« iTélé a décidé de mettre fin à l'émission Ça se dispute, qui ne
reprendra pas en janvier 2015 »
"la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne s'est « félicitée » de
cette « prise de position forte » qu'elle « attendait »."
"SOS Racisme s'est « félicité » de la décision d'iTélé et « attend de
RTL, de Paris Première et du Figaro qu'ils prennent la même décision »."
"La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi
des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France,
estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la
station."
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres. Et au final c'est ça qui le caractérise le plus :
"La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France, estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la station."
Il n'y a pas à proprement parler atteinte à la liberté d'expression. Il reste libre de s'exprimer et il continuera à avoir son auditoire. Mais il s'exprimera dans un lieu qui sied à ce qu'il a à dire. Un éditorialiste de droite ne sera pas engagné par un journal de gauche[1], et ça ne dérange personne... Il n'est pas "dans le ton", c'est tout. Aucune raison que ce soit différent et/ou que cela soulève plus de réaction au seul motif qu'il ne s'agit pas ici d'une simple divergence politique.
[1] Et inversement.
-- 17/06/1969 - 18/01/2011
Repose en paix mon amour :'(
Dominique de Corse n'était pas loin de dire :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle
s'arrête là où commence celle des autres. Et au final c'est ça qui le
caractérise le plus :
"La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi
des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France,
estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la
station."
Il n'y a pas à proprement parler atteinte à la liberté d'expression.
Il reste libre de s'exprimer et il continuera à avoir son auditoire.
Mais il s'exprimera dans un lieu qui sied à ce qu'il a à dire.
Un éditorialiste de droite ne sera pas engagné par un journal de
gauche[1], et ça ne dérange personne... Il n'est pas "dans le ton",
c'est tout. Aucune raison que ce soit différent et/ou que cela soulève
plus de réaction au seul motif qu'il ne s'agit pas ici d'une simple
divergence politique.
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres. Et au final c'est ça qui le caractérise le plus :
"La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France, estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la station."
Il n'y a pas à proprement parler atteinte à la liberté d'expression. Il reste libre de s'exprimer et il continuera à avoir son auditoire. Mais il s'exprimera dans un lieu qui sied à ce qu'il a à dire. Un éditorialiste de droite ne sera pas engagné par un journal de gauche[1], et ça ne dérange personne... Il n'est pas "dans le ton", c'est tout. Aucune raison que ce soit différent et/ou que cela soulève plus de réaction au seul motif qu'il ne s'agit pas ici d'une simple divergence politique.
[1] Et inversement.
-- 17/06/1969 - 18/01/2011
Repose en paix mon amour :'(
dmkgbt
Stéphane Catteau wrote:
Dominique de Corse n'était pas loin de dire :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Cet adage en forme de lieu commun, souvent répété comme un mantra, est...faux.
Par exemple, en France, la liberté d'expression s'exerce en accord avec l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen incluse dans le Préambule de la Constitution, ce qui lui donne une valeur constitutionnelle. Et l'article 11 ne parle pas de la liberté des autres mais dit :
"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi."
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
> "La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi > des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France, > estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la > station."
Il n'y a pas à proprement parler atteinte à la liberté d'expression. Il reste libre de s'exprimer et il continuera à avoir son auditoire.
Voilà, c'est exactement ce sur quoi je voulais attirer l'attention. Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat de travail.
Mais il s'exprimera dans un lieu qui sied à ce qu'il a à dire.
Exactement. Dans son livre, par exemple. Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur collaboration.
Un éditorialiste de droite ne sera pas engagné par un journal de gauche[1], et ça ne dérange personne... Il n'est pas "dans le ton", c'est tout. Aucune raison que ce soit différent et/ou que cela soulève plus de réaction au seul motif qu'il ne s'agit pas ici d'une simple divergence politique.
Nous sommes d'accord.
[1] Et inversement.
-- Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des aventures qui se terminent en naufrages. Les désorientés - Amin Maalouf
Stéphane Catteau <steph.nospam@sc4x.net> wrote:
Dominique de Corse n'était pas loin de dire :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle
s'arrête là où commence celle des autres.
Cet adage en forme de lieu commun, souvent répété comme un mantra,
est...faux.
Par exemple, en France, la liberté d'expression s'exerce en accord avec
l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen
incluse dans le Préambule de la Constitution, ce qui lui donne une
valeur constitutionnelle.
