Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

On commence avec la baignoir et le son (entre autres)

110 réponses
Avatar
Benoit
Comment laver son insecte avant les shoots.

<https://www.youtube.com/watch?v=hBg1lCPEvlk>

J'aime bien le sèche-cheveux adapté au sujet. ;)

--
Benoͮt
Souvenez-vous qu'on peut être hermétique — et ne rien renfermer.
N'oubliez pas qu'hermétique cela veut dire aussi « bouché » ! (S.
Guitry)

10 réponses

7 8 9 10 11
Avatar
efji
Le 26/04/2021 Í  12:59, Ghost-Raider a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í  20:47, M.H a écrit :

Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention

Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.

M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.

Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.

Pour traduire il faut comprendre le sens. Pour un article de sciences
dures il n'y a que quelques milliers de personnes dans le monde, voire
quelques centaines pour certains sujets, qui en sont capables. Je
maintiens que ce serait totalement surréaliste, et parfaitement
inefficace, de fonctionner avec des traductions.
--
F.J.
Avatar
Stephane Legras-Decussy
Le 26/04/2021 12:44, Ghost-Raider a écrit :
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !


c'est quoi du bon français ?
parce que en science, il suffit d'écrire sujet verbe completement et
avec juste présent et conditionnel, ça devrait suffire.. :-)
Avatar
Stephane Legras-Decussy
Le 26/04/2021 12:59, Ghost-Raider a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í  20:47, M.H a écrit :

Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention

Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.

M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.

Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.

si une "science" doit avoir du style, alors c'est c'en est pas, c'est
de l'artistique... ce que je ne comprends pas c'est pourquoi les
sciences humaines ont honte d'être de l'art et ont un complexe
d'infériorité Í  vouloir avoir une valeur scientifique...
Avatar
Ghost-Raider
Le 26/04/2021 Í  13:32, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:59, Ghost-Raider a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í  20:47, M.H a écrit :

Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention

Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.

M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.

Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.

Pour traduire il faut comprendre le sens. Pour un article de sciences
dures il n'y a que quelques milliers de personnes dans le monde, voire
quelques centaines pour certains sujets, qui en sont capables. Je
maintiens que ce serait totalement surréaliste, et parfaitement
inefficace, de fonctionner avec des traductions.

Quoi ? Comment ? Que lis-je ? S'il y a un champ d'expression de
connaissances qui peut être traduit les yeux fermés sans rien y
comprendre, c'est bien les sciences exactes.
Chaque terme a une traduction et une seule qui recouvre exactement le
même périmètre.
Il y a une relation bi-univoque entre eux, c'est ce que les traducteurs
appellent un *calque*. Un nouveau terme sera expliqué par des notions
déjÍ  existantes.
Quand Í  la grammaire et la syntaxe, elles sont d'une affligeante et
répétitive pauvreté.
Ça me fait mal de lire en anglais ou en français ces articles de
médecine sur le Covid.
Un ordinateur stupide et ignorant fait ça très bien sans se tromper.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Avatar
Ghost-Raider
Le 26/04/2021 Í  14:50, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 26/04/2021 12:59, Ghost-Raider a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í  12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í  20:47, M.H a écrit :

Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention

Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.

M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.

Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.

si une "science" doit avoir du style, alors c'est c'en est pas, c'est
de l'artistique... ce que je ne comprends pas c'est pourquoi les
sciences humaines ont honte d'être de l'art et ont un complexe
d'infériorité Í  vouloir avoir une valeur scientifique...

Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í  la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í  ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í  l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í  des
expressions proches.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Avatar
Ghost-Raider
Le 26/04/2021 Í  14:46, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 26/04/2021 12:44, Ghost-Raider a écrit :
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !


c'est quoi du bon français ?
parce que en science, il suffit d'écrire sujet verbe completement et
avec juste présent et conditionnel, ça devrait suffire.. :-)

Et effectivement, la littérature scientifique s'exprime par une langue
très pauvre, ce qui avantage l'anglais, facile Í  apprendre.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Avatar
Stephane Legras-Decussy
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,

ça oui... comme les astrologues.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.

c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í 
l'infini.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í  la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í  ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í  l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í  des
expressions proches.

leurs discours improuvables reste aussi une déco...
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes.
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Avatar
Ghost-Raider
Le 26/04/2021 Í  23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,

ça oui... comme les astrologues.

Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í  l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.

c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í 
l'infini.

Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í 
ton esprit mathématique.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í  étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í  la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í  ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í  l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í  des
expressions proches.

leurs discours improuvables reste aussi une déco...

Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í  la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.

Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Avatar
Alf92
Ghost-Raider (le 27/04/2021 Í  09:27:06) :
Le 26/04/2021 Í  23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,

ça oui... comme les astrologues.

Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í  l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.

je sais bien que nous ne sommes que biochimie et répondons Í  des règles
strictes, mais le comportement humain individuel n'est pas modélisable
et donc pas reproductible ͠ coup sͻr.
peut-on parler alors de science ? "sciences humaines" n'est-il pas un
abus de langage ?
on a déjÍ  eu ce débat ici.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.

c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í 
l'infini.

Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í 
ton esprit mathématique.

je ne suis pas d'accord. faire un catalogue, si précis soit-il, n'est
qu'une étape de la science.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í  étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í  la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í  ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í  l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í  des
expressions proches.

leurs discours improuvables reste aussi une déco...

Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í  la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.

oui mais la science ne s'arrête pas Í  un catalogue.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.

ça ne permettra jamais de prédir un comportement individuel.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.

Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.
Avatar
Ghost-Raider
Le 27/04/2021 Í  12:02, Alf92 a écrit :
Ghost-Raider (le 27/04/2021 Í  09:27:06) :
Le 26/04/2021 Í  23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,

ça oui... comme les astrologues.

Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í  l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.

je sais bien que nous ne sommes que biochimie et répondons Í  des règles
strictes, mais le comportement humain individuel n'est pas modélisable
et donc pas reproductible ͠ coup sͻr.

Si. C'est une notion bien connue en sciences sociales, ça s'appelle
l'habitus.
peut-on parler alors de science ? "sciences humaines" n'est-il pas un
abus de langage ?

Mais non. Prends l'histoire. Avec l'école des annales, on a bien une
science complète.
on a déjÍ  eu ce débat ici.

Quand je lis SLD qui s'amuse Í  provoquer... je m'étouffe.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.

c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í 
l'infini.

Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í 
ton esprit mathématique.

je ne suis pas d'accord. faire un catalogue, si précis soit-il, n'est
qu'une étape de la science.

Ce livre n'est pas un catalogue figé, mais une méthode d'investigation,
de réflexion, d'établissement des concepts. Mais il faut le lire.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í  étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.

C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í  la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í  ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í  l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í  des
expressions proches.

leurs discours improuvables reste aussi une déco...

Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í  la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.

oui mais la science ne s'arrête pas Í  un catalogue.

Dito. Il ne faut pas confondre l'instrument de mesure avec les faits
qu'il mesure.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.

ça ne permettra jamais de prédir un comportement individuel.

Ben si. L'habitus d'un supporter du PSG permet de prévoir Í  coup sÍ»r son
comportement Í  chaque but marqué, par son club ou celui de l'adversaire.
La thèse de ma fille a pris comme point de départ le fait qu'un gendarme
indonésien, supposé chrétien, a pénétré dans une mosquée sans enlever
ses chaussures.
Résultat : des centaines de morts, parfaitement prévisibles. L'habitus
est passé par lÍ .
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.

Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.


--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
7 8 9 10 11