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Nom des notes

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Jean-Claude Boudrant
Afin d'aider une pianiste débutante je lui écris le nom des notes sous la
partition faite avec Finale 2004 . Si j'utilise l'insertion automatique
d'accords en mode solfeggio il s'affiche des noms bizarres dès qu'il s'agit
de notes altérées .
Quelqu'un a-t'il un truc pour éviter cet inconvénient ou une routine
permettant l'insertion rapide du nom des notes (sans passer par le mode
Lyrics) .
Merci de vos réponses .
Amicalement .
jc.boudrant@wanadoo.fr

10 réponses

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Jean-Claude Boudrant
>Disons alors qu'il ne serait pas malsain de leur expliquer effectivement
la démarche, et de leur situer ce qu'ils y perdent. Il ne faut plus
parler dans ce cas *d'enseignement* de la musique ...mais à la rigueur
"d'imprégnation", de "sensibilisation", "d'ergothérapie" voire de
"loisir culturel"...
Gérald .



C'est effectivement la confusion, le cours de musique au collège n'est pas
un cours de conservatoire, c'est bien pour cela qu'il s'appelle cours
"d'éducation musicale" . Tu as apporté la réponse dans tes propos, il s'agit
bien d'un cours de sensibilisation à cet art .

Par contre je suis friand d'obtenir, en retour, des liens vers des sites
ou des institutions *d'enseignement musical* allant de manière
argumentée dans un sens contraire.
Gérald .



Je répète et affirme haut et fort que dans le cadre d'un enseignement
spécialisé ces apprentissages sont indispensables .
Quelques écoles vont toutefois dans un sens plus large de la musique :
http://www.dalcroze.fr/index.htm ou
http://www.vive-l-enfance.fr/French/Classes/FRMat36.htm . Je précise
toutefois qu'elles n'excluent pas la lecture de la musique, elles
l'approchent plus tardivement .

Mes souvenirs sont surtout vers seconde, première, terminale.
Lycée Fustel de Coulanges, Strasbourg
Alain Naigeon .



Il s'agit là d'une époque (que j'ai connue) où l'orientation ne conduisait
que les bons élèves vers le lycée dès la classe de sixième (filère
"classique" ou "moderne"), les autres allaient soit dans un CEG, soit ils
restaient à l'école primaire jusqu'à l'âge de 14 ans . D'autre part, la
musique était facultative en première, seconde et terminale (quand elle
était proposée, ce qui n'était pas toujours le cas ! exemple mon lycée
(Provins 77, à partir de 1963)) .
Le collège d'aujourd'hui est bien loin de cette ségrégation, est-ce un bien,
est-ce un mal ? En tout cas il faut l'adapter à la population acceuillie .
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Alain Naigeon
"Jean-Claude Boudrant" a écrit dans le message
news: 41fcc46a$0$19428$


Il s'agit là d'une époque (que j'ai connue) où l'orientation ne conduisait
que les bons élèves vers le lycée dès la classe de sixième (filère
"classique" ou "moderne"), les autres allaient soit dans un CEG, soit ils
restaient à l'école primaire jusqu'à l'âge de 14 ans .


[...]
Le collège d'aujourd'hui est bien loin de cette ségrégation, est-ce un


bien,
est-ce un mal ? En tout cas il faut l'adapter à la population acceuillie .



Evidemment mon désaccord porte sur le contenu de "ségrégation",
implicitement définie ci-dessus comme une faveur aux socialement
à l'aise.
Il me semble évident qu'en matière de goût d'apprendre et de réussite
professionnelle, il se dégage petit à petit une "ségrégation" en faveur
des meilleurs.
Bien sûr, je n'ignore pas qu'il existe une corrélation dommageable entre
ces deux catégories, mais ça me paraît peu transparent et peu efficace
d'en tirer des conclusions trop hâtives (bien que très à la mode) :

