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normalisation et masterisation

54 réponses
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ownowl
Salut à tous

J'ai enregistré un certain nombre de maquettes avec Sonar nottament, qui
sont exportées sous forme de .wav.
Ensuite, et après avoir "normalisé" le .wav avec audacity par exemple,
j'ai constaté que le niveau sonore était malgré tout plus faible q'un cd
du commerce.

Je me suis laissé entendre que la normalisation augmentait le signal
proportionnellement jusqu'à ce que l'échantillon le plus fort arrive à
0db, contrairement à un outils de mastering qui effecturait une
attenuation des crètes au préallable, ce qui permettrait une
augmentation plus importante du signal en général.

Suis je dans le vrai ou me goure-je ?

toute lumière à ce sujet est la bienvenue

Olivier

10 réponses

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ownowl
>>par contre je me demande comment ou avec quoi tu détermine le niveau RMS





D'une part Wavelab me permet de lire en temps réel sur les vumètres lors de
l'enregistrement à la fois les niveaux en crêtes et les niveaux RMS
atteints.

D'autre part pour un fichier Audio déjà existant, la plupart des logiciels
d'édition disposent d'un affichage des statistiques du fichier (niveau des
crêtes, niveau RMS moyen, maximum et minimum, DC offset, etc.) qui me donne
clairement toutes les infos nécessaires : Analyse globale dans Wavelab,



j'ai pas l'impression que se soit présent dans la version lite, je n'ai
pas trouvé cette fonctionnalité non plus dans Audacity. J'espère me tromper.

Tools>Statistics dans Sound Forge, Audio>Statistiques dans Cubase.



ca j'ai pas

a+
Olivier
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Mephisto
Le Thu, 08 Dec 2005 15:14:51 +0100, lm a ecrit :


"ownowl" a écrit dans le message de news:
43976eb7$0$18578$
j'avais mis en ligne un des morceau complet (portraits), je vais en
ajouter un extrait, donc il y aura les deux.
version entière :
http://olivier.demaine.club.fr/songs/portraits.wav
extrait :
http://olivier.demaine.club.fr/songs/portraits (coupé).wav




En réponse à l'un des intervenants :
Il y a comme un petit air de "Police" dans les guitares qui n'est pas fait
pour me déplaire.


C'est justement ce qu'on pourrait reprocher au morceau. Le riff est trop
calqué sur celui de "Message in the bottle".
Pour ce qui est du son : si c'est une maquette, ça me semble largement
suffisant. Les propos antérieurs ont du te faire comprendre qu'il est
inutile d'essayer de retrouver chez soi le son des cd
enregistrés sur du matériel haut de gamme par des
professionnels dans des locaux appropriés.
JM
--
Transbohêm Orchestra
http://jmg.gob.free.fr
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ownowl
lm a écrit :
"lm" a écrit dans le message de news:
4398b13e$0$20150$

Ce sont ces expériences personnelles (entre autres) qui m'ont conduites à
m'intéresser à ce stade de la production Audio.





Hou la la, j'ai quelques soucis avec l'orthographe à ces heures tardives.

Le pire, c'est que je me relis...




C'est pas moi qui vais te jeter la première pierre :-)
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ownowl
> Merci beaucoup, je suis flatté que le résultat ait été probant concernant
l'apport d'un pré-mastering. Même si je sais que mes travaux Audio
présentent encore bien des défauts et qu'il n'ont rien de comparable avec
ceux d'un professionnel aguerri et bien équipé.
J'attends ton avis après écoute sur d'autres systèmes.Tu risques d'y déceler
pas mal de défauts...



Effectivement je pourrais formuler un certain nombre de critique sur le
rendu final, MAIS ces critiques ne seraient pas attribués au traitement
post mixage (qui a nettement amélioré les choses) mais plutot en amont :
qualité de la prise de son, talent et précision des musiciens,
défauts d'arrangement et de mixage.