Et l'article 11 ne parle pas de la liberté des autres mais dit :
"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits
les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire,
imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les
cas déterminés par la Loi."
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le
cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par
la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
> "La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi
> des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France,
> estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la
> station."
Il n'y a pas à proprement parler atteinte à la liberté d'expression.
Il reste libre de s'exprimer et il continuera à avoir son auditoire.
Voilà, c'est exactement ce sur quoi je voulais attirer l'attention.
Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat
de travail.
Mais il s'exprimera dans un lieu qui sied à ce qu'il a à dire.
Exactement.
Dans son livre, par exemple.
Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et
aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur
collaboration.
Un éditorialiste de droite ne sera pas engagné par un journal de
gauche[1], et ça ne dérange personne... Il n'est pas "dans le ton",
c'est tout. Aucune raison que ce soit différent et/ou que cela soulève
plus de réaction au seul motif qu'il ne s'agit pas ici d'une simple
divergence politique.
Nous sommes d'accord.
[1]
Et inversement.
--
Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation
ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des
aventures qui se terminent en naufrages.
Les désorientés - Amin Maalouf
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Cet adage en forme de lieu commun, souvent répété comme un mantra, est...faux.
Par exemple, en France, la liberté d'expression s'exerce en accord avec l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen incluse dans le Préambule de la Constitution, ce qui lui donne une valeur constitutionnelle. Et l'article 11 ne parle pas de la liberté des autres mais dit :
"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi."
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
> "La Société des journalistes de RTL s'était « désolidarisée » mercredi > des prises de position de l'éditorialiste sur les musulmans de France, > estimant qu'elles « ternissaient les valeurs défendues » par la > station."
Il n'y a pas à proprement parler atteinte à la liberté d'expression. Il reste libre de s'exprimer et il continuera à avoir son auditoire.
Voilà, c'est exactement ce sur quoi je voulais attirer l'attention. Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat de travail.
Mais il s'exprimera dans un lieu qui sied à ce qu'il a à dire.
Exactement. Dans son livre, par exemple. Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur collaboration.
Un éditorialiste de droite ne sera pas engagné par un journal de gauche[1], et ça ne dérange personne... Il n'est pas "dans le ton", c'est tout. Aucune raison que ce soit différent et/ou que cela soulève plus de réaction au seul motif qu'il ne s'agit pas ici d'une simple divergence politique.
Nous sommes d'accord.
[1] Et inversement.
-- Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des aventures qui se terminent en naufrages. Les désorientés - Amin Maalouf
jr
Stéphane Catteau wrote:
Dominique de Corse n'était pas loin de dire :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À commencer par la liberté d'expression.
-- Naturellement trouble.
Stéphane Catteau <steph.nospam@sc4x.net> wrote:
Dominique de Corse n'était pas loin de dire :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle
s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À
commencer par la liberté d'expression.
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À commencer par la liberté d'expression.
-- Naturellement trouble.
popol
Le 20/12/2014 11:29, Dominique de Corse a écrit :
... Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat de travail. ...
Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur collaboration.
Certes, mais il convient de se souvenir de ces forts principes et de ces fortes paroles lorsque les rôles, les situations ou les engagements politiques, s'inversent.
Le 20/12/2014 11:29, Dominique de Corse a écrit :
...
Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat
de travail.
...
Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et
aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur
collaboration.
Certes, mais il convient de se souvenir de ces forts principes et de ces
fortes paroles lorsque les rôles, les situations ou les engagements
politiques, s'inversent.
... Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat de travail. ...
Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur collaboration.
Certes, mais il convient de se souvenir de ces forts principes et de ces fortes paroles lorsque les rôles, les situations ou les engagements politiques, s'inversent.
foo
On 20/12/2014 09:55, Dominique de Corse wrote:
Liberté d'expression vs employeurs
L'entreprise privée ou publique n'est pas un lieu ou doit s'exercer la "libre expression" en dehors des cadres permis et définis par La Loi et ton titre prouve une fois encore que tu n'es qu'un juriste d'opérette autoproclamé.
On 20/12/2014 09:55, Dominique de Corse wrote:
Liberté d'expression vs employeurs
L'entreprise privée ou publique n'est pas un lieu ou doit s'exercer la
"libre expression" en dehors des cadres permis et définis par La Loi et
ton titre prouve une fois encore que tu n'es qu'un juriste d'opérette
autoproclamé.
