>> Justement, il n'y a pas de travail intellectuel puisque les méthodes
>> pédagogiques (ou n'importe quoi dans le présent contexte) ne sont pas
>> d'un seul auteur, et que les auteurs ont déjà utilisé des idées venant
>> d'ailleurs.
"Patrick V" a écrit dans le
message de news:4951fef2$0$3404$
> Concevoir une *liste* d'exercices est bel et bien un travail intellectuel,
> désolé.
Non, c'est un travail de manutension.
Et je sais de quoi je parle puisque
je l'ai fait moi-même, elles sont toutes conçues prareil et c'est du copié
de chez copié, désolé.
S'en attribuer la parternité me semble tout aussi
incongru que s'attribuer la paternité de _Au Clair de la Lune_
Mais certains gagnent leur vie chichement en travaillant, et d'autre
grassement en pillant et en faisant des procès, c'est pour ça que tout va si
bien aujourd'hui.
>> Justement, il n'y a pas de travail intellectuel puisque les méthodes
>> pédagogiques (ou n'importe quoi dans le présent contexte) ne sont pas
>> d'un seul auteur, et que les auteurs ont déjà utilisé des idées venant
>> d'ailleurs.
"Patrick V" <Patrick.V.u.i.c.h.a.r.d@mitgard.invalid> a écrit dans le
message de news:4951fef2$0$3404$426a34cc@news.free.fr...
> Concevoir une *liste* d'exercices est bel et bien un travail intellectuel,
> désolé.
Non, c'est un travail de manutension.
Et je sais de quoi je parle puisque
je l'ai fait moi-même, elles sont toutes conçues prareil et c'est du copié
de chez copié, désolé.
S'en attribuer la parternité me semble tout aussi
incongru que s'attribuer la paternité de _Au Clair de la Lune_
Mais certains gagnent leur vie chichement en travaillant, et d'autre
grassement en pillant et en faisant des procès, c'est pour ça que tout va si
bien aujourd'hui.
>> Justement, il n'y a pas de travail intellectuel puisque les méthodes
>> pédagogiques (ou n'importe quoi dans le présent contexte) ne sont pas
>> d'un seul auteur, et que les auteurs ont déjà utilisé des idées venant
>> d'ailleurs.
"Patrick V" a écrit dans le
message de news:4951fef2$0$3404$
> Concevoir une *liste* d'exercices est bel et bien un travail intellectuel,
> désolé.
Non, c'est un travail de manutension.
Et je sais de quoi je parle puisque
je l'ai fait moi-même, elles sont toutes conçues prareil et c'est du copié
de chez copié, désolé.
S'en attribuer la parternité me semble tout aussi
incongru que s'attribuer la paternité de _Au Clair de la Lune_
Mais certains gagnent leur vie chichement en travaillant, et d'autre
grassement en pillant et en faisant des procès, c'est pour ça que tout va si
bien aujourd'hui.
Tiens, un plagiaire qui avoue ses plagiats !
Au Clair de Lune
Auteur: Claude Mettra, Serge Chevrel
Editeur: Editions du Rouergue
Date de parution: 25 Novembre 2005
Format: Broché
Dimensions: 30 cm x 30 cm x 1 cm
Nombre de pages:
Prix indicatif: 27,55 ¤
Tiens, un plagiaire qui avoue ses plagiats !
Au Clair de Lune
Auteur: Claude Mettra, Serge Chevrel
Editeur: Editions du Rouergue
Date de parution: 25 Novembre 2005
Format: Broché
Dimensions: 30 cm x 30 cm x 1 cm
Nombre de pages:
Prix indicatif: 27,55 ¤
Tiens, un plagiaire qui avoue ses plagiats !
Au Clair de Lune
Auteur: Claude Mettra, Serge Chevrel
Editeur: Editions du Rouergue
Date de parution: 25 Novembre 2005
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Dimensions: 30 cm x 30 cm x 1 cm
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Bonjour,
Pour information, j'ai contacté l'éditeur de l'un des ouvrages
concernés. je cite la réponse de la responsable des cessions de droits:
"... tout dépend en réalité de la longueur des extraits de l'ouvrage
sous copyright PUF que vous souhaitez reproduire.
Dans le cadre de la libre citation il est d'usage d'autoriser la
reproduction de 1500 signes environ. Au-delà, vous devez obtenir
l'accord de l'éditeur concerné qui peut vous demander le règlement de
droits d'auteur. Le montant de ces droits dépend de la nature du projet
(importance des extraits en particulier)."
En conclusion, comme je n'ai pas l'intention de reproduire les énoncés -
le lecteur étant invité à se procurer l'ouvrage - je vais pouvoir
publier les solutions sur le web.
