Le Pompier Photographe
Le
albert

Bonjour,
Dernièrement j'ai vu une exposition de Emile Friant, le « pompier=
photographe »
à Nancy :
http://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Emile-Friant-pompier-photograph=
e-Nancy-2017-02-12-1200824187
Un peintre que j'ai souvent observé dans ce musée des B.A de Nanc=
y,
en compagnie d'autres pompiers redoutables. C'est le seul qui à mon
avis a un quelconque intérêt, non pas pour ses sujets ridicules, =
mais
pour l'étonnant réalisme photographique de sa peinture.
Peu de temps après une amie m'emmène dans une galerie pour y dÃ=
©couvrir
le photographe Nicolas Dhervillers :
http://www.schoolgallery.fr/
et
http://www.nicolasdhervillers.com/
Dans la galerie, la série DETACHMENT y était présentée,=
des tirages assez
conséquents (80x120) avec marges blanches bien encadrés. Tout de =
suite
on sent la photographie hyper léchée, des lumières tellement=
travaillées
que cela s'en ressent de près, un peu de confusion dans les matiè=
res,
à force d'y revenir et de triturer, qu'on croirait à une belle im=
age de synthèse.
Entre photographie et image de synthèse cela avait déjà Ã=
©té discuté dans un post précédent. Il faut faire tr=
ès attention à ce soi-disant enrichissement
de la matière photographique en la travaillant et retravaillant. On ne=
fait que
la dégrader. Elle perd son caractère, les défauts inhé=
rents à la nature de
la photographie qui capte la lumière d'une façon brutale, cela d=
oit être
en grande partie préservé. Ou alors, si on veut vraiment faire u=
n beau travail de lumière, il faut s'entrainer à le réaliser=
dès la prise de vue. Se déplacer,
attendre, afin d'obtenir la lumière que l'on souhaite, pour ne pas avo=
ir à la modifier et retravailler ensuite.
On me dira, oui mais toi tu passes ton temps sur l'ordinateur à retouc=
her tes photos. Effectivement, mais je fais attention à ne pas trop to=
ucher Ã
la matière. Quand pour chaque zone de l'assemblage, il y a plusieurs p=
rises de vues à des temps différents, je choisi celle que je veux=
et je n'y touche pas plus que cela, je me contente de la placer et la juxt=
aposer avec d'autres
à proximité.
Bon, pour revenir aux tirages de Nicolas Dhervillers, je trouvais la lumi=
ère effectivement très belle, mais bizarrement elle revenait iden=
tique dans
toutes ses images. Un parti pris honorable si on veut. Mais à force on=
se
lasse. l'artifice répété devient trop visible, et de photogr=
aphe on
se retrouve peintre. Le galeriste me demande ce que j'en pense. Oh! Vous sa=
vez j'ai vu dernièrement une rétrospective d'un grand peintre aca=
démique dont j'appréciais le rendu quasi photographique, ici c'es=
t l'inverse. C'est
magnifique, hum, pourtant je vous le dis puisque vous me le demandez,
le personnage qui est ré-appliqué ensuite
dans l'image, moi je les aurais tous virés, cela fait un peu pompier, =
hum,
hum. Il me répond, mais non sûrement pas, c'est le thème de =
ses images, retrouver l'esprit de la peinture du 19ème, d'ailleurs pou=
r certains
des personnages, il leur fait prendre la pause, avec les mêmes attitud=
es que dans les peintures de Bouguereau. Quelle ironie. Je pensais alors =
à Jeff Wall
et « La chambre détruite » inspirée de La mort de Sarda=
napale par Delacroix :
https://espeversaillesculture.wordpress.com/2016/04/07/une-lecture-de-la-ch=
ambre-detruite-de-jeff-wall/
Comme dirait ma copine, ici il assume le truc, l'autre par rapport, ça=
fait
petit bras. Enfin, je ne sais pas ce que vous en pensez. Commentaires bien =
venus. albert
Dernièrement j'ai vu une exposition de Emile Friant, le « pompier=
photographe »
à Nancy :
http://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Emile-Friant-pompier-photograph=
e-Nancy-2017-02-12-1200824187
Un peintre que j'ai souvent observé dans ce musée des B.A de Nanc=
y,
en compagnie d'autres pompiers redoutables. C'est le seul qui à mon
avis a un quelconque intérêt, non pas pour ses sujets ridicules, =
mais
pour l'étonnant réalisme photographique de sa peinture.
Peu de temps après une amie m'emmène dans une galerie pour y dÃ=
©couvrir
le photographe Nicolas Dhervillers :
http://www.schoolgallery.fr/
et
http://www.nicolasdhervillers.com/
Dans la galerie, la série DETACHMENT y était présentée,=
des tirages assez
conséquents (80x120) avec marges blanches bien encadrés. Tout de =
suite
on sent la photographie hyper léchée, des lumières tellement=
travaillées
que cela s'en ressent de près, un peu de confusion dans les matiè=
res,
à force d'y revenir et de triturer, qu'on croirait à une belle im=
age de synthèse.