L'entreprise privée ou publique n'est pas un lieu ou doit s'exercer la "libre expression" en dehors des cadres permis et définis par La Loi et ton titre prouve une fois encore que tu n'es qu'un juriste d'opérette autoproclamé.
dmkgbt
popol wrote:
Le 20/12/2014 11:29, Dominique de Corse a écrit :
> > ... > Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat > de travail. > ...
> Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et > aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur > collaboration.
Certes, mais il convient de se souvenir de ces forts principes et de ces fortes paroles lorsque les rôles, les situations ou les engagements politiques, s'inversent.
Le droit s'applique hors de toutes ces considérations.
-- Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des aventures qui se terminent en naufrages. Les désorientés - Amin Maalouf
popol <popol@pas.la> wrote:
Le 20/12/2014 11:29, Dominique de Corse a écrit :
>
> ...
> Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat
> de travail.
> ...
> Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et
> aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur
> collaboration.
Certes, mais il convient de se souvenir de ces forts principes et de ces
fortes paroles lorsque les rôles, les situations ou les engagements
politiques, s'inversent.
Le droit s'applique hors de toutes ces considérations.
--
Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation
ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des
aventures qui se terminent en naufrages.
Les désorientés - Amin Maalouf
> > ... > Il n'y a pas de rapport entre sa liberté et la cessation de son contrat > de travail. > ...
> Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et > aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur > collaboration.
Certes, mais il convient de se souvenir de ces forts principes et de ces fortes paroles lorsque les rôles, les situations ou les engagements politiques, s'inversent.
Le droit s'applique hors de toutes ces considérations.
-- Au nom du progrès, de la justice, de la liberté, de la nation ou de la religion, on ne cesse de nous embarquer dans des aventures qui se terminent en naufrages. Les désorientés - Amin Maalouf
Az Sam
"Dominique de Corse" a écrit dans le message de news:1lwy9rb.1du3takq6jywdN%
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
ouais d'"abord, dans le cadre de la loi et des milles feuilles qui lui ont et ajoutes depuis. Et même que si tu connais pas la bonne feuille c'est la faute de celui qui la connait pas car il est libre de la connaitre la feuille n'y est pour rien ! http://www.lejdd.fr/Politique/Guaino-transforme-son-proces-en-debat-sur-la-liberte-d-expression-695900
"Dominique de Corse" <dmkgbt@free.invalid> a écrit dans le message de
news:1lwy9rb.1du3takq6jywdN%dmkgbt@free.invalid...
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le
cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par
la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
ouais d'"abord, dans le cadre de la loi et des milles feuilles qui lui ont
et ajoutes depuis. Et même que si tu connais pas la bonne feuille c'est la
faute de celui qui la connait pas car il est libre de la connaitre la
feuille n'y est pour rien !
http://www.lejdd.fr/Politique/Guaino-transforme-son-proces-en-debat-sur-la-liberte-d-expression-695900
"Dominique de Corse" a écrit dans le message de news:1lwy9rb.1du3takq6jywdN%
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
ouais d'"abord, dans le cadre de la loi et des milles feuilles qui lui ont et ajoutes depuis. Et même que si tu connais pas la bonne feuille c'est la faute de celui qui la connait pas car il est libre de la connaitre la feuille n'y est pour rien ! http://www.lejdd.fr/Politique/Guaino-transforme-son-proces-en-debat-sur-la-liberte-d-expression-695900
Stéphane Catteau
Dominique de Corse n'était pas loin de dire :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Cet adage en forme de lieu commun, souvent répété comme un mantra, est...faux.
[snip]
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
Et donc, en quelque sorte, la liberté d'expression se termine là où commence la liberté des autres à ne pas être trainés dans la boue. La loi est souvent moins éloignée des lieux communs qu'il ne peut sembler au premier regard. Elle est juste obligée de les exprimer d'une façon plus formaliste, pour limiter le champ des interprétations.
Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur collaboration.
Dans le cadre d'un média, je me demande jusqu'à quel point l'employeur ne pourrait pas faire jouer la faute grave, si ses propos, du moins dans le cadre professionnel[1], venaient à s'éloigner vraiment trop de la ligne éditoriale.
[1] C.f. je sais plus quel couturier et son dérapage à une table de café.
