Je viens de mettre en ligne un texte qui parle de la photographie prise
au piège du Panopticon. Il n'est pas encore très abouti et parfois un peu
alambiqué, mais des petits schémas et illustrations aident à la
compréhension. Un discours théorique n'est pas forcément amusant, alors
surtout ne vous forcez pas ; comme dirait un intervenant : "Ca peut faire
mal à la tête". Si vous arrivez quand même au bout, faites moi signe, cela
me fera plaisir :
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/void_19a/void_19a-a-propos.htm
Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
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Non, ce n'est pas mon écran qui constitue la référence, mais les tirages. J'adapte les réglages de l'écran en fonction du tirage sous un éclairage donné. Ce n'est pas trop difficile et au bout d'un moment je n'ai plus vraiment besoin d'y toucher. De toute façon c'est forcément approximatif, il est impossible de faire une véritable comparaison entre la vue écran et la vue du tirage, mais bon, on fait avec.
Ce sont les tirages que les gens vont voir : autant que le travail sur écran prépare le mieux possible à cette vision. Cela dit, si on pousse cette logique jusqu'au bout, il faudrait calibrer son écran à 2700 K si on expose en lumière artificielle tungstène : pas facile !
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000 K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour 5000 K.
(Parenthèse pour ceux qui ne percevraient pas bien le sel de ces échanges : -- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc... -- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la bougie devient très sombre. La bougie est un cas extrême, mais ça montre que les couleurs varient tout de même un peu. Selon qu'on regarde sous tungstène ou sous lumière du jour, on ne saura peut-être pas qualifier cette variation pour une couleur précise, mais on sentira aisément que le «rapport» entre deux couleurs n'est plus le même)
Charles
albert a écrit :
Non, ce n'est pas mon écran qui constitue la référence, mais les
tirages. J'adapte les réglages de l'écran en fonction du tirage sous un
éclairage donné. Ce n'est pas trop difficile et au bout d'un moment je
n'ai plus vraiment besoin d'y toucher. De toute façon c'est forcément
approximatif, il est impossible de faire une véritable comparaison entre
la vue écran et la vue du tirage, mais bon, on fait avec.
Ce sont les tirages que les gens vont voir : autant que le travail sur
écran prépare le mieux possible à cette vision. Cela dit, si on pousse
cette logique jusqu'au bout, il faudrait calibrer son écran à 2700 K
si on expose en lumière artificielle tungstène : pas facile !
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une
galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette
logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain
qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000
K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces
conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en
rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour
5000 K.
(Parenthèse pour ceux qui ne percevraient pas bien le sel de ces échanges :
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas
de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune,
etc...
-- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la
bougie devient très sombre. La bougie est un cas extrême, mais ça montre
que les couleurs varient tout de même un peu. Selon qu'on regarde sous
tungstène ou sous lumière du jour, on ne saura peut-être pas qualifier
cette variation pour une couleur précise, mais on sentira aisément que
le «rapport» entre deux couleurs n'est plus le même)
Non, ce n'est pas mon écran qui constitue la référence, mais les tirages. J'adapte les réglages de l'écran en fonction du tirage sous un éclairage donné. Ce n'est pas trop difficile et au bout d'un moment je n'ai plus vraiment besoin d'y toucher. De toute façon c'est forcément approximatif, il est impossible de faire une véritable comparaison entre la vue écran et la vue du tirage, mais bon, on fait avec.
Ce sont les tirages que les gens vont voir : autant que le travail sur écran prépare le mieux possible à cette vision. Cela dit, si on pousse cette logique jusqu'au bout, il faudrait calibrer son écran à 2700 K si on expose en lumière artificielle tungstène : pas facile !
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000 K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour 5000 K.
