Petit bilan d'une semaine d'utilisation de ce boîtier et les premières
photos en situation "réelle", petit reportage (bénévole :-) )au Skate
Park de Saint Maur...
Les photos sont ici dans un format "web", pour des raw et jpg moins
compressés, voir http://tnkaoua.nerim.net/photos/8-10-2005/
- Viseur: très agréable, plus large et moins "gris" que celui du 20D que
j'avais auparavant, toujours une difficulté de "contraste" des
indications vertes quand la luminosité ambiante est forte, en plus je
porte des lunettes, cela n'arrange pas les choses
- Ecran LCD: + grand et agréable...pour les menus uniquement, regarder
des photos là dessus ne me semble pas servir à grand chose (en pleine
lumière du moins)
- En mode RAW + JPG (max): le débit d'enregistrement rame un peu (sur
des CF II), en RAW seul, ça passe mais juste, en JPG (max) seul, aucun
soucis. J'investirais peut-être dans une CF III pour voir...
- Le système "petite molette avant" et "grosse molette arrière" est le
même que sur le 20D, RAS, je trouve cela très pratique.
- Disparition par rapport au 20D sur la molette de gauche des modes de
prise de vue pogrammés (paysage, portrait, etc). Ces modes de prise de
vue étant du marketing pour faire des boîtiers reflex des produits
apparemment techniquement accessibles au très grand public, le prix du
5D n'étant pas grand public, c'est donc logique
- Apparition d'un mode "personnalisé", "C" sur cette molette de gauche
(Full program, program, priorité vitesse, priorité ouverture, manuel et
C). Possibilité d'enregistrer un ensemble de paramètres (balance des
blancs, mode de prise de vue, mode d'exposition, mode AF, mode
déclenchement,qualité photos, et d'autres). Fonction que j'ai
immédiatement utilisée...
- Bouton d'impression directe, pas utilisé, pas l'usage
- Absence d'un "petit" flash: dommage... je n'en ai pas encore de
compatible Canon, juste un vieux compatible Nikon, sur le 20D c'était
pratique.
- Apparition d'un paramètrage de "styles d'images": standard, portrait,
paysage, neutre et fidèle, dans lesquels on peut régler netteté,
contraste, saturation, teinte (en plus des 3 définitions personnalisées
déjà présentes sur le 20D). C'est un peu plus ergonomique et plus
"lisible"...
_ possibiité de créer des dossiers sur la carte CF.... Je n'en ai pas
l'usage, je fais de toutes façons le tri des photos sur un ordinateur.
Si quelqu'un peut me dire quel problème complexe cela résout, je suis
preneur :-)
- Je ne vais peut-être pas investir dans le grip, d'abord parce que le
prix annoncé est "compatible" avec celui du 5D. C'est assez énervant de
voir le prix des grips 350D, 20D et 5D aussi différents pour un matériel
très similaire!! Ensuite, la prise en main du 5D est très bonne, même en
position verticale. A part pour l'autonomie, le grip me semble moins
utile sur ce boîtier (déjà un peu plus lourd aussi)
- Pour une raison que j'ignore, les accus compatibles achetés chez
aboutbatteries.com ne sont pas "mécaniquement" compatibles avec le 5D!!
(je les utilisais dans le grip du 20D, ils ne sont donc peut-être pas
compatibles avec le 20D non plus, jamais essayé). Quand j'en ai mis un,
gloups, le ressort d'éjection ne la faisait pas ressortir... Grand
moment d'angoisse et récupération et mise à l'écart des 2 accus de ce
type grâce à une délicate secousse du boitier un doigt écartant le clip
de positionnement de l'accus. Par contre, un autre accus compatible
acheté à HK sur ebay, tient parfaitement mécaniquement...
- Le full frame est pour moi un soulagement, je retrouve mes repères de
vieux c... habitué au reflex argentique. Tous les tests que j'ai faits
avec 14mm et 24mm (objectifs non "récents" et donc pas de traitement
spécifique des lentilles pour le numérique) donnent d'excellents résultats.