- d'une part, il vaut mieux toujours faire ce qu'on dit, et j'imagine que,
tout comme moi, à ta prochaine occasion d'avoir à faire à un
chirurgien ou un pilote d'avion, tu deviendras subitement un méchant
ségrégationiste ;
- d'autre part, les gosses dont tu parles, ils n'ont pas la même
conversation
à la maison, ils n'ont pas le même espace et le même confort, ils n'ont
pas dans leur ville les mêmes équippements, etc, etc, et ceci pendant
de nombreuses années déjà, et tu t'imagines que tu vas contrebalancer
tout ça avec quelques heures de soutien ? Hum hum, je crois que
l'école se perd à courir après ce fantasme ; elle peut certainement
contribuer à faire prendre conscience de ces choses, à pointer les
déficiences de l'état en cette matière, mais elle n'a pas les moyens
d'y remédier par elle-même.

Et puis, ça me gêne tout de même, cette position implicite selon laquelle
il est injuste de distinguer les meilleurs. Moralement déjà, je ne vois pas
pourquoi ce serait moins monstrueux de faire mourir les meilleurs à petit
feu que de laisser les moins bons au bord du chemin. Les *deux* choses
sont inacceptables à mes yeux, par conséquent c'est impossible de
vouloir maintenir une progression commune à tous et pour toujours.
Crois-tu vraiment que Mozart aurait perdu son temps à me donner des
cours de composition ? :-)

Ensuite, c'est un mensonge sur la vie réelle qui les attend, et ça conduit
tôt ou tard à un sentiment de frustration et d'injustice. Une des choses
fondamentales dans la vie AMHA, c'est d'accepter, chaque soir, de
n'avoir pas fait tout ce qu'on pensait faire le matin. Pareil pour les
ambitions à plus longue portée. Il y a bien longtemps (milieu des
années 60), j'ai acheté un bouquin de math sur les catégories. Eh
bien, au bout de trois paragraphes de quelques lignes, j'étais
totalement largué ; chaque phrase manipulait 3 notions nécessitant
chacune des semaines d'études. Ce jour là, je m'en souviens toujours,
j'ai touché mes limites intellectuelles. Car si chaque nouveauté est
en elle-même surmontable, par contre une grande densité de
nouveautés peut devenir un obstacle infranchissable.

Si je peux imaginer un rôle de l'enseignant, c'est, AMHA, de faire
naître le goût d'apprendre. C'est quelque chose qui implique
un *effort* - hou là là, c'est pas un mot à la mode, ça ! Mais
voilà, faire des longeurs de bassin c'est un effort, mais il procure
le plaisir de sentir son corps fonctionner ; et faire l'amour, après
tout, ça nécessite aussi des efforts, non ? :-)
Eh bien voilà, les modes passent, attendons donc sereinement
le jour où "effort" aura cessé, à nouveau, d'être un gros mot...

Ce qui compte, c'est de s'améliorer, et ce qui incite à faire les
efforts pour s'améliorer, c'est le plaisir qu'on en tire. Plus de
passions, plus de rencontres et de conversations, etc. Par contre
le discours sur les bons et les mauvais, ça consiste à se comparer
aux autres, et ça ne conduit à rien de bon, vu que, de toute
évidence, on ne peut être aussi bon que tous les autres dans
tous les domaines.

Bah dis donc, question hors sujet, il eût été convenable que
je tartinasse un peu moins... encore que "musique" soit évoquée
au moins une fois dans les lignes qui précèdent ;-)

--

Français *==> "Musique renaissance" <==* English
midi - facsimiles - ligatures - mensuration
http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/
Alain Naigeon - - Strasbourg, France
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Jean-Claude Boudrant
>> Il s'agit là d'une époque (que j'ai connue) où l'orientation ne
conduisait
que les bons élèves vers le lycée dès la classe de sixième (filère
"classique" ou "moderne"), les autres allaient soit dans un CEG, soit ils
restaient à l'école primaire jusqu'à l'âge de 14 ans .


[...]
Le collège d'aujourd'hui est bien loin de cette ségrégation, est-ce un


bien,
est-ce un mal ? En tout cas il faut l'adapter à la population acceuillie
.



