OVH Cloud OVH Cloud

Nom des notes

35 réponses
Avatar
Jean-Claude Boudrant
Afin d'aider une pianiste débutante je lui écris le nom des notes sous la
partition faite avec Finale 2004 . Si j'utilise l'insertion automatique
d'accords en mode solfeggio il s'affiche des noms bizarres dès qu'il s'agit
de notes altérées .
Quelqu'un a-t'il un truc pour éviter cet inconvénient ou une routine
permettant l'insertion rapide du nom des notes (sans passer par le mode
Lyrics) .
Merci de vos réponses .
Amicalement .
jc.boudrant@wanadoo.fr

10 réponses

1 2 3 4
Avatar
gh
Jean-Claude Boudrant a exposé le 25/01/05 :
Afin d'aider une pianiste débutante je lui écris le nom des notes sous la
partition faite avec Finale 2004 . Si j'utilise l'insertion automatique
d'accords en mode solfeggio il s'affiche des noms bizarres dès qu'il s'agit
de notes altérées .
Quelqu'un a-t'il un truc pour éviter cet inconvénient ou une routine
permettant l'insertion rapide du nom des notes (sans passer par le mode
Lyrics) .
Merci de vos réponses .
Amicalement .




2 possibilités pourraient éventuellement vous convenir
1) l'outil expression
créez les expressions do , ré, etc.
affectez à chaque expression un meta tool (raccourcis clavier)
par exemple 1 pour le do, 2 pour le ré
il suffira par après de presser la touche correspondante tout en
cliquant sur la note désirée
Inconvénient Il faudra après coup réaligner certaines notes
horizontalement. (dans 2005 on peut définir une position par défaut)
1) l'outil articulation
créer les noms de note avec l'outil forme forme graphique (shape) en
utilisant le bouton A dans la zone de dessin.
Dans ce cas vous pouvez prédéfinir une position pour chaque nom de
note.
Puis comme dans le 1) ci-dessus affectez à chaque nom de note un
raccourci.
Voyez également
le forum http://finaleforum.superflexible.net/fr/index.php?c=2
Vous trouverez des fiches sur Finale et Cubase ici :
http://musibiol.net/musique

--
Cordialement
G.H.
Avatar
Jean-Claude Boudrant
>> Afin d'aider une pianiste débutante je lui écris le nom des notes sous la
partition faite avec Finale 2004 . Si j'utilise l'insertion automatique
d'accords en mode solfeggio il s'affiche des noms bizarres dès qu'il
s'agit de notes altérées .
Quelqu'un a-t'il un truc pour éviter cet inconvénient ou une routine
permettant l'insertion rapide du nom des notes (sans passer par le mode
Lyrics) .
Merci de vos réponses .
Amicalement .




2 possibilités pourraient éventuellement vous convenir
1) l'outil expression
créez les expressions do , ré, etc.
affectez à chaque expression un meta tool (raccourcis clavier)
par exemple 1 pour le do, 2 pour le ré
il suffira par après de presser la touche correspondante tout en cliquant
sur la note désirée
Inconvénient Il faudra après coup réaligner certaines notes
horizontalement. (dans 2005 on peut définir une position par défaut)
1) l'outil articulation
créer les noms de note avec l'outil forme forme graphique (shape) en
utilisant le bouton A dans la zone de dessin.
Dans ce cas vous pouvez prédéfinir une position pour chaque nom de note.
Puis comme dans le 1) ci-dessus affectez à chaque nom de note un
raccourci.



Merci beaucoup pour votre réponse . J'essaye de suite .
Amicalement .

--

http://perso.wanadoo.fr/jc.boudrant/
Avatar
François Polloli
Bonsoir,

Le 28/01/05 13:27, dans 41fa2f93$0$25797$,
« Jean-Claude Boudrant » a écrit :

Afin d'aider une pianiste débutante je lui écris le nom des notes sous la
partition faite avec Finale 2004 . Si j'utilise l'insertion automatique
d'accords en mode solfeggio il s'affiche des noms bizarres dès qu'il
s'agit de notes altérées .
Quelqu'un a-t'il un truc pour éviter cet inconvénient ou une routine
permettant l'insertion rapide du nom des notes (sans passer par le mode
Lyrics) .
Merci de vos réponses .
Amicalement .




2 possibilités pourraient éventuellement vous convenir
1) l'outil expression
créez les expressions do , ré, etc.
affectez à chaque expression un meta tool (raccourcis clavier)
par exemple 1 pour le do, 2 pour le ré
il suffira par après de presser la touche correspondante tout en cliquant
sur la note désirée
Inconvénient Il faudra après coup réaligner certaines notes
horizontalement. (dans 2005 on peut définir une position par défaut)
1) l'outil articulation
créer les noms de note avec l'outil forme forme graphique (shape) en
utilisant le bouton A dans la zone de dessin.
Dans ce cas vous pouvez prédéfinir une position pour chaque nom de note.
Puis comme dans le 1) ci-dessus affectez à chaque nom de note un
raccourci.



