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Piratage de page web

42 réponses
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grenault
Bonjour,

Savez-vous sur quel forum je peux parler de piratage de page web, total
ou partiel (http://www.grenault.net/tech.htm) ?

Merci.

Guy

10 réponses

1 2 3 4 5
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grenault
Le 15/02/2013 17:37, Denis Beauregard a écrit :
Le Fri, 15 Feb 2013 17:30:12 +0100, grenault
écrivait dans fr.comp.infosystemes.www.auteurs:

Le 15/02/2013 17:20, Denis Beauregard a écrit :
Le Fri, 15 Feb 2013 13:18:27 +0100, grenault
écrivait dans fr.comp.infosystemes.www.auteurs:

Le 14/02/2013 20:39, grenault a écrit :
Le 14/02/2013 20:20, denisb a écrit :
Le 14/02/13 18:32, era a écrit :
grenault a écrit :
Savez-vous sur quel forum je peux parler de piratage de page web,
total ou partiel (http://www.grenault.net/tech.htm) ?


news://news.free.fr:119/fr.comp.securite.virus
mais ce n'est pas un forum.



je crois que guy parle de piratage dans le sens 'pillage', 'copie'
d'une de ses pages (les scouts ?)





Oui, entre autres...




Je demande soit la suppression de la page, soit l'apposition de la
source par un lien cliquable. Sur 12 réclamations, 4 sites ont déjà
corrigé ou supprimé les pages en question (depuis le 12-02-2013).

Il en reste 8 mais il faut attendre 8 jours avant la seconde relance. Il
y a une personne très agressive dans les 8 (en Suisse) mais il ne faut
pas abandonner...

Je ne sais pas en réalité combien il y a de "plagiats" car après, il
faut payer pour avoir tous les sites...



La page http://www.parlonsphoto.com/ftopic1219-la-lumi%C3%A8re.html
est un blogue datant de 2005 et contient ton texte mot pour mot en
bonne partie.

Tu es certain que tu as l'original ?


Denis




Oui, la page que tu cites date du "Posté le: 01 Oct 2005, 15:59".

Ma page date du 18 Aout 2001.

Voir sur Web Archives.

Cette page fait partie des 8 restant à traiter.

Merci.



Moi j'écris systématiquement au bas de mes pages ce bout de phrase :

© Copyright 2006-2012 Denis Beauregard

Cela indique que la 1re version de cette page date de 2006 et la
dernière de 2012. Selon la loi strictement américaine, tu ne peux rien
faire sans cette phrase pour protéger un livre, et je me demande si
certains n'en profitent pas pour appliquer la même loi dans d'autres
pays. Mais pour ce blogue, cela me semble plutôt que le site en soi
est mort depuis longtemps et donc que personne ne répond, ou bien que
l'auteur ne veut pas changer le site après 7 ans sans souci.


Denis




Ah oui, merci pour l'info. Je crois que je vais en faire autant car j'ai
bien mis un copyright mais sans date. Bon maintenant je suis sur
CopyrightFrance et toutes les pages sont déposées.

Je ne laisserai pas tomber et sans réponse je m'adresserais à son
hébergeur voir aux sites officiels (Hadopi, etc...). On verra bien.

Je vous tien au courant.

--
http://blog.grenault.net
http://www.grenault.net/trucs-et-astuces.htm
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Gérald Niel
Le Vendredi 15 février 2013 à 10:50 UTC, Alain Montfranc écrivait sur
fr.misc.droit.internet :

Mais il y a toujours quelque chose que je ne comprend pas, lorsqu'on
publie sur internet (blog, site web, réseaux sociaux…), pourquoi
vouloir empècher la copie ou la refuser ? Si on publie sur le net
c'est qu'on souhaite partager quelque chose non ?



