Ça y est, j'ai pris un peu de temps pour faire un pano avec du focus
stacking.
Brut de fonderie hors limite de la taille à 15 Mo sur cjoint :
<https://www.cjoint.com/doc/19_02/IBitzernlGv_Untitled-Panorama1.jpg>
Procédure :
- Une règle à côté du sujet pour que les différents logiciels aient un
repère, surtout le panneau quand il n'y a qu'un morceau de queue comme
repère.
- Un stacking par zone puis un pano avec les zones. Toute tentative dans
l'autre sens (pano puis stacking de pano) a raté pour une raison simple,
dans un cas le cadrage ne change pas, la distance de mise au point seule
évolue. Dans l'autre, le cadrage change, mais la zone de mise au point
ne semble pas faite de façon assez fiable. En tout cas : « If it works,
dont fix it! »
Trois outils testés :
- HeliconFocus pour le stacking (toute tentative avec un autre logiciel
a été infructueuse) ;
- Pour le pano : Hugin (le plus mauvais cette fois-ci, inutilisable),
Autopano (guère mieux), Photoshop plutôt bon et enfin Lightroom le
meilleur cette fois-ci.
Un gros problème : avec tous ces calculs sur les images, le jpeg choisi
pour aller plus vite sur l'apprentissage est une catastrophe. Des zones
colorées qui apparaissent et, l'air de rien, faire du stacking avec du
pas très net n'est pas top :
<https://www.cjoint.com/doc/19_02/IBitPjYN2jv_Capture-d'écran-2019-02-08-à-20.06.22.jpg>
Il faut avouer qu'il y a eu pas mal de calculs effectués avec les
données et plus on est précis au départ : « bin, comment dire, plus il y
a de chance que ce soit propre à l'arrivée. »
--
Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible
Benoit chez lui à leraillez.com
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :)
Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de
profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En
plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui
deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
devraient pas avoir d'importance, non ?
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
efji
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe. -- F.J.
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :)
Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de
profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En
plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui
deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé
et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute
une raison optique mais elle m'échappe.
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe. -- F.J.
Pierre Maurette
Alf92 :
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au moins une lame d'air et une lame de verre. Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus en plus floue. Jusque disparaître. -- Pierre Maurette
Alf92 :
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :)
Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de
profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En
plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui
deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement
dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur
lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au
moins une lame d'air et une lame de verre.
Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la
limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute
petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône
grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus
en plus floue. Jusque disparaître.
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au moins une lame d'air et une lame de verre. Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus en plus floue. Jusque disparaître. -- Pierre Maurette
Alf92
efji :
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
efji :
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé
et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute
une raison optique mais elle m'échappe.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
Alf92
Pierre Maurette :
Alf92 :
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au moins une lame d'air et une lame de verre. Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus en plus floue. Jusque disparaître.
ça semble logique merci
Pierre Maurette :
Alf92 :
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :)
Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de
profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En
plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui
deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement
dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur
lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au
moins une lame d'air et une lame de verre.
Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la
limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute
petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône
grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus
en plus floue. Jusque disparaître.
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au moins une lame d'air et une lame de verre. Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus en plus floue. Jusque disparaître.
ça semble logique merci
efji
On 11/02/2019 23:50, Alf92 wrote:
efji :
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse juste un peu plus bas... -- F.J.
On 11/02/2019 23:50, Alf92 wrote:
efji :
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé
et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute
une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse
juste un peu plus bas...
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse juste un peu plus bas... -- F.J.
efji
On 11/02/2019 23:52, efji wrote:
On 11/02/2019 23:50, Alf92 wrote:
efji :
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse juste un peu plus bas...
Et en plus je m'embrouille. C'est pas avec Pierrot qu't'es embrouillé, c'est avec l'Jacquot. Iron Jack ! -- F.J.
On 11/02/2019 23:52, efji wrote:
On 11/02/2019 23:50, Alf92 wrote:
efji :
On 11/02/2019 23:09, Alf92 wrote:
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé
et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute
une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse
juste un peu plus bas...
Et en plus je m'embrouille. C'est pas avec Pierrot qu't'es embrouillé,
c'est avec l'Jacquot. Iron Jack !
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
En effet, mais c'est une constatation empirique. Diaphragme très fermé et longue focale, c'est là qu'on les voit le mieux. Il y a sans doute une raison optique mais elle m'échappe.
