dans ce post, je vais vous dire pourquoi linux est mauvais, bien que
tout le monde le sache deja. or, si les defauts de linux sont si
evidents, pourquoi personne ne s'en rend compte ? c'est ce que je
developperai dans une seconde partie. ensuite, dans une troisieme
partie, je listerai les excuses les plus courantes pour ne pas
reconnaitre que linux est mauvais. enfin, dans une derniere partie, je
vous raconterai quelques anecdotes a propos de linux.
########################
# 1. linux est mauvais #
########################
a) mauvaise IHM
===============
pourquoi est-ce mauvais ? meme un cretin de windowsien est capable d'y
repondre : "parce que c'est trop dur a utiliser".
citons quelques exemples :
- les boites de dialogues qui ne se rafraichissent pas
- les boutons qui ne marchent pas
- les controles qui n'ont aucun effet
- l'installation de logiciel ne cree pas d'icone, ni de groupe, ni
d'entree de desinstallation visible
- c'est tellement laborieux qu'il faut toujours lire la doc
- ca ne marche pas bien que l'on ait fait exactement ce que dit la doc
- correction de code source, recompilation de noyau, ...
etc.
voila. je ne developpe pas trop ce point, car vous ne le connaissez
que trop bien.
b) mauvaise IHM = mauvais ?
===========================
la mauvaise IHM est-elle suffisante pour dire que linux est mauvais ?
reponse : oui. il faut garder en tete qu'un ordinateur est fait pour
etre UTILISE. le fait d'avoir du mal ou de ne pas arriver a l'utiliser
est donc un GRAVE DEFAUT.
de nos jours, la technologie est capable de permettre a n'importe qui
d'utiliser un ordinateur LES DOIGTS DANS LE NEZ ! linux en est encore
loin.
##############################################
# 2. pourquoi tout le monde est-il aveugle ? #
##############################################
a) fierte personnelle
=====================
linux est plus difficile a utiliser. il y a donc plus de fierte a
arriver a le faire fonctionner. c'est d'ailleurs pourquoi on a vite
fait de traiter les windowsiens de "cretins". on les sent tellement
inferieurs a nous...
bien evidemment, cette fierte est inconsciente. si on en etait
conscient, elle ne pourrait pas nous aveugler.
b) la joie
==========
outre le fait que cet OS laborieux satisfasse notre orgueil, il nous
procure aussi de la joie : en effet, lorsque l'on trouve la solution
pour installer sa carte son apres avoir galere pendant un mois, on est
CONTENT.
cette joie nous encourage et nous aveugle. apres une telle reussite,
peu sont encore capables de voir qu'ils ont perdu 1 mois. on va plutot
aller voir le copain et tout heureux, on lui dit :
"J'AI REUSSI A FAIRE MARCHER MA CARTE SON SOUS LINUX !!!!!!!!!!"
bref, aucun esprit critique sur le mois perdu.
c) le plaisir
=============
l'informatique, c'est INTERESSANT comme domaine. c'est INTERESSANT de
savoir comment ca marche, meme si on n'a pas besoin de savoir. cette
passion pour l'informatique nous fait elle-aussi prendre les galeres
linuxiennes pour des qualites. en effet, ces galeres nous font
explorer les bas fonds de l'informatique, ce qui est un plaisir.
d) la convoitise
================
avoir linux, c'est moins courant que d'avoir windows. ca fait
"nouveau" dans les yeux. en somme, ca rend jaloux le voisin, et ca
permet de faire le blaireau devant les copains. voila encore quelque
chose qui seduit inconsciemment les gens.
remarque : les points que je viens d'enumerer sont DEBILES, dans le
sens ou il faudrait etre DEBILE pour tomber dans des pieges pareils !
pourtant, c'est bien dans ceux-la que nous tombons.
e) aucun borgne au pays des aveugles
====================================
PERSONNE n'est la pour ouvrir les yeux aux linuxiens. plus d'un
windowsien est venu critiquer linux. ils se sont vite fait calmer : ne
connaissant pas suffisamment linux pour le critiquer, et ont vite ete
vaincus.
passons a la seconde categorie de windowsiens, ceux qui se sont
SERIEUSEMENT mis a linux. la difference de convivialite devrait leur
sauter aux yeux, et leurs critiques devraient permettre d'ouvrir les
yeux aux linuxiens... QUE NENNI ! les voila eux-aussi tombes amoureux
de linux. les windowsiens ne sont pas plus intelligents que les
linuxiens : ils sont eux-aussi tombes dans les memes pieges.
resultat : aucun borgne au pays des aveugles.
########################
# 3. defendons linux ! #
########################
maintenant que l'on est tombes sous le charme de linux, on perd
totalement notre objectivite. on n'est plus capable de reconnaitre la
verite. on defendra linux envers et contre tout ! cela nous amene a
dire beaucoup de betises...
a) attaque : "c'est trop laborieux a utiliser linux !"
======================================================
ce que l'on repond souvent dans ce cas-la, c'est :
"c'est parce que t'es pas assez intelligent pour l'utiliser !".
ainsi, on s'attaque aux sentiments personnels du windowsien. il va
repondre : "moi ? pas intelligent ?". il va commencer a nous sortir
les ecoles par lesquels il est passe, ses notes scolaires, sa position
dans le classement, ses resultats aux tests de QI qui circulent sur le
NET... etc.
c'est lamentable de voir des discussions derailler ainsi.
l'affirmation initiale etait pourtant vraie : c'est trop laborieux a
utiliser. si on a besoin d'etre INTELLIGENT pour pouvoir utiliser
linux, c'est mauvais. un bon OS devrait etre utilisable par n'importe
qui.
b) intelligence
===============
avant de passer a la prochaine replique, je vais dire un mot sur
l'intelligence. est-il vrai qu'il faille etre INTELLIGENT pour
utiliser linux ? reponse : oui sur un certain plan, et non sur un
autre.
un mot qui conviendrait peut-etre mieux, c'est le mot PERSEVERANT.
comme linux est plus difficile a utiliser, il faut etre plus
PERSEVERANT. l'intelligence a egalement a voir, puisque l'on doit
COMPRENDRE le fonctionnement pour pouvoir s'en sortir sous linux.
