Quand je lis des phrases comme « I'd like to say that I'm some great visionary, who foresaw the whole ... », je m'arrête et je passe à autre chose.
-- Évitez les comparaisons risquées. Ne dites pas: « Dur comme une pine, rond comme une couille, mouillé comme ma fente, salé comme du foutre, pas plus gros que mon petit bouton », et autres expressions qui ne sont pas admises par le dictionnaire de l'Académie. (Pierre Louÿs, Manuel de civilité ...)
Quand je lis des phrases comme « I'd like to say that I'm some great
visionary, who foresaw the whole ... », je m'arrête et je passe à autre
chose.
--
Évitez les comparaisons risquées. Ne dites pas: « Dur comme une pine, rond
comme une couille, mouillé comme ma fente, salé comme du foutre, pas plus
gros que mon petit bouton », et autres expressions qui ne sont pas admises
par le dictionnaire de l'Académie. (Pierre Louÿs, Manuel de civilité ...)
Quand je lis des phrases comme « I'd like to say that I'm some great visionary, who foresaw the whole ... », je m'arrête et je passe à autre chose.
-- Évitez les comparaisons risquées. Ne dites pas: « Dur comme une pine, rond comme une couille, mouillé comme ma fente, salé comme du foutre, pas plus gros que mon petit bouton », et autres expressions qui ne sont pas admises par le dictionnaire de l'Académie. (Pierre Louÿs, Manuel de civilité ...)
F. Senault
On 2006-09-03 Manuel Bouyer wrote:
Xavier wrote:
Il a malheureusement pas tort...
Mais pas raison non plus ...
Quand je lis des phrases comme « I'd like to say that I'm some great visionary, who foresaw the whole ... », je m'arrête et je passe à autre chose.
Dommage, les quelques mots suivants sont "but the fact is that's BS" (bullshit).
Fred -- I'm broke but I'm happy, I'm poor but I'm kind I'm short but I'm healthy, yeah I'm high but I'm grounded, I'm sane but I'm overwhelmed I'm lost but I'm hopeful, baby (Alanis Morissette, Hand in My Pocket)
On 2006-09-03 Manuel Bouyer wrote:
Xavier <xavier@groumpf.org> wrote:
Il a malheureusement pas tort...
Mais pas raison non plus ...
Quand je lis des phrases comme « I'd like to say that I'm some great
visionary, who foresaw the whole ... », je m'arrête et je passe à autre
chose.
Dommage, les quelques mots suivants sont "but the fact is that's BS"
(bullshit).
Fred
--
I'm broke but I'm happy, I'm poor but I'm kind
I'm short but I'm healthy, yeah
I'm high but I'm grounded, I'm sane but I'm overwhelmed
I'm lost but I'm hopeful, baby (Alanis Morissette, Hand in My Pocket)
Quand je lis des phrases comme « I'd like to say that I'm some great visionary, who foresaw the whole ... », je m'arrête et je passe à autre chose.
Dommage, les quelques mots suivants sont "but the fact is that's BS" (bullshit).
Fred -- I'm broke but I'm happy, I'm poor but I'm kind I'm short but I'm healthy, yeah I'm high but I'm grounded, I'm sane but I'm overwhelmed I'm lost but I'm hopeful, baby (Alanis Morissette, Hand in My Pocket)
manu
DoMinix wrote:
Un des fondateurs de NetBSD a ecris sur la liste netbsd-users. un billet d'humeur sur l'etat du projet qui part en cou^B déconfiture.
Il y dit des choses justes, et aussi des choses excessives. Il est clair que NetBSD n'est pas devenu "irreleveant". Beaucoup de gens l'utilisent comme OS serveur ou embarqué et en sont satisfait pour cette utilisation.
Mais il est clair aussi que le projet pourrait être plus dynamique sur de nombreux front: manque chronique de support matériel, et système de paquetage pas super pratique à mettre à jour, sont à mon sens les deux domaines où NetBSD pèche le plus, et ce depuis belle lurette.
Sur les causes, Charles pointe l'organisation type "chevaliers de la table ronde", qui s'oppose à l'organisation "dictateur bénévole" de Linux et OpenBSD. D'après lui cette dernière serait plus efficace. Il est interessant de mettre en paralelle cette remarque avec celle de je ne sais plus quel developpeur Debian sur Ubunutu il y a quelques jours. Je ne sais pas si il y a quelque chose de solide ici: faire le lien entre organisation du projet et dynamisme sur quelques exemples est une statistique un peu faible.
Il a aussi abordé des erreurs de la première heure, en particulier une exigeance trop élevée sur les contributions exterieures. Là je ne peux pas commenter, je n'y etais pas.