- 12Mpx ce n'est pas trop, le double m'irait bien.... plus il y a de
pixels, plus les recadrages de post-traitement auront de qualité, c'est
une lapalissade, mais je suis toujours étonné de lire que "xxx pixels
c'est largement suffisant", de mon point de vue (sans l'aspect
économique du prix des cartes CF ou technique de la vitesse de stockage)
le maximum de définition est toujours souhaitable.
Voilà, voilà. En résumé, je n'ai aucun regret pour l'argent dépensé. Je
suis très satisfait ce ce boitier, bien conçu et bien foutu. Le seul
petit reproche est le manque d'un petit flash intégré. Certains disent
que c'est un boitier orienté "studio" et donc pas de flash... je
pencherais plutôt pour du marketing, les acheteurs de ce boitier devant,
selon les marketeurs de Canon avoir les moyens de s'acheter un flash
supplémentaire. Dépenser entre 300 et 400 euros pour un flash dont je
n'aurais qu'un usage très modéré ne me plait pas trop, mais je vais sans
doute y passer.
Donc laisser un appareil décider que la photo sera prise à 100 asa ou 1600 ne me parait pas très sérieux si l'on s'intéresse un peu à la qualité du résultat.
Mais personne ne laisse l'appareil décider, voyons. L'utilisateur choisit un mode semi auto qui lui convient, en quoi c'est gênant ? Quand tu mets en priorité vitesse, l'appareil choisit le diaphragme en fonction de la lumière, quand tu mets en priorité diaphragme l'appareil choisit la vitesse. Ca, c'est tout ce que l'argentique sait faire. Le numérique permet encore autre chose : cette fois tu choisis un couple vitesse / diaphragme et lui ajuste les ISO.
C'est une latitude en plus, une marge de manoeuvre, une facilité supplémentaire, t'appelles ça comme tu veux.
je comprends. je dis simplement que la sensibilité joue sur la qualité (au sens chimique ou numérique) finale du résultat, alors que le couple ouverture/vitesse joue sur les caractéristiques de la prise de vue, certes sur la "qualité" aussi, mais pas dans le même domaine (flou/profondeur de champ) mais j'admets parfaitement que cela puisse rendre service à certains.
TNK a écrit
( diu6hv$9ov$1@biggoron.nerim.net )
Donc laisser un appareil décider que la photo sera prise à 100 asa ou 1600
ne me parait pas très sérieux si l'on s'intéresse un peu à la qualité du
résultat.
Mais personne ne laisse l'appareil décider, voyons. L'utilisateur choisit un
mode semi auto qui lui convient, en quoi c'est gênant ? Quand tu mets en
priorité vitesse, l'appareil choisit le diaphragme en fonction de la
lumière, quand tu mets en priorité diaphragme l'appareil choisit la vitesse.
Ca, c'est tout ce que l'argentique sait faire. Le numérique permet encore
autre chose : cette fois tu choisis un couple vitesse / diaphragme et lui
ajuste les ISO.
C'est une latitude en plus, une marge de manoeuvre, une facilité
supplémentaire, t'appelles ça comme tu veux.
je comprends.
je dis simplement que la sensibilité joue sur la qualité (au sens
chimique ou numérique) finale du résultat, alors que le couple
ouverture/vitesse joue sur les caractéristiques de la prise de vue,
certes sur la "qualité" aussi, mais pas dans le même domaine
(flou/profondeur de champ)
mais j'admets parfaitement que cela puisse rendre service à certains.
Donc laisser un appareil décider que la photo sera prise à 100 asa ou 1600 ne me parait pas très sérieux si l'on s'intéresse un peu à la qualité du résultat.