Merci beaucoup pour votre réponse . J'essaye de suite .
Amicalement .




Oui, c'est une soluce... mais cela nécessite d'entrer chaque nom de note
(ok, avec un metatool c'est un peu plus rapide)...

Mais...

Le problème que nous soumet Jean-Claude pourrait être étendu à celui-ci :
comment faire en sorte que Finale donne un affichage différent des notes,
d'après leur *hauteur*, et ce "presque" automatiquement ?

L'idée de base est de créer une *autre* portée, vers laquelle on fera un
glisser-déposer avec le petit camion afin de conserver toutes les "entry"
(notes) et qui aura les caractéristiques ad hoc.

Une hauteur de note, c'est un numéro MIDI (60=do3, 61=do#3, 62=ré3, etc.).
Finale permet un affichage "tablature". C'est-à-dire qu'il sait substituer
des nombres aux hauteurs, avec tous les décalages qu'on peut souhaiter.
C'est déjà une chose, mais ce n'est pas ce que Jean-Claude souhaite...

Il existe un autre mode d'affichage que Finale appelle "percussion map"
(accessible via la fenêtre de définition de portée). On peut créer une
"percussion map" qui autorise l'emploi d'une police quelconque pour les
têtes de notes, et qui autorise aussi un positionnement réglable (sachant
que chaque hauteur peut être affectée à un caractère différent, c'est là
tout l'intérêt de la chose). Il suffit donc de trouver une police qui ait
parmi ses caractères "do", "ré", "mi", etc. De telles polices existent (voir
par exemple <http://www.bayard-nizet.com/pdf/Vivace.pdf> - payante).

Évidemment, cela nécessite un certain travail, et n'est pas absolument
immédiat, mais si on veut produire beaucoup de matériau, cela peut se
révéler valable à terme.

Un des problème (peut-être le moindre) lié à cette méthode est qu'on est
limité par la typo choisie par l'auteur de la police en question.

Un autre problème, qui se posera à Jean-Claude est la question de la
superposition des noms de notes... il faut savoir ce qu'on veut : si cette
méthode permet en un temps record d'avoir toutes les notes d'une mélodie
bien alignées sur une "portée", elle alignera aussi de façon impitoyable les
notes jouées ensemble (Finale permet toujours le positionnement différent
d'une tête de note via le "special tool"...).

Une autre remarque... pédagogiquement, je ne suis pas convaincu que ce type
de béquilles soient profitables à un débutant (c'est une opinion toute
personnelle d'un prof qui a 20 ans de pratique de la pédagogie musicale)...

Enfin, j'avais effectué ce genre de codage (dans un tout autre but)...
j'étais passé par OpenMusic : je lui donnais un fichier MIDI de la mélodie
et OpenMusic associait ce que je voulais à chacune des hauteurs... je
n'avais plus qu'à copier la chaîne de caractère obtenue dans l'outil
"lyrics" de Finale... Bon, ok, cela réclame d'être familier des 2 softs...
mais ça m'avait fait gagner un peu de temps, et surtout, j'étais certain de
ne pas commettre d'erreur (car c'est bien le problème quand on effectue du
codage : les premiers, ça va... et puis on fatigue...).

hth

--

François
Avatar
Gerald
François Polloli wrote:

Un des problème (peut-être le moindre) lié à cette méthode est qu'on est
limité par la typo choisie par l'auteur de la police en question.



La réponse est dans la question : faut se faire des polices sur mesures.
On s'en est fait pas mal avec Fontographer dans le temps, à partir de
modèles créés dans Illustrator, mais c'est une gymnastique que j'ai
abandonné depuis de nombreuses années

Une autre remarque... pédagogiquement, je ne suis pas convaincu que ce type
de béquilles soient profitables à un débutant (c'est une opinion toute
personnelle d'un prof qui a 20 ans de pratique de la pédagogie musicale)...



J'exprime exactement le même doute : l'écriture musicale est le moyen le
plus *simple* dont se sont dotés les musiciens pour mettre leur art par
écrit. C'est purement expérimental, blanchi sous le harnais, avec des
incohérences assumées qui permettent de garder des racines avec le
passé... Et à quoi j'ajoute : c'est un moyen qui permet de *communiquer*
avec d'autres, à quoi n'ont pour l'instant jamais abouti les
néo-systèmes propriétaires mais non issus de la pratique commune de
l'ensemble de la communauté des musiciens.

Enfin, j'avais effectué ce genre de codage (dans un tout autre but)...
j'étais passé par OpenMusic : je lui donnais un fichier MIDI de la mélodie
et OpenMusic associait ce que je voulais à chacune des hauteurs... je
n'avais plus qu'à copier la chaîne de caractère obtenue dans l'outil
"lyrics" de Finale...



