie".
J'ai vite regardé dans la grammatologie (édition électronique), on ne
trouve rien de tel.
J'ai vite regardé dans la grammatologie (édition électronique), on ne
trouve rien de tel.
J'ai vite regardé dans la grammatologie (édition électronique), on ne
trouve rien de tel.
On 2006-08-12, SL wrote:J'ai vite regardé dans la grammatologie (édition électronique), on ne
trouve rien de tel.
Cherche ailleurs, c'est dans un Derrida (me souviens plus duquel)
On 2006-08-12, SL <nospam@nospam.com> wrote:
J'ai vite regardé dans la grammatologie (édition électronique), on ne
trouve rien de tel.
Cherche ailleurs, c'est dans un Derrida (me souviens plus duquel)
On 2006-08-12, SL wrote:J'ai vite regardé dans la grammatologie (édition électronique), on ne
trouve rien de tel.
Cherche ailleurs, c'est dans un Derrida (me souviens plus duquel)
Oui, enfin assez perdu de temps. De toute façon c'était pour vous
faire plaisir, vous avez déjà lu, dans un texte de cette époque, un
"ça x en moi" ?
Oui, enfin assez perdu de temps. De toute façon c'était pour vous
faire plaisir, vous avez déjà lu, dans un texte de cette époque, un
"ça x en moi" ?
Oui, enfin assez perdu de temps. De toute façon c'était pour vous
faire plaisir, vous avez déjà lu, dans un texte de cette époque, un
"ça x en moi" ?
Là, j'attends vos sources. Ca risque d'être intéressant.
Là, j'attends vos sources. Ca risque d'être intéressant.
Là, j'attends vos sources. Ca risque d'être intéressant.