(Parenthèse pour ceux qui ne percevraient pas bien le sel de ces échanges : -- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc... -- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la bougie devient très sombre. La bougie est un cas extrême, mais ça montre que les couleurs varient tout de même un peu. Selon qu'on regarde sous tungstène ou sous lumière du jour, on ne saura peut-être pas qualifier cette variation pour une couleur précise, mais on sentira aisément que le «rapport» entre deux couleurs n'est plus le même)
Charles
jdanield
Le 14/03/2013 09:28, a écrit :
On pourra sauter directement à la page 34 pour la comparaison entre l'écran et un tirage papier.
c'est chouette, les conditions:
Une comparaison précise ne peut se faire que si — la lumière d’ambiance est suffisamment faible la feuille imprimée est placée à proximité de l’écran cette feuille est éclairée avec la même température de couleur que le blanc de l’écran la lumière éclairant le papier doit avoir le meilleur rendu des couleurs possible (un IRC au minimum de 90%, bien mieux si possible) la puissance de l’éclairage est telle que le blanc du papier soit aussi lumineux que le blanc de l’écran et, bien entendu, l’éclairage du papier ne doit pas baver sur l’écran.
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on regarde le papier en l'éclairant par derrière...
non sens jdd
Le 14/03/2013 09:28, user@domain.invalid a écrit :
On pourra sauter directement à la page 34 pour la comparaison entre
l'écran et un tirage papier.
c'est chouette, les conditions:
Une comparaison précise ne peut se faire que si
—
la lumière d’ambiance est suffisamment faible
la feuille imprimée est placée à proximité de l’écran
cette feuille est éclairée avec la même température de couleur que le
blanc de l’écran
la lumière éclairant le papier doit avoir le meilleur rendu des
couleurs possible (un IRC au minimum de 90%, bien mieux si possible)
la puissance de l’éclairage est telle que le blanc du papier soit
aussi lumineux que le blanc de l’écran
et, bien entendu, l’éclairage du papier ne doit pas baver sur l’écran.
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec
les conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on
regarde le papier en l'éclairant par derrière...
On pourra sauter directement à la page 34 pour la comparaison entre l'écran et un tirage papier.
c'est chouette, les conditions:
Une comparaison précise ne peut se faire que si — la lumière d’ambiance est suffisamment faible la feuille imprimée est placée à proximité de l’écran cette feuille est éclairée avec la même température de couleur que le blanc de l’écran la lumière éclairant le papier doit avoir le meilleur rendu des couleurs possible (un IRC au minimum de 90%, bien mieux si possible) la puissance de l’éclairage est telle que le blanc du papier soit aussi lumineux que le blanc de l’écran et, bien entendu, l’éclairage du papier ne doit pas baver sur l’écran.
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on regarde le papier en l'éclairant par derrière...
non sens jdd
jdanield
Le 14/03/2013 09:53, a écrit :
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000 K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour 5000 K.
là on est d'accord
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc... -- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la
en fait c'est pas du tout ça... Bien sûr le résultat dépends de l'image, mais
* il y a principalement la différence de lumière d'éclairage, aucune lumière n'a un spectre continu, donc la lumière rendue par quoi que ce soit varie avec la lumière source...
* ensuite le cerveau essaie de restituer un truc compréhensible de tout ça, s'il y a sur l'image une plage blanche (=que l'on croit savoir blanche), le cerveau va tout réorganiser en fonction de ça. Résultat éminemment variable selon l'observateur et ses habitudes
jdd
Le 14/03/2013 09:53, user@domain.invalid a écrit :
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une
galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette
logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain
qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à
5000 K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent.
Dans ces conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va)
autant en rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de
travailler pour 5000 K.
là on est d'accord
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas
de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste
jaune, etc...
-- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la
en fait c'est pas du tout ça... Bien sûr le résultat dépends de
l'image, mais
* il y a principalement la différence de lumière d'éclairage, aucune
lumière n'a un spectre continu, donc la lumière rendue par quoi que ce
soit varie avec la lumière source...
* ensuite le cerveau essaie de restituer un truc compréhensible de
tout ça, s'il y a sur l'image une plage blanche (=que l'on croit
savoir blanche), le cerveau va tout réorganiser en fonction de ça.
Résultat éminemment variable selon l'observateur et ses habitudes
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000 K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour 5000 K.
là on est d'accord
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc... -- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la
en fait c'est pas du tout ça... Bien sûr le résultat dépends de l'image, mais
* il y a principalement la différence de lumière d'éclairage, aucune lumière n'a un spectre continu, donc la lumière rendue par quoi que ce soit varie avec la lumière source...
