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Numérisation viniyls

48 réponses
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filh
Bonjour,

Pour une connaissance à moi : il cherche de quoi convertir des vinyls en
cd. Une solution simple et sans prise de tête. Il y a donc des platines
USB mais celles qu'il a vu sortent du MP3. Quelqu'un aurait une ref d'un
truc qui sortirais du non compressé pour pouvoir graver sans trop de
perte ?

En vous remerciant.

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

10 réponses

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Maréchal Nouvoilat.
"Gerald" a écrit dans le message de
news:1kx1zkf.ig23ut1y80dvkN%
Maréchal Nouvoilat. wrote:

A éviter à tout prix, d'autant que pour guère plus cher, on peut s'offrir
une platine respectueuse des sillons, chez Pro-Ject par exemple.



Qui va te servir à écouter QUOI exactement ? Du son ou de la musique
(question déjà posée mais qui n'a jusqu'à présent jamais reçu de réponse
satisfaisante faute de connaissance des interlocuteurs question
*musique*... désolé !)



Tant de sollicitude me bouleverse...


--
"Je défendais un cimetière avec ma section, grenades et tout..."
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Gerald
Jean-Pierre Roche wrote:

Donc le faire comme un sagoin n'a aucune importance...



J'ai proposé ça ? Il vient d'où ton "donc" si pas d'une manière d'être
d'accord avec toi-même ? (ce qui vaut mieux, en un sens, mais prend un
vieux coup dans l'aile quand ça prétend à vouloir être une logique
universelle !).

(Note : un "sagoin" ça n'existe pas. Ce qui existe c'est un *sagouin*
par référence à une espèce de singe...
<http://fr.wiktionary.org/wiki/sagouin> passons)

Ce que je proposais et que je défends c'est d'adapter les moyens aux
buts et à la qualité des sources. Ce que tu proposes s'assimile pour moi
(puisqu'on en est aux comparaisons !) à écraser une noix avec un
marteau-pilon, ou à sodomiser les diptères (au choix) : c'est-à-dire
déployer des moyens énormes pour une différence au final minime.

Et si ça n'a aucun intérêt éviter de perdre son temps !



Il ne m'appartient pas de décider à la place de l'OP si ce qu'il veut
faire a de l'importance ou pas. Je te laisse cette responsabilité
(prétention) si tu la veux.

Mais ce qu'on croit avoir compris depuis le début c'est qu'il ne s'agit
pas de sources originales introuvables (il l'aurait précisé) ni d'un
besoin de qualité extrême pas plus que d'un but encyclopédique généreux.
Jusqu'à plus ample informé, c'est quelqu'un qui ne souhaite pas racheter
des disques qui ne le méritent pas (ça fait sens, mais ça justifie des
moyens *minimums*).

Et je veux bien qu'on poursuive sur ta logique mais :

- sachant qu'une grande majorité des sources analogiques ont déjà été
numérisées par les ayants-droits (et sont donc en sécurité et le plus
souvent accessibles en payant), qu'une part significative du restant a
été numérisée par différentes instances institutionnelles (INA, BnF,
Universités, Google...) là encore souvent accessibles et souvent
gratuitement (libre de droits),

- que reste-t-il à numériser "efficacement", et quelle est la qualité du
support ? Et ceux qui veulent ainsi numériser envisagent-ils de le
mettre à disposition des autres ou est-ce pour une utilisation
strictement personnelle qui disparaîtra avec la personne ?

- dans ce contexte, quel peut être l'apport (ou à l'inverse l'impact
négatif) du matériel utilisé ?

Disposant d'enregistrements audio sur supports variés (enregistrement
originaux sur cassettes chrome ou métal, enregistrements sur bandes,
disques vinyls jamais réédités, rares -séries limitées- ou introuvables,
du moins en France -imports de pays pas "pop-rock"-) j'ai étudié le
problème et en suis arrivé à la conclusion (pas universelle, mais de
témoignage concret) que la platine dont j'ai donné les références est
largement suffisante pour mes besoins et pour le type de diffusion que
je pense faire de ces numérisations.

Je ne t'autorise pas à décréter que c'est du travail de sagouin sans
même l'avoir vérifié, et le débat ne me semble intéressant à poursuivre
que si tu es, toi aussi, dans une démarche concrète équivalente, avec
volonté d'échange et d'entraide. Sinon...