Bon week-end,
Bonjour,
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Bon week-end,
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reproduction de 1500 signes environ. Au-delà, vous devez obtenir
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droits d'auteur. Le montant de ces droits dépend de la nature du projet
(importance des extraits en particulier)."
En conclusion, comme je n'ai pas l'intention de reproduire les énoncés -
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Bonjour,
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sous copyright PUF que vous souhaitez reproduire.
Dans le cadre de la libre citation il est d'usage d'autoriser la
reproduction de 1500 signes environ. Au-delà, vous devez obtenir
l'accord de l'éditeur concerné qui peut vous demander le règlement de
droits d'auteur. Le montant de ces droits dépend de la nature du projet
(importance des extraits en particulier)."
En conclusion, comme je n'ai pas l'intention de reproduire les énoncés -
le lecteur étant invité à se procurer l'ouvrage - je vais pouvoir
publier les solutions sur le web.
Bon week-end,
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49684f74$0$7890$Je voudrais souligner que l' "usage" cité dans la réponse n'est pas à
prendre comme un droit un une jurisprudence : au mieux c'est la limite
que se fixe votre interlocuteur. Il ne faut surtout pas la généraliser,
au risque de propager une fausse idée assimilable à celle qui
prétendait, un temps, qu'on aurait le droit de télécharger une oeuvre
protégée si on la conservait moins de 24h. Toutes deux sont dénuées de
tout fondement.
Assurez-vous donc, s'il vous plaît, de ne pas laisser penser à ceux à
qui vous rapporterez ce courrier que cette valeur serait un droit.
Cependant, le droit (ou l'exception?) à la "courte citation" en vue
"d'exemple ou d'illustration" existe bel et bien. J'en déduis que ce
n'est pas l'auteur qui décide de la limite, mais un tribunal en cas de
litige. J'imagine donc qu'il existe une juriprudence.
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:49684f74$0$7890$426a74cc@news.free.fr...
Je voudrais souligner que l' "usage" cité dans la réponse n'est pas à
prendre comme un droit un une jurisprudence : au mieux c'est la limite
que se fixe votre interlocuteur. Il ne faut surtout pas la généraliser,
au risque de propager une fausse idée assimilable à celle qui
prétendait, un temps, qu'on aurait le droit de télécharger une oeuvre
protégée si on la conservait moins de 24h. Toutes deux sont dénuées de
tout fondement.
Assurez-vous donc, s'il vous plaît, de ne pas laisser penser à ceux à
qui vous rapporterez ce courrier que cette valeur serait un droit.
Cependant, le droit (ou l'exception?) à la "courte citation" en vue
"d'exemple ou d'illustration" existe bel et bien. J'en déduis que ce
n'est pas l'auteur qui décide de la limite, mais un tribunal en cas de
litige. J'imagine donc qu'il existe une juriprudence.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49684f74$0$7890$Je voudrais souligner que l' "usage" cité dans la réponse n'est pas à
prendre comme un droit un une jurisprudence : au mieux c'est la limite
que se fixe votre interlocuteur. Il ne faut surtout pas la généraliser,
au risque de propager une fausse idée assimilable à celle qui
prétendait, un temps, qu'on aurait le droit de télécharger une oeuvre
protégée si on la conservait moins de 24h. Toutes deux sont dénuées de
tout fondement.
Assurez-vous donc, s'il vous plaît, de ne pas laisser penser à ceux à
qui vous rapporterez ce courrier que cette valeur serait un droit.
Cependant, le droit (ou l'exception?) à la "courte citation" en vue
"d'exemple ou d'illustration" existe bel et bien. J'en déduis que ce
n'est pas l'auteur qui décide de la limite, mais un tribunal en cas de
litige. J'imagine donc qu'il existe une juriprudence.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49687c16$0$6840$La différence entre exception et droit est simple : la copie privée
n'est pas un droit, donc le copiste potentiel ne peut pas attaquer
l'ayant- droit pour forcer ce dernier à permettre cette copie ; en
revanche l'exception de copie privée peut être invoquée en *défense* si
l'on est attaqué par un ayant-droit -- une récente décision de
cassation a, ce me semble, explicité ce point.
Il y a eu un jugement qui avait déclaré illégal la protection à la copie
d'un CD. L'acheteur pouvait exiger un CD non protégé en échange.
Depuis, d'autres jugement on dit juste le contraire. D'où vient ce
revirement?
Le droit a-t-il été requalifié en catastrophe d'exception sous la
pression des majors?