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse juste un peu plus bas...
Et en plus je m'embrouille. C'est pas avec Pierrot qu't'es embrouillé, c'est avec l'Jacquot. Iron Jack ! -- F.J.
Alf92
efji :
On 11/02/2019 23:52, efji wrote:
On 11/02/2019 23:50, Alf92 wrote:
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse juste un peu plus bas...
Et en plus je m'embrouille. C'est pas avec Pierrot qu't'es embrouillé, c'est avec l'Jacquot. Iron Jack !
beau surnom une photo de Raymond Burr pour rester en charte
efji :
On 11/02/2019 23:52, efji wrote:
On 11/02/2019 23:50, Alf92 wrote:
tu me déçois Batman :-)
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse
juste un peu plus bas...
Et en plus je m'embrouille. C'est pas avec Pierrot qu't'es embrouillé,
c'est avec l'Jacquot. Iron Jack !
Et le pire c'est que je pense que ton ami Pierrot a la bonne réponse juste un peu plus bas...
Et en plus je m'embrouille. C'est pas avec Pierrot qu't'es embrouillé, c'est avec l'Jacquot. Iron Jack !
beau surnom une photo de Raymond Burr pour rester en charte https://tinyurl.com/y3uwm4mg
benoit
Alf92 wrote:
Pierre Maurette :
Alf92 :
efji :
On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
(..)
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au moins une lame d'air et une lame de verre. Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus en plus floue. Jusque disparaître.
ça semble logique merci
Sauf que sur mon Sony il n'y a pas de lame de verre et c'est pareil. Revenons-en au problème de départ. Le diamètre maximum de la poussière est-il en contact avec le capteur : Non, on peut représenter la poussière comme un balon gonflé et posé sur le capteur et non un ballon crevé à plat dessus. Sa zone de contact avec le capteur se limite à quelques pixels. MAIS ! La lumière qui éclaire le capteur, et donc le ballon gonflé, provient de l'objectif. Donc : - Si l'objectif est ouvert en grand la lumière provient d'une surface large (celle de l'objectif) et on a une grande ombre, plus grande que le ballon, avec un dégradé sur le capteur. - Si l'objectif est fermé, là, pour le coup, la lumière arrive comme un spot et tous les capteurs sous le ballon sont dans l'ombre, ceux à côté en pleine lumière. En fait c'est la même différence qu'entre la lumière diffuse et la lumière spot : - La première, f2 voire moins, te génère une ombre douce, avec un dégradé gris foncé -> blanc ; - Le seconde elle, f22 voire plus si affinité, elle te créée une ombre dure, franche : noir ou blanc. Rappel : Plus on ferme un diaph, moins il y a de lumière. Pourquoi ? Parce que je masque une partie de l'objectif. Comme je cache la lumière, elle ne passe plus, comme elle ne passe plus elle n'éclaire plus sous la poussière, comme elle n'éclaire plus dessous ce qui est sous la poussière n'a plus du tout de lumière et reste dans le noir. Par contre, si le défaut est visible à toutes les ouvertures cela implique que tu as une tâche de liquide (coca, vin, postillons...) et non un objet tel une poussière. C'est simple non ? Sans une recherche sur le net ou la lecture d'un bouquin. Juste du bon sens et pas mal d'heures à gamberger là-dessus ;) -- Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible Benoit chez lui à leraillez.com
Alf92 <alf921@gmail.com> wrote:
Pierre Maurette :
> Alf92 :
>> efji :
>>> On 11/02/2019 00:26, Benoit wrote:
>>>> (..)
>>>
>>> C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :)
>>> Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de
>>> profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En
>>> plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui
>>> deviennent visibles.
>>
>> pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à
>> faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne
>> devraient pas avoir d'importance, non ?
>
> Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement
> dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur
> lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au
> moins une lame d'air et une lame de verre.
> Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la
> limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute
> petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône
> grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus
> en plus floue. Jusque disparaître.
ça semble logique
merci
Sauf que sur mon Sony il n'y a pas de lame de verre et c'est pareil.
Revenons-en au problème de départ.
Le diamètre maximum de la poussière est-il en contact avec le capteur :
Non, on peut représenter la poussière comme un balon gonflé et posé sur
le capteur et non un ballon crevé à plat dessus. Sa zone de contact avec
le capteur se limite à quelques pixels.
MAIS !