Quelqu'un qui a la démarche d'exploiter l'un et l'autre de ces logiciels
*vraiment* ne peut pas avoir la démarche de "simplifier" l'écriture
musicale ! :-) c'est antinomique ! Si tu en disais plus sur cet "autre
but", ça éclairerait sans doute notre ami sur la divergence des
démarches ! :-))
--
Gérald
Avatar
François Polloli
Le 29/01/05 7:49, dans 1gr53ry.1ca4c8cluherwN%,
« Gerald » a écrit :

François Polloli wrote:




Enfin, j'avais effectué ce genre de codage (dans un tout autre but)...
j'étais passé par OpenMusic : je lui donnais un fichier MIDI de la mélodie
et OpenMusic associait ce que je voulais à chacune des hauteurs... je
n'avais plus qu'à copier la chaîne de caractère obtenue dans l'outil
"lyrics" de Finale...



Quelqu'un qui a la démarche d'exploiter l'un et l'autre de ces logiciels
*vraiment* ne peut pas avoir la démarche de "simplifier" l'écriture
musicale ! :-) c'est antinomique ! Si tu en disais plus sur cet "autre
but", ça éclairerait sans doute notre ami sur la divergence des
démarches ! :-))



Si tu me prends par les sentiments, alors... mais, je préviens tout de suite
que c'est du brutal...

Ligeti - Le Grand Macabre - Sc. 3, "collage", ch. 451-495, p. 201-221 (et
comme la partoche vaut la modique somme d'une centaine d'euros, et qu'on ne
peut pas mettre de binaire ici, je mets l'exemple en pdf chez cjoint
<http://cjoint.com/?bDkkZbNhfU>).

Mon "autre but" était la *présentation* de l'analyse que j'avais faite du
matériau confié à la trompette basse (je dis bien la *présentation*, et non
l'analyse elle-même).

En bref... Cette trompette joue une mélodie qui forme une vis-sans-fin,
c'est-à-dire qu'il y a une séquence rythmique "indépendante" d'une série de
hauteurs (on appelle aussi ça "talea" et "color", termes empruntés à la
polyphonie de la Renaissance). Le profil mélodico-rythmique de 14 notes se
répète 6 fois, et la série dodécaphonique se répete 7 fois. Mais ce n'est
pas tout ! Ligeti, en bon farceur, introduit des perturbations dans la
série : certains sons sont répétés, d'autres changent de place, etc.

C'était donc dans le but de numéroter les sons de la série que j'ai utilisé
l'astuce dont je parlais, étant bien entendu que j'avais fait le boulot "au
brouillon" avant, mais que recopier 70 ou 80 numéros sans faire d'erreur me
paraissait un peu rock'n'roll.

Et on est très loin du but que poursuit Jean-Claude...

Voil@

--

François
Avatar
gh
François Polloli vient de nous annoncer :

Et on est très loin du but que poursuit Jean-Claude...



et oui.

Une autre remarque... pédagogiquement, je ne suis pas convaincu que ce type
de béquilles soient profitables à un débutant (c'est une opinion toute
personnelle d'un prof qui a 20 ans de pratique de la pédagogie musicale)...



Je suis tout à fait d'accord

Mais revenons à la question initiale de Jean-Claude :
je lui écris le nom des notes _sous la partition_ faite avec *Finale 2004*



Avec ce *seul* logiciel, en évitant de faire trop compliqué (pour une
pianiste débutante je suppose que la pièce n'est pas très longue, ni
écrite par Ligeti)
une petite astuce supplémentaire concernant la 1ère méthode (outil
expression).
Après avoir placé les noms de note utilisez le plugin Align/Move
Dynamics des excellents TGtools pour obtenir un alignement horizontal.