C'est étrange puisque qu'il y a un nouveau texte qui asujettit la copie
privée à des frais, ce qui justifie les taxes sur les supports
vierges.
Si je comprends bien, dans tous les cas on a tort,
et on est obligé d'acheter ces merdes de CD (directement ou
par taxe interposée) et de la fermer sinon on est traîné devant les
tribunaux.
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:49687c16$0$6840$426a74cc@news.free.fr...
La différence entre exception et droit est simple : la copie privée
n'est pas un droit, donc le copiste potentiel ne peut pas attaquer
l'ayant- droit pour forcer ce dernier à permettre cette copie ; en
revanche l'exception de copie privée peut être invoquée en *défense* si
l'on est attaqué par un ayant-droit -- une récente décision de
cassation a, ce me semble, explicité ce point.
Il y a eu un jugement qui avait déclaré illégal la protection à la copie
d'un CD. L'acheteur pouvait exiger un CD non protégé en échange.
Depuis, d'autres jugement on dit juste le contraire. D'où vient ce
revirement?
Le droit a-t-il été requalifié en catastrophe d'exception sous la
pression des majors?
C'est étrange puisque qu'il y a un nouveau texte qui asujettit la copie
privée à des frais, ce qui justifie les taxes sur les supports
vierges.
Si je comprends bien, dans tous les cas on a tort,
et on est obligé d'acheter ces merdes de CD (directement ou
par taxe interposée) et de la fermer sinon on est traîné devant les
tribunaux.
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:49687c16$0$6840$La différence entre exception et droit est simple : la copie privée
n'est pas un droit, donc le copiste potentiel ne peut pas attaquer
l'ayant- droit pour forcer ce dernier à permettre cette copie ; en
revanche l'exception de copie privée peut être invoquée en *défense* si
l'on est attaqué par un ayant-droit -- une récente décision de
cassation a, ce me semble, explicité ce point.
Il y a eu un jugement qui avait déclaré illégal la protection à la copie
d'un CD. L'acheteur pouvait exiger un CD non protégé en échange.
Depuis, d'autres jugement on dit juste le contraire. D'où vient ce
revirement?
Le droit a-t-il été requalifié en catastrophe d'exception sous la
pression des majors?
C'est étrange puisque qu'il y a un nouveau texte qui asujettit la copie
privée à des frais, ce qui justifie les taxes sur les supports
vierges.
Si je comprends bien, dans tous les cas on a tort,
et on est obligé d'acheter ces merdes de CD (directement ou
par taxe interposée) et de la fermer sinon on est traîné devant les
tribunaux.
Il y a eu un jugement qui avait déclaré illégal la protection à la
copie d'un CD. L'acheteur pouvait exiger un CD non protégé en
échange. Depuis, d'autres jugement on dit juste le contraire. D'où
vient ce revirement?
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:4968920f$0$1428$Ce n'est pas un revirement. Le premier jugement, de mémoire, portait
sur le défaut d'information : l'acheteur n'était pas informé de la
présence d'une protection et le juge a estimé qu'il aurait dû l'être.
Par la suite, d'autres jugements ont porté, eux, sur l'exception de
copie privée avec des résultats divers, en partie du fait que les
situations sont diverses (le juge dit la loi mais il peut et doit
apprécier chaque cas soumis)
Bizarre quand même.et en partie du fait que la loi a évolué.
Voilà. Sous la pression des majors?
Le droit a-t-il été requalifié en catastrophe d'exception sous la
pression des majors?Non : il n'y a jamais eu de doit à la copie privée, cela a toujours été
une exception.
Là je ne comprends rien. Qu'est-ce qui a évolué dans la loi alors?
Si je comprends bien, dans tous les cas on a tort,Non : dans les cas où l'on est attaqué pour contrefaçon et où l'on fait
valoir à bon droit l'exception de copie privée, on a gagné.
Voilà, on a juste le droit de payer un avocat... et ses taxes même si on
ne se sert pas du support pour pirater.
et on est obligé d'acheter ces merdes de CD (directement ou par taxe
interposée) et de la fermer sinon on est traîné devant les tribunaux.C'est plus compliqué que ça. En soi, l'exception de copie privée est
simple : on ne peut être poursuivi pour avoir fait une copie privée
d'une oeuvre (le Code de la Propriété intellectuelle dit "l'auteur ne
peut interdire" etc).
Et si, tout simplement, on n'a pas envie de copier leurs merdes. Ça
peut pas exister?
