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Normes T-DMB et DRM retenues et validées

48 réponses
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Wilfrid Tocqueville
Bonjour,

Christine Albanel vient de signer ce jour le traité signal, qui confirme
donc que les normes T-DMB et DRM sont retenues pour la radio numérique, dont
les premiers appels aux candidatures devraient intervenir en 2008.

Bye Bye le DAB+, qui semblait être la norme idéale pour la future radio
numérique...

L'arrivée de la norme DRM est en revanche une assez bonne nouvelle,
certainement sur la bande des 26 Mhz

W.

10 réponses

1 2 3 4 5
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palmerclaude
"avour" a écrit dans le message de news:

Il se trouve que Olivier Boudot a formulé :
avour wrote in news:mn.34bd7d7c1099def6.26570
@laposte.net:

Et bien l'optimisme est de rigueur c'est fou, moi j'attend avec
impatience cette radio numérique qui va enfin nous apporter en province
la diversité recontré dans les grde villes.



Oui enfin... avec une technologie pour laquelle le surdébit liée à la
couche de synchronisation et à la couche de transport dépasse les 25%,
et frise même allègrement les 50% dans le cadre d'une utilisation avec
de l'audio comme composante principale pour les débits AAC+ les plus
faibles (lesquels varient entre 48 et 96 kbps en général), il faut
plutôt se demander s'il sera possible de basculer l'intégralité du
paysage FM existant dans chaque ville démarrée en numérique... La
présence de Canal + en bande III rend les choses plus que difficile en
de nombreux endroits.



mais Canal + va virer en 2011,
d'après les expérimentations on peut s'attendre à avoir une trentaine de
station dans un premier temps :D c'est un beau début de toute manière
toutes les stations FM d'une zone données ne migreront pas forcémemt en
numérique.

--
Merci de vos futures réponses.

Effectivement, vu le coût et le fait que sur un multiplex donné on ne
pourra mettre qu'une dizaine de radios au plus, que les réseaux vont
continuer leurs pressions pour avoir du national ou du zonage multiville,
il ne risque pas d'y avoir beaucoupde monde ni de diversité...


De plus s'ils veulent aussi garder un certain temps les 90% de fréquences
analogiques qu'ils ont déjà, la diversité va en prendre un coup de plus.

Quant à contester tout ce qui se fait, et bien oui, quand c'est des c...
technologiques coûteuses et médiocres ou des monopoles qui bouffent tout
avec la complicité du politique.

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palmerclaude
"avour" a écrit dans le message de news:

François Guillet a écrit :
"Pierre PANTALÉON" a écrit dans le message de
news: 4758fac0$0$26660$
avour a écrit :

Et bien l'optimisme est de rigueur c'est fou, moi j'attend avec
impatience cette radio numérique qui va enfin nous apporter en province
la diversité recontré dans les grde villes.
Encore un comportement bien français tjs à remettre en cause tout ce
qui ce décide et quelle est donc la bonne décision qu'il aurait fallu
prendre pour contenter ce septicisme ambiant. :/



Si tu es en campagne campagne, je ne veux pas encore faire le rabajoie,
mais si le signal est faible, et analogique comme en numérique tu ne
recevras pas grand chose. ...



De toute façon, il n'y a aucune raison que les campagnards aient les
mêmes services que les grandes villes. Est-ce que les citadins ont de
l'air pur, des fleurs et des papillons, le calme silencieux ? A chacun
ses avantages et ses inconvénients. :-)



mr se veut être drole je suppose mais moi je vis à l'air pur et aussi avec
la modernité en tête :')

--
Merci de vos futures réponses.

Et ta "modernité en tête" ça t'apporte quoi? de la culture, de la bonne
musique, de l'information pas bidonnée? :-))



Avatar
avour
palmerclaude a formulé la demande :
"avour" a écrit dans le message de news:

Il se trouve que Olivier Boudot a formulé :
avour wrote in
news:mn.34bd7d7c1099def6.26570
@laposte.net:

Et bien l'optimisme est de rigueur c'est fou, moi j'attend avec
impatience cette radio numérique qui va enfin nous apporter en
province la diversité recontré dans les grde villes.