C'est que, en gros je suis toujours un peu décu du rendu de mes
productions. Quand j'écoute les Red Hots Chili Peppers (ne souriez pas),
par exemple, il y a souvent que une basse, une batterie et une guitare
avec souvent pour la guitare et même la basse des gimmick assez courts,
et pourtant il y a un son énorme, et une énergie débordante. Quand
j'enregistre quelque chose avec les mêmes ingrédients :guitare, basse et
batterie (d'ailleurs la batterie et souvent la basse sont fait en midi
avec des soundfonts), je trouve le résultat petit, ce qui me pousse
malgré moi à empiller les pistes (doublages des guitares et des voix) et
des arrangements au risque de noyer l'idée orginale.

bon je sais, comparer avec les Red Hot, c'est pas vraiment résonnable,
les moyens matériels et humains ne sont je pense, pas tout à fait les
mêmes :-)


L'enjeu majeur du pré-mastering est de rendre les titres écoutables sur tous
systèmes d'écoute...
C'est un peu illusoire car ils sont de nos jours tellement divers... Mais
disons que c'est une quête louable.

Plus que le matériel et les logiciels utilisés, il me semble que la qualité
du système d'écoute et la qualité des oreilles du technicien sont les clés
d'un bon pré-mastering. De même qu'une bonne culture musicale. Comme elle
n'est pas extensible, la plupart des techniciens de pré-mastering se
cantonnent aux styles qu'ils connaissent bien.
Je me sens personnellement bien plus à l'aise sur des musiques acoustiques
comme le Jazz et les musiques improvisées (que je pratique en tant que
musicien), la musique dite classique (que je ne pratique pas ou peu, mais
que je connais assez bien et que j'écoute souvent) ou la catégorie vaste Pop
Rock, Chansons (qui fait partie de ma culture depuis toujours ou presque).
Je me sens beaucoup moins à mon aise dans des productions purement électro
(même si j'apprécie d'écouter) ou Metal dont je connais mal la structure
sonore.

Pour l'anecdote, c'est après avoir subi en tant que musicien et vaguement
producteur les affres de travaux de pré-mastering désastreux et fort coûteux
émanant pourtant de boîtes parisiennes ou allemandes ayant pignon sur rue,
que je me suis décidé à aménager ma propre structure.
D'abord par obligation, un des titres que enregistré avec la chanteuse
Juliette (qui a fait fait bien du chemin depuis, mais dont j'apprécie le
talent depuis ses débuts à Toulouse il y a 25 ans) comportaient une infinité
de sifflantes très désagréables, l'ingé son (prétendumment spécialisé dans
le pré-mastering) n'a pas trouvé mieux que d'appliquer une égalisation
sévère (sauvage à mon goût), coupant toutes les fréquences à 5 KHz et autour
sur la totalité du titre (guitare électrique type Jazz, vibraphone, voix).
Je vous laisse imaginer le résultat...
Ce studio était payé à l'époque (c'était en 97) 3000 F HT (environ 550 Euros
TTC) la journée pour pré-masteriser et monter 10 titres pour la
duplication...
Encore novice sur la question, j'en suis sorti honteux et frustré du
résultat.
J'ai donc réalisé un pré-mastering "maison" sur Sound Forge avec mes NS10.
"S" par "S", avec des outils pas très adaptés, des heures dessus... , mais
j'ai ainsi appris beaucoup de choses sur l'édition Audio.
Malgré ses défauts c'est mon pré-mastering qui a été retenu pour la
duplication.