Et ? Partager ne veut pas dire autoriser des parasites à tirer profit
du travail d'un autre



http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/fr/
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/

@+
--
On ne le dira jamais assez, l'anarchisme, c'est l'ordre sans le
gouvernement ; c'est la paix sans la violence. C'est le contraire
précisément de tout ce qu'on lui reproche, soit par ignorance, soit
par mauvaise foi. -+- Hem Day -+-
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grenault
Le 15/02/2013 17:58, grenault a écrit :
Le 15/02/2013 17:37, Denis Beauregard a écrit :
Le Fri, 15 Feb 2013 17:30:12 +0100, grenault
écrivait dans fr.comp.infosystemes.www.auteurs:

Le 15/02/2013 17:20, Denis Beauregard a écrit :
Le Fri, 15 Feb 2013 13:18:27 +0100, grenault
écrivait dans fr.comp.infosystemes.www.auteurs:

Le 14/02/2013 20:39, grenault a écrit :
Le 14/02/2013 20:20, denisb a écrit :
Le 14/02/13 18:32, era a écrit :
grenault a écrit :
Savez-vous sur quel forum je peux parler de piratage de page web,
total ou partiel (http://www.grenault.net/tech.htm) ?


news://news.free.fr:119/fr.comp.securite.virus
mais ce n'est pas un forum.



je crois que guy parle de piratage dans le sens 'pillage', 'copie'
d'une de ses pages (les scouts ?)





Oui, entre autres...




Je demande soit la suppression de la page, soit l'apposition de la
source par un lien cliquable. Sur 12 réclamations, 4 sites ont déjà
corrigé ou supprimé les pages en question (depuis le 12-02-2013).

Il en reste 8 mais il faut attendre 8 jours avant la seconde
relance. Il
y a une personne très agressive dans les 8 (en Suisse) mais il ne faut
pas abandonner...

Je ne sais pas en réalité combien il y a de "plagiats" car après, il
faut payer pour avoir tous les sites...



La page http://www.parlonsphoto.com/ftopic1219-la-lumi%C3%A8re.html
est un blogue datant de 2005 et contient ton texte mot pour mot en
bonne partie.

Tu es certain que tu as l'original ?


Denis




Oui, la page que tu cites date du "Posté le: 01 Oct 2005, 15:59".

Ma page date du 18 Aout 2001.

Voir sur Web Archives.

Cette page fait partie des 8 restant à traiter.

Merci.



Moi j'écris systématiquement au bas de mes pages ce bout de phrase :

© Copyright 2006-2012 Denis Beauregard

Cela indique que la 1re version de cette page date de 2006 et la
dernière de 2012. Selon la loi strictement américaine, tu ne peux rien
faire sans cette phrase pour protéger un livre, et je me demande si
certains n'en profitent pas pour appliquer la même loi dans d'autres
pays. Mais pour ce blogue, cela me semble plutôt que le site en soi
est mort depuis longtemps et donc que personne ne répond, ou bien que
l'auteur ne veut pas changer le site après 7 ans sans souci.


Denis




Ah oui, merci pour l'info. Je crois que je vais en faire autant car j'ai
bien mis un copyright mais sans date. Bon maintenant je suis sur
CopyrightFrance et toutes les pages sont déposées.

Je ne laisserai pas tomber et sans réponse je m'adresserais à son
hébergeur voir aux sites officiels (Hadopi, etc...). On verra bien.

Je vous tien au courant.




Bon, à ce jour, sur les 12 plagiats, 5 ont été corrigés et un 6ème est
en cours de correction (Le Suisse).

Seulement, je viens d'en découvrir 3 autres : C'est énervant et écœurant.

Bon dimanche.

--
http://blog.grenault.net
http://www.grenault.net/trucs-et-astuces.htm
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St
Gérald Niel n'était pas loin de dire :

Ce qui serait bien, c'est d'employer les bons mots pour les bonnes
choses ! J'en ai ras le bol d'entendre la notion de piraterie à tout
bout de champs !



Et encore, imagine les hackers, les vrais, ça doit saouler à force.


Mais il y a toujours quelque chose que je ne comprend pas, lorsqu'on
publie sur internet (blog, site web, réseaux sociaux…), pourquoi
vouloir empècher la copie ou la refuser ? Si on publie sur le net
c'est qu'on souhaite partager quelque chose non ?