--
Gérald
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Dominique Bourdeau
"Gerald" a écrit dans le message de news:
1kx0mz0.i0cv0698oa2wN%
Dominique Bourdeau wrote:

Voir ça, pour le prix ça fonctionne si on a une platine



Préambule : tu quotes à l'envers, tu réponds au mauvais posteur...
Suite : à ce prix-là et compte-tenu de ce qui a été décrit précédemment
peux-tu me donner un exemple de couillon d'acheteur de ce produit ? (pas
toi, quand même ?)



Si et pour l'usage que j'en ai fait cela m'a tout à fait convenu. Ne vous
en déplaise.

Le couillon vous dit bonsoir
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MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Gerald nous susurrait, le lundi 21/01/2013,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et
dans le message <1kx1zkf.ig23ut1y80dvkN%, les doux
mélismes suivants :

Qui va te servir à écouter QUOI exactement ? Du son ou de la musique



Comme si les deux étaient dissociables !...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
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Jean-Pierre Roche
Le 21/01/2013 17:02, Gerald a écrit :

Donc le faire comme un sagoin n'a aucune importance...



J'ai proposé ça ? Il vient d'où ton "donc" si pas d'une manière d'être
d'accord avec toi-même ? (ce qui vaut mieux, en un sens, mais prend un
vieux coup dans l'aile quand ça prétend à vouloir être une logique
universelle !).



Le "donc" vient de la confiance aveugle à une boîte noire
(au contenu et à l'action réelle inconnus par nature)

(Note : un "sagoin" ça n'existe pas. Ce qui existe c'est un *sagouin*
par référence à une espèce de singe...



MDR ! accorder une telle importance à une faute de frappe...

Ce que je proposais et que je défends c'est d'adapter les moyens aux
buts et à la qualité des sources. Ce que tu proposes s'assimile pour moi
(puisqu'on en est aux comparaisons !) à écraser une noix avec un
marteau-pilon, ou à sodomiser les diptères (au choix) : c'est-à-dire
déployer des moyens énormes pour une différence au final minime.



Justement tu n'adaptes rien tu utilises un truc dont tu ne
connais rien sinon le prix de vente. Je ne préconise rien,
c'est à chacun de voir l'intérêt qu'il peut porter au
processus et l'argent qu'il veut dépenser.
Si on s'y intéresse un peu et si on a le temps, on peut
avoir un équipement très convenablement performant pour peu
cher (platine d'occasion, ampli hifi d'occasion)

- sachant qu'une grande majorité des sources analogiques ont déjà été
numérisées par les ayants-droits (et sont donc en sécurité et le plus
souvent accessibles en payant), qu'une part significative du restant a
été numérisée par différentes instances institutionnelles (INA, BnF,
Universités, Google...) là encore souvent accessibles et souvent
gratuitement (libre de droits),

- que reste-t-il à numériser "efficacement", et quelle est la qualité du
support ? Et ceux qui veulent ainsi numériser envisagent-ils de le
mettre à disposition des autres ou est-ce pour une utilisation
strictement personnelle qui disparaîtra avec la personne ?



Ca peut être juste disposer d'une version numérique de
musiques qu'on a acheté et qu'on se voit mal racheter, même
si des éditions sur CD ou autre sont disponibles...

- dans ce contexte, quel peut être l'apport (ou à l'inverse l'impact
négatif) du matériel utilisé ?



? il suffit de comparer pour constater que cet impact est
loin d'être négligeable ! Comment en serait-il autrement ?

Disposant d'enregistrements audio sur supports variés (enregistrement
originaux sur cassettes chrome ou métal, enregistrements sur bandes,
disques vinyls jamais réédités, rares -séries limitées- ou introuvables,
du moins en France -imports de pays pas "pop-rock"-) j'ai étudié le
problème et en suis arrivé à la conclusion (pas universelle, mais de
témoignage concret) que la platine dont j'ai donné les références est
largement suffisante pour mes besoins et pour le type de diffusion que
je pense faire de ces numérisations.



Et donc tu n'imagines pas que tes besoins ne soient pas
universels et que d'autres puissent avoir des exigences plus
élevées ou apprécient tout simplement une meilleure qualité
sonore ?

Je ne t'autorise pas à décréter que c'est du travail de sagouin sans
même l'avoir vérifié, et le débat ne me semble intéressant à poursuivre
que si tu es, toi aussi, dans une démarche concrète équivalente, avec
volonté d'échange et d'entraide. Sinon...