par contre, sur le plan du bon sens, il faut etre BETE pour ne pas se
rendre compte que c'est un defaut d'avoir besoin d'intelligence, ou de
perseverance pour utiliser un OS. l'homme a cree la machine pour que
la machine lui rende service. la machine est POTENTIELLEMENT capable
de nous eviter de galerer dans toutes ces configurations linuxiennes.
si on a besoin d'etre INTELLIGENT, c'est que la machine n'a pas fait
une partie de son travail, et qu'on doit le faire a sa place. si on
doit s'adapter a la machine, c'est que la machine est mauvaise. c'est
la machine qui doit s'adapter a l'homme.
c) un OS de developpeur
=======================
un linuxien plus calme repond autrement a cette attaque en a). il
n'essaye pas de mettre le feu. il dit :
"chacun ses gouts, chacun son avis, chacun ses besoins. cet OS ne te
satisfait pas, il n'est pas fait pour toi. c'est un OS de
developpeurs, et pour un developpeur, c'est de la rigolade de resoudre
toutes ces peripeties."
meme si le ton est plus calme, ce linuxien pense tout de meme : "1 OS
pour chacun, 1 pour les gens intelligents, 1 pour les cretins !".
c'est donc toujours le meme probleme d'intelligence !
comme j'ai deja suffisamment parle de l'intelligence, je ne recommence
pas, mais je vais parler du fait d'etre developpeur : meme pour un
developpeur (ou d'un expert linux), une galere reste une galere;
eux-aussi passent par des moyens classiques pour installer leur OS.
exemple : telechargement des drivers, compilation des drivers,
chargement des drivers. quand les drivers distribues ne marchent pas,
ils perdent egalement du temps.
donc, meme si on est developpeur, on a besoin d'un bon OS. je dirais
meme que pour pouvoir developper en paix, on a besoin que l'OS nous
fiche la paix avec ses problemes de fonctionnement.
je laisse de cote les autres erreurs de l'affirmation.
d) la reponse du paresseux
==========================
voici la reponse du linuxien paresseux. il n'a pas envie de discuter,
ni de defendre linux. il repond :
"retourne sous windows !"
en effet, si on prefere windows, pourquoi venir sous linux ?
je ne repondrai pas a cette derniere question afin de ne pas perdre le
sujet de vue : lors de cette replique, un defaut de linux a ete cite,
et n'a pas ete contredit. c'est ce qu'aucun linuxien ne voit jamais
lorsqu'il repond "retourne sous windows". apres le passage de ce
windowsien, ce linuxien n'aura toujours pas pris conscience du defaut
cite.
e) la reponse du developpeur
============================
"quelque chose ne te convient pas sous linux ? eh bien ameliore-le !
prend le code source, et modifie ce que tu veux dedans !"
la encore, c'est la meme erreur : le developpeur n'a pas contredit le
defaut. il suggere une "solution" en se gardant de reconnaitre que
defaut il y a. apres le passage de ce windowsien, ce developpeur
n'aura pas pris conscience d'un quelconque defaut, lui non plus. le
cerveau d'un humain n'est decidement qu'une PASSOIRE !
voila encore une reponse linuxienne typique. lire le manuel est
pourtant quelque chose de naturel a faire. seulement, ils sont souvent
tres mals ecrits. par exemple, lorsque le manuel donne une liste par
ordre alphabetique des directives possibles a mettre dans les fichiers
de configuration. d'autres donnent la grammaire (au sens de la theorie
des langages) du fichier de configuration... INUTILISABLE !
bien sur, le fait d'etre oblige de lire le manuel est deja un defaut
par rapport aux logiciels intuitifs que l'on peut prendre en main sans
avoir a apprendre le lexique et la syntaxe du fichier de
configuration par coeur...
cet etat de conscience par rapport a linux, je vis en permanence
la-dedans. si ces choses sont des revelations pour vous, ce sont de
grosses evidences pour moi. ca me fatigue quand je vais voir des
linuxiens, et qu'ils sont a l'image que je me fais d'eux : ils sont en
plein dans les defauts que je critique, et ne voient absolument pas ou
est leur erreur.
a) utiliser sans rien comprendre
================================
voici la premiere anecdote. c'est la plus recente qui m'est arrivee :
je suis alle sur un canal de linuxiens, et j'ai demande une IHM pour
me faciliter l'utilisation d'un logiciel trop laborieux a mon gout.
apres quelques etincelles "windows vs linux", l'un d'eux m'a dit qu'il
avait l'impression que je voulais faire des tas de trucs sans rien
comprendre a la technique.
je saisissais bien sur tout ce qu'il sous-entendait par cette
remarque. c'etait desolant de voir un linuxien autant dans l'erreur...
dans une erreur qui est tellement evidente pour moi, et completement
invisible aux yeux de l'individu... il m'a encore fait plus de peine
en insistant pour que je lui dise de quelle erreur il s'agissait... il
ne voyait vraiment pas.
pour lui, il faut absolument COMPRENDRE la technique pour pouvoir
utiliser, c'est-a-dire, comprendre comment ca marche. or, d'apres ce
que j'ai dit precedemment, on sait bien que ce n'est pas necessaire.
c'est meme un defaut d'etre oblige de comprendre. de plus, c'est tout
a fait naturel de vouloir utiliser sans comprendre. c'est le but des
machines, de l'informatique : on utilise une voiture sans comprendre
comment elle fonctionne, on utilise un logiciel sans savoir sous
quelle forme sont stockees les donnees, on utilise des fonctions de
librairies dont on n'a jamais regarde le code source, etc.
pour ce linuxien, le fait de se croire plus intelligent (parce que
l'on comprend tout) lui a completement fait perdre de vue l'objectif
de base de la creation de logiciels. voyez comme ces problemes
psychologiques peuvent mener loin.
b) le genie linuxien
====================
j'ai recemment entendu parler d'un genie linuxien-philosophe qui a
obtenu son doctorat a 20 ans. 4 ans plus tard, il sort un article ou
il parle du monde libre. je me suis dit : "on va enfin avoir l'avis
d'un etre superieur..."
resultat : c'etait LAMENTABLE ! il a sorti toutes les betises qu'un
linuxien ordinaire aurait dites ! il etait lui-aussi completement
tombe dans les pieges linuxiens ! et dire que c'est un genie,
c'est-a-dire, le meilleur d'entre vous !