Ensuite, il y a 2 ans j'ai effectué (en tant que musicien invité) des prises
pour 2 titres d'un album du groupe Looping (Balafon, Steel-drum,
vibraphone, xylophone, basse, batterie), les prises ont été effectuées
correctement dans un studio toulousain et mixées tout aussi correctement en
Allemagne ainsi que l'enregistrement de la suite de l'album avec des
musiciens locaux.
J'ai reçu un témoin du mixage avant pré-mastering tout à fait prometteur.
Le résultat après pré-mastering d'une enseigne parisienne connue est
catastrophique : over squashed (c'est le terme US pour l'hyper compression),
plus de dynamique, les passages "piano" (faibles) et "forte" (forts) n'ont
plus de différence de niveau, la qualité du timbre des instruments en pâtit
forcément.
Je ne sais pas qui a utilisé un L2 comme un abruti, mais je sais comment il
l'a fait. Très mal et très cher !!!

Ce sont ces expériences personnelles (entre autres) qui m'ont conduites à
m'intéresser à ce stade de la production Audio.




Intéressant parcour
a+
Olivier
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Ladussard
Jean-Yves Bernier a écrit :

En choisissant une RÉFÉRENCE, il devient une mesure absolue, et on
n'oublie pas de noter la référence:

. Pour les tensions: reférence 1volt RMS -> dBV (décibel volt, grand V)
ou référence 0.775V RMS (1V CC) -> dBu (u = unterminated)
. Pour les puissances: reférence 1 mw -> dBm (décibel milliwat)



...c'est-à-dire 0,775V dans 600 ohms, impédance normalisée d'une ligne
téléphonique.
La radio, dans sa période "préhistorique", avait adopté cette norme, les
mélangeurs étaient alors passifs et les atténuateurs à gros boutons
rotatifs étaient des réseaux en T à impédance constante.
Les premiers auditoriums de mixage cinéma étaient encore équipés dans
les années 50 (et même un peu plus tard) de consoles Westrex avec
potentiomètres et filtres passifs, le tout fonctionnant à 600 ohms
entrée/600 ohms sortie. Des amplis ligne rattrapaient les niveaux.
Quand vint l'ère de l'électronique on garda l'habitude de l'expression
"dBm" pour parler de niveaux relatifs de tension, hors référence aux
fameux 600 ohms.
Le terme dBu a fait son apparition plus tardivement.
Voilà, c'est juste un petit point d'histoire anecdotique...

--
Ladussard

(retirer les trucs)
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ownowl
>>Il y a comme un petit air de "Police" dans les guitares qui n'est pas fait
pour me déplaire.



C'est justement ce qu'on pourrait reprocher au morceau. Le riff est trop
calqué sur celui de "Message in the bottle".



calqué est peut être un peu fort, mais je doit reconnaitre un air de
famille. j'aime bien l'ajout de seconde dans les arpèges en général

Pour ce qui est du son : si c'est une maquette, ça me semble largement
suffisant. Les propos antérieurs ont du te faire comprendre qu'il est
inutile d'essayer de retrouver chez soi le son des cd
enregistrés sur du matériel haut de gamme par des
professionnels dans des locaux appropriés.



C'est vrai, mais il y a du Sisyphe an moi ;-)

a+
Olivier
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ownowl
Jean-Yves Bernier a écrit :
ownowl wrote:


déjà là, après quelque comparaisons rapides avec des morceaux (d'oasis
ou PJ Harvey par exemple) le volume est loin d'être ridicule




Ça c'est un faux problème.



Oui et non,
dans un juxebox un morceau de rock, paraitra moins "péchu" s'il passe
après plusieurs dont le niveau était plus élevés.

C'est un peu, mais à l'inverse, comme les (longs) intermèdes
publicitaire qui entrecouppent la diffusion des films sur certainnes
chaines de TV. On regarde sagement un film vaguement intimiste et paf
tout d'un coup une pub pour un yaourt ou une voiture nous explose dans
les oreilles

En gros, ce que je cherche à faire c'est au niveau du son d'approcher au
maximum ce qui se fait de mieux dans ce style de musique. J'ai bien
conscience que ce n'est pas possible, mais on peut toujout grignoter un
peu. Et même si ce n'est qu'un tout petit peu, la démarche aura eue des
effets didactique.