Ben... Pour ma part, disposant toujours de matériel de bonne
qualité (cellule, platine, préampli RIAA) je l'utilise si je
veux numériser un vinyle. Tous les éléments employés sont
d'une qualité vérifiée et non hypothétique...


--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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Gerald
Jean-Pierre Roche wrote:

Justement tu n'adaptes rien tu utilises un truc dont tu ne
connais rien sinon le prix de vente [...]

veux numériser un vinyle. Tous les éléments employés sont
d'une qualité vérifiée et non hypothétique... [...]



Je disconviens : j'utilise un truc dont je *témoigne* de la bonne
qualité du résultat obtenu. Qui t'autorise à trouver cela plus
hypothétique que l'analyse que tu ferais d'éventuel(le)s chiffres ou
caractéristiques sans avoir essayé le matériel ?

? il suffit de comparer pour constater que cet impact est
loin d'être négligeable ! Comment en serait-il autrement ? [...]



Justement ! Jusqu'à plus ample informé tu n'as rien comparé dans le
monde réel ! On laissera aux lecteur le soin d'accorder ou pas de la
valeur à ton pifomètre perso agissant à distance via l'image d'un
appareil à l'écran (tout comme à mes oreilles de musicien d'ailleurs !).

--
Gérald
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Gerald
MELMOTH wrote:

Comme si les deux étaient dissociables !...



Bien sûr qu'ils le sont !

- La musique préexiste au son (dans la partition, dans la tête du
créateur, dans celle de l'interprète)

- Dans la nature la plupart des sons ne sont pas de la musique : ce sont
des *bruits*.

- Tout un tas de "chasseurs de son" réalisent des enregistrement de
qualité plus que hifi qui ne sont absolument pas musicaux.

- En gros, hors quelques exemples de musique concrète, musiques de
rythmes purs comme les batucadas par exemple ou les tambours africains,
ou encore expériences à la John Cage comme 4'33... la musique est très
majoritairement - dans l'histoire du monde comme dans sa géographie -
une architecture de NOTES.

- J'ai déjà dit et je répète que cette architecture (plurielle) a des
règles et que c'est leur connaissance, implicite ou explicite qui permet
de l'apprécier.

.Implicite car il existe une connaissance non écrite, issue du bain
culturel (les berçeuses de l'enfance, la télé, la radio etc. les fêtes
et les bals dans d'autres cultures, les offices religieux aussi...) qui
imprègne chaque enfant dès le plus jeune âge. J'y incluerais même
"l'accent" du langage parlé, d'un patois à l'autre... On peut amplifier
cette connaissance par la multiplication des écoutes, comme Tu l'as
fait, jusqu'à atteindre un très bon niveau d'expertise que je dirais
malheureusement "inconsciente" car non maîtrisée, non justifiée.
.Explicite car il y a possibilité pour ceux qui en ont le goût et la
curiosité, d'accéder à la *compréhension* des mécanismes de plaisir et
de rejet (toujours relatifs à une époque, à une imprégnation
culturelle...) provoqués par les relations entre les notes de musique.
Notions de consonance, dissonance, harmonie, relation entre timbres,
enveloppes du son, nuances...

Pour celui qui veut "faire" de la musique (ou mieux la comprendre), la
seule démarche sûre et empreinte de modestie consiste à apprendre la
logique de ces relations entre notes.
Il existe quelques génies dans l'histoire *des musiques* qui ont pu se
passer de cet apprentissage parce que leur niveau naturel d'attention
(exceptionnel) leur a permis d'intégrer "l'implicite" à un niveau
d'excellence sans nécessiter d'explication.
Je n'ai pas en tête d'exemple de génie qui se soient autoproclamés tels
et en aient déduit l'inutilité de l'éducation musicale pour le plus
grand nombre. La plupart ont vécu cela à la fois comme une bénédiction
et une malédiction et se sont gardés de toute tranposition aux autres.
Ce qui laisse forcément planer un doute affreux sur les pas-génies qui
le prétendraient. D'autant qu'il est une règle que le caractère
pitoyable de leurs résultats est inversement proportionnel à leurs
prétentions. ;-)

Et je le répète : je n'oblige personne. Je signale seulement qu'il
existe un univers de plaisir et de sensations, qui n'est accessible que
via une compréhension des règles *mises en oeuvre par le compositeur
dans son acte de composition*, et j'encourage seulement à en faire la
découverte, même tardive, même partielle.

hth,

--
Gérald
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Jean-Pierre Roche
Le 22/01/2013 09:29, Gerald a écrit :


Je disconviens : j'utilise un truc dont je *témoigne* de la bonne
qualité du résultat obtenu. Qui t'autorise à trouver cela plus
hypothétique que l'analyse que tu ferais d'éventuel(le)s chiffres ou
caractéristiques sans avoir essayé le matériel ?