Que ce soit sur le net ou en librairie, oui si l'on publie c'est que
l'on veut partager. Mais pour autant je n'ai jamais réussi à comprendre
pourquoi il devrait y avoir une différence entre publication sur le net
et publication plus matérielle.
Tout le monde reconnait que l'auteur d'un livre mérite rétribution et
reconnaissance pour son travail d'écriture, pourquoi en irait-il
autrement sous prétexte que le support est dématérialisé ? L'être
humain normal n'aurait pas l'idée de photocopier un livre et de
distribuer ces photocopies ; encore moins l'idée de retirer toutes
mentions de l'auteur. Mais dès lors que c'est "sur le net", hop il se
croit autorisé à faire tout et n'importe quoi.
Comme Patrick j'ai rencontré ce genre de problème avec ma FAQ sur les
firewalls. Ca fait toujours plaisir de voir que tu t'es cassé le cul à
compiler diverses sources et pondre un texte compréhensible, pour qu'un
abrutit fasse payer l'accès à ce document en s'en prétendant l'auteur.
Que le document soit repris et distribué ne me dérange pas en soi, mais
à condition que le mois de travail qu'il y a derrière (de mémoire) soit
respecté.

Si tu veux on peut ramener le problème sur un sujet qui te touche
plus. Avec ton groupe vous diffusez vos titres gratuitement. Tu dirais
quoi si demain tu tombais sur un site qui reprend l'intégral de vos
titres, prétend que c'est son groupe qui joue, et qu'en plus il gagne
de l'argent grace à cela (vente des titres, pubs, autre) ?
Quelque chose me dit que tu réagirais avec moins de détachement
qu'actuellement.


De toutes façons c'est peine perdue (d'un point de vue strictement
technique), alors autant utiliser une licence permissive (je ne dis
pas libre volontairement), ce qui ne nuit en rien à la notion de
propriété intellectuelle. M'enfin…

http://creativecommons.fr/licences/les-6-licences/



La dernière fois que j'ai jeté un oeil dessus, j'ai décidé de ne plus
y revenir. Je ne vais pas me lancer dans un débat sur les licences,
mais les CC sont aussi absurdes et bancales que la GPL.
Par exemple, les CC indiquent que : "Là où l’oeuvre ou un quelconque
de ses éléments est dans le domaine public selon le droit applicable,
ce statut n’est en aucune façon affecté par la licence."
Je ne suis pas convaincu que même un juriste soit en mesure
d'expliquer clairement cette phrase et de couvrir tous ses champs
d'applications ; d'autant plus que la notion de domaine public varie en
fonction du pays dans lequel tu te trouves. Cette phrase est de toute
façon superflue car implicite ; une licence ne peut aller à l'encontre
du droit. Au contraire elle est source de problème dès lors qu'un grand
nombre de personnes considèrent (à tort) que le contenu d'un site dit
"perso" est du domaine public, ce qui est d'ailleurs l'une des raisons
pour lesquelles les licences CC ont été créés.

Accessoirement, ça ou un texte écrit de ta main c'est la même chose.
La seule réelle différence c'est que les licences "standards" sont
suposées avoir été écrite par des juristes. Sauf que la plus par du
temps ce sont des juristes américains qui raisonnent en terme de droit
US et qui ne tiennent pas compte des particularités de la propriété
intellectuelle d'autres pays. Du coup plus long est le texte, moins les
personnes qui y sont confrontés ne comprennent ce qu'il veut dire.

--
17/06/1969 - 18/01/2011

Repose en paix mon amour :'(
Avatar
Anne G
Le 17/02/13 13:24, Stéphane Catteau a écrit :

Que ce soit sur le net ou en librairie, oui si l'on publie c'est que
l'on veut partager. Mais pour autant je n'ai jamais réussi à comprendre
pourquoi il devrait y avoir une différence entre publication sur le net
et publication plus matérielle.
Tout le monde reconnait que l'auteur d'un livre mérite rétribution et
reconnaissance pour son travail d'écriture, pourquoi en irait-il
autrement sous prétexte que le support est dématérialisé ? L'être
humain normal n'aurait pas l'idée de photocopier un livre et de
distribuer ces photocopies ; encore moins l'idée de retirer toutes
mentions de l'auteur. Mais dès lors que c'est "sur le net", hop il se
croit autorisé à faire tout et n'importe quoi.
Comme Patrick j'ai rencontré ce genre de problème avec ma FAQ sur les
firewalls. Ca fait toujours plaisir de voir que tu t'es cassé le cul à
compiler diverses sources et pondre un texte compréhensible, pour qu'un
abrutit fasse payer l'accès à ce document en s'en prétendant l'auteur.
Que le document soit repris et distribué ne me dérange pas en soi, mais
à condition que le mois de travail qu'il y a derrière (de mémoire) soit
respecté.

