Un site internet qui a déjà reçu l'Association pour la Promotion et la
Recherche en Informatique Libre (APRIL) recherche des rédacteurs du
monde du libre, pour présenter une assos, parler d'un sujet au choix,....
http://calle-luna.org
Thomas -- SP: Aux dernière nouvelles, MOSXS est "due... in the next few weeks". EL: La bonne nouvelle, est que vu la tournure des événements, on va EL: bientôt être sûr que MacOS X Server est bien compatible an 2000 ;-) -+- EL in Guide du Macounet Pervers : Le bug Y30K nous guête -+-
Thomas
--
SP: Aux dernière nouvelles, MOSXS est "due... in the next few weeks".
EL: La bonne nouvelle, est que vu la tournure des événements, on va
EL: bientôt être sûr que MacOS X Server est bien compatible an 2000 ;-)
-+- EL in Guide du Macounet Pervers : Le bug Y30K nous guête -+-
Thomas -- SP: Aux dernière nouvelles, MOSXS est "due... in the next few weeks". EL: La bonne nouvelle, est que vu la tournure des événements, on va EL: bientôt être sûr que MacOS X Server est bien compatible an 2000 ;-) -+- EL in Guide du Macounet Pervers : Le bug Y30K nous guête -+-
Gwenaëlle
Guynemer wrote:
On Wed, 03 Sep 2003 11:05:03 +0200, Gwenaëlle wrote:
L'idée est que le capitalisme est mondial, mondialisé, et que donc les différents syndicats révolutionnaires dans le monde doivent travailler ensemble également. Et tenter la révolution sociale partout ou elle est possible. Dans le cas de la CNT espagnole, elle était très largement isolée en 1936... Même si en 1937 une colonne militaire cénétiste avait prévu d'entrer sur le territoire français afin de libérer les travailleurs français du joug capitaliste.
Le "joug" capitaliste... Aujourd'hui la situation est légèrement différente que dans les 30s je crois.... Tu parles d'ouvriers? Moins de 30% de la population française est ouvrière aujourd'hui...
oui, je parle d'ouvriers car je parlais des années 30. Aujourd'hui il y a bcp moins d'ouvriers. Je parlerais maintenant d'employés.
Pourquoi on dit qu'il y a moins de lutte des classes? Parce que aujourd'hui, le niveau des richesses général est plus élevé, parce qu'aujourd'hui le poste "nourriture" n'est plus le premier à engloutir le salaire des cadres... Aujourd'hui la grande majorité vit mieux qu'en 1930s, il y a plus d'éducation etc.... Ce n'est plus comme si on avait d'une part les capitalistes purs et durs pressurisant les salaires et de l'autre une main-d'oeuvre incapable d'acheter quoi que ce soit (ce qui devait mener a l'explosion du capitalisme selon Marx, et n'est jamais arrivé)
Ca n'est pas parceque le niveau social est plus élevé qu'il n'y a plus de lutte de classes. La lutte de classes est une dysphorie d'interets. Par exemple l'ouvrier gagne 2 et le patron gagne 10 en 1936. Ce qu'on voit aujourd'hui c'est que l'ouvrier est devenu employé, qu'il gagne 5 ! Par contre, le patron gagne 50...
En effet, la différence salariale (entre patrons et employés), selon de récentes études, a augmenté en France depuis une cinquantaine d'années, et de façon continue.
Sinon pour Marx, mouais bof... Ca n'est pas parceque ca n'est pas arrivé que ca n'arrivera jamais.
A moins que tu ne rêves d'une société où tout le monde pourrait avoir sa piscine, sa belle maison, etc.. Alors oui la on est loin du compte mais personnellement je vois mal comment on pourrait se passer de la propriété privée aujourd'hui par exemple...
En gros je vois pas du tout ce que tu appelles "révolution sociale". C'est quoi, concrètement? (pas de subvention a tout va j'espere)
La révolution sociale c'est un changement radical de la société. Ca diffère d'une "révolution politique" qui consiste à changer la tête des gouvernants. Elle n'implique pas nécessairement des massacres et des bains de sang. On peut meme imaginer une révolution sociale se faisant exclusivement par voie pacifique et non violente (même si ça semble peu propable : les possédants ne lacheront pas le morceau aussi facilement). Bref, c'est un moyen (peut etre pas le seul) pour changer la société. Mais cette expression ne suffit pas. Il faut savoir quelle société l'on veut par la suite. Par quoi remplacer l'Etat, le système économique ? Par un capitalisme plus humain ? Par un autre Etat, un peu plus cool ? En fait, tout ceci nécessite une reflexion méthodologique.
Pour ma part je suis partie (et pour résumer) : 1. Du constat que le système actuel est néfaste à l'épanouissement de l'humanité, qu'il est irrationnel et qu'il incite les plus bas instincts de l'être humain.
2. Qu'il faut donc en changer, mais quoi mettre à la place ?
3. Comment y parvenir ?
Vous semblez mélanger le 2e et le 3e point, qui sont pourtant fort différents. La Révolution sociale (qui est le but ultime de l'anarchosyndicalistes) est un moyen, non un but en soit.