Evidemment mon désaccord porte sur le contenu de "ségrégation",
implicitement définie ci-dessus comme une faveur aux socialement
à l'aise.
Il me semble évident qu'en matière de goût d'apprendre et de réussite
professionnelle, il se dégage petit à petit une "ségrégation" en faveur
des meilleurs.
Bien sûr, je n'ignore pas qu'il existe une corrélation dommageable entre
ces deux catégories, mais ça me paraît peu transparent et peu efficace
d'en tirer des conclusions trop hâtives (bien que très à la mode) :

- d'une part, il vaut mieux toujours faire ce qu'on dit, et j'imagine que,
tout comme moi, à ta prochaine occasion d'avoir à faire à un
chirurgien ou un pilote d'avion, tu deviendras subitement un méchant
ségrégationiste ;



La seule fonction du professionnel me suffira sans que j'aille lui demander
quelles sont ses origines sociales . Les statistiques d'hier et
d'aujourd'hui montrent malheureusement toujours une énorme différence
d'origine sociale en faveur des plus nantis pour la poursuite d'études
supérieures . Mais ce n'est pas là le sujet de notre intéressante discussion
.

Et puis, ça me gêne tout de même, cette position implicite selon laquelle
il est injuste de distinguer les meilleurs. Moralement déjà, je ne vois
pas
pourquoi ce serait moins monstrueux de faire mourir les meilleurs à petit
feu que de laisser les moins bons au bord du chemin. Les *deux* choses
sont inacceptables à mes yeux, par conséquent c'est impossible de
vouloir maintenir une progression commune à tous et pour toujours.
Crois-tu vraiment que Mozart aurait perdu son temps à me donner des
cours de composition ? :-)



Je ne m'aventurerai pas sur ce sujet .

Une chose est sûre, le collège existe tel qu'il est avec ses imperfections .
J'essaye à mon humble niveau d'intéresser le plus grand nombre à la musique
et je le fais avec aussi mes imperfections, mes doutes, mes convictions .
Amicalement .
Jean-Claude .

--
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Gerald
Jean-Claude Boudrant wrote:

Je répète et affirme haut et fort que dans le cadre d'un enseignement
spécialisé ces apprentissages sont indispensables.



Je suis heureux qu'on se rejoigne.

Quelques écoles vont toutefois dans un sens plus large de la musique :
http://www.dalcroze.fr/index.htm ou
http://www.vive-l-enfance.fr/French/Classes/FRMat36.htm . Je précise
toutefois qu'elles n'excluent pas la lecture de la musique, elles
l'approchent plus tardivement .



Je connaissais, mais pas les liens internet. Je doute sérieusement que
l'objectif de ces institutions soit véritablement "in fine" celui d'un
"enseignement" musical avec objectif de "musiciens" capables de
communiquer avec d'autres musiciens ("vrais", majoritaires,
professionnels... comme on voudra) mais bon, chacun fait komilveut.

Le collège d'aujourd'hui est bien loin de cette ségrégation, est-ce un bien,
est-ce un mal ? En tout cas il faut l'adapter à la population acceuillie .



Je m'oppose régulièrement au Principal du collège de mon fils (au C.A.)
sur ce point, comme avec toi : j'ai apparemment beaucoup plus de respect
que lui (et peut-être toi) pour la population "accueillie" (orthographe
exacte) et je défends que *justement* c'est quand on n'a pas
naturellement (ou par chance) des possibilités d'accès faciles à
l'enseignement supérieur ou à certains domaines artistiques qu'il
convient d'en proposer des *exemples*, incluant la présentation de la
(des) filière(s) qui permettrait(aient) de devenir effectivement, par
exemple, musicien professionnel ou de haut niveau. Expliques-tu
seulement à TES élèves ce qui pourrait leur permettre de devenir un jour
professeur de musique comme TOI ? Ça pourrait être un minimum ? (au lieu
de leur laisser présenter des métiers comme tourneur-fraiseur, gendarme
ou pompier dont ils ont tous un exemple dans leurs proches, du moins ici
en province). Un peu d'enthousiasme et de considération pour ta propre
fonction, que diable !