Mais personne ne laisse l'appareil décider, voyons. L'utilisateur choisit un mode semi auto qui lui convient, en quoi c'est gênant ? Quand tu mets en priorité vitesse, l'appareil choisit le diaphragme en fonction de la lumière, quand tu mets en priorité diaphragme l'appareil choisit la vitesse. Ca, c'est tout ce que l'argentique sait faire. Le numérique permet encore autre chose : cette fois tu choisis un couple vitesse / diaphragme et lui ajuste les ISO.
C'est une latitude en plus, une marge de manoeuvre, une facilité supplémentaire, t'appelles ça comme tu veux.
je comprends. je dis simplement que la sensibilité joue sur la qualité (au sens chimique ou numérique) finale du résultat, alors que le couple ouverture/vitesse joue sur les caractéristiques de la prise de vue, certes sur la "qualité" aussi, mais pas dans le même domaine (flou/profondeur de champ) mais j'admets parfaitement que cela puisse rendre service à certains.
jean-daniel dodin
Florent wrote:
si il y avait eu une astuce pour placer plusieurs films de différentes sensibilités dans un boitier et choisir la sensibilités, on aurait vite vu apparaitre le mode "iso oto" sur les-dit boitiers...
moi j'avais un mode "changer de boitier" :-) pas le plus commode, mais...
jdd -- pour m'écrire, aller sur: http://www.dodin.net http://valerie.dodin.net http://arvamip.free.fr
Florent wrote:
si il y avait eu une astuce pour placer plusieurs films de différentes
sensibilités dans un boitier et choisir la sensibilités, on aurait vite
vu apparaitre le mode "iso oto" sur les-dit boitiers...
moi j'avais un mode "changer de boitier" :-) pas le plus
commode, mais...
jdd
--
pour m'écrire, aller sur:
http://www.dodin.net
http://valerie.dodin.net
http://arvamip.free.fr
si il y avait eu une astuce pour placer plusieurs films de différentes sensibilités dans un boitier et choisir la sensibilités, on aurait vite vu apparaitre le mode "iso oto" sur les-dit boitiers...
moi j'avais un mode "changer de boitier" :-) pas le plus commode, mais...
jdd -- pour m'écrire, aller sur: http://www.dodin.net http://valerie.dodin.net http://arvamip.free.fr
Florent
jean-daniel dodin a couché sur son écran :
Florent wrote:
si il y avait eu une astuce pour placer plusieurs films de différentes sensibilités dans un boitier et choisir la sensibilités, on aurait vite vu apparaitre le mode "iso oto" sur les-dit boitiers...
moi j'avais un mode "changer de boitier" :-) pas le plus commode, mais...
jdd
ni le moins couteux :)
ceci dit, même en numérique ça fait envie... c'est pour avoir le mode "changer de focale sans changer d'objectif" :D
si il y avait eu une astuce pour placer plusieurs films de différentes
sensibilités dans un boitier et choisir la sensibilités, on aurait vite vu
apparaitre le mode "iso oto" sur les-dit boitiers...
moi j'avais un mode "changer de boitier" :-) pas le plus commode, mais...
jdd
ni le moins couteux :)
ceci dit, même en numérique ça fait envie... c'est pour avoir le mode
"changer de focale sans changer d'objectif" :D
si il y avait eu une astuce pour placer plusieurs films de différentes sensibilités dans un boitier et choisir la sensibilités, on aurait vite vu apparaitre le mode "iso oto" sur les-dit boitiers...
moi j'avais un mode "changer de boitier" :-) pas le plus commode, mais...
jdd
ni le moins couteux :)
ceci dit, même en numérique ça fait envie... c'est pour avoir le mode "changer de focale sans changer d'objectif" :D
je couple ouverture/vitesse joue sur les caractéristiques de la prise de vue, certes sur la "qualité" aussi, mais pas dans le même domaine (flou/profondeur de champ)
Ça joue sur plus que ça sur la qualité de l'image...