Bref, j'ai pas grand chose à dire sur le sujet, y'a du bon et du mauvais à mon avis.
Ah si: il faut lire cette saillie en sachant que la fondation NetBSD (TNF) viens de décider de clore le compte de la dizaine de developpeurs qui ont refusés de signer le developer agreement (un papier où on dit qu'on est gentil et qu'on va pas faire n'importe quoi). Charles, qui est là depuis une époque où ce genre de paperasse n'existait pas, n'a jamais voulu le signer. Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc, après tout?
-- Emmanuel Dreyfus http://hcpnet.free.fr/pubz
DoMinix <dominix@iquebec.com> wrote:
Un des fondateurs de NetBSD a ecris sur la liste netbsd-users.
un billet d'humeur sur l'etat du projet qui part en cou^B déconfiture.
Il y dit des choses justes, et aussi des choses excessives.
Il est clair que NetBSD n'est pas devenu "irreleveant". Beaucoup de gens
l'utilisent comme OS serveur ou embarqué et en sont satisfait pour cette
utilisation.
Mais il est clair aussi que le projet pourrait être plus dynamique sur
de nombreux front: manque chronique de support matériel, et système de
paquetage pas super pratique à mettre à jour, sont à mon sens les deux
domaines où NetBSD pèche le plus, et ce depuis belle lurette.
Sur les causes, Charles pointe l'organisation type "chevaliers de la
table ronde", qui s'oppose à l'organisation "dictateur bénévole" de
Linux et OpenBSD. D'après lui cette dernière serait plus efficace. Il
est interessant de mettre en paralelle cette remarque avec celle de je
ne sais plus quel developpeur Debian sur Ubunutu il y a quelques jours.
Je ne sais pas si il y a quelque chose de solide ici: faire le lien
entre organisation du projet et dynamisme sur quelques exemples est une
statistique un peu faible.
Il a aussi abordé des erreurs de la première heure, en particulier une
exigeance trop élevée sur les contributions exterieures. Là je ne peux
pas commenter, je n'y etais pas.
Bref, j'ai pas grand chose à dire sur le sujet, y'a du bon et du mauvais
à mon avis.
Ah si: il faut lire cette saillie en sachant que la fondation NetBSD
(TNF) viens de décider de clore le compte de la dizaine de developpeurs
qui ont refusés de signer le developer agreement (un papier où on dit
qu'on est gentil et qu'on va pas faire n'importe quoi). Charles, qui est
là depuis une époque où ce genre de paperasse n'existait pas, n'a jamais
voulu le signer. Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier
à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important
contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine
rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc,
après tout?
Un des fondateurs de NetBSD a ecris sur la liste netbsd-users. un billet d'humeur sur l'etat du projet qui part en cou^B déconfiture.
Il y dit des choses justes, et aussi des choses excessives. Il est clair que NetBSD n'est pas devenu "irreleveant". Beaucoup de gens l'utilisent comme OS serveur ou embarqué et en sont satisfait pour cette utilisation.
Mais il est clair aussi que le projet pourrait être plus dynamique sur de nombreux front: manque chronique de support matériel, et système de paquetage pas super pratique à mettre à jour, sont à mon sens les deux domaines où NetBSD pèche le plus, et ce depuis belle lurette.
Sur les causes, Charles pointe l'organisation type "chevaliers de la table ronde", qui s'oppose à l'organisation "dictateur bénévole" de Linux et OpenBSD. D'après lui cette dernière serait plus efficace. Il est interessant de mettre en paralelle cette remarque avec celle de je ne sais plus quel developpeur Debian sur Ubunutu il y a quelques jours. Je ne sais pas si il y a quelque chose de solide ici: faire le lien entre organisation du projet et dynamisme sur quelques exemples est une statistique un peu faible.
Il a aussi abordé des erreurs de la première heure, en particulier une exigeance trop élevée sur les contributions exterieures. Là je ne peux pas commenter, je n'y etais pas.
Bref, j'ai pas grand chose à dire sur le sujet, y'a du bon et du mauvais à mon avis.
Ah si: il faut lire cette saillie en sachant que la fondation NetBSD (TNF) viens de décider de clore le compte de la dizaine de developpeurs qui ont refusés de signer le developer agreement (un papier où on dit qu'on est gentil et qu'on va pas faire n'importe quoi). Charles, qui est là depuis une époque où ce genre de paperasse n'existait pas, n'a jamais voulu le signer. Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc, après tout?