Le matériel que j'utilise je l'ai mesuré... Le tien tu le
juge bon sur un "témoignage" personnel et on sait très bien
(innombrables démonstrations faites) que ce genre de
démarche est très peu fiable. Juger un équipement audio
juste à l'oreille suppose de multiples essais et de nombreux
auditeurs dans des conditions rigoureuses si on ne veut pas
aboutir à n'importe quoi.

? il suffit de comparer pour constater que cet impact est
loin d'être négligeable ! Comment en serait-il autrement ? [...]



Justement ! Jusqu'à plus ample informé tu n'as rien comparé dans le
monde réel !



Justement si. Tu as une tendance déplorable à considérer tes
interlocuteurs comme moins informé que toi sans aucune
information réelle à ce sujet...

On laissera aux lecteur le soin d'accorder ou pas de la
valeur à ton pifomètre perso agissant à distance via l'image d'un
appareil à l'écran (tout comme à mes oreilles de musicien d'ailleurs !).



Le pifomètre c'est toi qui l'utilise, moi j'utilise des
instruments de mesure et des analyses techniques... Et tu
n'as répondu à rien dans ce domaine. Par exemple : d'où
vient la cellule de la "platine USB" et quelles sont ses
performances ?


--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
Avatar
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Gerald nous susurrait, le mardi 22/01/2013,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et
dans le message <1kx3cgw.1omrj3xdn97maN%, les doux
mélismes suivants :

Bien sûr qu'ils le sont !



[snip]

Je connais ta "théorie" [sic] sur la Musique par c½ur...
Et à force, tu dois connaître Mon Point de Vue là-dessus de même...Je
ne rentrerai donc pas dans une polémique non seulement stérile, mais,
et c'est le plus grave, non musicale...
Je te laisse donc à tes élucubrations d'intellectuel qui se veut "pro"
[resic], sous la (principale) raison qu'il sait lire la musique !...

J'aurais Moi aussi mille exemples de pros (en particulier preneurs de
son à la radio, ou dans des boites de prod', certains de bons poteaux)
pour qui les Musiques sont avant tout du *SON* (c'est d'ailleurs leur
boulot, le son, hein)...Et qui ont chez eux, pour leurs écoutes
_domestiques_, des installations "haute fidélité" de haut niveau (je
les ai écoutées), et qui n'ont /ÉVIDEMMENT RIEN/ à voir avec le matos
qu'ils utilisent dans leurs studios...Mais ça, tu es tout simplemen
INCAPABLE d'admettre que les deux types d'écoutes sont
/différents/...Je Me demande d'ailleurs s'il t'est seulement une fois
arrivé d'écouter une symphonies de Mahler, un quatuor de Haydn ou un
opéra de Monterverdi sur une "grande" installation/acoustique (du genre
de celles de certains amateurs japonais, tout simplement
renversantes)...
Et merci s'il te plaît de ne pas Me repondre tes adresses
internétiennes HIÉ...

Savoir LIRE la musique [Je sais lire une partition instrumentale...Pas
orchestrale, ou fort mal] est un "plus"...Ni plus ni moins...99% des
amateurs de Musiques n'ont (hélas ?...Ce n'est même pas absolument
certain) pas été formés pour ça...Ça ne les empêche nullement
d'apprécier, de savourer les *SONS* [hélas le plus souvent _dénaturés_
par des appareils merdiquissimes] bien entedu pour la plupart basés sur
des /notes écrites sur une partition/...