* ensuite le cerveau essaie de restituer un truc compréhensible de tout ça, s'il y a sur l'image une plage blanche (=que l'on croit savoir blanche), le cerveau va tout réorganiser en fonction de ça. Résultat éminemment variable selon l'observateur et ses habitudes
jdd
albert
"jdanield" a écrit :
Une comparaison précise ne peut se faire que si — la lumière d’ambiance est suffisamment faible la feuille imprimée est placée à proximité de l’écran cette feuille est éclairée avec la même température de couleur que le blanc de l’écran la lumière éclairant le papier doit avoir le meilleur rendu des couleurs possible (un IRC au minimum de 90%, bien mieux si possible) la puissance de l’éclairage est telle que le blanc du papier soit aussi lumineux que le blanc de l’écran et, bien entendu, l’éclairage du papier ne doit pas baver sur l’écran.
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on regarde le papier en l'éclairant par derrière...
non sens jdd
Sauf si tu as un écran réglé de telle sorte que cela puisse permettre cette comparaison. Donc un écran réglé avec une forte luminosité et un faible contraste. Bien entendu si tu laisses les réglages par défaut à 50%, et très souvent je vois bien pire avec des écrans pourris à 100% de contraste, la comparaison ne peut se faire. D'autre part je conseille de travailler avec un écran sous ces conditions, c'est beaucoup plus confortable et moins fatiguant pour les yeux. Bon, encore faut-il avoir un écran de bonne qualité.
Pour indication, et ce n'est qu'une indication, mon écran principal, un Philips Brillance 230W de 2008, est réglé avec Contraste : 18% et Luminosité : 80%. Les trois canaux RVB réglés séparément tournent autour de 52%. Les paramètres de la carte graphique qui bien entendu influent aussi sont tous laissés par défaut à 50%
Avec ces réglages, toutes les informations dans les hautes et basses lumière d'une photo sont présentes sur l'écran comme sur le tirage. Les noirs sur l'écran ne sont pas grisouillous mais bien noirs. Je n'en suis pas sûr mais je pense qu'avec un écran au contraste beaucoup plus élevé comme c'est la norme en général, même parfaitement réglé avec une sonde, mes photos paraîtraient bouchées dans les noirs et cramées dans les blancs, comme on me le faisait remarquer plus haut.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
"jdanield" <jdd@dodin.org> a écrit :
Une comparaison précise ne peut se faire que si
—
la lumière d’ambiance est suffisamment faible
la feuille imprimée est placée à proximité de l’écran
cette feuille est éclairée avec la même température de couleur que le
blanc de l’écran
la lumière éclairant le papier doit avoir le meilleur rendu des couleurs
possible (un IRC au minimum de 90%, bien mieux si possible)
la puissance de l’éclairage est telle que le blanc du papier soit aussi
lumineux que le blanc de l’écran
et, bien entendu, l’éclairage du papier ne doit pas baver sur l’écran.
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les
conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on regarde
le papier en l'éclairant par derrière...
non sens
jdd
Sauf si tu as un écran réglé de telle sorte que cela puisse permettre
cette comparaison. Donc un écran réglé avec une forte luminosité et un
faible contraste. Bien entendu si tu laisses les réglages par défaut à 50%,
et très souvent je vois bien pire avec des écrans pourris à 100% de
contraste, la comparaison ne peut se faire. D'autre part je conseille de
travailler avec un écran sous ces conditions, c'est beaucoup plus
confortable et moins fatiguant pour les yeux. Bon, encore faut-il avoir un
écran de bonne qualité.