-- Emmanuel Dreyfus http://hcpnet.free.fr/pubz
Miod Vallat
Ah si: il faut lire cette saillie en sachant que la fondation NetBSD (TNF) viens de décider de clore le compte de la dizaine de developpeurs qui ont refusés de signer le developer agreement (un papier où on dit qu'on est gentil et qu'on va pas faire n'importe quoi). Charles, qui est là depuis une époque où ce genre de paperasse n'existait pas, n'a jamais voulu le signer. Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc, après tout?
Parce que signer un document afin de pouvoir participer au développement, c'est aller trop loin ?
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance, donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le premier").
Ah si: il faut lire cette saillie en sachant que la fondation NetBSD
(TNF) viens de décider de clore le compte de la dizaine de developpeurs
qui ont refusés de signer le developer agreement (un papier où on dit
qu'on est gentil et qu'on va pas faire n'importe quoi). Charles, qui est
là depuis une époque où ce genre de paperasse n'existait pas, n'a jamais
voulu le signer. Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier
à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important
contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine
rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc,
après tout?
Parce que signer un document afin de pouvoir participer au
développement, c'est aller trop loin ?
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour
Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un
contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect
de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance,
donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le
premier").
Ah si: il faut lire cette saillie en sachant que la fondation NetBSD (TNF) viens de décider de clore le compte de la dizaine de developpeurs qui ont refusés de signer le developer agreement (un papier où on dit qu'on est gentil et qu'on va pas faire n'importe quoi). Charles, qui est là depuis une époque où ce genre de paperasse n'existait pas, n'a jamais voulu le signer. Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc, après tout?
Parce que signer un document afin de pouvoir participer au développement, c'est aller trop loin ?
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance, donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le premier").
manu
Miod Vallat wrote:
Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc, après tout?
Parce que signer un document afin de pouvoir participer au développement, c'est aller trop loin ?
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance, donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le premier").
Franchement j'en ai rien à battre de devoir signer un papier où je dis que je ne vais pas introduire de code à license litigieuse dans le CVS.
Je ne place pas le respect à ce niveau là, il n'y a rien dans le document auquel je sois moralement opposé. Je n'y vois pas non plus de marque de manque de confiance, puisque ce document ne pourrait même pas servir dans une action légale contre moi (un truc pareil à faire jouer dans un contexte international, laisse tomber). En fait, je ne sais même pas à quoi ca sert, mais je n'ai aucune raison de refuser de le signer.
D'ailleurs, si je prends un projet où on ne fais pas signer ce genre de papier, par exemple OpenBSD: est-ce que le developeur nouveau venu peut esperer du respect de la part du dictateur bénévole local? D'après ce qu'on entends dire ici où là, pas spécialement plus qu'ailleurs.
-- Emmanuel Dreyfus http://hcpnet.free.fr/pubz
Miod Vallat <miod@online.fr> wrote:
Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier
à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important
contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine
rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc,
après tout?
Parce que signer un document afin de pouvoir participer au
développement, c'est aller trop loin ?
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour
Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un
contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect
de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance,
donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le
premier").
Franchement j'en ai rien à battre de devoir signer un papier où je dis
que je ne vais pas introduire de code à license litigieuse dans le CVS.
Je ne place pas le respect à ce niveau là, il n'y a rien dans le
document auquel je sois moralement opposé. Je n'y vois pas non plus de
marque de manque de confiance, puisque ce document ne pourrait même pas
servir dans une action légale contre moi (un truc pareil à faire jouer
dans un contexte international, laisse tomber). En fait, je ne sais même
pas à quoi ca sert, mais je n'ai aucune raison de refuser de le signer.
D'ailleurs, si je prends un projet où on ne fais pas signer ce genre de
papier, par exemple OpenBSD: est-ce que le developeur nouveau venu peut
esperer du respect de la part du dictateur bénévole local? D'après ce
qu'on entends dire ici où là, pas spécialement plus qu'ailleurs.
Je trouve pour ma part un peu regrettable qu'un papier à l'utilité douteuse nous mène à mettre dehors un important contributeur. Mais d'un autre coté, l'incident révèle aussi une certaine rigidité de la part de Charles: pourquoi refuser de signer ce truc, après tout?
Parce que signer un document afin de pouvoir participer au développement, c'est aller trop loin ?
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance, donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le premier").
Franchement j'en ai rien à battre de devoir signer un papier où je dis que je ne vais pas introduire de code à license litigieuse dans le CVS.