l'une des expressions que j'ai retenues, c'etait : "un monde plus
humain" (les mots pour faire la grosse pub a linux...). ce qu'il
voulait dire par ces mots, c'est qu'il y avait un meilleur contact
entre humains : l'utilisateur peut plus facilement contacter le
developpeur, soumettre une modification au code, ameliorer le
logiciel, etc. je ne le contredirai pas la-dessus.
seulement, l'expression "un monde plus humain" ne me convient pas, car
cet environnement n'est pas adapte a un humain, puisqu'il n'est pas
intuitif. d'un autre point de vue, cette expression convient bien, si
on veut la comprendre dans le sens "un monde COMPOSE d'humains". en
effet, comme la machine ne fait pas son travail, ce sont les humains
qui doivent le faire a sa place.
c) discussion entre linuxiens
=============================
j'ai surpris une discussion entre linuxiens un jour. j'ai bien sur ete
navre : ils etaient toujours a l'image que je me faisais d'eux,
toujours dans la meme erreur, et tres loin d'en sortir. ils parlaient
du deploiement de linux, de faire connaitre linux aux gens, de les
former a cet OS... completement a cote de la plaque... ce n'est pas
les gens qu'il faut former ! c'est l'OS qui doit nous obeir, et pas le
contraire !
s'ils parlent de "former les gens a linux", c'est qu'ils savent
pourtant que linux est dur a prendre en main. pourquoi ne parlent-ils
pas plutot d'AMELIORER linux ?
ainsi, c'est a nous de nous adapter a la machine. nous devenons petit
a petit l'esclave de la machine. on pensait que la machine aurait
besoin d'IA pour pouvoir nous dominer, mais en fait, c'est inutile,
elle y arrive deja.
si on reconnaissait enfin les defauts de linux afin de pouvoir les
corriger, alors peut-etre qu'un jour, linux deviendrait reellement un
bon OS, et ne se contenterait plus de satisfaire les gens qui ont des
problemes affectifs.
---
remarque : en fait, ce n'est pas vraiment linux que j'ai critique,
mais tout le monde libre.
Après 15 ans de Windows (depuis Win 3.0, ça ne me rajeunit pas), j'en arrive à la conclusion qu'un matériel qui marche du premier coup sous Windows tient justement du cas particulier...
Ça me rappelle avec émotion ces deux cartes PCI PnP que Windows persistait à me coller sur le même IRQ. Ou de cette carte réseau qui fonctionnait au poil sous Linux et qui n'a jamais voulu fonctionner sous Windows :-) Mais bon, je vais pas développer: c'est qu'un cas particulier et c'est uniquement un problème de configuration qui n'a rien à voir avec la convivialité :-)
-- Franck Yvonnet "Reality is that which, when you stop believing in it, doesn't go away." - Philip K. Dick
Ainsi Parlait Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be>
Après 15 ans de Windows (depuis Win 3.0, ça ne me rajeunit pas), j'en
arrive à la conclusion qu'un matériel qui marche du premier coup sous
Windows tient justement du cas particulier...
Ça me rappelle avec émotion ces deux cartes PCI PnP que Windows
persistait à me coller sur le même IRQ. Ou de cette carte réseau qui
fonctionnait au poil sous Linux et qui n'a jamais voulu fonctionner sous
Windows :-)
Mais bon, je vais pas développer: c'est qu'un cas particulier et c'est
uniquement un problème de configuration qui n'a rien à voir avec la
convivialité :-)
--
Franck Yvonnet <franck@yvonnet.org>
"Reality is that which, when you stop believing in it, doesn't go away."
- Philip K. Dick
Après 15 ans de Windows (depuis Win 3.0, ça ne me rajeunit pas), j'en arrive à la conclusion qu'un matériel qui marche du premier coup sous Windows tient justement du cas particulier...
Ça me rappelle avec émotion ces deux cartes PCI PnP que Windows persistait à me coller sur le même IRQ. Ou de cette carte réseau qui fonctionnait au poil sous Linux et qui n'a jamais voulu fonctionner sous Windows :-) Mais bon, je vais pas développer: c'est qu'un cas particulier et c'est uniquement un problème de configuration qui n'a rien à voir avec la convivialité :-)
-- Franck Yvonnet "Reality is that which, when you stop believing in it, doesn't go away." - Philip K. Dick
nicolas vigier
On 2004-09-26, Patrick Philippot wrote:
nicolas vigier wrote:
Vous etes au courant qu'il existe aussi des gens qui n'ont pas Windows, et qui n'ont donc ni acces a MS Word ou a ces composants COM ?
:-) Êtes vous au courant qu'il existe des implémentations de COM / DCOM sous Unix et Linux (EntireX par exemple) dont se servent de grands industriels? COM n'est pas une spécification liée à Windows. J'ai même travaillé sur des projets DCOM où le client était une station Windows et le serveur une machine Unix. Ah?
Ca ne change pas le probleme, on est toujours oblige de passer par un programme proprietaire. Bref, le .doc n'a rien a voir avec un format ouvert.
On 2004-09-26, Patrick Philippot <patrick.philippot@mainsoft.xx> wrote:
nicolas vigier wrote:
Vous etes au courant qu'il existe aussi des gens qui n'ont pas
Windows, et qui n'ont donc ni acces a MS Word ou a ces composants COM
?
:-) Êtes vous au courant qu'il existe des implémentations de COM / DCOM
sous Unix et Linux (EntireX par exemple) dont se servent de grands
industriels? COM n'est pas une spécification liée à Windows. J'ai même
travaillé sur des projets DCOM où le client était une station Windows et
le serveur une machine Unix. Ah?
Ca ne change pas le probleme, on est toujours oblige de passer par un
programme proprietaire. Bref, le .doc n'a rien a voir avec un format
ouvert.
Vous etes au courant qu'il existe aussi des gens qui n'ont pas Windows, et qui n'ont donc ni acces a MS Word ou a ces composants COM ?
:-) Êtes vous au courant qu'il existe des implémentations de COM / DCOM sous Unix et Linux (EntireX par exemple) dont se servent de grands industriels? COM n'est pas une spécification liée à Windows. J'ai même travaillé sur des projets DCOM où le client était une station Windows et le serveur une machine Unix. Ah?