En pratique, ça devient plus sportif pour deux raisons : d'une part, la
copie ne doit pas porter atteinte aux intérêts de l'ayant- droit (et
selon les ayant-droit, toute copie est un "vol" entraînant une "perte"
(selon l'équation "manque à gagner" = "perte" qui a pour les
ayant-droit la couleur d'un axiome) et d'autre part, on n'a pas le
droit de contourner une mesure technique de protection pour réaliser
cette copie.
Donc, on ne peut pas copier, mais faut payer quand même la copie. C'est
quand même assez rare dans l'histoire du droit, quoique...
Il y a eu un jugement qui avait déclaré illégal la protection à la
copie d'un CD. L'acheteur pouvait exiger un CD non protégé en
échange. Depuis, d'autres jugement on dit juste le contraire. D'où
vient ce revirement?
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:4968920f$0$1428$426a74cc@news.free.fr...
Ce n'est pas un revirement. Le premier jugement, de mémoire, portait
sur le défaut d'information : l'acheteur n'était pas informé de la
présence d'une protection et le juge a estimé qu'il aurait dû l'être.
Par la suite, d'autres jugements ont porté, eux, sur l'exception de
copie privée avec des résultats divers, en partie du fait que les
situations sont diverses (le juge dit la loi mais il peut et doit
apprécier chaque cas soumis)
Bizarre quand même.
et en partie du fait que la loi a évolué.
Voilà. Sous la pression des majors?
Le droit a-t-il été requalifié en catastrophe d'exception sous la
pression des majors?
Non : il n'y a jamais eu de doit à la copie privée, cela a toujours été
une exception.
Là je ne comprends rien. Qu'est-ce qui a évolué dans la loi alors?
Si je comprends bien, dans tous les cas on a tort,
Non : dans les cas où l'on est attaqué pour contrefaçon et où l'on fait
valoir à bon droit l'exception de copie privée, on a gagné.
Voilà, on a juste le droit de payer un avocat... et ses taxes même si on
ne se sert pas du support pour pirater.
et on est obligé d'acheter ces merdes de CD (directement ou par taxe
interposée) et de la fermer sinon on est traîné devant les tribunaux.
C'est plus compliqué que ça. En soi, l'exception de copie privée est
simple : on ne peut être poursuivi pour avoir fait une copie privée
d'une oeuvre (le Code de la Propriété intellectuelle dit "l'auteur ne
peut interdire" etc).
Et si, tout simplement, on n'a pas envie de copier leurs merdes. Ça
peut pas exister?
En pratique, ça devient plus sportif pour deux raisons : d'une part, la
copie ne doit pas porter atteinte aux intérêts de l'ayant- droit (et
selon les ayant-droit, toute copie est un "vol" entraînant une "perte"
(selon l'équation "manque à gagner" = "perte" qui a pour les
ayant-droit la couleur d'un axiome) et d'autre part, on n'a pas le
droit de contourner une mesure technique de protection pour réaliser
cette copie.
Donc, on ne peut pas copier, mais faut payer quand même la copie. C'est
quand même assez rare dans l'histoire du droit, quoique...
Il y a eu un jugement qui avait déclaré illégal la protection à la
copie d'un CD. L'acheteur pouvait exiger un CD non protégé en
échange. Depuis, d'autres jugement on dit juste le contraire. D'où
vient ce revirement?
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:4968920f$0$1428$Ce n'est pas un revirement. Le premier jugement, de mémoire, portait
sur le défaut d'information : l'acheteur n'était pas informé de la
présence d'une protection et le juge a estimé qu'il aurait dû l'être.
Par la suite, d'autres jugements ont porté, eux, sur l'exception de
copie privée avec des résultats divers, en partie du fait que les
situations sont diverses (le juge dit la loi mais il peut et doit
apprécier chaque cas soumis)
Bizarre quand même.et en partie du fait que la loi a évolué.
Voilà. Sous la pression des majors?
Le droit a-t-il été requalifié en catastrophe d'exception sous la
pression des majors?Non : il n'y a jamais eu de doit à la copie privée, cela a toujours été
une exception.
Là je ne comprends rien. Qu'est-ce qui a évolué dans la loi alors?
Si je comprends bien, dans tous les cas on a tort,Non : dans les cas où l'on est attaqué pour contrefaçon et où l'on fait
valoir à bon droit l'exception de copie privée, on a gagné.
Voilà, on a juste le droit de payer un avocat... et ses taxes même si on
ne se sert pas du support pour pirater.
et on est obligé d'acheter ces merdes de CD (directement ou par taxe
interposée) et de la fermer sinon on est traîné devant les tribunaux.C'est plus compliqué que ça. En soi, l'exception de copie privée est
simple : on ne peut être poursuivi pour avoir fait une copie privée
d'une oeuvre (le Code de la Propriété intellectuelle dit "l'auteur ne
peut interdire" etc).