Pour indication, et ce n'est qu'une indication, mon écran principal, un
Philips Brillance 230W de 2008, est réglé avec Contraste : 18% et Luminosité
: 80%. Les trois canaux RVB réglés séparément tournent autour de 52%. Les
paramètres de la carte graphique qui bien entendu influent aussi sont tous
laissés par défaut à 50%
Avec ces réglages, toutes les informations dans les hautes et basses
lumière d'une photo sont présentes sur l'écran comme sur le tirage. Les
noirs sur l'écran ne sont pas grisouillous mais bien noirs. Je n'en suis pas
sûr mais je pense qu'avec un écran au contraste beaucoup plus élevé comme
c'est la norme en général, même parfaitement réglé avec une sonde, mes
photos paraîtraient bouchées dans les noirs et cramées dans les blancs,
comme on me le faisait remarquer plus haut.
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
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Une comparaison précise ne peut se faire que si — la lumière d’ambiance est suffisamment faible la feuille imprimée est placée à proximité de l’écran cette feuille est éclairée avec la même température de couleur que le blanc de l’écran la lumière éclairant le papier doit avoir le meilleur rendu des couleurs possible (un IRC au minimum de 90%, bien mieux si possible) la puissance de l’éclairage est telle que le blanc du papier soit aussi lumineux que le blanc de l’écran et, bien entendu, l’éclairage du papier ne doit pas baver sur l’écran.
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on regarde le papier en l'éclairant par derrière...
non sens jdd
Sauf si tu as un écran réglé de telle sorte que cela puisse permettre cette comparaison. Donc un écran réglé avec une forte luminosité et un faible contraste. Bien entendu si tu laisses les réglages par défaut à 50%, et très souvent je vois bien pire avec des écrans pourris à 100% de contraste, la comparaison ne peut se faire. D'autre part je conseille de travailler avec un écran sous ces conditions, c'est beaucoup plus confortable et moins fatiguant pour les yeux. Bon, encore faut-il avoir un écran de bonne qualité.
Pour indication, et ce n'est qu'une indication, mon écran principal, un Philips Brillance 230W de 2008, est réglé avec Contraste : 18% et Luminosité : 80%. Les trois canaux RVB réglés séparément tournent autour de 52%. Les paramètres de la carte graphique qui bien entendu influent aussi sont tous laissés par défaut à 50%
Avec ces réglages, toutes les informations dans les hautes et basses lumière d'une photo sont présentes sur l'écran comme sur le tirage. Les noirs sur l'écran ne sont pas grisouillous mais bien noirs. Je n'en suis pas sûr mais je pense qu'avec un écran au contraste beaucoup plus élevé comme c'est la norme en général, même parfaitement réglé avec une sonde, mes photos paraîtraient bouchées dans les noirs et cramées dans les blancs, comme on me le faisait remarquer plus haut.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
albert
a écrit :
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000 K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour 5000 K.
Oui, c'est un peu ça. J'ai remarqué aussi que plus les couleurs de la photo sont intenses plus les variations sont importantes en fonction de l'éclairage, ce qui est logique. J'ai donc tendance à atténuer un peu l'intensité de certaines couleurs dans les paysages, surtout les bleus du ciel et les verts-jaunes, afin que cela n'arrache pas trop sous certains éclairages. Bon, avec un éclairage au néon bien crade, je préfère remballer mes photos.
(Parenthèse pour ceux qui ne percevraient pas bien le sel de ces échanges : -- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc...
Oui, cela peut se nuancer énormément. Si je vois très bien les différences dans mes photos selon l'éclairage, peu de gens les distingueront, à moins qu'on ne leur dise. "Ah Oui! tu as raison, bon sang, c'est vrai !!"
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
<user@domain.invalid> a écrit :
Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une
galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette logique
à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain qu'elles
vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000 K, ou
parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces
conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en
rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour
5000 K.
Oui, c'est un peu ça. J'ai remarqué aussi que plus les couleurs de la
photo sont intenses plus les variations sont importantes en fonction de
l'éclairage, ce qui est logique. J'ai donc tendance à atténuer un peu
l'intensité de certaines couleurs dans les paysages, surtout les bleus du
ciel et les verts-jaunes, afin que cela n'arrache pas trop sous certains
éclairages. Bon, avec un éclairage au néon bien crade, je préfère remballer
mes photos.
(Parenthèse pour ceux qui ne percevraient pas bien le sel de ces échanges
:
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de
l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune,
etc...