Ca ne change pas le probleme, on est toujours oblige de passer par un programme proprietaire. Bref, le .doc n'a rien a voir avec un format ouvert.
Thierry
Patrick Philippot wrote:
Thierry wrote:
Tu as préféré laisser le contrat ?
Yes ,sir. J'ai déjà fait ça. Si mon client me demande de faire quelque chose pour quoi je n'ai aucune valeur ajoutée, je le branche sur quelqu'un qui sait faire. Comme je ne suis pas totalement idiot, je suis également associé dans une société qui traite des technologies Linux et Java.
C'était quoi (en gros) le contrat ? Il n'y avait pas d'alternatives dans le monde Microsoft ? Ou alors c'était une demande spécifique du client ("Je *VEUX* du Linux") ?
Ça vous la coupe, hein les gars :-) ?
Ben, un peu quand meme :-)
-- Thierry
Patrick Philippot wrote:
Thierry wrote:
Tu as préféré laisser le contrat ?
Yes ,sir. J'ai déjà fait ça. Si mon client me demande de faire quelque
chose pour quoi je n'ai aucune valeur ajoutée, je le branche sur
quelqu'un qui sait faire. Comme je ne suis pas totalement idiot, je suis
également associé dans une société qui traite des technologies Linux et
Java.
C'était quoi (en gros) le contrat ?
Il n'y avait pas d'alternatives dans le monde Microsoft ?
Ou alors c'était une demande spécifique du client ("Je *VEUX* du Linux") ?
Yes ,sir. J'ai déjà fait ça. Si mon client me demande de faire quelque chose pour quoi je n'ai aucune valeur ajoutée, je le branche sur quelqu'un qui sait faire. Comme je ne suis pas totalement idiot, je suis également associé dans une société qui traite des technologies Linux et Java.
C'était quoi (en gros) le contrat ? Il n'y avait pas d'alternatives dans le monde Microsoft ? Ou alors c'était une demande spécifique du client ("Je *VEUX* du Linux") ?
Ça vous la coupe, hein les gars :-) ?
Ben, un peu quand meme :-)
-- Thierry
Black Myst
Patrick Philippot wrote:
Jerome Lambert wrote:
Pourquoi vous dénigrez un modèle tellement irréaliste qu'il permet à des gens (dont moi-même) de gagner leur vie...
Je pense que pour comprendre le model libre... il faut voir les differents type d'acteur.
- Les benevoles : les developpeurs qui contribut pour satisfaire leurs besoins personnels, pour se faire plaisir, pour la reconnaissance de leur travail... il le font sur leur temps libre, pour leur plaisir, pas pour gagner de l'argent.
- les entreprises : Mandrake, RedHat, suse, SSLL ... qui cherchent à fournir du service en utilisant les logiciel libre... et a ganger de l'argent avec ces services. Elles payent des développeurs pour contribuer à des projet en fonction de leurs besoins ou de ceux de leurs clients.
- Les chercheurs : Pour mener à bien leur recherche, ou pour valider leur théorie, ils sont parfois obbligé de développer des applications, ils ont également besoin que les autres chercheurs puissent facillement consulter ces outils et/ou les modifier... les logiciels libres sont donc une solution assez logique à leur problème.
soient le font en perruque en détournant du temps qu'ils devraient consacrer à d'autres activités (cas 2). Je ne pense pas que soit une part réellement significative, as-tu des
chiffres ? Si des gens ne respectent pas leurs employeurs au point de faire autre chose que la mission pour laquel ils sont payé, alors ils peuvent aussi bien faire du ll, que l'impression de leur photos de vaccances, ou un tracs pour leur assos de quartier ...
Dire que les developpeurs qui travaillent sur des projets libres sont des gens qui vollent leur patron est quand meme un peu gros !
Comme dit un copain: "Linux, logiciel gratuit, mon oeil. Linux, logiciel payé par le contribuable". Quel pourcentage de ce code a été développé par des enseignants, des chercheurs, des étudiants en stage, des fonctionnaires,... dont ce n'était pas la mission a priori? Et qui en profite commercialement aujourd'hui? Personnellement, je trouve cela choquant. Acusation sans fondement, sans preuves... sans interet.
C'est irréaliste car cela ne permet pas la mise en place d'une organisation structurée (si elle existe montrez la moi) qui pourrait clairement définir stratégie et cohérence globale. Et on en voit bien les effets néfastes dans la trop grande variété des interfaces, les problèmes de compatibilité de version à version Je trouve que pour pas mal de chose les interfaces Linux sont bien plus
pérène que celles de Microsoft ou des logiciel proprio en général. Y a t'il beaucoup d'application win95 qui fonctionnent correctement sous XP ?
(non, désolé, ne me dîtes pas qu'il suffit de recompiler, j'ai autre chose à faire qu'à recompiler les outils qui me servent à produire), etc. Facteurs faisant office de repoussoir pour de nombreuses entreprises. C'est le role des distributions que de recompiler au besoin les
applications... en 2 ans, les seules applications que j'ai recompilé sont les applications en developpement (directement du CVS) pour tester les toutes derniere fonctionnalités.
Patrick Philippot wrote:
Jerome Lambert wrote:
Pourquoi vous dénigrez un modèle tellement irréaliste qu'il permet à
des gens (dont moi-même) de gagner leur vie...
Je pense que pour comprendre le model libre... il faut voir les
differents type d'acteur.
- Les benevoles : les developpeurs qui contribut pour satisfaire leurs
besoins personnels, pour se faire plaisir, pour la reconnaissance de
leur travail... il le font sur leur temps libre, pour leur plaisir, pas
pour gagner de l'argent.
- les entreprises : Mandrake, RedHat, suse, SSLL ... qui cherchent à
fournir du service en utilisant les logiciel libre... et a ganger de
l'argent avec ces services. Elles payent des développeurs pour
contribuer à des projet en fonction de leurs besoins ou de ceux de leurs
clients.
- Les chercheurs : Pour mener à bien leur recherche, ou pour valider
leur théorie, ils sont parfois obbligé de développer des applications,
ils ont également besoin que les autres chercheurs puissent facillement
consulter ces outils et/ou les modifier... les logiciels libres sont
donc une solution assez logique à leur problème.
soient le font en perruque en détournant du temps
qu'ils devraient consacrer à d'autres activités (cas 2).