La lumière qui éclaire le capteur, et donc le ballon gonflé, provient de
l'objectif. Donc :
- Si l'objectif est ouvert en grand la lumière provient d'une surface
large (celle de l'objectif) et on a une grande ombre, plus grande que le
ballon, avec un dégradé sur le capteur.
- Si l'objectif est fermé, là, pour le coup, la lumière arrive comme un
spot et tous les capteurs sous le ballon sont dans l'ombre, ceux à côté
en pleine lumière.
En fait c'est la même différence qu'entre la lumière diffuse et la
lumière spot :
- La première, f2 voire moins, te génère une ombre douce, avec un
dégradé gris foncé -> blanc ;
- Le seconde elle, f22 voire plus si affinité, elle te créée une ombre
dure, franche : noir ou blanc.
Rappel :
Plus on ferme un diaph, moins il y a de lumière. Pourquoi ? Parce que je
masque une partie de l'objectif. Comme je cache la lumière, elle ne
passe plus, comme elle ne passe plus elle n'éclaire plus sous la
poussière, comme elle n'éclaire plus dessous ce qui est sous la
poussière n'a plus du tout de lumière et reste dans le noir.
Par contre, si le défaut est visible à toutes les ouvertures cela
implique que tu as une tâche de liquide (coca, vin, postillons...) et
non un objet tel une poussière.
C'est simple non ?
Sans une recherche sur le net ou la lecture d'un bouquin. Juste du bon
sens et pas mal d'heures à gamberger là-dessus ;)
--
Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible
Benoit chez lui à leraillez.com
C'est bien, tu (re)découvres toutes les bases de la technique photo :) Donc, quand tu fermes beaucoup le diaphragme, tu obtiens plus de profondeur de champ et moins de définition à cause de la diffraction. En plus tu as la prime du numérique : les poussières sur le capteur qui deviennent visibles.
pour quelle raison les poussières sur le capteur sont plus visibles à faible ouverture ? si elles sont *sur* le capteurs l'ouverture ne devraient pas avoir d'importance, non ?
Je me suis bien sûr posé la même question. La réponse est justement dans la distance entre la surface devant le capteur et le capteur lui-même. Cette distance est assez grande. Elle est constituée d'au moins une lame d'air et une lame de verre. Les rayons qui atteignent un point du capteur décrivent un cône. A la limite, le rayon est "unique" (c'est une image) dans le cas d'une toute petite ouverture, la pétouille est dessinée exactement. Quand le cône grandit (ouverture du diaph) la pétouille devient logiquement de plus en plus floue. Jusque disparaître.
ça semble logique merci
Sauf que sur mon Sony il n'y a pas de lame de verre et c'est pareil. Revenons-en au problème de départ. Le diamètre maximum de la poussière est-il en contact avec le capteur : Non, on peut représenter la poussière comme un balon gonflé et posé sur le capteur et non un ballon crevé à plat dessus. Sa zone de contact avec le capteur se limite à quelques pixels. MAIS ! La lumière qui éclaire le capteur, et donc le ballon gonflé, provient de l'objectif. Donc : - Si l'objectif est ouvert en grand la lumière provient d'une surface large (celle de l'objectif) et on a une grande ombre, plus grande que le ballon, avec un dégradé sur le capteur. - Si l'objectif est fermé, là, pour le coup, la lumière arrive comme un spot et tous les capteurs sous le ballon sont dans l'ombre, ceux à côté en pleine lumière. En fait c'est la même différence qu'entre la lumière diffuse et la lumière spot : - La première, f2 voire moins, te génère une ombre douce, avec un dégradé gris foncé -> blanc ; - Le seconde elle, f22 voire plus si affinité, elle te créée une ombre dure, franche : noir ou blanc. Rappel : Plus on ferme un diaph, moins il y a de lumière. Pourquoi ? Parce que je masque une partie de l'objectif. Comme je cache la lumière, elle ne passe plus, comme elle ne passe plus elle n'éclaire plus sous la poussière, comme elle n'éclaire plus dessous ce qui est sous la poussière n'a plus du tout de lumière et reste dans le noir. Par contre, si le défaut est visible à toutes les ouvertures cela implique que tu as une tâche de liquide (coca, vin, postillons...) et non un objet tel une poussière. C'est simple non ? Sans une recherche sur le net ou la lecture d'un bouquin. Juste du bon sens et pas mal d'heures à gamberger là-dessus ;) -- Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible Benoit chez lui à leraillez.com