Si des enseignants n'avaient pas eu le *courage* de présenter, ET en
province, ET à des populations "socialement pas au top"... la filière
scientifique dans sa *totalité* et la fantastique possibilité que
QUICONQUE a en France d'y accéder, un fils de mineur immigré polonais
comme Georges Charpak ne serait jamais devenu prix Nobel de Physique.

Je ne peux que t'encourager à avoir le même courage et la même
considération pour tes élèves parmi lesquels, QUI SAIT, se trouve
peut-être un futur grand compositeur ou chef d'orchestre qui te devra
beaucoup sinon tout (cf. "Les Choristes").

hth,
--
Gérald
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Alain Naigeon
"Gerald" a écrit dans le message news:
1gr7owr.1dg5j2g1wboyrkN%

Expliques-tu
seulement à TES élèves ce qui pourrait leur permettre de devenir un jour
professeur de musique comme TOI ?



Bénis soient cette phrase et son auteur ! J'ai eu comme ça quelques
profs qui m'expliquaient que les exercices techniques assidus étaient
inutiles, qu'il fallait juste travailler un problème lorsque l'accasion se
présentait dans une pièce, etc. En oubliant que ces exercices, et eux
seuls, leur avaient permis de décrocher leurs diplômes et d'acquérir
définitivement une aisance instrumentale. Ca pourrait être malhonnête,
si je n'étais convaincu de leur sincérité (manque d'introspection).

--

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Alain Naigeon - - Strasbourg, France
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Jean-Claude Boudrant
">> Expliques-tu
seulement à TES élèves ce qui pourrait leur permettre de devenir un jour
professeur de musique comme TOI ?



Bénis soient cette phrase et son auteur ! J'ai eu comme ça quelques
profs qui m'expliquaient que les exercices techniques assidus étaient
inutiles, qu'il fallait juste travailler un problème lorsque l'accasion se
présentait dans une pièce, etc. En oubliant que ces exercices, et eux
seuls, leur avaient permis de décrocher leurs diplômes et d'acquérir
définitivement une aisance instrumentale. Ca pourrait être malhonnête,
si je n'étais convaincu de leur sincérité (manque d'introspection).



Je vois que j'ai affaire à deux ardents défendeurs de l'élitisme, en tout
cas de deux personnes ignorantes de la réalité des collèges d'aujourd'hui .
Ma fonction n'exclut pas (et je le fais) de présenter les différents métiers
de la musique . Pour autant, il n'est pas nécessaire d'être un
instrumentiste hors pair, un lecteur d'excellence, ou un théoricien de
classe pour enseigner à l'éducation nationale (pas besoin d'être un écrivain
notoirement reconnu pour enseigner le français) . Il suffit d'être un
pédagogue averti réunissant suffisamment de compétences dans le domaine et
sachant les transmettre aux élèves . Le but de l'éducation nationale n'est
pas de faire des musiciens ! Il y a d'autres structures (dont je fais la
publicité au collège) pour cela . Recentrons le débat s'il vous plait !
Amicalement .
Jean-Claude .

--
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Alain Naigeon
> Je vois que j'ai affaire à deux ardents défendeurs de l'élitisme,



Encore un mot déprécié par la mode. L'élitisme consiste
à remarquer, objectivement, que certains sont meilleurs
que d'autres, et il consiste aussi à proposer à tous de
regarder devant eux, et non pas de faire du sur place.
Par conséquent, pour moi, élitisme n'est pas péjoratif, c'est
le but même de tout enseignement. Le reste est l'affaire
des assistantes sociales, du ministère du travail, du logement,
de la condition féminine, etc. Car, tu ne vas tout même pas
compter sur eux pour apprendre la musique aux gamins, non ?