Oui, cela peut se nuancer énormément. Si je vois très bien les
différences dans mes photos selon l'éclairage, peu de gens les
distingueront, à moins qu'on ne leur dise. "Ah Oui! tu as raison, bon sang,
c'est vrai !!"
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
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Par ailleurs, ce n'est que si les tirages vont dans un musée ou une galerie bien précise et n'en bougent plus qu'on peut adopter cette logique à fond. Si ces images déménagent, il n'est pas du tout certain qu'elles vont retrouver le même éclairage, ça peut varier de 2700 à 5000 K, ou parfois plus (avec des spectres bizarres) en fluorescent. Dans ces conditions (autrement dit: si on sait pas très bien où on va) autant en rester aux normes "arts graphiques" qui recommandent de travailler pour 5000 K.
Oui, c'est un peu ça. J'ai remarqué aussi que plus les couleurs de la photo sont intenses plus les variations sont importantes en fonction de l'éclairage, ce qui est logique. J'ai donc tendance à atténuer un peu l'intensité de certaines couleurs dans les paysages, surtout les bleus du ciel et les verts-jaunes, afin que cela n'arrache pas trop sous certains éclairages. Bon, avec un éclairage au néon bien crade, je préfère remballer mes photos.
(Parenthèse pour ceux qui ne percevraient pas bien le sel de ces échanges : -- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc...
Oui, cela peut se nuancer énormément. Si je vois très bien les différences dans mes photos selon l'éclairage, peu de gens les distingueront, à moins qu'on ne leur dise. "Ah Oui! tu as raison, bon sang, c'est vrai !!"
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://photo.imaginaire.free.fr ----------------------------------------------------------
jdanield
Le 14/03/2013 13:53, albert a écrit :
Sauf si tu as un écran réglé de telle sorte que cela puisse permettre cette comparaison. Donc un écran réglé avec une forte luminosité et un faible contraste.
je ne sais pas. Je règle juste avec les mires que j'ai recopiées là:
et très peu de lumière ambiante, incluant une petite lumière pour éclairer le clavier :-)
je ne vois pas comment éclairer une feuille de papier comme l'écran, par contre, surtout avec un rendu des couleurs et un spectre neutre
note que je ne vois nulle part de mention de l'homogénéité de la lumière des écrans à la lumière solaire (spectre coloré)
mon écran (bas de gamme, jamais calibré) m'affiche cependant des photos venant de ce forum avec des couleurs compatibles avec tous les commentaires que je lis :-)
jdd
Le 14/03/2013 13:53, albert a écrit :
Sauf si tu as un écran réglé de telle sorte que cela puisse
permettre cette comparaison. Donc un écran réglé avec une forte
luminosité et un faible contraste.
je ne sais pas. Je règle juste avec les mires que j'ai recopiées là:
et très peu de lumière ambiante, incluant une petite lumière pour
éclairer le clavier :-)
je ne vois pas comment éclairer une feuille de papier comme l'écran,
par contre, surtout avec un rendu des couleurs et un spectre neutre
note que je ne vois nulle part de mention de l'homogénéité de la
lumière des écrans à la lumière solaire (spectre coloré)
mon écran (bas de gamme, jamais calibré) m'affiche cependant des
photos venant de ce forum avec des couleurs compatibles avec tous les
commentaires que je lis :-)
Sauf si tu as un écran réglé de telle sorte que cela puisse permettre cette comparaison. Donc un écran réglé avec une forte luminosité et un faible contraste.
je ne sais pas. Je règle juste avec les mires que j'ai recopiées là:
et très peu de lumière ambiante, incluant une petite lumière pour éclairer le clavier :-)
je ne vois pas comment éclairer une feuille de papier comme l'écran, par contre, surtout avec un rendu des couleurs et un spectre neutre
note que je ne vois nulle part de mention de l'homogénéité de la lumière des écrans à la lumière solaire (spectre coloré)
mon écran (bas de gamme, jamais calibré) m'affiche cependant des photos venant de ce forum avec des couleurs compatibles avec tous les commentaires que je lis :-)
jdd
Charles_V
jdanield a écrit :
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on regarde le papier en l'éclairant par derrière...