Si tu veux on peut ramener le problème sur un sujet qui te touche
plus. Avec ton groupe vous diffusez vos titres gratuitement. Tu dirais
quoi si demain tu tombais sur un site qui reprend l'intégral de vos
titres, prétend que c'est son groupe qui joue, et qu'en plus il gagne
de l'argent grace à cela (vente des titres, pubs, autre) ?
Quelque chose me dit que tu réagirais avec moins de détachement
qu'actuellement.



bravo !
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Gérald Niel
Le Dimanche 17 février 2013 à 20:24 UTC, Stéphane Catteau écrivait sur
fr.misc.droit.internet :

Que ce soit sur le net ou en librairie, oui si l'on publie c'est que
l'on veut partager. Mais pour autant je n'ai jamais réussi à comprendre
pourquoi il devrait y avoir une différence entre publication sur le net
et publication plus matérielle.



Ce n'est pas ce que j'ai écrit non plus.
Cependant l'immatérialisation engendre de nouveaux usages. Parce que
techniquement il devient beaucoup plus simple de reprendre, partager,
copier…
Nouveaux usages, implique nouveau modèle économique et legislation à
repenser.

Tout le monde reconnait que l'auteur d'un livre mérite rétribution et
reconnaissance pour son travail d'écriture, pourquoi en irait-il
autrement sous prétexte que le support est dématérialisé ? L'être
humain normal n'aurait pas l'idée de photocopier un livre et de
distribuer ces photocopies ; encore moins l'idée de retirer toutes
mentions de l'auteur. Mais dès lors que c'est "sur le net", hop il se
croit autorisé à faire tout et n'importe quoi.



Dans le cadre de la formation professionnelle, je prend des cours
d'anglais. Hors nous n'avons pas acheté de bouquin et travaillons sur
des photocopies.
La différence fondamentale des les deux cas, c'est que si la même
chose était faite en ligne alors il y aurait un moyen de détecter la
copie non autorisée.

Comme Patrick j'ai rencontré ce genre de problème avec ma FAQ sur les
firewalls. Ca fait toujours plaisir de voir que tu t'es cassé le cul à
compiler diverses sources et pondre un texte compréhensible, pour qu'un
abrutit fasse payer l'accès à ce document en s'en prétendant l'auteur.
Que le document soit repris et distribué ne me dérange pas en soi, mais
à condition que le mois de travail qu'il y a derrière (de mémoire) soit
respecté.



En 2000 j'ai publié un document sur la configuration d'une connexion
ADSL sous Linux (et chez Wanadoo). Dans le dernier paragraphe
j'autorisais explicitement la copie. La seule chose que je demandais
c'est qu'on ne s'approprie pas mon travail.
J'ai été (agréablement) supris de voir ce document repris, et personne
ne s'est approprié mon travail.

Si tu veux on peut ramener le problème sur un sujet qui te touche
plus. Avec ton groupe vous diffusez vos titres gratuitement.



Alors là, tu tombe bien !
Il y a plusieurs groupes avec qui je travaille, mon groupe dans lequel
je jouais ayant splitté il y a quelques années…
Ceci étant les morceaux de ce groupe sont en ligne depuis 1999 nous
avons eu la joie d'être écouté au Canada, en Afrique, en Corée… (pour
les messages que nous avons reçus)
Nous avons même reçu des demandes d'autorisation pour une diffusion
commerciale, des reprises… que nous avons décliné.

Gleb Bones avec qui j'ai travaillé sur ses trois premiers albums les a
diffusé sous licence CC, sans autoriser la diffusion commerciale.
Demain il pourra changer d'avis si il le souhaite, il peut même les
monétiser.
Ce n'est pas le cas du dernier qui est distribué par un label
indépendant et surtout déposé à la SACEM.

