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Mais ils ont le droit de faire ça ?

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Garance
Mode 3615 Mylife.

Acompagnée de deux personnes, j'hésitais à entrer dans un café ou à
rester sur la terrasse ensoleillée, vu le froid polaire actuel. Une
cameraman sort du café avec sa caméra, et nous demande si elle pouvait
nous filmer pour un sujet sur le temps. Deux d'entre nous (dont moi)
répondent : "Non, s'il vous plaît, ne nous filmez pas." Elle insiste,
nous aussi : "Non, on ne veut pas être filmés, excusez-nous, mais non,
vraiment." (Je le crois pas que j'ai dit excusez-nous à cette saleté)
On finit par s'installer dehors et au bout de dix minutes, je
m'aperçois que cette chose laide avait juste traversé une rue pour
pouvoir nous filmer tranquille. Et les images ont été diffusées (bon,
l'image, en fait).
Alors heureusement, le plan fait 1 quart de seconde ; heureusement, je
l'avais vue, je me suis planquée et même en arrêt sur image, ma mère ne
me reconnaitrait pas, ni tous les gens à qui je dois de l'argent, ni la
police. Mais quand même. J'ai comme un problème avec le principe. Je ne
lui ai pas dit : "Oui, filmez-moi, mais pas longtemps" ou "Filmez-moi,
mais qu'on ne me reconnaisse pas." J'ai dit : "Ne me filmez pas". J'en
déduis que l'espèce cameraman ne maîtrise pas la négation : le neurone
doit être monotâche et appuyer sur un bouton on/off le mobilise
entièrement. Donc, la prochaine fois que je vois un machin avec une
caméra, 1°) Je me mets en mode ultraméfiance on, 2°) Si ça me parle, je
me tire sans répondre, 3°) Si ça me filme, j'irai contre ma nature :
doigt d'honneur et projectiles (si possible liquides).

--
Garance

10 réponses

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Tibill
Garance a écrit :
Mode 3615 Mylife.

Acompagnée de deux personnes, j'hésitais à entrer dans un café ou à
rester sur la terrasse ensoleillée, vu le froid polaire actuel. Une
cameraman sort du café avec sa caméra, et nous demande si elle pouvait
nous filmer pour un sujet sur le temps. Deux d'entre nous (dont moi)
répondent : "Non, s'il vous plaît, ne nous filmez pas." Elle insiste,
nous aussi : "Non, on ne veut pas être filmés, excusez-nous, mais non,
vraiment." (Je le crois pas que j'ai dit excusez-nous à cette saleté) On
finit par s'installer dehors et au bout de dix minutes, je m'aperçois
que cette chose laide avait juste traversé une rue pour pouvoir nous
filmer tranquille. Et les images ont été diffusées (bon, l'image, en fait).
Alors heureusement, le plan fait 1 quart de seconde ; heureusement, je
l'avais vue, je me suis planquée et même en arrêt sur image, ma mère ne
me reconnaitrait pas, ni tous les gens à qui je dois de l'argent, ni la
police. Mais quand même. J'ai comme un problème avec le principe. Je ne
lui ai pas dit : "Oui, filmez-moi, mais pas longtemps" ou "Filmez-moi,
mais qu'on ne me reconnaisse pas." J'ai dit : "Ne me filmez pas". J'en
déduis que l'espèce cameraman ne maîtrise pas la négation : le neurone
doit être monotâche et appuyer sur un bouton on/off le mobilise
entièrement. Donc, la prochaine fois que je vois un machin avec une
caméra, 1°) Je me mets en mode ultraméfiance on, 2°) Si ça me parle, je
me tire sans répondre, 3°) Si ça me filme, j'irai contre ma nature :
doigt d'honneur et projectiles (si possible liquides).





Si tu as une liaison avec Christophe, il va falloir que tu t'y fasse aux
cameramen et aux photographes.

Tibill
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Garance
Tibill avait soumis l'idée :

Si tu as une liaison avec Christophe, il va falloir que tu t'y fasse aux
cameramen et aux photographes.



Donc ok, Christophe et moi, c'est fini, y a rien, y a jamais rien eu.
Voilà. En plus, c'était secret, personne ne l'a su. C'est dingue ça.

--
Garance
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dd
Garance wrote:
On
finit par s'installer dehors et au bout de dix minutes, je m'aperçois
que cette chose laide avait juste traversé une rue pour pouvoir nous
filmer tranquille. Et les images ont été diffusées (bon, l'image, en fait).



je crois qu'on a le droit de filmer les gens sans autorisation
dans un lieu public...le droit à l'image ne s'applique que pour
la vie privée (et ce même à travers fenêtres ouvertes, mais enfin bref).
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Sasha
Garance a écrit :

Donc ok, Christophe et moi, c'est fini, y a rien, y a jamais rien eu.
Voilà. En plus, c'était secret, *personne ne l'a su*. C'est dingue ça.




Pas même lui...

--
Désolée... trop tentant...
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Sasha
dd a écrit :

je crois qu'on a le droit de filmer les gens sans autorisation
dans un lieu public...le droit à l'image ne s'applique que pour
la vie privée (et ce même à travers fenêtres ouvertes, mais enfin bref).