-- 17/06/1969 - 18/01/2011
Repose en paix mon amour :'(
Dominique de Corse n'était pas loin de dire :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle
s'arrête là où commence celle des autres.
Cet adage en forme de lieu commun, souvent répété comme un mantra,
est...faux.
[snip]
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le
cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par
la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
Et donc, en quelque sorte, la liberté d'expression se termine là où
commence la liberté des autres à ne pas être trainés dans la boue. La
loi est souvent moins éloignée des lieux communs qu'il ne peut sembler
au premier regard. Elle est juste obligée de les exprimer d'une façon
plus formaliste, pour limiter le champ des interprétations.
Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et
aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur
collaboration.
Dans le cadre d'un média, je me demande jusqu'à quel point l'employeur
ne pourrait pas faire jouer la faute grave, si ses propos, du moins
dans le cadre professionnel[1], venaient à s'éloigner vraiment trop de
la ligne éditoriale.
[1]
C.f. je sais plus quel couturier et son dérapage à une table de café.
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Cet adage en forme de lieu commun, souvent répété comme un mantra, est...faux.
[snip]
On traduit ça, en droit par "la liberté d'expression s'exerce dans le cadre des Lois qui la réglementent" et les limites sont déterminées par la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse :
Et donc, en quelque sorte, la liberté d'expression se termine là où commence la liberté des autres à ne pas être trainés dans la boue. La loi est souvent moins éloignée des lieux communs qu'il ne peut sembler au premier regard. Elle est juste obligée de les exprimer d'une façon plus formaliste, pour limiter le champ des interprétations.
Mais son employeur a le droit de juger qu'il porte atteinte à l'image et aux valeurs de l'entreprise et de ne pas souhaiter poursuivre leur collaboration.
Dans le cadre d'un média, je me demande jusqu'à quel point l'employeur ne pourrait pas faire jouer la faute grave, si ses propos, du moins dans le cadre professionnel[1], venaient à s'éloigner vraiment trop de la ligne éditoriale.
[1] C.f. je sais plus quel couturier et son dérapage à une table de café.
-- 17/06/1969 - 18/01/2011
Repose en paix mon amour :'(
Stéphane Catteau
jr devait dire quelque chose comme ceci :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À commencer par la liberté d'expression.
C'est beau sur le papier, mais toi-même (as) fait tourner un bot d'annulation qui ne respecte pas vraiment ce principe, puisqu'il limite de fait la liberté d'expression de certaines personnes. Comme quoi, même elle a des limites au bout du compte, et même toi tu en as une vague conscience.
-- 17/06/1969 - 18/01/2011
Repose en paix mon amour :'(
jr devait dire quelque chose comme ceci :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle
s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À
commencer par la liberté d'expression.
C'est beau sur le papier, mais toi-même (as) fait tourner un bot
d'annulation qui ne respecte pas vraiment ce principe, puisqu'il limite
de fait la liberté d'expression de certaines personnes. Comme quoi,
même elle a des limites au bout du compte, et même toi tu en as une
vague conscience.
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À commencer par la liberté d'expression.
C'est beau sur le papier, mais toi-même (as) fait tourner un bot d'annulation qui ne respecte pas vraiment ce principe, puisqu'il limite de fait la liberté d'expression de certaines personnes. Comme quoi, même elle a des limites au bout du compte, et même toi tu en as une vague conscience.
-- 17/06/1969 - 18/01/2011
Repose en paix mon amour :'(
jr
Stéphane Catteau wrote:
jr devait dire quelque chose comme ceci :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À commencer par la liberté d'expression.
C'est beau sur le papier, mais toi-même (as) fait tourner un bot d'annulation qui ne respecte pas vraiment ce principe,
C'est un principe d'égalité et je ne vois pas en quoi il n'est pas respecté.
-- Naturellement trouble.
Stéphane Catteau <steph.nospam@sc4x.net> wrote:
jr devait dire quelque chose comme ceci :
Il en va de la liberté d'expression comme de toute autre liberté, elle
s'arrête là où commence celle des autres.
Liberté d'épicier. La liberté des uns commence /avec/ celle des autres. À
commencer par la liberté d'expression.
C'est beau sur le papier, mais toi-même (as) fait tourner un bot
d'annulation qui ne respecte pas vraiment ce principe,
C'est un principe d'égalité et je ne vois pas en quoi il n'est pas
respecté.