Quant à ce que tu appelles "bruits", ils peuvent _selon les cas et les
circonstances_ être considérés comme de la Musique...De la même manière
que la plupart des grands compositeurs de la Musique savante
occidentale ont écrit des ½uvres qui ont souvent été considérés comme
d'infâmes bruits par leurs contemporains, parfois compositeurs
eux-mêmes...Mais on ne va pas ici refaire l'Histoire de la Musique,
n'est-ce pas...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Avatar
Eric Demeester
dans (in) fr.rec.son-image.hifi, (FiLH) ecrivait
(wrote) :

Bonjour,

En préambule, je précise que j'ai lu l'ensemble de l'enfilade. Si je
réponds à ta question initiale plutôt qu'à tel ou tel, c'est pour éviter
de prendre part dans les querelles somme toute un peu stériles, et
d'essayer de synthétiser un peu.

J'ajoute que si je m'intéresse au sujet, c'est un peu parce que j'ai
quelques vinyles et cassettes audio à sauver ; mais surtout parce que ma
maman (qui approche de ses 80 printemps), disposant d'une collection de
vinyles plus que conséquente (dont pas mal de raretés), aimerait
récupérer leur contenu sur un autre support pour les écouter.

Pour une connaissance à moi : il cherche de quoi convertir des vinyls en
cd. Une solution simple et sans prise de tête. Il y a donc des platines
USB mais celles qu'il a vu sortent du MP3. Quelqu'un aurait une ref d'un
truc qui sortirais du non compressé pour pouvoir graver sans trop de
perte ?



Donc, en résumé, il existe deux solutions :

1. Passer par une boîte noire ou un matériel spécialisé genre platine
vinyle USB permettant la numérisation directe sur un support amovible
externe (clé usb ou cd/dvd, pour faire simple).

2. Disposer d'une platine vinyle, d'un ampli, extraire le son vers un
ordinateur via un câble tout bête, puis le retravailler à l'aide de
logiciels idoines avant de mettre le résultat sur le support de son
choix, dépendant entre autres du fait du système de restitution
souhaité.

Étant à la fois mélomane et informaticien, il est évident que je préfère
la seconde, mais ce ne sera pas forcément le cas de personnes peu
familiarisées avec les ordinateurs, comme ma maman par exemple.

Ceci posé, au delà de la qualité parfois discutable des résultats
obtenus via les « boîtes noires », les personnes réticentes aux
techniques modernes, comme ma maman par exemple, risquent d'acheter sur
catalogue des appareils soi-disant simples d'utilisation, et au final ne
pas parvenir à les utiliser.

Ça lui est déjà arrivé il y a quelques années avec un graveur de cd
audios de salon, sensé être capable de dupliquer des cd, mais aussi de
numériser directement vinyles et cassettes. Il remplissait son office
plutôt correctement, sauf qu'elle n'est jamais arrivée à s'en servir.

C'est pourquoi, quand, lors de ma dernière visite, elle m'a montré un
boîtier magique trouvé dans un catalogue de vente par correspondance
(pas d'ordinateur ni d'Internet chez mes parents), je l'ai dissuadée de
l'acheter, lui expliquant que si c'était dépenser des sous pour ne pas
parvenir à faire fonctionner le bidule, par ailleurs pas donné, ce
n'était pas une bonne idée, et que je m'occuperais de ses numérisations
de vinyles.

Pour conclure, je ne jetterai pas la pierre aux personnes choisissant
d'utiliser une « boîte noire » pour numériser vinyles et cassettes si
elles n'ont plus de platines adaptées et/ou seraient incapables de
récupérer les précieux sons par d'autres moyens.

En revanche, si on dispose du matériel (une platine plus un ampli, mais
on trouve de très belles choses d'occasion à vil prix si on n'a plus)
plus un minimum de connaissances en informatique ; je ne saurai trop
conseiller d'opter pour la capture du son brut sur ordinateur (au
réglages de nivreaux près, histoire que ce ne soit pas inaudible ou
saturé), associé à un traitement ultérieur, puis au stockage du résultat
sur le support de son choix.

Pour en revenir au cas de ma maman, qui dispose d'une chaîne hifi avec
platine vinyle correcte et ampli de qualité, je lui numériserai ce
qu'elle veut via le câble branché sur line-out (ampli) et line-in
(ordinateur).

Reste l'éventuel problème de la qualité de la carte son, mais même si
elle est bas de gamme, le résultat sera de toutes façons meilleur que ce
qui aurait été obtenu via un boîtier intermédiaire.

Voila voila, merci de m'avoir lu jusqu'au bout :)

--
Eric
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