Je ne pense pas que soit une part réellement significative, as-tu des
chiffres ?
Si des gens ne respectent pas leurs employeurs au point de faire autre
chose que la mission pour laquel ils sont payé, alors ils peuvent aussi
bien faire du ll, que l'impression de leur photos de vaccances, ou un
tracs pour leur assos de quartier ...
Dire que les developpeurs qui travaillent sur des projets libres sont
des gens qui vollent leur patron est quand meme un peu gros !
Comme dit un copain: "Linux, logiciel gratuit, mon oeil. Linux,
logiciel payé par le contribuable". Quel pourcentage de ce code a été
développé par des enseignants, des chercheurs, des étudiants en stage,
des fonctionnaires,... dont ce n'était pas la mission a priori? Et qui
en profite commercialement aujourd'hui? Personnellement, je trouve
cela choquant.
Acusation sans fondement, sans preuves... sans interet.
C'est irréaliste car cela ne permet pas la mise en place d'une
organisation structurée (si elle existe montrez la moi) qui pourrait
clairement définir stratégie et cohérence globale. Et on en voit bien
les effets néfastes dans la trop grande variété des interfaces, les
problèmes de compatibilité de version à version
Je trouve que pour pas mal de chose les interfaces Linux sont bien plus
pérène que celles de Microsoft ou des logiciel proprio en général.
Y a t'il beaucoup d'application win95 qui fonctionnent correctement sous
XP ?
(non, désolé, ne me dîtes pas qu'il suffit de recompiler, j'ai autre
chose à faire qu'à recompiler les outils qui me servent à produire),
etc. Facteurs faisant office de repoussoir pour de nombreuses
entreprises.
C'est le role des distributions que de recompiler au besoin les
applications...
en 2 ans, les seules applications que j'ai recompilé sont les
applications en developpement (directement du CVS) pour tester les
toutes derniere fonctionnalités.
Pourquoi vous dénigrez un modèle tellement irréaliste qu'il permet à des gens (dont moi-même) de gagner leur vie...
Je pense que pour comprendre le model libre... il faut voir les differents type d'acteur.
- Les benevoles : les developpeurs qui contribut pour satisfaire leurs besoins personnels, pour se faire plaisir, pour la reconnaissance de leur travail... il le font sur leur temps libre, pour leur plaisir, pas pour gagner de l'argent.
- les entreprises : Mandrake, RedHat, suse, SSLL ... qui cherchent à fournir du service en utilisant les logiciel libre... et a ganger de l'argent avec ces services. Elles payent des développeurs pour contribuer à des projet en fonction de leurs besoins ou de ceux de leurs clients.
- Les chercheurs : Pour mener à bien leur recherche, ou pour valider leur théorie, ils sont parfois obbligé de développer des applications, ils ont également besoin que les autres chercheurs puissent facillement consulter ces outils et/ou les modifier... les logiciels libres sont donc une solution assez logique à leur problème.
soient le font en perruque en détournant du temps qu'ils devraient consacrer à d'autres activités (cas 2). Je ne pense pas que soit une part réellement significative, as-tu des
chiffres ? Si des gens ne respectent pas leurs employeurs au point de faire autre chose que la mission pour laquel ils sont payé, alors ils peuvent aussi bien faire du ll, que l'impression de leur photos de vaccances, ou un tracs pour leur assos de quartier ...
Dire que les developpeurs qui travaillent sur des projets libres sont des gens qui vollent leur patron est quand meme un peu gros !
Comme dit un copain: "Linux, logiciel gratuit, mon oeil. Linux, logiciel payé par le contribuable". Quel pourcentage de ce code a été développé par des enseignants, des chercheurs, des étudiants en stage, des fonctionnaires,... dont ce n'était pas la mission a priori? Et qui en profite commercialement aujourd'hui? Personnellement, je trouve cela choquant. Acusation sans fondement, sans preuves... sans interet.
C'est irréaliste car cela ne permet pas la mise en place d'une organisation structurée (si elle existe montrez la moi) qui pourrait clairement définir stratégie et cohérence globale. Et on en voit bien les effets néfastes dans la trop grande variété des interfaces, les problèmes de compatibilité de version à version Je trouve que pour pas mal de chose les interfaces Linux sont bien plus
pérène que celles de Microsoft ou des logiciel proprio en général. Y a t'il beaucoup d'application win95 qui fonctionnent correctement sous XP ?
(non, désolé, ne me dîtes pas qu'il suffit de recompiler, j'ai autre chose à faire qu'à recompiler les outils qui me servent à produire), etc. Facteurs faisant office de repoussoir pour de nombreuses entreprises. C'est le role des distributions que de recompiler au besoin les
applications... en 2 ans, les seules applications que j'ai recompilé sont les applications en developpement (directement du CVS) pour tester les toutes derniere fonctionnalités.
Black Myst
Patrick Philippot wrote:
Thierry wrote:
Il n'a pas tout-à-fait tord, la philosophie Windows semble etre "on autorise tout par défaut". Apparement, c'est plus simple pour l'utilisateur ... jusqu'au jour où il doit réinstaller la bete à cause de virus. :-)
Non. Ce n'est plus vrai depuis Windows 2000 qui fonctionne plutôt sur le principe inverse. Je parlais surtout des mécanismes de mise en oeuvre de la sécurité qui sont très différents.
La philosophie du SP2 de XP n'est pas vraiment préférable...
Activer un firewall qui laisse rien passé par défaut, verouiller un max de truc pour la sécu... et se retrouver avec une liste de plusieurs milliers d'applications qui ne marchent plus, ou mal... Est-ce réellement un progrès ?
Patrick Philippot wrote:
Thierry wrote:
Il n'a pas tout-à-fait tord, la philosophie Windows semble etre "on
autorise tout par défaut".
Apparement, c'est plus simple pour l'utilisateur ... jusqu'au jour où
il doit réinstaller la bete à cause de virus.
:-)
Non. Ce n'est plus vrai depuis Windows 2000 qui fonctionne plutôt sur le
principe inverse. Je parlais surtout des mécanismes de mise en oeuvre de
la sécurité qui sont très différents.