Et si, tout simplement, on n'a pas envie de copier leurs merdes. Ça
peut pas exister?
En pratique, ça devient plus sportif pour deux raisons : d'une part, la
copie ne doit pas porter atteinte aux intérêts de l'ayant- droit (et
selon les ayant-droit, toute copie est un "vol" entraînant une "perte"
(selon l'équation "manque à gagner" = "perte" qui a pour les
ayant-droit la couleur d'un axiome) et d'autre part, on n'a pas le
droit de contourner une mesure technique de protection pour réaliser
cette copie.
Donc, on ne peut pas copier, mais faut payer quand même la copie. C'est
quand même assez rare dans l'histoire du droit, quoique...
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:4968a090$0$24234$Les conditions entourant l'exercice de cette exception, notamment les
deux points que je citais plus bas : atteinte aux intérêts de l'ayant-
droit
Là c'est extrêmement clair: l'exception n'existe plus.et contournement des MTP.
Ok.Les taxtes n'ont jamais été décrites officiellement comme compensation
de la copie illicite mais comme compensation de la copie privée --
cette même copie privée que l'ayant-droit est autorisé à entraver s'il
le veut.
Mais son "bon droit l'exception de copie privée" n'existe plus, puisque
l'ayant-droit peut toujours prétendre avoir ses intérêts atteints
puisqu'en général, il vend les CD et les livres. Donc c'est bien une
compensation de quelque chose impossible.
Et si, tout simplement, on n'a pas envie de copier leurs merdes. Ça
peut pas exister?Si. Ce n'est pas une obligation de copie privée non plus. :)
Mais c'est une obligation de payer des taxes, donc des produits qu'on ne
veut pas. (A moins bien sûr de vivre au fin fond de l'ardèche avec deux
moutons, mais faut être réaliste.)
"Albert ARIBAUD" <albert.aribaud@free.fr> a écrit dans le message de
news:4968a090$0$24234$426a34cc@news.free.fr...
Les conditions entourant l'exercice de cette exception, notamment les
deux points que je citais plus bas : atteinte aux intérêts de l'ayant-
droit
Là c'est extrêmement clair: l'exception n'existe plus.
et contournement des MTP.
Ok.
Les taxtes n'ont jamais été décrites officiellement comme compensation
de la copie illicite mais comme compensation de la copie privée --
cette même copie privée que l'ayant-droit est autorisé à entraver s'il
le veut.
Mais son "bon droit l'exception de copie privée" n'existe plus, puisque
l'ayant-droit peut toujours prétendre avoir ses intérêts atteints
puisqu'en général, il vend les CD et les livres. Donc c'est bien une
compensation de quelque chose impossible.
Et si, tout simplement, on n'a pas envie de copier leurs merdes. Ça
peut pas exister?
Si. Ce n'est pas une obligation de copie privée non plus. :)
Mais c'est une obligation de payer des taxes, donc des produits qu'on ne
veut pas. (A moins bien sûr de vivre au fin fond de l'ardèche avec deux
moutons, mais faut être réaliste.)
"Albert ARIBAUD" a écrit dans le message de
news:4968a090$0$24234$Les conditions entourant l'exercice de cette exception, notamment les
deux points que je citais plus bas : atteinte aux intérêts de l'ayant-
droit
Là c'est extrêmement clair: l'exception n'existe plus.et contournement des MTP.
Ok.Les taxtes n'ont jamais été décrites officiellement comme compensation
de la copie illicite mais comme compensation de la copie privée --
cette même copie privée que l'ayant-droit est autorisé à entraver s'il
le veut.
Mais son "bon droit l'exception de copie privée" n'existe plus, puisque
l'ayant-droit peut toujours prétendre avoir ses intérêts atteints
puisqu'en général, il vend les CD et les livres. Donc c'est bien une
compensation de quelque chose impossible.
Et si, tout simplement, on n'a pas envie de copier leurs merdes. Ça
peut pas exister?Si. Ce n'est pas une obligation de copie privée non plus. :)
Mais c'est une obligation de payer des taxes, donc des produits qu'on ne
veut pas. (A moins bien sûr de vivre au fin fond de l'ardèche avec deux
moutons, mais faut être réaliste.)
En conclusion, comme je n'ai pas l'intention de reproduire les énoncés - le
lecteur étant invité à se procurer l'ouvrage - je vais pouvoir publier les
solutions sur le web.
En conclusion, comme je n'ai pas l'intention de reproduire les énoncés - le
lecteur étant invité à se procurer l'ouvrage - je vais pouvoir publier les
solutions sur le web.
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