--
Cordialement
G.H.
Avatar
Jean-Claude Boudrant
Il est évident que la lecture solfégique des notes est irremplaçable et je
suis entièrement d'accord avec vous tous (je suis également prof en
conservatoire depuis plus de 20 ans et je réprouve le fait d'écrire le nom
des notes sous ou au dessus de la portée) . Mais il s'agit là d'une personne
pour qui je pardonne tout et range mes convictions pour essayer plus tard de
l'amener à la lecture solfégique des notes (amour quand tu nous tiens !) .
Le fait est que le résultat est surprenant et que la musique est au
rendez-vous avec des morceaux d'une difficulté réelle après seulement 6 mois
de piano (Pavlov quand tu nous tiens !) .
Je suis également professeur d'éducation musicale dans un collège depuis
plus de 30 ans et là, je suis beaucoup plus réservé quand à la lecture
solfégique que j'ai longtemps préconisé . J'autorise maintenant les élèves à
écrire le nom des notes (sans leur dicter) et constate que les morceaux sont
montés plus vite et que je peux m'attacher plus à la qualité de
l'interprétation même si je me rend bien compte que la mémoire du morceau ne
tient qu'à des réflexes plus ou moins conditionnés plutôt qu'à la
transcription souvent ahannante de la lecture . Le "par coeur" n'est-il pas
l'aboutissement d'un morceau alors je me dis dans cette fonction au sein de
l'éducation nationale que peu importe comment les élèves y sont arrivés
pourvu que la qualité finale soit au rendez-vous . C'est sûr que ce système
oblige la présence d'une oreille correctrice et interdit la découverte
solitaire des plaisirs musicaux mais ...
Lire ou ne pas lire ? Lire quoi ? Voilà des questions auxquelles je n'ai pas
encore vraiment répondu et je crois que le débat va encore durer longtemps .
En tout cas, merci beaucoup pour vos réponses et de l'aide informatique
qu'elles m'apportent .
Jean-Claude Boudrant .


--
Émail :
Pages personnelles : www.boudrant.info
Avatar
Jean-Claude Boudrant
"préconisée" . Pardon pour la faute .
Avatar
Gerald
François Polloli wrote:

Le profil mélodico-rythmique de 14 notes se
répète 6 fois, et la série dodécaphonique se répete 7 fois. Mais ce n'est
pas tout ! Ligeti, en bon farceur, introduit des perturbations dans la
série : certains sons sont répétés, d'autres changent de place, etc.



Comme dit l'autre (Ne nous fâchons pas, - Lautner) "Je critique pas le
côté farce mais..."

Il est vrai que présenté comme ça c'est compréhensible. Avouerai-je qu'à
l'audition du fragment je n'avais pas percuté :-))

Et on est très loin du but que poursuit Jean-Claude...



Va savoir, Charles ! Mais de là à prendre un abonnement au forum Ircam !


--
Gérald
Avatar
Gerald
Jean-Claude Boudrant wrote:

Je suis également professeur d'éducation musicale dans un collège depuis
plus de 30 ans et là, je suis beaucoup plus réservé quand à la lecture
solfégique que j'ai longtemps préconisé . J'autorise maintenant les élèves à
écrire le nom des notes (sans leur dicter)



On sait la direction que prend l'éducation qui veut tout rendre
attractif et simple, laissant supposer que l'apprentissage serait de la
responsabilité du professeur et non de l'élève... Toujours plus ludique,
toujours plus futile avec l'abandon définitif de la notion d'effort.

Je peux vous prédire (et je parie ma caisse de champagne contre une
canette de coca) ce que sera l'enseignement dans 20 ans : télétransmis
interactif, avec des enseignants qui seront payés selon leur audimat
instantané, et on verra à l'écran des profs de math pulpeuses à gros
seins la jouer à qui aura le plus de "sexe à poil" pour faire passer un
peu de trigonométrie... (et version "calendrier du Stade Français" pour
les filles ou les gays). Je me demande bien, cher Jean-Claude, et sans
vouloir vous vexer, si vous arriverez alors à tenir la distance :-)
Et je ne vous parle pas des sponsors et des "partenaires" commerciaux !

Je suggère a contrario qu'il n'est pas malsain de dire aux élèves que
c'est par respect pour eux et pour leur intelligence qu'on se doit de
prendre l'enseignement par un bout qui leur permette d'atteindre *en
continuité* (logique et progressive) les plus hauts niveaux.

Dans le cas précis qui fait l'objet de ce fil, il ne s'agit que
d'effectuer un rappel historique de 10 minutes sur ce qu'est la notation
solfégique : rien de plus que de la tablature AVEC le nom des notes,
scrogneugneu, représenté par la *clé*. Et je trouverais bien plus
productif de "désornementer" celle-ci pour refigurer un vrai G majuscule
en lieu et place de la clé de sol, en clouant au passage au pilori Guy
d'Arrezzo et son fichu moyen mnémotechnique de l'hymne à Saint-Jean
Baptiste qui nous pourrit (en France quasi exclusivement) la
compréhension. Retour aux lettres donc, attribution d'une lettre à
chaque ligne pourquoi pas (clé multiple, donc ! E-G-B-D-F pour la clé de
sol actuelle). On peut en effet accepter que le maintien de la clé
unique lors de l'augmentation du nombre de lignes de la portée s'est
fait sur une longue période d'intégration, et que sur un court
apprentissage une clé multiple serait plus pratique ou visible... En
tous cas plus proche de la nature même de la notation solfégique.

Car sans ça, comment justifier qu'il y ait, graphiquement, la même
distance entre mi et fa qu'entre fa et sol alors que la distance
*musicale* (en demi-tons) va du simple au double... ?

--
Gérald
1 2 3 4