Je ne place pas le respect à ce niveau là, il n'y a rien dans le document auquel je sois moralement opposé. Je n'y vois pas non plus de marque de manque de confiance, puisque ce document ne pourrait même pas servir dans une action légale contre moi (un truc pareil à faire jouer dans un contexte international, laisse tomber). En fait, je ne sais même pas à quoi ca sert, mais je n'ai aucune raison de refuser de le signer.
D'ailleurs, si je prends un projet où on ne fais pas signer ce genre de papier, par exemple OpenBSD: est-ce que le developeur nouveau venu peut esperer du respect de la part du dictateur bénévole local? D'après ce qu'on entends dire ici où là, pas spécialement plus qu'ailleurs.
-- Emmanuel Dreyfus http://hcpnet.free.fr/pubz
Stephane Dupille
En fait, je ne sais même pas à quoi ca sert, mais je n'ai aucune raison de refuser de le signer.
Tu devrais faire l'inverse : si tu ne sais pas à quoi ça sert, il ne faut surtout pas le signer !
En fait, je ne sais même pas à quoi ca sert, mais je n'ai aucune
raison de refuser de le signer.
Tu devrais faire l'inverse : si tu ne sais pas à quoi ça sert, il ne
faut surtout pas le signer !
En fait, je ne sais même pas à quoi ca sert, mais je n'ai aucune raison de refuser de le signer.
Tu devrais faire l'inverse : si tu ne sais pas à quoi ça sert, il ne faut surtout pas le signer !
Stephane Catteau
Miod Vallat devait dire quelque chose comme ceci :
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance, donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le premier").
Vu de l'extérieur (i.e. ce n'est pas après-demain que je pondrais une ligne de code pour un projet *BSD), je trouve que ça ne fait pas très ouvert non plus. Qu'il faille vérouiller pour que n'importe qui ne puisse pas mettre n'importe quoi, et que le code soumis par les intervenants extérieurs au projet soit un peut controlé, c'est normal. Sans aller jusqu'aux problèmes de reprise d'un code sous licence, il est facile, surtout pour quelqu'un qui débuterait, de s'enflammer parce que l'on a réussi ceci ou cela, et de ne pas s'apercevoir que l'on a cassé tout ce qu'il y a à côté. Mais faire signer un papier, je ne sais pas, à mes yeux cela a un petit côté contrat, même si ce n'en est pas un, un "voilà, à partir de maintenant c'est du sérieux ce que vous allez faire, alors attention". Un peu normal du coup que l'un des pères fondateurs du projet n'ait pas envie de signer. Depuis le temps il a largement prouvé qu'il se comporte "comme il faut", lui demander de s'y engager par écrit revient à considérer que tout ce qu'il a pu faire et ne pas faire depuis le début n'a aucune valeur aux yeux des personnes qui demandent cette signature. De plus, le côté contrat revient aussi à dire que n'importe qui ne peut pas participer au projet. Ceux qui veulent se sentir libre de tout engagement ne sont pas les bienvenus, alors que pourtant cette liberté ne les empécherait pas de respecter à la fois le projet et son esprit, et donc de se conformer aux engagements qu'on leur demande de prendre par écrit.
Par contre, une question que je me pose, c'est l'origine de tout cela. Plus le temps passe, plus NetBSD me semble clairement être le premier dans tous les domaines, du meilleur au pire. Premier projet BSD "moderne" (i.e. libre et non sortie de Berkeley). Premier à viser vraiment le multi-plateforme et à le viser aussi massivement. Premier à envisager une nouvelle façon de développer un projet en commun, de le faire à travers le monde entier. Premier aussi à polisser son image, notament en changeant de logo, et premier[1] maintenant à se vérouiller en prenant de pseudo précautions juridiques. Alors quoi ? Ils ont trouvé une brebis galeuse qui foutait du code sous licence propriétaire dans NetBSD, ils tremblent devant SCO, autre chose ?
[1] Et espérons dernier puisque personnellement je trouve cela absurde.
Miod Vallat devait dire quelque chose comme ceci :
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour
Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un
contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect
de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance,
donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le
premier").
Vu de l'extérieur (i.e. ce n'est pas après-demain que je pondrais une
ligne de code pour un projet *BSD), je trouve que ça ne fait pas très
ouvert non plus. Qu'il faille vérouiller pour que n'importe qui ne
puisse pas mettre n'importe quoi, et que le code soumis par les
intervenants extérieurs au projet soit un peut controlé, c'est normal.
Sans aller jusqu'aux problèmes de reprise d'un code sous licence, il
est facile, surtout pour quelqu'un qui débuterait, de s'enflammer parce
que l'on a réussi ceci ou cela, et de ne pas s'apercevoir que l'on a
cassé tout ce qu'il y a à côté.