Un niveau n'est jamais ridicule, tant que les crêtes atteignent le
plafond et c'est votre cas puisque vous avez normalisé. J'ai écouté
votre mix, et il est bien.



Je regrette juste un manque de fermeté dans
les basses,


la fermeté : un manque dans certainnes fréquences ? des attaques un peu
molles dans le jeu ?

une batterie un peu lointaine,

juste ne niveau de la batterie un peu plus fort ?

la voix qui aurait pu être
travaillée à l'égaliseur pour lui donner du corps.

Au sujet du niveau global, il existe un bouton "volume" sur toute chaîne
audio. Se préoccuper d'égaliser les niveaux *entre* les disques, c'est
prendre les auditeurs pour des culs-de-jatte. Je le comprends en voiture
où il vaut mieux regarder la route. Je le comprends en supermarché où
on n'est pas maître de la diffusion. Et en radio, c'est le boulot des
stations. Mais en écoute musicale, il faut tout de même pas prendre
l'auditeur pour un handicapé, si ça continue comme ça on va aussi
écouter à ma place.

Personnellement, je n'ai ressenti aucun manque de niveau et ne le trouve
en aucun cas ridicule. Et j'aime écouter fort, au grand désespoir de mes
voisins.


a+
Olivier
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Achim Bombota
Le Fri, 09 Dec 2005 14:33:40 +0100, ownowl a écrit :

Quand j'enregistre quelque chose avec les mêmes ingrédients :
guitare, basse et batterie
(d'ailleurs la batterie et souvent la basse sont fait en midi
avec des soundfonts), je trouve le résultat petit,



C'est la preuve que les Red Hot ne sont pas des Soundfonts !

Personnellement, pour la basse, je considère 3 niveaux de rendu :
1-la basse de ta carte son (soundfonts par ex)
2-une basse branchée en direct sur la table/carte son,
3-une basse branchée sur ampli repiqué par un micro

on peut aussi mélanger les 3.

Mais le 1 sonnera toujours plus petit que le 3 amha.
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ownowl
Achim Bombota a écrit :
Le Fri, 09 Dec 2005 14:33:40 +0100, ownowl a écrit :


Quand j'enregistre quelque chose avec les mêmes ingrédients :
guitare, basse et batterie
(d'ailleurs la batterie et souvent la basse sont fait en midi
avec des soundfonts), je trouve le résultat petit,




C'est la preuve que les Red Hot ne sont pas des Soundfonts !


:-)


Personnellement, pour la basse, je considère 3 niveaux de rendu :
1-la basse de ta carte son (soundfonts par ex)
2-une basse branchée en direct sur la table/carte son,
3-une basse branchée sur ampli repiqué par un micro

on peut aussi mélanger les 3.

Mais le 1 sonnera toujours plus petit que le 3 amha.



Je pratique les doublages de guitare depuis un bon moment, mais je n'y
avais pas pensé pour la basse.
As-tu quelque part sur le net, un exemple sonore de cette pratique ?

a+
olivier
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Achim Bombota
Le Fri, 09 Dec 2005 17:16:06 +0100, ownowl a écrit :


Je pratique les doublages de guitare depuis un bon moment, mais je n'y
avais pas pensé pour la basse.



Pour les guitares, je fais pareil, j'adore en mettre sur plein de pistes.

Pour la basse je ne parlais pas de doublage, mais d'enregistrer en
simultané le son direct et le son repiqué de l'ampli avec un micro.

Je parlais de niveaux de qualité/rendu, le son d'un bon HP par rapport à
des Soundfonts.

As-tu quelque part sur le net, un exemple sonore de cette pratique ?



Pas d'exemple d'empilage de basses ...
Un exemple de basse enregistrée selon la méthode ampli + direct, oui.
En analogique qui plus est ... (donc HC)
Voir en-têtes->organisation.
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