Entre photographie et image de synthèse cela avait déjà Ã=
©té discuté dans un post précédent. Il faut faire tr=
ès attention à ce soi-disant enrichissement
de la matière photographique en la travaillant et retravaillant. On ne=
fait que
la dégrader. Elle perd son caractère, les défauts inhé=
rents à la nature de
la photographie qui capte la lumière d'une façon brutale, cela d=
oit être
en grande partie préservé. Ou alors, si on veut vraiment faire u=
n beau travail de lumière, il faut s'entrainer à le réaliser=
dès la prise de vue. Se déplacer,
attendre, afin d'obtenir la lumière que l'on souhaite, pour ne pas avo=
ir à la modifier et retravailler ensuite.
On me dira, oui mais toi tu passes ton temps sur l'ordinateur à retouc=
her tes photos. Effectivement, mais je fais attention à ne pas trop to=
ucher Ã
la matière. Quand pour chaque zone de l'assemblage, il y a plusieurs p=
rises de vues à des temps différents, je choisi celle que je veux=
et je n'y touche pas plus que cela, je me contente de la placer et la juxt=
aposer avec d'autres
à proximité.
Bon, pour revenir aux tirages de Nicolas Dhervillers, je trouvais la lumi=
ère effectivement très belle, mais bizarrement elle revenait iden=
tique dans
toutes ses images. Un parti pris honorable si on veut. Mais à force on=
se
lasse. l'artifice répété devient trop visible, et de photogr=
aphe on
se retrouve peintre. Le galeriste me demande ce que j'en pense. Oh! Vous sa=
vez j'ai vu dernièrement une rétrospective d'un grand peintre aca=
démique dont j'appréciais le rendu quasi photographique, ici c'es=
t l'inverse. C'est
magnifique, hum, pourtant je vous le dis puisque vous me le demandez,
le personnage qui est ré-appliqué ensuite
dans l'image, moi je les aurais tous virés, cela fait un peu pompier, =
hum,
hum. Il me répond, mais non sûrement pas, c'est le thème de =
ses images, retrouver l'esprit de la peinture du 19ème, d'ailleurs pou=
r certains
des personnages, il leur fait prendre la pause, avec les mêmes attitud=
es que dans les peintures de Bouguereau. Quelle ironie. Je pensais alors =
à Jeff Wall
et « La chambre détruite » inspirée de La mort de Sarda=
napale par Delacroix :
https://espeversaillesculture.wordpress.com/2016/04/07/une-lecture-de-la-ch=
ambre-detruite-de-jeff-wall/
Comme dirait ma copine, ici il assume le truc, l'autre par rapport, ça=
fait
petit bras. Enfin, je ne sais pas ce que vous en pensez. Commentaires bien =
venus. albert
Tu t'écoutes un peu, non ?
--
https://grenault.net/accueil.htm
Ce message n'est pas de moi. Usurpation d'identité manifeste !
--
https://grenault.net/accueil.htm
[...]
Cuistrerie - ou astiquage de poireau, tirage sur nouille - jusque dans
les fautes d'orthographe.
--
Pierre Maurette
Bonjour Pierre,
En ce moment je trouve le monde bien transparent, il n'y a pas grand chose sur quoi accrocher son regard. albert
ta gueule connasse
site de merde photo de merde
ta gueule connasse
site de merde photo de merde
Tiens, un document très récent.
Le klébard a vraiment raté de peu les carotides du petit-fils...
http://archaero.com/Tampon/Le-petit-fils.jpg
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
J'ai la sensation qu'il s'agit plus d'un coup de griffes que de dents...
--
Dominique
Courriel : dominique point sextant ate orange en France
Esto quod es
En grande partie d'accord. C'est superbe, mais ça finit effectivement
par faire image de calendrier, version de luxe tout de même -- une sorte
de chromo de bon goût. La présence persistante des personnages de carte
postale souligne qu'on use et abuse d'un procédé. Néanmoins, je le
répète, c'est superbe. Ne pas dépasser la dose prescrite ?
Toutefois, je ne te suis pas sur ton souci de «respect de la matière
photographique» qui serait compromis par la cuisine à l'ordinateur. Pour
moi, ce type fait essentiellement du light painting après coup et il ne
se soucie pas trop du réalisme du résultat. Le problème est que ce
résultat se lit sur la base d'une image qui, au départ, est une image
banalement réelle ; le contraste entre les zones qui restent éclairées
et celles qu'il a assombries me paraît souvent une cote mal taillée --
trop fort pour conserver une sensation de réalité (d'autant plus que les
couleurs assombries me paraissent généralement fausses, non crédibles),
mais pas assez fort pour affirmer une volonté d'irréalité.
Dans l'espoir de mieux me faire comprendre, je me permettrai de citer
mes propres images nocturnes
http://www.cjoint.com/doc/17_02/GBBimDL4nUQ_essai-3.jpg
C'est du light painting, à la prise de vue et en post-traitement, mais
au départ, c'est une image arrachée à la nuit, pour laquelle
l'expérience quotidienne ne fournit aucune référence.
charles
o90loe$1sqr$
Exact. Un coup de machoires ne lui aurait laissé aucune chance. Ceci-dit,
pour que le chien se soit laissé ainsi aller, c'est qu'il avait sans doute
"une dent" contre la victime.