Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Le 26/04/2021 Í 12:59, Ghost-Raider a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Pour traduire il faut comprendre le sens. Pour un article de sciences
dures il n'y a que quelques milliers de personnes dans le monde, voire
quelques centaines pour certains sujets, qui en sont capables. Je
maintiens que ce serait totalement surréaliste, et parfaitement
inefficace, de fonctionner avec des traductions.
Le 26/04/2021 Í 12:59, Ghost-Raider a écrit :
Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Pour traduire il faut comprendre le sens. Pour un article de sciences
dures il n'y a que quelques milliers de personnes dans le monde, voire
quelques centaines pour certains sujets, qui en sont capables. Je
maintiens que ce serait totalement surréaliste, et parfaitement
inefficace, de fonctionner avec des traductions.
Le 26/04/2021 Í 12:59, Ghost-Raider a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
Pour traduire il faut comprendre le sens. Pour un article de sciences
dures il n'y a que quelques milliers de personnes dans le monde, voire
quelques centaines pour certains sujets, qui en sont capables. Je
maintiens que ce serait totalement surréaliste, et parfaitement
inefficace, de fonctionner avec des traductions.
Le 26/04/2021 12:59, Ghost-Raider a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
si une "science" doit avoir du style, alors c'est c'en est pas, c'est
de l'artistique... ce que je ne comprends pas c'est pourquoi les
sciences humaines ont honte d'être de l'art et ont un complexe
d'infériorité Í vouloir avoir une valeur scientifique...
Le 26/04/2021 12:59, Ghost-Raider a écrit :
Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :
Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :
Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
si une "science" doit avoir du style, alors c'est c'en est pas, c'est
de l'artistique... ce que je ne comprends pas c'est pourquoi les
sciences humaines ont honte d'être de l'art et ont un complexe
d'infériorité Í vouloir avoir une valeur scientifique...
Le 26/04/2021 12:59, Ghost-Raider a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:54, efji a écrit :Le 26/04/2021 Í 12:44, Ghost-Raider a écrit :Le 25/04/2021 Í 20:47, M.H a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
Excusez mon intervention
Pas encore tout, mais si on veut être reconnu internationalement, il
faut écrire en anglais, ou être traduit.
M.H. parle de sciences :) (pas de sciences humaines)
"être traduit" c'est complètement surréaliste.
Pourquoi "surréaliste" ? La traduction est un métier difficile, plein de
chausse-trappes, mais pas impossible, surtout j'imagine en sciences
"dures" dont le langage est généralement très pauvre, stylistiquement
parlant.
si une "science" doit avoir du style, alors c'est c'en est pas, c'est
de l'artistique... ce que je ne comprends pas c'est pourquoi les
sciences humaines ont honte d'être de l'art et ont un complexe
d'infériorité Í vouloir avoir une valeur scientifique...
Le 26/04/2021 12:44, Ghost-Raider a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
c'est quoi du bon français ?
parce que en science, il suffit d'écrire sujet verbe completement et
avec juste présent et conditionnel, ça devrait suffire.. :-)
Le 26/04/2021 12:44, Ghost-Raider a écrit :
Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
c'est quoi du bon français ?
parce que en science, il suffit d'écrire sujet verbe completement et
avec juste présent et conditionnel, ça devrait suffire.. :-)
Le 26/04/2021 12:44, Ghost-Raider a écrit :Mais savoir rédiger en "bon français" était (est ?) quasi obligatoire
dans le monde scientifique (thèses, rapports, contrats,...).
Bon maintenant c'est tout en anglais !
c'est quoi du bon français ?
parce que en science, il suffit d'écrire sujet verbe completement et
avec juste présent et conditionnel, ça devrait suffire.. :-)
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Le 26/04/2021 Í 23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í
ton esprit mathématique.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.
Le 26/04/2021 Í 23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í
ton esprit mathématique.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.
Le 26/04/2021 Í 23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í
ton esprit mathématique.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.
Ghost-Raider (le 27/04/2021 Í 09:27:06) :Le 26/04/2021 Í 23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.
je sais bien que nous ne sommes que biochimie et répondons Í des règles
strictes, mais le comportement humain individuel n'est pas modélisable
et donc pas reproductible Í coup sÍ»r.
peut-on parler alors de science ? "sciences humaines" n'est-il pas un
abus de langage ?
on a déjÍ eu ce débat ici.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í
ton esprit mathématique.
je ne suis pas d'accord. faire un catalogue, si précis soit-il, n'est
qu'une étape de la science.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.
oui mais la science ne s'arrête pas Í un catalogue.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.