Il me semble qu'il doit exister des contraintes de type "personne
identifiable ou non" (ce qui expliquerait qu'elle se soit éloignée), en
tout cas un ami photographe m'avait expliqué ça pour son métier à lui
qu'il a.

--
Nous ne sommes pas sur un chat. Un peu de dignité. (© Pascal)
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Garance
Sasha a exprimé avec précision :

En plus, c'était secret, *personne ne l'a su*. C'est dingue ça.



Pas même lui...



Oui, je suis très discrète :')

--
Garance
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Garance
dd vient de nous annoncer :

je crois qu'on a le droit de filmer les gens sans autorisation
dans un lieu public...



Tu viens de me déclencher une poussée d'agoraphobie, terrible. J'arrête
l'extérieur.

le droit à l'image ne s'applique que pour
la vie privée (et ce même à travers fenêtres ouvertes, mais enfin bref).



Encore heureux !

--
Garance
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Pascal Wijsbroek
dd a formulé ce vendredi :
je crois qu'on a le droit de filmer les gens sans autorisation
dans un lieu public...le droit à l'image ne s'applique que pour
la vie privée (et ce même à travers fenêtres ouvertes, mais enfin bref).



Que nenni, on a le droit de filmer/photographier les gens sans
autorisation... à condition qu'on ne puisse pas les identifier par la
suite. C'est tout.

Pour les enfants c'est même pire, parce qu'il faut l'autorisation
ECRITE des parents. Ce qui explique que moult emissions avec des
classes filmées se retrouvent avec du floutage à ne plus savoir qu'en
faire.
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Laurent Martin
> > je crois qu'on a le droit de filmer les gens sans autorisation
> dans un lieu public...le droit à l'image ne s'applique que pour
> la vie privée (et ce même à travers fenêtres ouvertes, mais enfin bref).

Que nenni, on a le droit de filmer/photographier les gens sans
autorisation... à condition qu'on ne puisse pas les identifier par la
suite. C'est tout.

Pour les enfants c'est même pire, parce qu'il faut l'autorisation
ECRITE des parents. Ce qui explique que moult emissions avec des
classes filmées se retrouvent avec du floutage à ne plus savoir qu'en
faire.



Oh là là que d'approximations !

On a le droit de filmer ou de photographier n'importe qui *depuis* un lieu
public, enfants ou adultes...
Mais on doit *toujours* avoir une autorisation *écrite* pour *diffuser* ou
publier ce qui a été filmé ou photographié.

Sans autorisation, on peut légalement poursuivre celui qui a filmé mais il
faut un vrai préjudice moral pour espérer des dommages et intérêts.
Evidemment, si on n'est pas reconnaissable, pas de préjudice possible. Dans
le cas ci dessus, sans préjudice, Garance peut seulement regretter
l'attitude peu sympa du caméraman mais elle ne peut rien espérer en justice.

Le préjudice peut être lié au commentaire diffusé en même temps que les
images, Par exemple :
" A cause du temps frais, les promenades entre amis se finissent par un bon
chocolat chaud dans un café. "
ce n'est pas la même chose que :
" L'alcoolisme fait de plus en plus de ravages chez les femmes, délaissant
leurs enfants, dégringolant tous les degrés de la déchéance, on en voit
titubant, de bar sordide en bar sordide."
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Garance
Laurent Martin avait écrit le 02/06/2006 :

Oh là là que d'approximations !

On a le droit de filmer ou de photographier n'importe qui *depuis* un lieu
public, enfants ou adultes...



Donc, si on ne diffuse pas, on peut même filmer depuis la rue
l'intérieur d'un appartement, par exemple ? Effrayant.

Mais on doit *toujours* avoir une autorisation *écrite* pour *diffuser* ou
publier ce qui a été filmé ou photographié.

Sans autorisation, on peut légalement poursuivre celui qui a filmé mais il
faut un vrai préjudice moral pour espérer des dommages et intérêts.



Mais sans dommages et intérêts, puisqu'il n'y a pas préjudice, est-ce
qu'il serait possible de faire condamner cette personne (pour lui
apprendre à vivre, par exemple) ? Ou l'action en justice est-elle
indissociable de l'existence d'un préjudice ? Enfin c'est par
curiosité, je n'ai vraiment pas de temps ni d'argent à perdre avec ça,
c'est juste rageant.

Evidemment, si on n'est pas reconnaissable, pas de préjudice possible. Dans
le cas ci dessus, sans préjudice, Garance peut seulement regretter
l'attitude peu sympa du caméraman mais elle ne peut rien espérer en justice.



Oui pour l'instant, mais quand je serai riche et célèbre, ça va barder.

Le préjudice peut être lié au commentaire diffusé en même temps que les
images, Par exemple :
" A cause du temps frais, les promenades entre amis se finissent par un bon
chocolat chaud dans un café. "
ce n'est pas la même chose que :
" L'alcoolisme fait de plus en plus de ravages chez les femmes, délaissant
leurs enfants, dégringolant tous les degrés de la déchéance, on en voit
titubant, de bar sordide en bar sordide."



Excellent !

--
Garance
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