Oui enfin... avec une technologie pour laquelle le surdébit liée à
la couche de synchronisation et à la couche de transport dépasse
les 25%, et frise même allègrement les 50% dans le cadre d'une
utilisation avec de l'audio comme composante principale pour les
débits AAC+ les plus faibles (lesquels varient entre 48 et 96
kbps en général), il faut plutôt se demander s'il sera possible
de basculer l'intégralité du paysage FM existant dans chaque ville
démarrée en numérique... La présence de Canal + en bande III rend
les choses plus que difficile en de nombreux endroits.



mais Canal + va virer en 2011,
d'après les expérimentations on peut s'attendre à avoir une
trentaine de station dans un premier temps :D c'est un beau début
de toute manière toutes les stations FM d'une zone données ne
migreront pas forcémemt en numérique.

-- Merci de vos futures réponses.

Effectivement, vu le coût et le fait que sur un multiplex donné on
ne pourra mettre qu'une dizaine de radios au plus, que les réseaux
vont continuer leurs pressions pour avoir du national ou du zonage
multiville, il ne risque pas d'y avoir beaucoupde monde ni de
diversité...


De plus s'ils veulent aussi garder un certain temps les 90% de
fréquences analogiques qu'ils ont déjà, la diversité va en prendre un
coup de plus.

Quant à contester tout ce qui se fait, et bien oui, quand c'est des
c... technologiques coûteuses et médiocres ou des monopoles qui
bouffent tout avec la complicité du politique.




vous avez raison c'était bien mieux demon temps,
la bonne nostalgie :o)

--
Merci de vos futures réponses.
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avour
dge a émis l'idée suivante :
Le Sun, 09 Dec 2007 18:58:51 +0100, avour a écrit:

François Guillet a écrit :
"Pierre PANTALÉON" a écrit dans le message
de news: 4758fac0$0$26660$
avour a écrit :

Et bien l'optimisme est de rigueur c'est fou, moi j'attend avec
impatience cette radio numérique qui va enfin nous apporter en
province la diversité recontré dans les grde villes. Encore un
comportement bien français tjs à remettre en cause tout ce qui ce
décide et quelle est donc la bonne décision qu'il aurait fallu
prendre pour contenter ce septicisme ambiant. :/



Si tu es en campagne campagne, je ne veux pas encore faire le
rabajoie, mais si le signal est faible, et analogique comme en
numérique tu ne recevras pas grand chose. ...



De toute façon, il n'y a aucune raison que les campagnards aient
les mêmes services que les grandes villes. Est-ce que les citadins
ont de l'air pur, des fleurs et des papillons, le calme silencieux
? A chacun ses avantages et ses inconvénients. :-)



mr se veut être drole je suppose mais moi je vis à l'air pur et
aussi avec la modernité en tête :')



Si vous recevez Canal+ en bande 3 sans difficulté majeure, on peut
supposer qu'à terme la radio num arrivera



merci mais j'avais compris. :-Z

--
Merci de vos futures réponses.
Avatar
palmerclaude
"avour" a écrit dans le message de news:

palmerclaude a formulé la demande :
"avour" a écrit dans le message de news:

Il se trouve que Olivier Boudot a formulé :
avour wrote in news:mn.34bd7d7c1099def6.26570
@laposte.net:

Et bien l'optimisme est de rigueur c'est fou, moi j'attend avec
impatience cette radio numérique qui va enfin nous apporter en
province la diversité recontré dans les grde villes.



Oui enfin... avec une technologie pour laquelle le surdébit liée à la
couche de synchronisation et à la couche de transport dépasse les 25%,
et frise même allègrement les 50% dans le cadre d'une utilisation avec
de l'audio comme composante principale pour les débits AAC+ les plus
faibles (lesquels varient entre 48 et 96 kbps en général), il faut
plutôt se demander s'il sera possible de basculer l'intégralité du
paysage FM existant dans chaque ville démarrée en numérique... La
présence de Canal + en bande III rend les choses plus que difficile en
de nombreux endroits.



mais Canal + va virer en 2011,
d'après les expérimentations on peut s'attendre à avoir une trentaine de
station dans un premier temps :D c'est un beau début de toute manière
toutes les stations FM d'une zone données ne migreront pas forcémemt en
numérique.