La philosophie du SP2 de XP n'est pas vraiment préférable...
Activer un firewall qui laisse rien passé par défaut, verouiller un max
de truc pour la sécu... et se retrouver avec une liste de plusieurs
milliers d'applications qui ne marchent plus, ou mal... Est-ce
réellement un progrès ?
Il n'a pas tout-à-fait tord, la philosophie Windows semble etre "on autorise tout par défaut". Apparement, c'est plus simple pour l'utilisateur ... jusqu'au jour où il doit réinstaller la bete à cause de virus. :-)
Non. Ce n'est plus vrai depuis Windows 2000 qui fonctionne plutôt sur le principe inverse. Je parlais surtout des mécanismes de mise en oeuvre de la sécurité qui sont très différents.
La philosophie du SP2 de XP n'est pas vraiment préférable...
Activer un firewall qui laisse rien passé par défaut, verouiller un max de truc pour la sécu... et se retrouver avec une liste de plusieurs milliers d'applications qui ne marchent plus, ou mal... Est-ce réellement un progrès ?
Patrick Philippot
Thierry wrote:
C'était quoi (en gros) le contrat ? Il n'y avait pas d'alternatives dans le monde Microsoft ? Ou alors c'était une demande spécifique du client ("Je *VEUX* du Linux") ?
Un client avec un environnement *très* hétérogène qui devait mettre en place une série de serveurs dont l'activité relevait du tout venant. Il y avait déjà une compétence d'exploitation Linux sur place. Le choix Linux lui a évité certains frais, non pas à cause de la gratuité de la licence mais à cause des moindres besoins en formation.
J'ajoute que ce client a décidé plus tard d'uniformiser la totalité de son parc (serveurs et postes de travail) sous Windows. Et je ne suis pour rien dans cette décision.
Je pars du principe qu'un client satisfait est un client qui revient. Sur un projet donné, ce qui m'importe c'est de comprendre les besoins, d'évaluer l'expérience des développeurs et / ou administrateurs locaux et de faire le meilleur choix en fonction de ces paramètres et de l'intérêt du client (OS, langage de développement, infrastructure, etc.). Une fois ce choix fait, si la réalisation ne relève pas de mes compétences, je passe la main à un partenaire (sans prendre de commision d'apport d'affaire).
Cela peut paraître pénalisant mais c'est le contraire. Le client sait qu'il peut me faire confiance et reviendra à la première occasion et le partenaire sait que je ne vais pas lui manger la laine sur le dos. C'est plus efficace que de verrouiller un client en entretenant son incompétence ou sa dépendance par rapport à des technologies non maîtrisées. Tous mes clients savent qu'ils peuvent du jour au lendemain passer à un autre consultant sans dommage pour eux. C'est justement pour cela que la plupart du temps, ils ne le font pas.
-- Patrick Philippot - Microsoft MVP MainSoft Consulting Services www.mainsoft.fr
Thierry wrote:
C'était quoi (en gros) le contrat ?
Il n'y avait pas d'alternatives dans le monde Microsoft ?
Ou alors c'était une demande spécifique du client ("Je *VEUX* du
Linux") ?
Un client avec un environnement *très* hétérogène qui devait mettre en
place une série de serveurs dont l'activité relevait du tout venant. Il
y avait déjà une compétence d'exploitation Linux sur place. Le choix
Linux lui a évité certains frais, non pas à cause de la gratuité de la
licence mais à cause des moindres besoins en formation.
J'ajoute que ce client a décidé plus tard d'uniformiser la totalité de
son parc (serveurs et postes de travail) sous Windows. Et je ne suis
pour rien dans cette décision.
Je pars du principe qu'un client satisfait est un client qui revient.
Sur un projet donné, ce qui m'importe c'est de comprendre les besoins,
d'évaluer l'expérience des développeurs et / ou administrateurs locaux
et de faire le meilleur choix en fonction de ces paramètres et de
l'intérêt du client (OS, langage de développement, infrastructure,
etc.). Une fois ce choix fait, si la réalisation ne relève pas de mes
compétences, je passe la main à un partenaire (sans prendre de commision
d'apport d'affaire).
Cela peut paraître pénalisant mais c'est le contraire. Le client sait
qu'il peut me faire confiance et reviendra à la première occasion et le
partenaire sait que je ne vais pas lui manger la laine sur le dos. C'est
plus efficace que de verrouiller un client en entretenant son
incompétence ou sa dépendance par rapport à des technologies non
maîtrisées. Tous mes clients savent qu'ils peuvent du jour au lendemain
passer à un autre consultant sans dommage pour eux. C'est justement pour
cela que la plupart du temps, ils ne le font pas.
--
Patrick Philippot - Microsoft MVP
MainSoft Consulting Services
www.mainsoft.fr
C'était quoi (en gros) le contrat ? Il n'y avait pas d'alternatives dans le monde Microsoft ? Ou alors c'était une demande spécifique du client ("Je *VEUX* du Linux") ?
Un client avec un environnement *très* hétérogène qui devait mettre en place une série de serveurs dont l'activité relevait du tout venant. Il y avait déjà une compétence d'exploitation Linux sur place. Le choix Linux lui a évité certains frais, non pas à cause de la gratuité de la licence mais à cause des moindres besoins en formation.
J'ajoute que ce client a décidé plus tard d'uniformiser la totalité de son parc (serveurs et postes de travail) sous Windows. Et je ne suis pour rien dans cette décision.
Je pars du principe qu'un client satisfait est un client qui revient. Sur un projet donné, ce qui m'importe c'est de comprendre les besoins, d'évaluer l'expérience des développeurs et / ou administrateurs locaux et de faire le meilleur choix en fonction de ces paramètres et de l'intérêt du client (OS, langage de développement, infrastructure, etc.). Une fois ce choix fait, si la réalisation ne relève pas de mes compétences, je passe la main à un partenaire (sans prendre de commision d'apport d'affaire).
Cela peut paraître pénalisant mais c'est le contraire. Le client sait qu'il peut me faire confiance et reviendra à la première occasion et le partenaire sait que je ne vais pas lui manger la laine sur le dos. C'est plus efficace que de verrouiller un client en entretenant son incompétence ou sa dépendance par rapport à des technologies non maîtrisées. Tous mes clients savent qu'ils peuvent du jour au lendemain passer à un autre consultant sans dommage pour eux. C'est justement pour cela que la plupart du temps, ils ne le font pas.