Chaque objectif a un meilleur diaphragme; le piqué de l'image n'est pas le même selon l'ouverture. Aux grandes ouverture, on a entre autre du vignettage et des abérations, qui diminuent en fermant le diaph. Mais au fur et à mesure qu'on ferme, la diffraction s'amplifie, et l'on perd aussi en résolution. De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
D'autre part, la vitesse d'obturation (sauf si l'on est parfaitement stabilisé par un trépied ou autre dispositif) influe aussi sur la netteté (risque de flou de bougé) et on sera toujours plus net au 1/500 s qu'au 1/30 s, même avec un 35 mm.
A+ !
NoNo.
-- Anyway The Wind Blows...
TNK <tnktnk@mac.com.nospam> wrote:
je couple ouverture/vitesse joue sur les caractéristiques de la prise de
vue, certes sur la "qualité" aussi, mais pas dans le même domaine
(flou/profondeur de champ)
Ça joue sur plus que ça sur la qualité de l'image...
Chaque objectif a un meilleur diaphragme; le piqué de l'image n'est pas
le même selon l'ouverture.
Aux grandes ouverture, on a entre autre du vignettage et des abérations,
qui diminuent en fermant le diaph. Mais au fur et à mesure qu'on ferme,
la diffraction s'amplifie, et l'on perd aussi en résolution.
De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on
est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
D'autre part, la vitesse d'obturation (sauf si l'on est parfaitement
stabilisé par un trépied ou autre dispositif) influe aussi sur la
netteté (risque de flou de bougé) et on sera toujours plus net au
1/500 s qu'au 1/30 s, même avec un 35 mm.
je couple ouverture/vitesse joue sur les caractéristiques de la prise de vue, certes sur la "qualité" aussi, mais pas dans le même domaine (flou/profondeur de champ)
Ça joue sur plus que ça sur la qualité de l'image...
Chaque objectif a un meilleur diaphragme; le piqué de l'image n'est pas le même selon l'ouverture. Aux grandes ouverture, on a entre autre du vignettage et des abérations, qui diminuent en fermant le diaph. Mais au fur et à mesure qu'on ferme, la diffraction s'amplifie, et l'on perd aussi en résolution. De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
D'autre part, la vitesse d'obturation (sauf si l'on est parfaitement stabilisé par un trépied ou autre dispositif) influe aussi sur la netteté (risque de flou de bougé) et on sera toujours plus net au 1/500 s qu'au 1/30 s, même avec un 35 mm.
A+ !
NoNo.
-- Anyway The Wind Blows...
Jean-Claude Ghislain
De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un 24x36, alors avec un minuscule capteur...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on
est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à
la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est
courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un
24x36, alors avec un minuscule capteur...
De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un 24x36, alors avec un minuscule capteur...
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
oeilnopourspamoeil
Jean-Claude Ghislain wrote:
De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un 24x36, alors avec un minuscule capteur...
Ça je comprends. Mais je ne pense pas que René Bouillot parlait exactement de ça dans son "Cours de photographie numérique" (ed. Dunod) quand il dit au châpitre 8.3 (je cite) : "Le photographe "argentique" n'a guère à se soucier de la diffraction : il n'en connaît habituellement que son effet le plus marquant, c'est à dire que la netteté générale de l'image diminue inexorablement lorsqu'il ferme le diaphragme au-delà d'une certaine valeur f/n, laquelle dépend d'ailleurs (f/16 en 24 x 36; f/32 en 4 x 5"). Le phénomène de diffraction est au contraire fondamental en photo numérique, nous allons voir pourquoi." Et justement, à partir de là, j'ai plus rien vu... B^/ Si quelqu'un peut m'éclairer...
D'avance merci et A+ !
NoNo.
-- Anyway The Wind Blows...
Jean-Claude Ghislain <jcg@grimart.com> wrote:
De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on
est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à
la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est
courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un
24x36, alors avec un minuscule capteur...