--

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Gerald
Jean-Claude Boudrant wrote:

Je vois que j'ai affaire à deux ardents défendeurs de l'élitisme



euh... "défenseur" peut-être ? (le défendeur est la personne *contre
qui* un procès est engagé... tu n'en es pas encore là contre nous
j'espère :-))

Non, défenseurs d'une certaine idée de la laïcité et de l'école de la
République, probablement plus. Une école *pour tous*. Et l'élitisme,
pour moi, est bien favorisé, en fait, par ceux qui organisent des
ghettos de sous-culture, comme tu sembles le faire, engendrant en miroir
une "différence" qualitative ailleurs. C'est la raison pour laquelle
j'inscris mes enfants à l'école publique et au collège dont ils
dépendent géographiquement, sans chercher aucune échappatoire mais en
tentant modestement de faire progresser la qualité pour tous.

en tout
cas de deux personnes ignorantes de la réalité des collèges d'aujourd'hui .



Tu es donc a contrario le porte-parole "des collèges d'aujourd'hui" dans
leur globalité ? Puis-je en déduire que tu exerces en région parisienne
(le nombril du monde !). Je suis curieux de savoir comment ton
expérience pourrait s'appliquer au collège (d'aujourd'hui) d'une ville
dont le code postal est 39240, ville ouvrière en bordure de la
"plastic-vallée" avec environ 20% d'immigration turque dans le collège,
mais où le supermarché local est probablement le seul en France où les
caddies n'ont pas de monnayeur car tout le monde les ramène sagement à
leur place (par -15° ce matin !)...

(pas besoin d'être un écrivain
notoirement reconnu pour enseigner le français)



Ni d'être un prof de musique pour le parler ou l'écrire sans faute ! :-)

Recentrons le débat s'il vous plait !



Bof ! Nous savons désormais la nature de nos divergences. Si on devait
le recentrer, donc le ramener en charte, il faudrait se poser la
question de savoir dans quelle mesure la révolution apportée par le
numérique et le système MIDI en 1983 peut créer valablement ou non de
nouveaux modes de visualisation/communication/édition en matière de
musique. Quid, par exemple, de la validité plus "universelle" de la
présentation "piano-roll" assez communément employée dans les
séquenceurs... (où la différence de hauteur entre chaque ligne est fixe
et d'un demi-ton, et où apparaissent la durée effective des notes et
leur mise en place précise voire leur vélocité, c'est-à-dire, en fait,
*l'interprétation*).

Mais nous sommes loin d'en être là. Car pour moi, laisser écrire à des
élèves le nom (français) des notes sous leur représentation solfégique
sur une portée est un triple non-sens :
- en laissant entendre que cette représentation ne serait PAS en soi (ou
serait autre chose que) la figuration du NOM des notes.
- en laissant entendre que "mi" serait une note unique et universelle
non dépendante d'une octave (si encore on demandait de préciser mi3 ou
mi4 etc.)
- en dissociant la lecture rythmique de la lecture mélodique qui serait
supposée plus difficile que la précédente. À moins que l'impasse ne soit
aussi faite sur le rythme et sa représentation et qu'il ne soit laissé à
la transmission orale... Dans ce cas plus la peine de parler d'une
quelconque écriture... et le sujet est clos !

Toujours en charte, et parce que ça me chatouille depuis le début, on
pourrait aussi reparler de l'intérêt, pour un particulier comme pour une
institution (si la licence Finale 2004 est *aussi* détenue par ton
collège) d'acheter fort cher ce logiciel consacré exclusivement à
l'édition PROFESSIONNELLE de partitions, avec flashage et production de
films etc. à destination d'éditeurs et d'imprimeurs, en lieu et place de
ses versions bien moins coûteuses (et largement assez performantes pour
l'immense majorité des musiciens) que sont Print Music et Allegro, voire
de solutions hybrides associées à des séquenceurs (il a été question de
Encore ces jours, et on rappelle aussi tout l'intérêt de Melody et
Harmony Assistant <http://www.myriad-online.com/fr/index.htm>)

Enfin, si par hasard tu cherchais - toujours dans le domaine haut de
gamme que tu privilégies - un correcteur orthographique, typographique
et grammatical français digne de ce nom, le bon lien est :
<http://www.prolexis.com/>