C'est encore pire pour Fall and Bounce, dont le premier album sorti en
février 2011 et qu'ils ont produit. Celà leur a rapporté des
clopinettes jusqu'à présent, bien que le contrat de distribution soit
échue depuis février 2012 ils ne peuvent récupérer le fond de
catalogue, et bien sûr ne sont pas libre de faire ce qu'ils veulent
avec leurs œuvres. En tout cas pas les monétiser librement, ou en
modifier le mode de distribution et autoriser la copie.
Idem pour le second album qui va sortir sous peu, c'est un album
promotionnel, pour ne rien payer à la SACEM (oui faut payer avant) il
a été déclaré comme promotionnel, ils n'ont plus le droit de monétiser
ces morceaux.

Tu dirais quoi si demain tu tombais sur un site qui reprend
l'intégral de vos titres, prétend que c'est son groupe qui joue, et
qu'en plus il gagne de l'argent grace à cela (vente des titres, pubs,
autre) ?



Dans la mesure où les titres ont été diffusé sous licence CC je pense
que nous ferions jouer le droit.

Quelque chose me dit que tu réagirais avec moins de détachement
qu'actuellement.



Dans un premier temps je pense que mon égo en serait tout de même
flatté.
Après reste à voir comment la reprise et la distribution serait faite.
Si il respecte les termes de la licence de distribution il n'y a pas
de raison de s'en offusquer. Sinon, il y a le recours au droit.

Sauf que la plus par du temps ce sont des juristes américains qui
raisonnent en terme de droit US et qui ne tiennent pas compte des
particularités de la propriété intellectuelle d'autres pays. Du coup
plus long est le texte, moins les personnes qui y sont confrontés ne
comprennent ce qu'il veut dire.



Archaïsme quand tu nous tiens… Force est de constater et d'admettre,
que dans ce domaine, les frontières n'existent plus.
Il serait temps de mettre la legislation à jour non ? En tout cas, et
ce n'est que mon avis, vouloir à tout pris aller à l'encontre de
l'évolution des pratiques liées à l'évolution des technique et des
moyens de communication est une connerie (très certainement vouée à
l'échec).

@+
--
On ne le dira jamais assez, l'anarchisme, c'est l'ordre sans le
gouvernement ; c'est la paix sans la violence. C'est le contraire
précisément de tout ce qu'on lui reproche, soit par ignorance, soit
par mauvaise foi. -+- Hem Day -+-
Avatar
St
Gérald Niel n'était pas loin de dire :

Que ce soit sur le net ou en librairie, oui si l'on publie c'est que
l'on veut partager. Mais pour autant je n'ai jamais réussi à comprendre
pourquoi il devrait y avoir une différence entre publication sur le net
et publication plus matérielle.



Ce n'est pas ce que j'ai écrit non plus.



Je pourrais te répondre la même chose, tant j'ai l'impression que tu
passes à côté du fond du problème.


Cependant l'immatérialisation engendre de nouveaux usages. Parce que
techniquement il devient beaucoup plus simple de reprendre, partager,
copier…



Cela n'a rien de "nouveaux usages" à proprement parler. La
bibliothèque d'Alexandrie était la plus fournies de l'époque parce que
chaque navire qui mouillait dans son port avait l'obligation de laisser
tout livre à son bord à la bibliothèque, le temps qu'ils en fassent une
copie. Et ce n'est qu'un exemple parmis d'autres. Plus récement l'on
pourrait aussi parler des disques vinyls que le cousin du frère d'un
copain copiait sur cassette pour nous.
Ce qui est nouveau ce ne sont donc pas les usages, mais le regard que
le public pose sur les oeuvres, quelles qu'elles soient. Parce que le
support initial est intangible, ils ont l'impression que l'oeuvre est
devenue immatérielle et donc échappe à toute notion de propriété.


Nouveaux usages, implique nouveau modèle économique et legislation à
repenser.