Ça je comprends.
Mais je ne pense pas que René Bouillot parlait exactement de ça dans son
"Cours de photographie numérique" (ed. Dunod) quand il dit au châpitre
8.3 (je cite) :
"Le photographe "argentique" n'a guère à se soucier de la diffraction :
il n'en connaît habituellement que son effet le plus marquant, c'est à
dire que la netteté générale de l'image diminue inexorablement lorsqu'il
ferme le diaphragme au-delà d'une certaine valeur f/n, laquelle dépend
d'ailleurs (f/16 en 24 x 36; f/32 en 4 x 5"). Le phénomène de
diffraction est au contraire fondamental en photo numérique, nous allons
voir pourquoi."
Et justement, à partir de là, j'ai plus rien vu... B^/
Si quelqu'un peut m'éclairer...
De plus, et je n'ai pas encore bien compris pourquoi, en numérique, on est beaucoup plus "sensible" à la diffraction qu'en argentique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un 24x36, alors avec un minuscule capteur...
Ça je comprends. Mais je ne pense pas que René Bouillot parlait exactement de ça dans son "Cours de photographie numérique" (ed. Dunod) quand il dit au châpitre 8.3 (je cite) : "Le photographe "argentique" n'a guère à se soucier de la diffraction : il n'en connaît habituellement que son effet le plus marquant, c'est à dire que la netteté générale de l'image diminue inexorablement lorsqu'il ferme le diaphragme au-delà d'une certaine valeur f/n, laquelle dépend d'ailleurs (f/16 en 24 x 36; f/32 en 4 x 5"). Le phénomène de diffraction est au contraire fondamental en photo numérique, nous allons voir pourquoi." Et justement, à partir de là, j'ai plus rien vu... B^/ Si quelqu'un peut m'éclairer...
D'avance merci et A+ !
NoNo.
-- Anyway The Wind Blows...
Laurent Martin
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un 24x36, alors avec un minuscule capteur...
Dans le même ordre d'idée, je me suis longtemps demandé pourquoi les aberrations chromatiques étaient plus visibles en numérique qu'en argentique et j'ai longtemps pensé que cela était aussi du à un grossissement supérieur due à la taille de la cible.
René Bouillot explique que dans un film argentique, ce phénomène est partiellement diffusé dans la dispersion aléatoire des amas de colorants des différentes couches. Il souligne qu'un effet complémentaire de saturation et de débordement des pixels peut constituer une nouvelle forme aberration qui n'existait pas en argentique et qu'on pourrait aussi prendre pour de l'aberration chromatique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à
la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est
courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un
24x36, alors avec un minuscule capteur...
Dans le même ordre d'idée, je me suis longtemps demandé pourquoi les
aberrations chromatiques étaient plus visibles en numérique qu'en argentique
et j'ai longtemps pensé que cela était aussi du à un grossissement supérieur
due à la taille de la cible.
René Bouillot explique que dans un film argentique, ce phénomène est
partiellement diffusé dans la dispersion aléatoire des amas de colorants des
différentes couches. Il souligne qu'un effet complémentaire de saturation et
de débordement des pixels peut constituer une nouvelle forme aberration qui
n'existait pas en argentique et qu'on pourrait aussi prendre pour de
l'aberration chromatique...
Cela n'a pas de rapport avec argentique/numérique, c'est simplement dû à la taille de la cible. Sur une chambre technique grand format, il est courant de travailler à f/64 ce qui est presque inimaginable sur un 24x36, alors avec un minuscule capteur...
Dans le même ordre d'idée, je me suis longtemps demandé pourquoi les aberrations chromatiques étaient plus visibles en numérique qu'en argentique et j'ai longtemps pensé que cela était aussi du à un grossissement supérieur due à la taille de la cible.