-- Merci de vos futures réponses.

Effectivement, vu le coût et le fait que sur un multiplex donné on ne
pourra mettre qu'une dizaine de radios au plus, que les réseaux vont
continuer leurs pressions pour avoir du national ou du zonage multiville,
il ne risque pas d'y avoir beaucoupde monde ni de diversité...


De plus s'ils veulent aussi garder un certain temps les 90% de fréquences
analogiques qu'ils ont déjà, la diversité va en prendre un coup de plus.

Quant à contester tout ce qui se fait, et bien oui, quand c'est des c...
technologiques coûteuses et médiocres ou des monopoles qui bouffent tout
avec la complicité du politique.




vous avez raison c'était bien mieux demon temps,
la bonne nostalgie :o)



Mais non, ca c'est de l'humour mal placé. Merci de ne pas manipuler mon
propos en le caricaturant le débat est trop sérieux. On s'est battu sur
les normes et les répartitions de fréquences avec nos tutelles, et nous
avons 4 membres du bureau de la CNRA qui planchent en permanence sur le
sujet avec le CSA, la DDM. J'ai organisé une demi-douzaines de réunions de
sensibilisation pour les radios de mon secteur en Poitou-Charentes etc.
J'ai été un des premiers à numériser le studio de mon association comme le
matériels de reportages plusieurs années avant les grandes radios et le
service public dès 1990. Nous travaillons maintenant depuis dix ans en BF
entièrement en numérique, prise de son, montage, régie, reportages en
semi-direct depuis n'importe où, décrochages antenne par topage sur la
régie à distance, piges antennes numérisées, voice-tracks etc, etc.. Donc
mauvaise pioche, pas du tout nostalgique, mais furieux de voir un secteur
entier blousé par des voyous affairistes.La nostalgie c'est de voir que
l'évolution crée une complicitré du politique avec des médias où la
manipulation de l'opinion pour avoir un semblant de paix social,
outrepasse les valeurs constitutionnelles de liberté d'expression, de
diversité, de lien social réel.


palmer
Avatar
Jean-François
Bonjour,

Je ne comprends pas une chose: a quoi a servi le "recours"(je ne sais
pas si c'est le terme exact) contestant l'arrêté français déposé par
l'Angleterre et l'Allemagne auprès de l'Union Européenne. Ceci
n'était-il que consultatif ? (cela est intéressant pour des pays de
pouvoir exprimer leur avis mais si cela n'est pas un minimum
contraignant, je ne vois pas trop l'intérêt).

Ce délai aura au moins permis à l'association DR de mener ses
expérimentations fort intéressantes et qui auraient dû infléchir la
position initiale de notre Ministre de la Communication (mais
n'officiant plus au Château de Versailles on peut comprendre qu'elle
n'ait pas eu de position plus éclairée ;-).

Remarquez, quand Axel Duroux (RTL) explique dans Télérama que le DAB+ ne
permet pas de diffuser de données associées alors que le T-DMB le
permet, je comprends mieux le niveau de désinformation de nos chers
dirigeants (...et des journalistes !).

A mon humble avis, en défendant le T-DMB les principaux acteurs de la
radio en France se tirent une balle dans le pied.
A l'étape où nous en sommes, rien ne dit qu'ils pourront diffuser tout
ou partie des radios qu'ils testent actuellement sur Internet (les
webradios du groupe NRJ, celles du groupe RTL etc).
Je ne sais également pas comment l'industrie radiophonique va réussir à
vendre le concept de la radio numérique sur une ville comme Paris où
l'ensemble de l'offre de la bande FM ne pourra être dupliquée (peut-être
me trompe-je sur ce point !). Même si un auditeur lambda n'écoute que 3
ou 4 stations, le fait d'avoir accès à une offre restreinte est
psychologiquement difficile à comprendre.
Pour faire une analogie avec la TNT, même si je ne regarde que 3 ou 4
chaînes de manière régulière, j'aime quand même savoir que j'en ai 18 à
ma disposition au cas où l'envie se ferait sentir d'en regarder d'autres.
Alors bien sûr, Paris n'est pas la France et nombre de villes auront
accès à une offre multipliée par rapport à celle qu'offre la FM...encore
qu'il faille être prudent sur ce point et ne pas devancer les appels à
candidatures et leurs résultats.