Mais faire signer un papier, je ne sais pas, à mes yeux cela a un
petit côté contrat, même si ce n'en est pas un, un "voilà, à partir de
maintenant c'est du sérieux ce que vous allez faire, alors attention".
Un peu normal du coup que l'un des pères fondateurs du projet n'ait pas
envie de signer. Depuis le temps il a largement prouvé qu'il se
comporte "comme il faut", lui demander de s'y engager par écrit revient
à considérer que tout ce qu'il a pu faire et ne pas faire depuis le
début n'a aucune valeur aux yeux des personnes qui demandent cette
signature.
De plus, le côté contrat revient aussi à dire que n'importe qui ne
peut pas participer au projet. Ceux qui veulent se sentir libre de tout
engagement ne sont pas les bienvenus, alors que pourtant cette liberté
ne les empécherait pas de respecter à la fois le projet et son esprit,
et donc de se conformer aux engagements qu'on leur demande de prendre
par écrit.
Par contre, une question que je me pose, c'est l'origine de tout cela.
Plus le temps passe, plus NetBSD me semble clairement être le premier
dans tous les domaines, du meilleur au pire. Premier projet BSD
"moderne" (i.e. libre et non sortie de Berkeley). Premier à viser
vraiment le multi-plateforme et à le viser aussi massivement. Premier à
envisager une nouvelle façon de développer un projet en commun, de le
faire à travers le monde entier. Premier aussi à polisser son image,
notament en changeant de logo, et premier[1] maintenant à se vérouiller
en prenant de pseudo précautions juridiques.
Alors quoi ? Ils ont trouvé une brebis galeuse qui foutait du code
sous licence propriétaire dans NetBSD, ils tremblent devant SCO, autre
chose ?
[1]
Et espérons dernier puisque personnellement je trouve cela absurde.
Miod Vallat devait dire quelque chose comme ceci :
On en a déjà discuté tous les deux en privé, et je ne parle pas pour Charles, mais en ce qui me concerne, je considère que devoir signer un contrat pour pouvoir participer à un projet, c'est un manque de respect de ma personne à la limite de l'insulte ("on ne te fait pas confiance, donc on veut un contrat signé, voire deux parce qu'on a égaré le premier").
Vu de l'extérieur (i.e. ce n'est pas après-demain que je pondrais une ligne de code pour un projet *BSD), je trouve que ça ne fait pas très ouvert non plus. Qu'il faille vérouiller pour que n'importe qui ne puisse pas mettre n'importe quoi, et que le code soumis par les intervenants extérieurs au projet soit un peut controlé, c'est normal. Sans aller jusqu'aux problèmes de reprise d'un code sous licence, il est facile, surtout pour quelqu'un qui débuterait, de s'enflammer parce que l'on a réussi ceci ou cela, et de ne pas s'apercevoir que l'on a cassé tout ce qu'il y a à côté. Mais faire signer un papier, je ne sais pas, à mes yeux cela a un petit côté contrat, même si ce n'en est pas un, un "voilà, à partir de maintenant c'est du sérieux ce que vous allez faire, alors attention". Un peu normal du coup que l'un des pères fondateurs du projet n'ait pas envie de signer. Depuis le temps il a largement prouvé qu'il se comporte "comme il faut", lui demander de s'y engager par écrit revient à considérer que tout ce qu'il a pu faire et ne pas faire depuis le début n'a aucune valeur aux yeux des personnes qui demandent cette signature. De plus, le côté contrat revient aussi à dire que n'importe qui ne peut pas participer au projet. Ceux qui veulent se sentir libre de tout engagement ne sont pas les bienvenus, alors que pourtant cette liberté ne les empécherait pas de respecter à la fois le projet et son esprit, et donc de se conformer aux engagements qu'on leur demande de prendre par écrit.
Par contre, une question que je me pose, c'est l'origine de tout cela. Plus le temps passe, plus NetBSD me semble clairement être le premier dans tous les domaines, du meilleur au pire. Premier projet BSD "moderne" (i.e. libre et non sortie de Berkeley). Premier à viser vraiment le multi-plateforme et à le viser aussi massivement. Premier à envisager une nouvelle façon de développer un projet en commun, de le faire à travers le monde entier. Premier aussi à polisser son image, notament en changeant de logo, et premier[1] maintenant à se vérouiller en prenant de pseudo précautions juridiques. Alors quoi ? Ils ont trouvé une brebis galeuse qui foutait du code sous licence propriétaire dans NetBSD, ils tremblent devant SCO, autre chose ?
[1] Et espérons dernier puisque personnellement je trouve cela absurde.