Que veux-tu que je te dise ? Ça se fait et il faut ça si tu veux discuter pertinemment des différences entre ton écran et tes tirages.
Charles
jdanield a écrit :
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les
conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on
regarde le papier en l'éclairant par derrière...
Que veux-tu que je te dise ? Ça se fait et il faut ça si tu veux
discuter pertinemment des différences entre ton écran et tes tirages.
tu fais ça comment, toi? qui plus est ca n'a plus aucun rapport avec les conditions usuelles de visionnage du papier, autant demander qu'on regarde le papier en l'éclairant par derrière...
Que veux-tu que je te dise ? Ça se fait et il faut ça si tu veux discuter pertinemment des différences entre ton écran et tes tirages.
Charles
Charles_V
jdanield a écrit :
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc... -- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la
en fait c'est pas du tout ça... Bien sûr le résultat dépends de l'image, mais
* il y a principalement la différence de lumière d'éclairage, aucune lumière n'a un spectre continu, donc la lumière rendue par quoi que ce soit varie avec la lumière source...
Pas de spectre continu, vraiment ? Ne dis pas n'importe quoi.
* ensuite le cerveau essaie de restituer un truc compréhensible de tout ça, s'il y a sur l'image une plage blanche (=que l'on croit savoir blanche), le cerveau va tout réorganiser en fonction de ça. Résultat éminemment variable selon l'observateur et ses habitudes
Pas si variable que ça. La gestion de la couleur, ça marche. Nos APN ou les techniques d'impression moderne en couleurs en sont des applications.
charles
jdanield a écrit :
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas
de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste
jaune, etc...
-- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la
en fait c'est pas du tout ça... Bien sûr le résultat dépends de l'image,
mais
* il y a principalement la différence de lumière d'éclairage, aucune
lumière n'a un spectre continu, donc la lumière rendue par quoi que ce
soit varie avec la lumière source...
Pas de spectre continu, vraiment ? Ne dis pas n'importe quoi.
* ensuite le cerveau essaie de restituer un truc compréhensible de tout
ça, s'il y a sur l'image une plage blanche (=que l'on croit savoir
blanche), le cerveau va tout réorganiser en fonction de ça. Résultat
éminemment variable selon l'observateur et ses habitudes
Pas si variable que ça. La gestion de la couleur, ça marche. Nos APN ou
les techniques d'impression moderne en couleurs en sont des applications.
-- en première approximation, la perception des couleurs ne dépend pas de l'éclairage. Un blanc reste toujours un blanc, du jaune reste jaune, etc... -- de plus près, ça varie un peu : par exemple, un bleu éclairé à la
en fait c'est pas du tout ça... Bien sûr le résultat dépends de l'image, mais
* il y a principalement la différence de lumière d'éclairage, aucune lumière n'a un spectre continu, donc la lumière rendue par quoi que ce soit varie avec la lumière source...
Pas de spectre continu, vraiment ? Ne dis pas n'importe quoi.
* ensuite le cerveau essaie de restituer un truc compréhensible de tout ça, s'il y a sur l'image une plage blanche (=que l'on croit savoir blanche), le cerveau va tout réorganiser en fonction de ça. Résultat éminemment variable selon l'observateur et ses habitudes
Pas si variable que ça. La gestion de la couleur, ça marche. Nos APN ou les techniques d'impression moderne en couleurs en sont des applications.
charles
a écrit dans le message de news: khs1mk$51p$
jdanield a écrit :
il est impossible de comparer un écran et un tirage, comme un tirage papier et une diapo dans le temps. Ce ne sont tout simplement pas la même chose.
Bien sûr que si, qu'on peut comparer. Ce n'est pas facile, mais ça se fait.
La gestion de la couleur a décidément du mal à bien pénétrer. Plein de l'espoir naïf du prosélyte, je redonne donc une bonne adresse trop peu connue http://www.oitregor.com/numeric/gestion/couleur-calibration.pdf On pourra sauter directement à la page 34 pour la comparaison entre l'écran et un tirage papier.
