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NetBSD , etat des lieux.

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DoMinix
Un des fondateurs de NetBSD a ecris sur la liste netbsd-users.
un billet d'humeur sur l'etat du projet qui part en cou^B déconfiture.

http://mail-index.netbsd.org/netbsd-users/2006/08/30/0016.html

ca vaut un brin d'attention [ ! c'est en anglais].
[pas troller siouplé]

--
dominix

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F. Senault

F. Senault wrote:

Ca fait super longtemps que j'ai envie de ramasser toutes les brouettes
que j'ai autour de moi (au nez, 5 GHz répartis sur au moins 10 procs)
pour en faire quelque chose d'utile ! :)


Et bien entendu, la facture d'électricité, le bruit, le prix du mètre carré
pour loger ces saloperies, tu t'asseois dessus.


Si je te disais oui, tu me croirais ?

A l'heure actuelle, la notion
de cluster n'a guère d'intérêt économique - ce qui veut dire sauf pour les
institutions riches.


J'avoue - mes jours de misère sont passés depuis un bout de temps.

Fred
--
Hold me near you So close I sear you
Seeing, believing Dreaming, decieving
A place between sleep and awake End of innocence, unending masquerade
That's where I'll wait for you (Nightwish, Sleepwalker)


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Kevin DENIS
Le 05-09-2006, Michel Talon a écrit :

<snip cluster et linux>


Est ce que quelqu'un dans la salle connait un bon groupe pour parler de

clustering (linux)?
cluster < 20 noeuds, entre 20 et 100 noeuds et au dela.
choix d'installation (diskless ou pas?)
choix du scheduler (torque? MOAB? autre?)
surete de fonctionnement (reseau, hardware, user, ressources)
etc..
Merci

(fu2 a choisir)

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manu
Michel Talon wrote:

Décidemment, tu ne penses toujours qu'au calcul scientifique.
Je pense à des situations où on a besoin de performances, et pas à des

situations où on empile le matos, utilisé à 10% pour que l'admin sys
puisse faire voir qu'il en a une plus grosse que son voisin.


Tu as oublié le cas de la SSII qui préconise une solution. L'expert est
un commercial qui n'y connait rien et qui recopie le dessin d'une
brochure d'un constructeur -- en repetant le baratin qui va avec -- dans
le document qui fait office d'étude. Ce document va ensuite aller à un
autre préstataire chargé de faire l'intégration en la bouclant sur les
délires que le concurent a pu recopier. De toute façon le client est
completement largué et est pret à tout pour que sa direction générale ne
lui tombe pas dessus en l'accusant d'avoir fait un mauvais choix.

--
Emmanuel Dreyfus
http://hcpnet.free.fr/pubz



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manu
Michel Talon wrote:

Est-ce que tu crois vraiment que c'est le fond du problème soulevé par
Charles Hannum pour NetBSD ou Matthew Garrett pour Debian? Le problème c'est
le manque de leadership des institutions fondées sur la "démocratie", la
tendance naturelle dans ces institutions à couper toutes les têtes qui
dépassent, et à ce que le pouvoir aille aux plus médiocres. Tu en as des
exemples partout autour de toi, regarde un certain parti politique de gauche
par exemple.


<HS>
C'est un autre problème. Ceux là sont en décalage complet avec leur base
éléctorale et ont réussi à se maintenir par des manoeuvres d'appareil.
La sanction des élécteurs viendra. Elle sera rude et sans appel, et le
parti devra changer de dirigeants ou entammer une longue traversée du
désert.
</HS>

La fondation GNU marche grace à l'autorité de Stallmann, Linux
marche grace à l'autorité de Linus


Tirer une conclusion générale sur quelques cas particuliers me parrait
un tantinet abusif. D'autant plus que nombre de petits projets marchent
assez bien sur des bases "table ronde".

En fait, la vision qu'on peut avoir du problème est un peu biaisée par
le fait qu'un projet basé sur le "dictateur bénévole" qui n'a pas de
succès à tendance à completement disparaitre, alors que les projet
"table ronde" peuvent se maintenir sous perfusion grâce au peu
d'implication de plusieurs personnes.

--
Emmanuel Dreyfus
http://hcpnet.free.fr/pubz


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talon
Emmanuel Dreyfus wrote:

Tirer une conclusion générale sur quelques cas particuliers me parrait
un tantinet abusif. D'autant plus que nombre de petits projets marchent
assez bien sur des bases "table ronde".



Certainement, parcequ'un petit projet se constitue autour de quelques personnes
qui sont d'accord entre elles. Donc il n'y a pas besoin de vote pour arriver à
un consensus, ni d'autres procédures démocratiques. Mais les 300 personnes
de NetBSD ou les 1000 de Debian, c'est totalement différent. Ca devient un
organisme qui a besoin d'une direction n'émanant pas du consensus de tout le
monde. C'est comme le démocratie directe et la démocratie représentative. La
démocratie directe ne peut marcher que dans un très petit pays, et encore.


--

Michel TALON

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talon
Kevin DENIS wrote:
Le 05-09-2006, Michel Talon a écrit :

<snip cluster et linux>


Est ce que quelqu'un dans la salle connait un bon groupe pour parler de

clustering (linux)?
cluster < 20 noeuds, entre 20 et 100 noeuds et au dela.