-- Patrick Philippot - Microsoft MVP MainSoft Consulting Services www.mainsoft.fr
Patrick Philippot
Black Myst wrote:
Dire que les developpeurs qui travaillent sur des projets libres sont des gens qui vollent leur patron est quand meme un peu gros !
Ne me faites pas un mauvais procès. Je dis que s'ils le font alors que cela ne fait pas partie de leur mission, ce n'est pas honnête. Si une société ou une institution décide de financer des développements libres, elle a parfaitement le droit de le faire. Si cette institution est publique, qu'elle prend cette décision en dehors d'un mandat politique clair, je pose une question: où est la différence entre financer Microsoft via une opération commerciale ou financer indirectement des sociétés de services ou des distributeurs du libre en permettant à son propre personnel de travailler (indirectement également) pour le compte de ces tiers?
Y a t'il beaucoup d'application win95 qui fonctionnent correctement sous XP ?
Sauf une, c'est le cas par exemple de tous les utilitaires (jadis gratuits) que j'ai développés pour PC Mag aux US.
-- Patrick Philippot - Microsoft MVP MainSoft Consulting Services www.mainsoft.fr
Black Myst wrote:
Dire que les developpeurs qui travaillent sur des projets libres sont
des gens qui vollent leur patron est quand meme un peu gros !
Ne me faites pas un mauvais procès. Je dis que s'ils le font alors que
cela ne fait pas partie de leur mission, ce n'est pas honnête. Si une
société ou une institution décide de financer des développements libres,
elle a parfaitement le droit de le faire. Si cette institution est
publique, qu'elle prend cette décision en dehors d'un mandat politique
clair, je pose une question: où est la différence entre financer
Microsoft via une opération commerciale ou financer indirectement des
sociétés de services ou des distributeurs du libre en permettant à son
propre personnel de travailler (indirectement également) pour le compte
de ces tiers?
Y a t'il beaucoup d'application win95 qui fonctionnent correctement
sous XP ?
Sauf une, c'est le cas par exemple de tous les utilitaires (jadis
gratuits) que j'ai développés pour PC Mag aux US.
--
Patrick Philippot - Microsoft MVP
MainSoft Consulting Services
www.mainsoft.fr
Dire que les developpeurs qui travaillent sur des projets libres sont des gens qui vollent leur patron est quand meme un peu gros !
Ne me faites pas un mauvais procès. Je dis que s'ils le font alors que cela ne fait pas partie de leur mission, ce n'est pas honnête. Si une société ou une institution décide de financer des développements libres, elle a parfaitement le droit de le faire. Si cette institution est publique, qu'elle prend cette décision en dehors d'un mandat politique clair, je pose une question: où est la différence entre financer Microsoft via une opération commerciale ou financer indirectement des sociétés de services ou des distributeurs du libre en permettant à son propre personnel de travailler (indirectement également) pour le compte de ces tiers?
Y a t'il beaucoup d'application win95 qui fonctionnent correctement sous XP ?
Sauf une, c'est le cas par exemple de tous les utilitaires (jadis gratuits) que j'ai développés pour PC Mag aux US.
-- Patrick Philippot - Microsoft MVP MainSoft Consulting Services www.mainsoft.fr
Patrick Philippot
Black Myst wrote:
La philosophie du SP2 de XP n'est pas vraiment préférable...
J'admets que la stratégie appliquée est un peu brutale. Néanmoins la cible est large et dans le cas des entreprises, on peut moduler facilement l'application du SP2. Pour le grand public, il était probablement nécessaire de mettre un coup d'arrêt à certaines dérives.
Si je regarde l'ensemble de mes machines, l'application du SP2 n' a finalement posé que des problèmes très spécifiques relevant du développeur ou de l'administrateur et l'impact sur le fonctionnement au quotidien a été quasi nul (moyennant quelques ajustements à la portée de l'utilisateur moyen et parfaitement documentés qui ont été réalisés en quelques minutes).
-- Patrick Philippot - Microsoft MVP MainSoft Consulting Services www.mainsoft.fr
Black Myst wrote:
La philosophie du SP2 de XP n'est pas vraiment préférable...
J'admets que la stratégie appliquée est un peu brutale. Néanmoins la
cible est large et dans le cas des entreprises, on peut moduler
facilement l'application du SP2. Pour le grand public, il était
probablement nécessaire de mettre un coup d'arrêt à certaines dérives.
Si je regarde l'ensemble de mes machines, l'application du SP2 n' a
finalement posé que des problèmes très spécifiques relevant du
développeur ou de l'administrateur et l'impact sur le fonctionnement au
quotidien a été quasi nul (moyennant quelques ajustements à la portée de
l'utilisateur moyen et parfaitement documentés qui ont été réalisés en
quelques minutes).
--
Patrick Philippot - Microsoft MVP
MainSoft Consulting Services
www.mainsoft.fr
La philosophie du SP2 de XP n'est pas vraiment préférable...
J'admets que la stratégie appliquée est un peu brutale. Néanmoins la cible est large et dans le cas des entreprises, on peut moduler facilement l'application du SP2. Pour le grand public, il était probablement nécessaire de mettre un coup d'arrêt à certaines dérives.
Si je regarde l'ensemble de mes machines, l'application du SP2 n' a finalement posé que des problèmes très spécifiques relevant du développeur ou de l'administrateur et l'impact sur le fonctionnement au quotidien a été quasi nul (moyennant quelques ajustements à la portée de l'utilisateur moyen et parfaitement documentés qui ont été réalisés en quelques minutes).
-- Patrick Philippot - Microsoft MVP MainSoft Consulting Services www.mainsoft.fr
Eric Dorino
On Sun, 26 Sep 2004 14:56:19 +0200, Patrick Philippot wrote:
Michel Talon wrote:
Celà étant, oui, IBM a été le pire monopoliste de l'histoire de l'informatique, et je suis convaincu qu'il l'est toujours,
Oh non! Ils seraient plutôt à la ramasse, essayant de se brancher sur tout ce qui est à la mode. Ils font du Windows, ils font du .Net, ils font du Linux, ils font du Java,...