ça ne permettra jamais de prédir un comportement individuel.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.
Ghost-Raider (le 27/04/2021 Í 09:27:06) :
Le 26/04/2021 Í 23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :
Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.
je sais bien que nous ne sommes que biochimie et répondons Í des règles
strictes, mais le comportement humain individuel n'est pas modélisable
et donc pas reproductible Í coup sÍ»r.
peut-on parler alors de science ? "sciences humaines" n'est-il pas un
abus de langage ?
on a déjÍ eu ce débat ici.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í
ton esprit mathématique.
je ne suis pas d'accord. faire un catalogue, si précis soit-il, n'est
qu'une étape de la science.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.
C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.
oui mais la science ne s'arrête pas Í un catalogue.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.
ça ne permettra jamais de prédir un comportement individuel.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.
Ghost-Raider (le 27/04/2021 Í 09:27:06) :Le 26/04/2021 Í 23:26, Stephane Legras-Decussy a écrit :Le 26/04/2021 19:04, Ghost-Raider a écrit :Mais pas du tout, les sciences humaines sont bien considérées par ceux
qui les pratiquent comme des sciences et pas du tout comme de l'art,
ça oui... comme les astrologues.
Si je ne devinais pas que c'est de la provocation de ta part, je te
conseillerais de te renseigner un peu.
Prends un des deux ouvrages fondateurs de la sociologie: "Le suicide"
d’Émile Durhkheim.
Dans cet ouvrage, il établit, Í l'aide des statistiques précises des
suicides, qui étaient, même de son temps, très bien suivies dans tous
les pays d'Europe, des concepts sociaux fondamentaux : le suicide
égoͯste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide
fataliste, qui n'ont pas été remis en cause.
je sais bien que nous ne sommes que biochimie et répondons Í des règles
strictes, mais le comportement humain individuel n'est pas modélisable
et donc pas reproductible Í coup sÍ»r.
peut-on parler alors de science ? "sciences humaines" n'est-il pas un
abus de langage ?
on a déjÍ eu ce débat ici.
mais en constante évolution par la création puis la diffusion de nouveau
concepts, ce qui peut effectivement tromper.
c'est bien le problème, tu peux pas appeler "science" un "truc"
qui est irréfutable et n'existe que pour s'auto-entretenir et enfler Í
l'infini.
Pour toujours citer Durkheim, lis donc "Les règles de la méthode
sociologique", qui sont extrêmement rationnelles. Ça devrait plaire Í
ton esprit mathématique.
je ne suis pas d'accord. faire un catalogue, si précis soit-il, n'est
qu'une étape de la science.
Le fait est que les sciences sociales sont plus complexes Í étudier,
puisque le "laboratoire", ce n'est pas une paillasse mais des millions
d'individus, que les sciences "dures" et que des concepts sont dégagés
au fil du temps, comme en ce moment, l'intersectionnalité.C'est d'ailleurs marrant le retard que prend la diffusion de ces
concepts dans le grand public par la voie des publicistes. Tiens, la
"résilience", c'est Í la mode. Je tombe sur un article sur la
résilience, je le passe Í ma fille qui me dit : pff..., ça fait des
dizaines d'années que ça existe... Effectivement, Boris Cyrulnik n'a
rien inventé.
Le style, littéraire en l’occurrence, c'est autre chose, c'est un
habillage, ce n'est pas le contenu.
Par exemple, le style d’Émile Durkheim est totalement Í l'opposé de
celui de Max Weber, mais on peut réduire leurs discours Í des
expressions proches.
leurs discours improuvables reste aussi une déco...
Encore une fois, ce que tu dis est archi-faux. Les statistiques et les
méthodes de dénombrement sont Í la base des sciences sociales et font
partie des prérequis pour tout enseignement et toute recherche.
oui mais la science ne s'arrête pas Í un catalogue.
Et ce n'est pas une lubie d'occidentaux. Les Indonésiens sont en train
d'établir une base de données très précises des mosquées et des salles
de prière dans cet archipel au 18000 Í®les. Il y en a plus de 600 000 !
Et pour chacune on a une description très précise des lieux et de la
sociologie de la fréquentation, ce qui permettra une analyse fine du
fait religieux dans ce pays laͯc mais o͹ 80% des 270 millions
d'habitants sont musulmans.
ça ne permettra jamais de prédir un comportement individuel.
la métaphysique par exemple n'est pas moins du délire dans le
Que-sais-je que dans les oeuvres complètes. >
c'est juste du divertissement de l'esprit.
Mettre dans le même tiroir la métaphysique et les sciences sociales,
c'est vraiment le fond du fond.