Pourquoi vouloir écrire de nouvelles lois alors que les lois actuelles
suffisent largement ? En tant que propriétaire des droits sur une
oeuvre, tu as parfaitement le droit d'en autoriser la reprise, la
diffusion, la modification, ainsi que l'utilisation à des fins
commerciales, tout comme tu as parfaitement le droit de n'autoriser
cela que sous conditions ou d'interdire tout ou partie de ces
pratiques. Il suffit juste que tu le dises explicitement à l'endroit où
l'oeuvre est accessible.
Mais là encore, le problème n'est pas dans ce qui est légalement
possible, mais dans ce que la personne ayant accès à l'oeuvre se croit
en droit de faire. Mettre une oeuvre sous licence CC, ce n'est pas la
protéger elle, mais couvrir tes arrières pour le cas où tu doives aller
en justice pour faire valoir tes droits.


Tout le monde reconnait que l'auteur d'un livre mérite rétribution et
reconnaissance pour son travail d'écriture, pourquoi en irait-il
autrement sous prétexte que le support est dématérialisé ? L'être
humain normal n'aurait pas l'idée de photocopier un livre et de
distribuer ces photocopies ; encore moins l'idée de retirer toutes
mentions de l'auteur. Mais dès lors que c'est "sur le net", hop il se
croit autorisé à faire tout et n'importe quoi.



Dans le cadre de la formation professionnelle, je prend des cours
d'anglais. Hors nous n'avons pas acheté de bouquin et travaillons sur
des photocopies.



Si personne n'a acheté le bouquin, j'en conclus que c'est le prof qui
est à l'origine des photocopies. Du coup, qui te dis que vous n'avez
pas le droit de travailler sur ses photocopies ? Ce n'est pas parce que
c'est un livre que son auteur et son éditeur n'ont pas autorisé cette
possibilitée de diffusion et d'utilisation.
Eric S. Raymond, l'un des pères de l'Open Source, à écrit quelques
essais publiés en version papier, mais aussi accessible gratuitement
sur son site. La seule mention qu'il y a mise étant que les droits
commerciaux reviennent à l'éditeur, tu as parfaitement le droit d'en
faire des impressions pour un copain.
Bref, ce n'est pas parce que c'est sur le net que tu peux tout faire
avec, mais ce n'est pas non plus parce que c'est sur papier que tu ne
peux rien faire avec.


La différence fondamentale des les deux cas, c'est que si la même
chose était faite en ligne alors il y aurait un moyen de détecter la
copie non autorisée.



Vraiment ? Il existe des sociétés spécialisées dans cette détection et
les spécialistes considèraient il y a 5/6 ans qu'elles n'arrivaient
qu'à grand peine à un taux de détection de 75%.
Le net est vaste, très vaste et en plus il est multilingues. Donc non
seulement tu peux passer à côté d'une copie conforme, mais en plus tu
passes à côté de toutes les traductions non autorisée. Sans parler du
fait que l'utilisation illicite peut très bien ne pas se faire sur le
net ; il existe encore des revues et un "journaliste" peu scrupuleux
peut parfaitement s'attribuer ton oeuvre (c'est déjà arrivé au début du
millénaire avec une DOC de la hiérarchie).


Comme Patrick j'ai rencontré ce genre de problème avec ma FAQ sur les
firewalls. [...]



En 2000 j'ai publié un document sur la configuration d'une connexion
ADSL sous Linux (et chez Wanadoo). Dans le dernier paragraphe
j'autorisais explicitement la copie. La seule chose que je demandais
c'est qu'on ne s'approprie pas mon travail.
J'ai été (agréablement) supris de voir ce document repris, et personne
ne s'est approprié mon travail.



Veinard, moi la FAQ a toujours eu un passage interdisant les
utilisations commerciales et précisant qu'il fallait indiquer la
paternité et l'origine du document. Et pourtant un site a décidé de
faire payer l'accès et trois ou quatre petits malins s'en étaient
attribué le mérite. Dont un, vraiment pas très malin, qui faisait la
promo de son site directement sur fcs.


[snip]
Tu dirais quoi si demain tu tombais sur un site qui reprend
l'intégral de vos titres, prétend que c'est son groupe qui joue, et
qu'en plus il gagne de l'argent grace à cela (vente des titres, pubs,
autre) ?



Dans la mesure où les titres ont été diffusé sous licence CC je pense
que nous ferions jouer le droit.