La messe est dite, le T-DMB a été choisi. Soit.
Les industriels vont devoir maintenant faire en sorte de proposer des
appareils de réception qui soient compétitifs et multifonctions.
Le T-DMB impose la présence d'un écran ? Ok,
mais alors je demanderais à mon récepteur DMB de pouvoir lire des
vidéos, des fichiers audio, des images....bref, tout ce que fait
n'importe quel lecteur multimédia, mais à un prix raisonnable (le IRiver
B20 fait tout ça mais pour le prix, nous n'y sommes pas encore comparé à
d'autres lecteurs multimédias).
D'ici début 2009 les prix de ces appareils auront encore baissé lorsque
apparaitront les premiers récepteurs T-DMB grand public. Ces derniers
devront alors être particulièrement accessibles en termes de prix face
aux autres lecteurs multmédias (en espérant que les récepteurs T-DMB
aient des fonctions comparables).
Je tiendrais le même raisonnement pour les récepteurs fixes, type
récepteurs pour la cuisine, radio réveils....). Les modèles actuels (FM,
GO) sont tellement peu chers que les récepteurs T-DMB devront vraiment
proposer un "plus" qualitatif et quantitatif en termes de
fonctionnalités pour justifier le prix demandé.

Inutile de dire que je vois mal de qui Mme Albanel veut parler
lorsqu'elle évoque "[les] fabricants de composants électroniques mais
aussi ceux de terminaux de réception". Certainement pas des industriels
français largement absents jusqu'à présent. Alors pour le développement
de l'industrie Française, on repassera ! (par contre, cela va faire du
boulot pour Frontier Silicon, Radioscape....et les Coréens ;-)



Jean-François Miaux
Avatar
Ausene By Serge Surpin
je ne vois qu'une chose
visiblement il n'y aura pas beaucoup plus de programmes qu'en Fm
dans les grandes villes

la TNT offre en effet 18 chaines là où il n'y avait que 5/6 chaines
la radio numérique n'offrirait pas cet augmentation de quantité

--
s.
"Jean-François" <dynamikarobaselapostepointnet> a écrit dans le message de
news:475e7789$0$20095$
Bonjour,

Je ne comprends pas une chose: a quoi a servi le "recours"(je ne sais pas
si c'est le terme exact) contestant l'arrêté français déposé par
l'Angleterre et l'Allemagne auprès de l'Union Européenne. Ceci n'était-il
que consultatif ? (cela est intéressant pour des pays de pouvoir exprimer
leur avis mais si cela n'est pas un minimum contraignant, je ne vois pas
trop l'intérêt).

Ce délai aura au moins permis à l'association DR de mener ses
expérimentations fort intéressantes et qui auraient dû infléchir la
position initiale de notre Ministre de la Communication (mais n'officiant
plus au Château de Versailles on peut comprendre qu'elle n'ait pas eu de
position plus éclairée ;-).

Remarquez, quand Axel Duroux (RTL) explique dans Télérama que le DAB+ ne
permet pas de diffuser de données associées alors que le T-DMB le permet,
je comprends mieux le niveau de désinformation de nos chers dirigeants
(...et des journalistes !).

A mon humble avis, en défendant le T-DMB les principaux acteurs de la
radio en France se tirent une balle dans le pied.
A l'étape où nous en sommes, rien ne dit qu'ils pourront diffuser tout ou
partie des radios qu'ils testent actuellement sur Internet (les webradios
du groupe NRJ, celles du groupe RTL etc).
Je ne sais également pas comment l'industrie radiophonique va réussir à
vendre le concept de la radio numérique sur une ville comme Paris où
l'ensemble de l'offre de la bande FM ne pourra être dupliquée (peut-être
me trompe-je sur ce point !). Même si un auditeur lambda n'écoute que 3 ou
4 stations, le fait d'avoir accès à une offre restreinte est
psychologiquement difficile à comprendre.
Pour faire une analogie avec la TNT, même si je ne regarde que 3 ou 4
chaînes de manière régulière, j'aime quand même savoir que j'en ai 18 à ma
disposition au cas où l'envie se ferait sentir d'en regarder d'autres.
Alors bien sûr, Paris n'est pas la France et nombre de villes auront accès
à une offre multipliée par rapport à celle qu'offre la FM...encore qu'il
faille être prudent sur ce point et ne pas devancer les appels à
candidatures et leurs résultats.