René Bouillot explique que dans un film argentique, ce phénomène est partiellement diffusé dans la dispersion aléatoire des amas de colorants des différentes couches. Il souligne qu'un effet complémentaire de saturation et de débordement des pixels peut constituer une nouvelle forme aberration qui n'existait pas en argentique et qu'on pourrait aussi prendre pour de l'aberration chromatique...
Ça je comprends. Mais je ne pense pas que René Bouillot parlait exactement de ça dans son "Cours de photographie numérique" (ed. Dunod) quand il dit au châpitre 8.3 (je cite) : "Le photographe "argentique" n'a guère à se soucier de la diffraction : il n'en connaît habituellement que son effet le plus marquant, c'est à dire que la netteté générale de l'image diminue inexorablement lors qu'il ferme le diaphragme au-delà d'une certaine valeur f/n, laquelle dépend d'ailleurs (f/16 en 24 x 36; f/32 en 4 x 5"). Le phénomène de diffraction est au contraire fondamental en photo numérique, nous allons voir pourquoi." Et justement, à partir de là, j'ai plus rien vu... B^/ Si quelqu'un peut m'éclairer...
J'ai pas le bouquin non plus. Mais franchement j'ai beau me creuser les méninges je ne vois à priori aucune raison pour que l'effet de la diffraction soit différent en numérique.
-- pehache
Laurent Pineau - NoNo wrote:
Ça je comprends.
Mais je ne pense pas que René Bouillot parlait exactement de ça dans son
"Cours de photographie numérique" (ed. Dunod) quand il dit au châpitre
8.3 (je cite) :
"Le photographe "argentique" n'a guère à se soucier de la diffraction :
il n'en connaît habituellement que son effet le plus marquant, c'est à
dire que la netteté générale de l'image diminue inexorablement lors qu'il
ferme le diaphragme au-delà d'une certaine valeur f/n, laquelle dépend
d'ailleurs (f/16 en 24 x 36; f/32 en 4 x 5"). Le phénomène de
diffraction est au contraire fondamental en photo numérique, nous allons
voir pourquoi."
Et justement, à partir de là, j'ai plus rien vu... B^/
Si quelqu'un peut m'éclairer...
J'ai pas le bouquin non plus. Mais franchement j'ai beau me creuser les
méninges je ne vois à priori aucune raison pour que l'effet de la
diffraction soit différent en numérique.
Ça je comprends. Mais je ne pense pas que René Bouillot parlait exactement de ça dans son "Cours de photographie numérique" (ed. Dunod) quand il dit au châpitre 8.3 (je cite) : "Le photographe "argentique" n'a guère à se soucier de la diffraction : il n'en connaît habituellement que son effet le plus marquant, c'est à dire que la netteté générale de l'image diminue inexorablement lors qu'il ferme le diaphragme au-delà d'une certaine valeur f/n, laquelle dépend d'ailleurs (f/16 en 24 x 36; f/32 en 4 x 5"). Le phénomène de diffraction est au contraire fondamental en photo numérique, nous allons voir pourquoi." Et justement, à partir de là, j'ai plus rien vu... B^/ Si quelqu'un peut m'éclairer...
J'ai pas le bouquin non plus. Mais franchement j'ai beau me creuser les méninges je ne vois à priori aucune raison pour que l'effet de la diffraction soit différent en numérique.
-- pehache
pehache
Laurent Martin wrote:
Dans le même ordre d'idée, je me suis longtemps demandé pourquoi les aberrations chromatiques étaient plus visibles en numérique qu'en arg entique et j'ai longtemps pensé que cela était aussi du à un grossissement supérieur due à la taille de la cible.
René Bouillot explique que dans un film argentique, ce phénomène est partiellement diffusé dans la dispersion aléatoire des amas de colora nts des différentes couches. Il souligne qu'un effet complémentaire de satura tion et de débordement des pixels peut constituer une nouvelle forme aberration qui n'existait pas en argentique et qu'on pourrait aussi prendre pour de l'aberration chromatique...