En ce qui concerne le but, le régime politique, il s'agirait du communisme-libertaire. Brièvement celui-ci fonctionne en fédéralisme démocratique d'associations libres. C'est à dire qu'il remplace l'Etat par ces associations libres, et le système économique capitaliste par les fédérations d'industries et de services (ces dernieres etant elles-memes des associations libres, bien entendu).
J'espere avoir répondu au mieux à votre question.
Gwenaëlle.
Guynemer wrote:
On Wed, 03 Sep 2003 11:05:03 +0200, Gwenaëlle <selune@mytilene.org> wrote:
L'idée est que le capitalisme est mondial, mondialisé, et que donc les
différents syndicats révolutionnaires dans le monde doivent travailler
ensemble également. Et tenter la révolution sociale partout ou elle est
possible.
Dans le cas de la CNT espagnole, elle était très largement isolée en
1936...
Même si en 1937 une colonne militaire cénétiste avait prévu d'entrer sur
le
territoire français afin de libérer les travailleurs français du joug
capitaliste.
Le "joug" capitaliste...
Aujourd'hui la situation est légèrement différente que dans les 30s je
crois....
Tu parles d'ouvriers? Moins de 30% de la population française est
ouvrière aujourd'hui...
oui, je parle d'ouvriers car je parlais des années 30.
Aujourd'hui il y a bcp moins d'ouvriers. Je parlerais maintenant d'employés.
Pourquoi on dit qu'il y a moins de lutte des classes? Parce que
aujourd'hui, le niveau des richesses général est plus élevé, parce
qu'aujourd'hui le poste "nourriture" n'est plus le premier
à engloutir le salaire des cadres... Aujourd'hui la grande majorité
vit mieux qu'en 1930s, il y a plus d'éducation etc.... Ce n'est plus
comme si on avait d'une part les capitalistes purs et durs pressurisant
les salaires et de l'autre une main-d'oeuvre incapable
d'acheter quoi que ce soit (ce qui devait mener a l'explosion du
capitalisme selon Marx, et n'est jamais arrivé)
Ca n'est pas parceque le niveau social est plus élevé qu'il n'y a plus de
lutte de classes.
La lutte de classes est une dysphorie d'interets. Par exemple l'ouvrier
gagne 2 et le patron gagne 10 en 1936.
Ce qu'on voit aujourd'hui c'est que l'ouvrier est devenu employé, qu'il
gagne 5 !
Par contre, le patron gagne 50...
En effet, la différence salariale (entre patrons et employés), selon de
récentes études, a augmenté en France depuis une cinquantaine d'années, et
de façon continue.
Sinon pour Marx, mouais bof... Ca n'est pas parceque ca n'est pas arrivé que
ca n'arrivera jamais.
A moins que tu ne rêves d'une société où tout le monde pourrait avoir
sa piscine, sa belle maison, etc.. Alors oui la on est loin du compte
mais personnellement je vois mal comment on pourrait se passer de la
propriété privée aujourd'hui par exemple...
En gros je vois pas du tout ce que tu appelles "révolution sociale".
C'est quoi, concrètement? (pas de subvention a tout va j'espere)
La révolution sociale c'est un changement radical de la société. Ca diffère
d'une "révolution politique" qui consiste à changer la tête des
gouvernants.
Elle n'implique pas nécessairement des massacres et des bains de sang. On
peut meme imaginer une révolution sociale se faisant exclusivement par voie
pacifique et non violente (même si ça semble peu propable : les possédants
ne lacheront pas le morceau aussi facilement).
Bref, c'est un moyen (peut etre pas le seul) pour changer la société.
Mais cette expression ne suffit pas. Il faut savoir quelle société l'on veut
par la suite. Par quoi remplacer l'Etat, le système économique ?
Par un capitalisme plus humain ? Par un autre Etat, un peu plus cool ?
En fait, tout ceci nécessite une reflexion méthodologique.
Pour ma part je suis partie (et pour résumer) :
1. Du constat que le système actuel est néfaste à l'épanouissement de
l'humanité, qu'il est irrationnel et qu'il incite les plus bas instincts de
l'être humain.
2. Qu'il faut donc en changer, mais quoi mettre à la place ?
3. Comment y parvenir ?
Vous semblez mélanger le 2e et le 3e point, qui sont pourtant fort
différents. La Révolution sociale (qui est le but ultime de
l'anarchosyndicalistes) est un moyen, non un but en soit.
En ce qui concerne le but, le régime politique, il s'agirait du
communisme-libertaire. Brièvement celui-ci fonctionne en fédéralisme
démocratique d'associations libres. C'est à dire qu'il remplace l'Etat par
ces associations libres, et le système économique capitaliste par les
fédérations d'industries et de services (ces dernieres etant elles-memes
des associations libres, bien entendu).