La messe est dite, le T-DMB a été choisi. Soit.
Les industriels vont devoir maintenant faire en sorte de proposer des
appareils de réception qui soient compétitifs et multifonctions.
Le T-DMB impose la présence d'un écran ? Ok,
mais alors je demanderais à mon récepteur DMB de pouvoir lire des vidéos,
des fichiers audio, des images....bref, tout ce que fait n'importe quel
lecteur multimédia, mais à un prix raisonnable (le IRiver B20 fait tout ça
mais pour le prix, nous n'y sommes pas encore comparé à d'autres lecteurs
multimédias).
D'ici début 2009 les prix de ces appareils auront encore baissé lorsque
apparaitront les premiers récepteurs T-DMB grand public. Ces derniers
devront alors être particulièrement accessibles en termes de prix face aux
autres lecteurs multmédias (en espérant que les récepteurs T-DMB aient des
fonctions comparables).
Je tiendrais le même raisonnement pour les récepteurs fixes, type
récepteurs pour la cuisine, radio réveils....). Les modèles actuels (FM,
GO) sont tellement peu chers que les récepteurs T-DMB devront vraiment
proposer un "plus" qualitatif et quantitatif en termes de fonctionnalités
pour justifier le prix demandé.

Inutile de dire que je vois mal de qui Mme Albanel veut parler lorsqu'elle
évoque "[les] fabricants de composants électroniques mais aussi ceux de
terminaux de réception". Certainement pas des industriels français
largement absents jusqu'à présent. Alors pour le développement de
l'industrie Française, on repassera ! (par contre, cela va faire du boulot
pour Frontier Silicon, Radioscape....et les Coréens ;-)



Jean-François Miaux







Avatar
avour
Ausene By Serge Surpin avait écrit le 11/12/2007 :
je ne vois qu'une chose
visiblement il n'y aura pas beaucoup plus de programmes qu'en Fm
dans les grandes villes

la TNT offre en effet 18 chaines là où il n'y avait que 5/6 chaines
la radio numérique n'offrirait pas cet augmentation de quantité

--
s.
"Jean-François" <dynamikarobaselapostepointnet> a écrit dans le
message de news:475e7789$0$20095$
Bonjour,

Je ne comprends pas une chose: a quoi a servi le "recours"(je ne
sais pas si c'est le terme exact) contestant l'arrêté français
déposé par l'Angleterre et l'Allemagne auprès de l'Union
Européenne. Ceci n'était-il que consultatif ? (cela est intéressant
pour des pays de pouvoir exprimer leur avis mais si cela n'est pas
un minimum contraignant, je ne vois pas trop l'intérêt).

Ce délai aura au moins permis à l'association DR de mener ses
expérimentations fort intéressantes et qui auraient dû infléchir la
position initiale de notre Ministre de la Communication (mais
n'officiant plus au Château de Versailles on peut comprendre
qu'elle n'ait pas eu de position plus éclairée ;-).

Remarquez, quand Axel Duroux (RTL) explique dans Télérama que le
DAB+ ne permet pas de diffuser de données associées alors que le
T-DMB le permet, je comprends mieux le niveau de désinformation de
nos chers dirigeants (...et des journalistes !).