Ca me semble assez vaseux comme explication. Si c'était le cas, les photosites "déborderaient" de la même manière dans toutes les directions.
Une explication qui me parait plus plausible est que les photons de différentes longeurs d'ondes ne penètrent dans le capteur aux mêmes profondeurs: les photons "rouges" sont absorbés proche de la surface, alors que les bleus s'enfoncent plus avant d'être absorbés. C'est même cette propriété qui est utilisée dans le capteur Foveon. Quand les rayons arrivent perpendiculaires au capteur ça ne pose pas de problème, mais si ils arrivent fortement inclinés (généralement sur les bords de l'image) les différentes longueurs d'ondes d'un rayon vont impacter des photosites différents (le rouge restant près du point d'impact en surface, le bleu étant plus éloigné). Par là-dessus viennent s'ajouter les effets du dématriçage.
-- pehache
Laurent Martin wrote:
Dans le même ordre d'idée, je me suis longtemps demandé pourquoi les
aberrations chromatiques étaient plus visibles en numérique qu'en arg entique
et j'ai longtemps pensé que cela était aussi du à un grossissement supérieur
due à la taille de la cible.
René Bouillot explique que dans un film argentique, ce phénomène est
partiellement diffusé dans la dispersion aléatoire des amas de colora nts des
différentes couches. Il souligne qu'un effet complémentaire de satura tion et
de débordement des pixels peut constituer une nouvelle forme aberration qui
n'existait pas en argentique et qu'on pourrait aussi prendre pour de
l'aberration chromatique...
Ca me semble assez vaseux comme explication. Si c'était le cas, les
photosites "déborderaient" de la même manière dans toutes les
directions.
Une explication qui me parait plus plausible est que les photons de
différentes longeurs d'ondes ne penètrent dans le capteur aux mêmes
profondeurs: les photons "rouges" sont absorbés proche de la surface,
alors que les bleus s'enfoncent plus avant d'être absorbés. C'est
même cette propriété qui est utilisée dans le capteur Foveon. Quand
les rayons arrivent perpendiculaires au capteur ça ne pose pas de
problème, mais si ils arrivent fortement inclinés (généralement sur
les bords de l'image) les différentes longueurs d'ondes d'un rayon
vont impacter des photosites différents (le rouge restant près du
point d'impact en surface, le bleu étant plus éloigné). Par
là-dessus viennent s'ajouter les effets du dématriçage.
Dans le même ordre d'idée, je me suis longtemps demandé pourquoi les aberrations chromatiques étaient plus visibles en numérique qu'en arg entique et j'ai longtemps pensé que cela était aussi du à un grossissement supérieur due à la taille de la cible.
René Bouillot explique que dans un film argentique, ce phénomène est partiellement diffusé dans la dispersion aléatoire des amas de colora nts des différentes couches. Il souligne qu'un effet complémentaire de satura tion et de débordement des pixels peut constituer une nouvelle forme aberration qui n'existait pas en argentique et qu'on pourrait aussi prendre pour de l'aberration chromatique...
Ca me semble assez vaseux comme explication. Si c'était le cas, les photosites "déborderaient" de la même manière dans toutes les directions.
Une explication qui me parait plus plausible est que les photons de différentes longeurs d'ondes ne penètrent dans le capteur aux mêmes profondeurs: les photons "rouges" sont absorbés proche de la surface, alors que les bleus s'enfoncent plus avant d'être absorbés. C'est même cette propriété qui est utilisée dans le capteur Foveon. Quand les rayons arrivent perpendiculaires au capteur ça ne pose pas de problème, mais si ils arrivent fortement inclinés (généralement sur les bords de l'image) les différentes longueurs d'ondes d'un rayon vont impacter des photosites différents (le rouge restant près du point d'impact en surface, le bleu étant plus éloigné). Par là-dessus viennent s'ajouter les effets du dématriçage.