Voilà. Maintenant une question : Pourquoi serait-il normal que vous
fassiez valoir vos droits, et annormal que l'OP fasse valoir les siens,
y compris celui d'être le seul diffuseur de ses oeuvres ?
Je sais, la dématérialisation du support favorise la diffusion et la
réplication alors pourquoi l'empécher ? La réponse est simple et
élémentaire, parce que la réplication empéche l'évolution et la
correction du texte.


Quelque chose me dit que tu réagirais avec moins de détachement
qu'actuellement.



Dans un premier temps je pense que mon égo en serait tout de même
flatté.



Désolé de te décevoir, mais on vend tout et n'importe quoi de nos
jours sur le net ; la preuve, on a même essayé de vendre ma FAQ ;)


Après reste à voir comment la reprise et la distribution serait faite.
Si il respecte les termes de la licence de distribution il n'y a pas
de raison de s'en offusquer. Sinon, il y a le recours au droit.



Voilà. Donc encore une fois, pourquoi l'OP devrait-il réagir
différement ? Pourquoi devrait-il ne pas s'offusquer alors que les
termes de la licence de diffusion qu'il a choisie (fut-elle résumé au
simple droit innaliénable du droit français) n'est pas respectée ?


Sauf que la plus par du temps ce sont des juristes américains qui
raisonnent en terme de droit US et qui ne tiennent pas compte des
particularités de la propriété intellectuelle d'autres pays. Du coup
plus long est le texte, moins les personnes qui y sont confrontés ne
comprennent ce qu'il veut dire.



Archaïsme quand tu nous tiens… Force est de constater et d'admettre,
que dans ce domaine, les frontières n'existent plus.
Il serait temps de mettre la legislation à jour non ?



Elle l'est, la convention de Berne relative à la protection des œuvres
littéraires et artistiques, signée par 165 pays (sur 191 me semble).
Encore faut-il que le(s) juriste(s) en charge de l'écriture de la
licence en tienne compte.


En tout cas, et ce n'est que mon avis, vouloir à tout pris aller à
l'encontre de l'évolution des pratiques liées à l'évolution des
technique et des moyens de communication est une connerie (très
certainement vouée à l'échec).



Connerie je ne dis pas, vouée à l'échec par contre c'est autre chose.
En l'occurence ça marche très bien pour les sites de vente en
streaming. Compte-tenu de la nature du média, aucune méthode de
protection des données ne sera jamais sur à 100%, mais il n'est pas
nécessaire d'aller jusque là. Dès lorsque que les utilisateurs lambda
n'arrivent pas à sauvegarder, tu t'en fiches qu'un petit génie ait
désassemblé ton player, craqué ton protocole et pondu un programme pour
le remplacer en permettant la copie. Même s'il le diffuse ça ne
représentera même pas 0,01% de tes utilisateurs. En prime il suffit
d'un changement mineur tous les six mois pour amener une part de plus
en plus grande ce ces personnes à passer par la voie normale.
Mais là, on sort encore plus du sujet.

--
17/06/1969 - 18/01/2011

Repose en paix mon amour :'(
Avatar
Wedjat
Stéphane Catteau a écrit :
Mettre une oeuvre sous licence CC, ce n'est pas la
protéger elle, mais couvrir tes arrières pour le cas où tu doives aller
en justice pour faire valoir tes droits.



La licence CC s'apparente plus à du copyleft qu'à du copyright ; il
s'agit plus de se libérer de certains droits plutôt que de les
ré-affirmer.

--
Wedjat, qui marche comme un égyptien.
Avatar
Nicolas Krebs
Anne G écrivit dans l'article news:

Le 17/02/13 13:24, Stéphane Catteau a écrit :