A mon humble avis, en défendant le T-DMB les principaux acteurs de
la radio en France se tirent une balle dans le pied.
A l'étape où nous en sommes, rien ne dit qu'ils pourront diffuser
tout ou partie des radios qu'ils testent actuellement sur Internet
(les webradios du groupe NRJ, celles du groupe RTL etc).
Je ne sais également pas comment l'industrie radiophonique va
réussir à vendre le concept de la radio numérique sur une ville
comme Paris où l'ensemble de l'offre de la bande FM ne pourra être
dupliquée (peut-être me trompe-je sur ce point !). Même si un
auditeur lambda n'écoute que 3 ou 4 stations, le fait d'avoir accès
à une offre restreinte est psychologiquement difficile à
comprendre.
Pour faire une analogie avec la TNT, même si je ne regarde que 3 ou
4 chaînes de manière régulière, j'aime quand même savoir que j'en
ai 18 à ma disposition au cas où l'envie se ferait sentir d'en
regarder d'autres.
Alors bien sûr, Paris n'est pas la France et nombre de villes
auront accès à une offre multipliée par rapport à celle qu'offre la
FM...encore qu'il faille être prudent sur ce point et ne pas
devancer les appels à candidatures et leurs résultats.

La messe est dite, le T-DMB a été choisi. Soit.
Les industriels vont devoir maintenant faire en sorte de proposer
des appareils de réception qui soient compétitifs et
multifonctions.
Le T-DMB impose la présence d'un écran ? Ok,
mais alors je demanderais à mon récepteur DMB de pouvoir lire des
vidéos, des fichiers audio, des images....bref, tout ce que fait
n'importe quel lecteur multimédia, mais à un prix raisonnable (le
IRiver B20 fait tout ça mais pour le prix, nous n'y sommes pas
encore comparé à d'autres lecteurs multimédias).
D'ici début 2009 les prix de ces appareils auront encore baissé
lorsque apparaitront les premiers récepteurs T-DMB grand public.
Ces derniers devront alors être particulièrement accessibles en
termes de prix face aux autres lecteurs multmédias (en espérant que
les récepteurs T-DMB aient des fonctions comparables).
Je tiendrais le même raisonnement pour les récepteurs fixes, type
récepteurs pour la cuisine, radio réveils....). Les modèles actuels
(FM, GO) sont tellement peu chers que les récepteurs T-DMB devront
vraiment proposer un "plus" qualitatif et quantitatif en termes de
fonctionnalités pour justifier le prix demandé.

Inutile de dire que je vois mal de qui Mme Albanel veut parler
lorsqu'elle évoque "[les] fabricants de composants électroniques
mais aussi ceux de terminaux de réception". Certainement pas des
industriels français largement absents jusqu'à présent. Alors pour
le développement de l'industrie Française, on repassera ! (par
contre, cela va faire du boulot pour Frontier Silicon,
Radioscape....et les Coréens ;-)



Jean-François Miaux










à moyen terme si, après l'arrêt de canl + sur la bande III l'offre
radio numérique pourra s'étoffer à nouveau pour atteindre un bonne
quarantaine comme l'offre actuelle FM parisienne, et bien pour le
quidam provincial c'est "versaille" par rapport au quelques radios
reçue localement !! :-Z

--
Merci de vos futures réponses.
Avatar
avour
Jean-François a utilisé son clavier pour écrire :
Bonjour,

Je ne comprends pas une chose: a quoi a servi le "recours"(je ne sais
pas si c'est le terme exact) contestant l'arrêté français déposé par
l'Angleterre et l'Allemagne auprès de l'Union Européenne. Ceci
n'était-il que consultatif ? (cela est intéressant pour des pays de
pouvoir exprimer leur avis mais si cela n'est pas un minimum
contraignant, je ne vois pas trop l'intérêt).

Ce délai aura au moins permis à l'association DR de mener ses
expérimentations fort intéressantes et qui auraient dû infléchir la
position initiale de notre Ministre de la Communication (mais
n'officiant plus au Château de Versailles on peut comprendre qu'elle
n'ait pas eu de position plus éclairée ;-).

Remarquez, quand Axel Duroux (RTL) explique dans Télérama que le DAB+
ne permet pas de diffuser de données associées alors que le T-DMB le
permet, je comprends mieux le niveau de désinformation de nos chers
dirigeants (...et des journalistes !).