... et du matériel. Ils ratissent large dans le service.
et Microsoft marche sur ses traces.
Plus intelligemment qu'IBM et surtout parce qu'on les laisse faire. Ceux qui hurlent le plus contre le monopole de Microsoft (ou supposé tel) sont ceux qui voudraient être calife à la place du calife et qui se sont le plus tiré dans le pied ces dernières années, favorisant par des choix absolument pathétiques la position dominante de Microsoft.
C'est exact. Mais, de la part de Microsoft, ne compter que sur l'excellence de leurs produits pour arriver à une telle position aurait été un peu naîf.
Microsoft a aujourd'hui une position dominante et on peut dire que dans certains cas elle en abuse ou en a abusé. Je constate néanmoins que ça change très vite, en particulier à cause de .Net. Mais Borland, IBM, Oracle, Lotus et d'autres (dont la communauté Linux, je réitère) les ont furieusement aidés.
Si le fait d'un poussée de concurrence permet à Microsoft de vendre des produits plus sécurisés et plus facilement administrables, tout n'est pas négatif. Maintenant, si la réponse n'est que "remise exceptionnelle de 60%" et "Get the facts", bof...
-- Eric
On Sun, 26 Sep 2004 14:56:19 +0200, Patrick Philippot wrote:
Michel Talon wrote:
Celà étant, oui, IBM a été le pire monopoliste de l'histoire
de l'informatique, et je suis convaincu qu'il l'est toujours,
Oh non! Ils seraient plutôt à la ramasse, essayant de se brancher sur
tout ce qui est à la mode. Ils font du Windows, ils font du .Net, ils
font du Linux, ils font du Java,...
... et du matériel.
Ils ratissent large dans le service.
et Microsoft marche sur ses traces.
Plus intelligemment qu'IBM et surtout parce qu'on les laisse faire. Ceux
qui hurlent le plus contre le monopole de Microsoft (ou supposé tel)
sont ceux qui voudraient être calife à la place du calife et qui se sont
le plus tiré dans le pied ces dernières années, favorisant par des choix
absolument pathétiques la position dominante de Microsoft.
C'est exact.
Mais, de la part de Microsoft, ne compter que sur l'excellence de leurs
produits pour arriver à une telle position aurait été un peu naîf.
Microsoft a aujourd'hui une position dominante et on peut dire que dans
certains cas elle en abuse ou en a abusé. Je constate néanmoins que ça
change très vite, en particulier à cause de .Net. Mais Borland, IBM,
Oracle, Lotus et d'autres (dont la communauté Linux, je réitère) les ont
furieusement aidés.
Si le fait d'un poussée de concurrence permet à Microsoft de vendre des
produits plus sécurisés et plus facilement administrables, tout n'est
pas négatif.
Maintenant, si la réponse n'est que "remise exceptionnelle de 60%" et
"Get the facts", bof...
On Sun, 26 Sep 2004 14:56:19 +0200, Patrick Philippot wrote:
Michel Talon wrote:
Celà étant, oui, IBM a été le pire monopoliste de l'histoire de l'informatique, et je suis convaincu qu'il l'est toujours,
Oh non! Ils seraient plutôt à la ramasse, essayant de se brancher sur tout ce qui est à la mode. Ils font du Windows, ils font du .Net, ils font du Linux, ils font du Java,...
... et du matériel. Ils ratissent large dans le service.
et Microsoft marche sur ses traces.
Plus intelligemment qu'IBM et surtout parce qu'on les laisse faire. Ceux qui hurlent le plus contre le monopole de Microsoft (ou supposé tel) sont ceux qui voudraient être calife à la place du calife et qui se sont le plus tiré dans le pied ces dernières années, favorisant par des choix absolument pathétiques la position dominante de Microsoft.
C'est exact. Mais, de la part de Microsoft, ne compter que sur l'excellence de leurs produits pour arriver à une telle position aurait été un peu naîf.
Microsoft a aujourd'hui une position dominante et on peut dire que dans certains cas elle en abuse ou en a abusé. Je constate néanmoins que ça change très vite, en particulier à cause de .Net. Mais Borland, IBM, Oracle, Lotus et d'autres (dont la communauté Linux, je réitère) les ont furieusement aidés.
Si le fait d'un poussée de concurrence permet à Microsoft de vendre des produits plus sécurisés et plus facilement administrables, tout n'est pas négatif. Maintenant, si la réponse n'est que "remise exceptionnelle de 60%" et "Get the facts", bof...
-- Eric
Gilles
Le 26-09-2004, à propos de Re: linux = mauvais, David MAREC écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
D'après JKB:
Non, ce n'est pas assez. Je suis sérieux. La doc de VMS 6.x prend plusieurs armoires blindées (3) et est _exhaustive_, contrairement à la paperasserie venant avec windows.
Ah, oui, enfin, c'est la doc d'un vax en général qui prenait plusieurs armoires.
Non, juste du système... Lorsque tous les RMS$, SMG$, RTL$ et consorts viennent avec leur doc...
A vous entendre, un bon OS ca se juge au poids de sa doc ??
Argument "leger" :-)
Le 26-09-2004, à propos de
Re: linux = mauvais,
David MAREC écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
D'après JKB:
Non, ce n'est pas assez. Je suis sérieux. La doc de VMS 6.x prend
plusieurs armoires blindées (3) et est _exhaustive_, contrairement à
la paperasserie venant avec windows.
Ah, oui, enfin, c'est la doc d'un vax en général qui prenait plusieurs
armoires.
Non, juste du système... Lorsque tous les RMS$, SMG$, RTL$ et
consorts viennent avec leur doc...
A vous entendre, un bon OS ca se juge au poids de sa doc ??
Le 26-09-2004, à propos de Re: linux = mauvais, David MAREC écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
D'après JKB:
Non, ce n'est pas assez. Je suis sérieux. La doc de VMS 6.x prend plusieurs armoires blindées (3) et est _exhaustive_, contrairement à la paperasserie venant avec windows.
Ah, oui, enfin, c'est la doc d'un vax en général qui prenait plusieurs armoires.
Non, juste du système... Lorsque tous les RMS$, SMG$, RTL$ et consorts viennent avec leur doc...
A vous entendre, un bon OS ca se juge au poids de sa doc ??