> Que ce soit sur le net ou en librairie, oui si l'on publie c'est que
> l'on veut partager. Mais pour autant je n'ai jamais réussi à comprendre
> pourquoi il devrait y avoir une différence entre publication sur le net
> et publication plus matérielle.
> Tout le monde reconnait que l'auteur d'un livre mérite rétribution et
> reconnaissance pour son travail d'écriture, pourquoi en irait-il
> autrement sous prétexte que le support est dématérialisé ? L'être
> humain normal n'aurait pas l'idée de photocopier un livre et de
> distribuer ces photocopies ; encore moins l'idée de retirer toutes
> mentions de l'auteur. Mais dès lors que c'est "sur le net", hop il se
> croit autorisé à faire tout et n'importe quoi.
> Comme Patrick j'ai rencontré ce genre de problème avec ma FAQ sur les
> firewalls. Ca fait toujours plaisir de voir que tu t'es cassé le cul à
> compiler diverses sources et pondre un texte compréhensible, pour qu'un
> abrutit fasse payer l'accès à ce document en s'en prétendant l'auteur.
> Que le document soit repris et distribué ne me dérange pas en soi, mais
> à condition que le mois de travail qu'il y a derrière (de mémoire) soit
> respecté.

> Si tu veux on peut ramener le problème sur un sujet qui te touche
> plus. Avec ton groupe vous diffusez vos titres gratuitement. Tu dirais
> quoi si demain tu tombais sur un site qui reprend l'intégral de vos
> titres, prétend que c'est son groupe qui joue, et qu'en plus il gagne
> de l'argent grace à cela (vente des titres, pubs, autre) ?
> Quelque chose me dit que tu réagirais avec moins de détachement
> qu'actuellement.

bravo !



Je constate avec satisfaction ne pas être le seul incapable de répondre
aux articles de Stéphane Catteau en plus d'une ligne, tant ceux-ci sont
exempts d'erreur et d'incomplétude.

Pour ceux qui veulent s'engueuler :
http://linuxfr.org/news/10-ans-de-creative-commons
http://linuxfr.org/users/bluestorm/journaux/calimaq-defense-et-illustration-de-la-clause-non-commerciale
http://www.bortzmeyer.org/non-commercial.html
http://owni.fr/2012/10/18/le-non-commercial-avenir-de-la-culture-libre/
Avatar
Anne G
Le 18/02/13 14:17, Nicolas Krebs a écrit :
Anne G écrivit dans l'article news:
Le 17/02/13 13:24, Stéphane Catteau a écrit :

Que ce soit sur le net ou en librairie, oui si l'on publie c'est que
l'on veut partager. Mais pour autant je n'ai jamais réussi à comprendre
pourquoi il devrait y avoir une différence entre publication sur le net
et publication plus matérielle.
Tout le monde reconnait que l'auteur d'un livre mérite rétribution et
reconnaissance pour son travail d'écriture, pourquoi en irait-il
autrement sous prétexte que le support est dématérialisé ? L'être
humain normal n'aurait pas l'idée de photocopier un livre et de
distribuer ces photocopies ; encore moins l'idée de retirer toutes
mentions de l'auteur. Mais dès lors que c'est "sur le net", hop il se
croit autorisé à faire tout et n'importe quoi.
Comme Patrick j'ai rencontré ce genre de problème avec ma FAQ sur les
firewalls. Ca fait toujours plaisir de voir que tu t'es cassé le cul à
compiler diverses sources et pondre un texte compréhensible, pour qu'un
abrutit fasse payer l'accès à ce document en s'en prétendant l'auteur.
Que le document soit repris et distribué ne me dérange pas en soi, mais
à condition que le mois de travail qu'il y a derrière (de mémoire) soit
respecté.

Si tu veux on peut ramener le problème sur un sujet qui te touche
plus. Avec ton groupe vous diffusez vos titres gratuitement. Tu dirais
quoi si demain tu tombais sur un site qui reprend l'intégral de vos
titres, prétend que c'est son groupe qui joue, et qu'en plus il gagne
de l'argent grace à cela (vente des titres, pubs, autre) ?
Quelque chose me dit que tu réagirais avec moins de détachement
qu'actuellement.



bravo !



Je constate avec satisfaction ne pas être le seul incapable de répondre
aux articles de Stéphane Catteau en plus d'une ligne,



Un mot !

tant ceux-ci sont exempts d'erreur et d'incomplétude.



Sérieusement.
J'ai un site Internet sur lequel je publie mon travail.
Quand je rencontre, dans le monde, des logos manifestement copiés de mon
travail, je ne trouve pas à rire.

Et si jamais je voyais les textes de mon frère signés d'un autre nom, je
pourrais tuer.
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