A mon humble avis, en défendant le T-DMB les principaux acteurs de la
radio en France se tirent une balle dans le pied.
A l'étape où nous en sommes, rien ne dit qu'ils pourront diffuser
tout ou partie des radios qu'ils testent actuellement sur Internet
(les webradios du groupe NRJ, celles du groupe RTL etc).
Je ne sais également pas comment l'industrie radiophonique va réussir
à vendre le concept de la radio numérique sur une ville comme Paris
où l'ensemble de l'offre de la bande FM ne pourra être dupliquée
(peut-être me trompe-je sur ce point !). Même si un auditeur lambda
n'écoute que 3 ou 4 stations, le fait d'avoir accès à une offre
restreinte est psychologiquement difficile à comprendre.
Pour faire une analogie avec la TNT, même si je ne regarde que 3 ou 4
chaînes de manière régulière, j'aime quand même savoir que j'en ai 18
à ma disposition au cas où l'envie se ferait sentir d'en regarder
d'autres.
Alors bien sûr, Paris n'est pas la France et nombre de villes auront
accès à une offre multipliée par rapport à celle qu'offre la
FM...encore qu'il faille être prudent sur ce point et ne pas devancer
les appels à candidatures et leurs résultats.

La messe est dite, le T-DMB a été choisi. Soit.
Les industriels vont devoir maintenant faire en sorte de proposer des
appareils de réception qui soient compétitifs et multifonctions.
Le T-DMB impose la présence d'un écran ? Ok,
mais alors je demanderais à mon récepteur DMB de pouvoir lire des
vidéos, des fichiers audio, des images....bref, tout ce que fait
n'importe quel lecteur multimédia, mais à un prix raisonnable (le
IRiver B20 fait tout ça mais pour le prix, nous n'y sommes pas encore
comparé à d'autres lecteurs multimédias).
D'ici début 2009 les prix de ces appareils auront encore baissé
lorsque apparaitront les premiers récepteurs T-DMB grand public. Ces
derniers devront alors être particulièrement accessibles en termes de
prix face aux autres lecteurs multmédias (en espérant que les
récepteurs T-DMB aient des fonctions comparables).
Je tiendrais le même raisonnement pour les récepteurs fixes, type
récepteurs pour la cuisine, radio réveils....). Les modèles actuels
(FM, GO) sont tellement peu chers que les récepteurs T-DMB devront
vraiment proposer un "plus" qualitatif et quantitatif en termes de
fonctionnalités pour justifier le prix demandé.

Inutile de dire que je vois mal de qui Mme Albanel veut parler
lorsqu'elle évoque "[les] fabricants de composants électroniques mais
aussi ceux de terminaux de réception". Certainement pas des
industriels français largement absents jusqu'à présent. Alors pour le
développement de l'industrie Française, on repassera ! (par contre,
cela va faire du boulot pour Frontier Silicon, Radioscape....et les
Coréens ;-)



Jean-François Miaux



+1 bonne analyse avec une remarque le DAB+ n'est pas mort pour autand
rien ne dit pour le moment qu'il ne pourra pas être utilisé localement
par des petites radios, puisque le DAB+ est parfaitement utilisable au
sein d'un mux de radio numérique T-DMB, des essais ont été faits et çà
marche parfaitement.
Le T-DMB est la norme par défaut choisi mais localement faut voir que
ce le CSA va pouvoir porosé aux petites strutures radiophoniques pour
évoluer au numérique, mais rien n'est inscrit dans le marbre sur
l'interdiction du DAB+.

--
Merci de vos futures réponses.
Avatar
Ausene By Serge Surpin
vous croyez qu'une nouveauté peut fonctionner si Paris et les grandes villes
n'y voient pas l'intérêt ?
moi j'en doute beaucoup

--
s.
"avour" a écrit dans le message de
news:
Ausene By Serge Surpin avait écrit le 11/12/2007 :
je ne vois qu'une chose
visiblement il n'y aura pas beaucoup plus de programmes qu'en Fm
dans les grandes villes

la TNT offre en effet 18 chaines là où il n'y avait que 5/6 chaines
la radio numérique n'offrirait pas cet augmentation de quantité

--
s.
"Jean-François" <dynamikarobaselapostepointnet> a écrit dans le message
de news:475e7789$0$20095$
Bonjour,

Je ne comprends pas une chose: a quoi a servi le "recours"(je ne sais
pas si c'est le terme exact) contestant l'arrêté français déposé par
l'Angleterre et l'Allemagne auprès de l'Union Européenne. Ceci
n'était-il que consultatif ? (cela est intéressant pour des pays de
pouvoir exprimer leur avis mais si cela n'est pas un minimum
contraignant, je ne vois pas trop l'intérêt).