Juste pour aider, cordialement,
--
Gérald
Avatar
Bernard Meylan
Gerald a écrit :


Mais nous sommes loin d'en être là. Car pour moi, laisser écrire à des
élèves le nom (français) des notes sous leur représentation solfégique
sur une portée est un triple non-sens :
- en laissant entendre que cette représentation ne serait PAS en soi (ou
serait autre chose que) la figuration du NOM des notes.
- en laissant entendre que "mi" serait une note unique et universelle
non dépendante d'une octave (si encore on demandait de préciser mi3 ou
mi4 etc.)
- en dissociant la lecture rythmique de la lecture mélodique qui serait
supposée plus difficile que la précédente. À moins que l'impasse ne soit
aussi faite sur le rythme et sa représentation et qu'il ne soit laissé à
la transmission orale... Dans ce cas plus la peine de parler d'une
quelconque écriture... et le sujet est clos !



Il y a bien quelque temps, un certain Jean-Jacques Rousseau avait à peu
près la même idée sur l'écriture musicale... En s'insurgeant contre la
complexité de l'écriture musicale, et là on s'écarte un peu du propos de
Gérald qui ne fait référence qu'au nom des notes, il avait proposé une
écriture basée uniquement sur des chiffres et des lettres (pas
complètement, le point (.) faisait aussi partie de cette écriture).
Supprimant les lignes, les clefs (remplacées par leur lettre (G ou F,
pas de clé d'ut), les représentations métriques complexes (6/8 ou 12/8,
remplacées simplement par 2 ou 4), les armures (fini les 3 dièses en
début de morceau, un simple A majuscule pour désigner le la majeur, ou d
minuscule pour le ré mineur). Quand on voit une partition écrite selon
cette méthode, en tant que musicien, on a l'impression d'un tableau
excel de la banque du coin...
Sa méthode avait du bon, en ce sens qu'elle mettait une bonne partie de
la complexité de l'apprentissage musical à la portée de tout un chacun
(mais elle ne supprimait évidemment pas la nécessité de l'apprentissage
en soi), et du moins bon, en mettant de côté tout un pan de la musique
en la simplifiant un peu trop, et en supprimant aussi l'aspect visuel de
l'écriture et de la lecture (on voit à la lecture d'une partoche si les
notes montent ou descendent, pas avec les chiffres).

Bernard
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Jean-Claude Boudrant
"Gerald" a écrit dans le message de news:
1gr8vxw.19zhi5zevj5amN%
Jean-Claude Boudrant wrote:

Je vois que j'ai affaire à deux ardents défendeurs de l'élitisme



euh... "défenseur" peut-être ? (le défendeur est la personne *contre
qui* un procès est engagé... tu n'en es pas encore là contre nous
j'espère :-))
Enfin, si par hasard tu cherchais - toujours dans le domaine haut de
gamme que tu privilégies - un correcteur orthographique, typographique
et grammatical français digne de ce nom, le bon lien est :
<http://www.prolexis.com/>

Juste pour aider, cordialement,
--
Gérald



Désolé pour cette fôte, le "S" ayant ripé vers le "d" sur mon clavier . "Nul
n'est infaillible" de toute façon et je ne me gargarise pas de pouvoir
écrire sans aucune faute .

L'excellent Spinoza disait que lorsque le discours tournait aux désavantage
de l'un ou de l'autre il y avait 3 solutions :
L'élimination de l'autre,
La moquerie,
La fuite .
Pour ma part je préfère la troisième, n'ayant pas, comme vous, de
prédilection pour la deuxième .
(au fait , ma version de Finale est officielle et personnelle) .
Amicalement .
Jean-Claude .

PS : Au fait (bis) : A qui devez vous votre apprentissage de lecture des
notes, au conservatoire, à l'école ou de manière autodidacte ? Ceci demandé
sans aucune arrière pensée dénigrante pour vos qualités de musiciens, mais à
méditer tout de même .

--
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Pages personnelles : www.boudrant.info
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