Au labo de physique des liquides,
http://www.lptl.jussieu.fr/
ils ont fait construire par Carry un mini
"beowulf" qui doit avoir dans les 40 machines, relièes par du myrinet.
Ca a pris beaucoup de temps à marcher de façon raisonnablement convaincante
sous Linux, d'aprés ce que j'ai compris. Aprés quelques années, quand le
support sous Linux était devenu satisfaisant, ils en étaient au point de
devoir upgrader toutes les machines ...
Et ne pas oublier qu'ensuite il faut écrire des programmes capables de tirer
partie de la concurrence, et que ça c'est encore un problème non trivial.

--

Michel TALON


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talon
fred wrote:
Au fait que linux est plus connu que BSD par le grand public ?
(par ex, Tera10 tourne sous linux, et pas un BSD. Pourquoi ?).



Au fait que les gens se sont mis à Linux il y a longtemps et n'ont pas envie
de changer. C'est exactement comme pour Windows.

Que linux est mieux foutu pour ce genre d'applis ?
Tu dis que le SMP est mieux supporté par linux que BSD.



C'est de notoriété publique. Pour le moment FreeBSD marche à peu près comme
Linux sur des biprocs, peut être des quadri procs, mais la situation se
dégrade au delà. Ne pas oublier que IBM, SGI etc. ont intégré à Linux la
technologie dont ils disposaient dans ce domaine depuis longtemps pour leurs
machines commerciales, et de plus que Linux a commencé le passage au SMP plus
tôt, donc bénéficie d'une avance. Et même que cette technologie est couverte
par des brevêts, donc que ça peut être dangereux de la copier froidement -
il me semble bien que les brevêts couvrant NUMA, RCU, etc. ne donnent
permission d'utilisation que plus ou moins dans Linux.


Il se trouve que je vais devoir monter un cluster pour ma boite, qui sera un
un*x. Mais lequel ?
Y aura t'il des avantages/inconvénients à le faire sous un freebsd ?

Y a eu pas de mal de posts ici, fut un temps, où l'on clamait à corps et
à cris que freebsd était plus stable, plus robuste que linux, non ? ;-)



Ben, ce temps est passé. Linux a beaucoup progressé, FreeBSD essaye de suivre,
les autres même pas. Evidemment si pour toi la sécurité est une chose
formidable, tu sais où la trouver. Si ton problème est de passer un maximum
de paquets de réseau le plus vite possible, un biproc est plutôt un
inconvénient qu'un avantage - la synchro et les locks coutent cher, et tu
auras plus de débit avec FreeBSD-4 ou NetBSD, qu'avec Linux ou FreeBSD-6.
Celà étant les chiffres que j'ai vus pour des utilisations à forte charge
de choses comme des bases de données sur des biprocs, donnaient Linux et
FreeBSD-6 à peu près à parité, et non pas Linux largement devant, comme
certains l'ont dit.

Au total, celui qui est habitué à Linux, et qui voit que FreeBSD ne fait pas
mieux, et les autres plus mal, pourquoi veux tu qu'il change? A fortiori quand
Linux a des distributions très simples à installer et maintenir, là où les BSD
ont des outils qui ne sont pas très loin du torchon, et qui plus est, qui en
sont fiers.




--

Michel TALON

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bsdouille
Ouais ! Et l'hiver, je fais tourner pour être sur de pas
geler sur place !

Fred


ha bon et les autres saison ?
moi c'est h24 m12 :)

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manu
Michel Talon wrote:

Tirer une conclusion générale sur quelques cas particuliers me parrait
un tantinet abusif. D'autant plus que nombre de petits projets marchent
assez bien sur des bases "table ronde".


Certainement, parcequ'un petit projet se constitue autour de quelques
personnes qui sont d'accord entre elles. Donc il n'y a pas besoin de vote
pour arriver à un consensus, ni d'autres procédures démocratiques. Mais
les 300 personnes de NetBSD ou les 1000 de Debian, c'est totalement
différent. Ca devient un organisme qui a besoin d'une direction n'émanant
pas du consensus de tout le monde. C'est comme le démocratie directe et la
démocratie représentative. La démocratie directe ne peut marcher que dans
un très petit pays, et encore.


En ce qui concerne NetBSD, le mode de résolution des désacords
fonctionne assez bien pour ce qui concerne la technique: si il n'y a pas
de consensus, le groupe core tranche. Ca marche finalement comme avec le
dictateur bénévole, sauf que l'autorité qui a le dernier mot est
composée de plusieurs personnes, ce qui à mon sens est un mieux.

Note que ce groupe n'est pas élu. Avant il était auto-co-opté.
Maintenant il est nommé par le conseil d'administration de la fondation,
qui est lui même élu.

Bon, par contre pour ce qui n'est pas technique, je ne suis pas
convaincu de l'efficacité de la bureaucratie actuelle.

--
Emmanuel Dreyfus
http://hcpnet.free.fr/pubz



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manu
Michel Talon wrote:

Et même que cette technologie est couverte
par des brevêts, donc que ça peut être dangereux de la copier froidement -


Faut pas que ce genre de considération nous empêche de copier froidement
les algos. Par exemple OpenSSL est plein de code sous brevet, qui est en
#ifdef, et que les gens dont la legislation ne reconnait pas la
brevetabilité des logiciels peuvent legallement utiliser.

Et même ceux qui sont dans un pays où ces algos sont couverts par des
brevets valides peuvent les utiliser legallement: il suffit de payer une
license d'utilisation du brevet.

--
Emmanuel Dreyfus
http://hcpnet.free.fr/pubz