Ce délai aura au moins permis à l'association DR de mener ses
expérimentations fort intéressantes et qui auraient dû infléchir la
position initiale de notre Ministre de la Communication (mais
n'officiant plus au Château de Versailles on peut comprendre qu'elle
n'ait pas eu de position plus éclairée ;-).

Remarquez, quand Axel Duroux (RTL) explique dans Télérama que le DAB+ ne
permet pas de diffuser de données associées alors que le T-DMB le
permet, je comprends mieux le niveau de désinformation de nos chers
dirigeants (...et des journalistes !).

A mon humble avis, en défendant le T-DMB les principaux acteurs de la
radio en France se tirent une balle dans le pied.
A l'étape où nous en sommes, rien ne dit qu'ils pourront diffuser tout
ou partie des radios qu'ils testent actuellement sur Internet (les
webradios du groupe NRJ, celles du groupe RTL etc).
Je ne sais également pas comment l'industrie radiophonique va réussir à
vendre le concept de la radio numérique sur une ville comme Paris où
l'ensemble de l'offre de la bande FM ne pourra être dupliquée (peut-être
me trompe-je sur ce point !). Même si un auditeur lambda n'écoute que 3
ou 4 stations, le fait d'avoir accès à une offre restreinte est
psychologiquement difficile à comprendre.
Pour faire une analogie avec la TNT, même si je ne regarde que 3 ou 4
chaînes de manière régulière, j'aime quand même savoir que j'en ai 18 à
ma disposition au cas où l'envie se ferait sentir d'en regarder
d'autres.
Alors bien sûr, Paris n'est pas la France et nombre de villes auront
accès à une offre multipliée par rapport à celle qu'offre la FM...encore
qu'il faille être prudent sur ce point et ne pas devancer les appels à
candidatures et leurs résultats.

La messe est dite, le T-DMB a été choisi. Soit.
Les industriels vont devoir maintenant faire en sorte de proposer des
appareils de réception qui soient compétitifs et multifonctions.
Le T-DMB impose la présence d'un écran ? Ok,
mais alors je demanderais à mon récepteur DMB de pouvoir lire des
vidéos, des fichiers audio, des images....bref, tout ce que fait
n'importe quel lecteur multimédia, mais à un prix raisonnable (le IRiver
B20 fait tout ça mais pour le prix, nous n'y sommes pas encore comparé à
d'autres lecteurs multimédias).
D'ici début 2009 les prix de ces appareils auront encore baissé lorsque
apparaitront les premiers récepteurs T-DMB grand public. Ces derniers
devront alors être particulièrement accessibles en termes de prix face
aux autres lecteurs multmédias (en espérant que les récepteurs T-DMB
aient des fonctions comparables).
Je tiendrais le même raisonnement pour les récepteurs fixes, type
récepteurs pour la cuisine, radio réveils....). Les modèles actuels (FM,
GO) sont tellement peu chers que les récepteurs T-DMB devront vraiment
proposer un "plus" qualitatif et quantitatif en termes de
fonctionnalités pour justifier le prix demandé.

Inutile de dire que je vois mal de qui Mme Albanel veut parler
lorsqu'elle évoque "[les] fabricants de composants électroniques mais
aussi ceux de terminaux de réception". Certainement pas des industriels
français largement absents jusqu'à présent. Alors pour le développement
de l'industrie Française, on repassera ! (par contre, cela va faire du
boulot pour Frontier Silicon, Radioscape....et les Coréens ;-)



Jean-François Miaux










à moyen terme si, après l'arrêt de canl + sur la bande III l'offre radio
numérique pourra s'étoffer à nouveau pour atteindre un bonne quarantaine
comme l'offre actuelle FM parisienne, et bien pour le quidam provincial
c'est "versaille" par rapport au quelques radios reçue localement !! :-Z

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Merci de vos futures réponses.




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