Une erreur dans l'affirmation des couleurs des cases du damier, les case des ronds jaune ne peuveent être de même coulieur, ce ne serait plus un damier alors. Le simple regard des diagonales est là pour preuve.
http://cjoint.com/data3/3CopLWIyeVr.htm
<user@domain.invalid> a écrit dans le message de news:
khs1mk$51p$1@speranza.aioe.org...
jdanield a écrit :
il est impossible de comparer un écran et un tirage, comme un tirage
papier et une diapo dans le temps. Ce ne sont tout simplement pas la
même chose.
Bien sûr que si, qu'on peut comparer. Ce n'est pas facile, mais ça se
fait.
La gestion de la couleur a décidément du mal à bien pénétrer. Plein de
l'espoir naïf du prosélyte, je redonne donc une bonne adresse trop peu
connue
http://www.oitregor.com/numeric/gestion/couleur-calibration.pdf
On pourra sauter directement à la page 34 pour la comparaison entre
l'écran et un tirage papier.
Une erreur dans l'affirmation des couleurs des cases du damier, les case
des ronds jaune ne peuveent être de même coulieur, ce ne serait plus un
damier alors.
Le simple regard des diagonales est là pour preuve.
il est impossible de comparer un écran et un tirage, comme un tirage papier et une diapo dans le temps. Ce ne sont tout simplement pas la même chose.
Bien sûr que si, qu'on peut comparer. Ce n'est pas facile, mais ça se fait.
La gestion de la couleur a décidément du mal à bien pénétrer. Plein de l'espoir naïf du prosélyte, je redonne donc une bonne adresse trop peu connue http://www.oitregor.com/numeric/gestion/couleur-calibration.pdf On pourra sauter directement à la page 34 pour la comparaison entre l'écran et un tirage papier.
Une erreur dans l'affirmation des couleurs des cases du damier, les case des ronds jaune ne peuveent être de même coulieur, ce ne serait plus un damier alors. Le simple regard des diagonales est là pour preuve.
http://cjoint.com/data3/3CopLWIyeVr.htm
jdanield
Le 14/03/2013 15:20, a écrit :
Pas de spectre continu, vraiment ? Ne dis pas n'importe quoi.
depuis que les lampes à filament sont interdites... surtout que mettre l'acran dans l'ombre et le comparer à un papier vivement éclairé, ça me parait compliqué
Pas si variable que ça. La gestion de la couleur, ça marche. Nos APN ou les techniques d'impression moderne en couleurs en sont des applications.
mais dans la pratique on ne compare pas un écran avec un papier, mais des papiers entre eux. On apprends vite que tel écran donne telle impression, ensuite peu importe l'écran
c'est comme la diapo et le tirage papier: pas comparable, mais on a utilisé les deux
jdd
Le 14/03/2013 15:20, Charles_V@waou.fr a écrit :
Pas de spectre continu, vraiment ? Ne dis pas n'importe quoi.
depuis que les lampes à filament sont interdites... surtout que mettre
l'acran dans l'ombre et le comparer à un papier vivement éclairé, ça
me parait compliqué
Pas si variable que ça. La gestion de la couleur, ça marche. Nos APN
ou les techniques d'impression moderne en couleurs en sont des
applications.
mais dans la pratique on ne compare pas un écran avec un papier, mais
des papiers entre eux. On apprends vite que tel écran donne telle
impression, ensuite peu importe l'écran
c'est comme la diapo et le tirage papier: pas comparable, mais on a
utilisé les deux
Pas de spectre continu, vraiment ? Ne dis pas n'importe quoi.
depuis que les lampes à filament sont interdites... surtout que mettre l'acran dans l'ombre et le comparer à un papier vivement éclairé, ça me parait compliqué
Pas si variable que ça. La gestion de la couleur, ça marche. Nos APN ou les techniques d'impression moderne en couleurs en sont des applications.
mais dans la pratique on ne compare pas un écran avec un papier, mais des papiers entre eux. On apprends vite que tel écran donne telle impression, ensuite peu importe l'écran
c'est comme la diapo et le tirage papier: pas comparable, mais on a utilisé les deux