On Wed, 03 Sep 2003 11:05:03 +0200, Gwenaëlle wrote:
L'idée est que le capitalisme est mondial, mondialisé, et que donc les différents syndicats révolutionnaires dans le monde doivent travailler ensemble également. Et tenter la révolution sociale partout ou elle est possible. Dans le cas de la CNT espagnole, elle était très largement isolée en 1936... Même si en 1937 une colonne militaire cénétiste avait prévu d'entrer sur le territoire français afin de libérer les travailleurs français du joug capitaliste.
Le "joug" capitaliste... Aujourd'hui la situation est légèrement différente que dans les 30s je crois.... Tu parles d'ouvriers? Moins de 30% de la population française est ouvrière aujourd'hui...
oui, je parle d'ouvriers car je parlais des années 30. Aujourd'hui il y a bcp moins d'ouvriers. Je parlerais maintenant d'employés.
Pourquoi on dit qu'il y a moins de lutte des classes? Parce que aujourd'hui, le niveau des richesses général est plus élevé, parce qu'aujourd'hui le poste "nourriture" n'est plus le premier à engloutir le salaire des cadres... Aujourd'hui la grande majorité vit mieux qu'en 1930s, il y a plus d'éducation etc.... Ce n'est plus comme si on avait d'une part les capitalistes purs et durs pressurisant les salaires et de l'autre une main-d'oeuvre incapable d'acheter quoi que ce soit (ce qui devait mener a l'explosion du capitalisme selon Marx, et n'est jamais arrivé)
Ca n'est pas parceque le niveau social est plus élevé qu'il n'y a plus de lutte de classes. La lutte de classes est une dysphorie d'interets. Par exemple l'ouvrier gagne 2 et le patron gagne 10 en 1936. Ce qu'on voit aujourd'hui c'est que l'ouvrier est devenu employé, qu'il gagne 5 ! Par contre, le patron gagne 50...
En effet, la différence salariale (entre patrons et employés), selon de récentes études, a augmenté en France depuis une cinquantaine d'années, et de façon continue.
Sinon pour Marx, mouais bof... Ca n'est pas parceque ca n'est pas arrivé que ca n'arrivera jamais.
A moins que tu ne rêves d'une société où tout le monde pourrait avoir sa piscine, sa belle maison, etc.. Alors oui la on est loin du compte mais personnellement je vois mal comment on pourrait se passer de la propriété privée aujourd'hui par exemple...
En gros je vois pas du tout ce que tu appelles "révolution sociale". C'est quoi, concrètement? (pas de subvention a tout va j'espere)
La révolution sociale c'est un changement radical de la société. Ca diffère d'une "révolution politique" qui consiste à changer la tête des gouvernants. Elle n'implique pas nécessairement des massacres et des bains de sang. On peut meme imaginer une révolution sociale se faisant exclusivement par voie pacifique et non violente (même si ça semble peu propable : les possédants ne lacheront pas le morceau aussi facilement). Bref, c'est un moyen (peut etre pas le seul) pour changer la société. Mais cette expression ne suffit pas. Il faut savoir quelle société l'on veut par la suite. Par quoi remplacer l'Etat, le système économique ? Par un capitalisme plus humain ? Par un autre Etat, un peu plus cool ? En fait, tout ceci nécessite une reflexion méthodologique.
Pour ma part je suis partie (et pour résumer) : 1. Du constat que le système actuel est néfaste à l'épanouissement de l'humanité, qu'il est irrationnel et qu'il incite les plus bas instincts de l'être humain.
2. Qu'il faut donc en changer, mais quoi mettre à la place ?
3. Comment y parvenir ?
Vous semblez mélanger le 2e et le 3e point, qui sont pourtant fort différents. La Révolution sociale (qui est le but ultime de l'anarchosyndicalistes) est un moyen, non un but en soit.
En ce qui concerne le but, le régime politique, il s'agirait du communisme-libertaire. Brièvement celui-ci fonctionne en fédéralisme démocratique d'associations libres. C'est à dire qu'il remplace l'Etat par ces associations libres, et le système économique capitaliste par les fédérations d'industries et de services (ces dernieres etant elles-memes des associations libres, bien entendu).
Thomas -- T> Pourriez-vous être plus précise sur ce site car je recherche des T> ascendants venus d'allemagne. Merci CP> oui tu recherches quoi ?? a la suite de quel message ?? -+- T in GGE - La preuve par l'exemple -+-
Thomas
--
T> Pourriez-vous être plus précise sur ce site car je recherche des
T> ascendants venus d'allemagne. Merci
CP> oui tu recherches quoi ?? a la suite de quel message ??
-+- T in GGE - La preuve par l'exemple -+-
Thomas -- T> Pourriez-vous être plus précise sur ce site car je recherche des T> ascendants venus d'allemagne. Merci CP> oui tu recherches quoi ?? a la suite de quel message ?? -+- T in GGE - La preuve par l'exemple -+-
Stephane TOUGARD
Benjamin FRANCOIS wrote:
n'existe pas. Les patrons sont nos amis, il faut les aimer aussi.
Tu essayeras de trouver du boulot, si il n'y a pas de patron. Juste comme ca, qu'on rigole.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Benjamin FRANCOIS wrote:
n'existe pas. Les patrons sont nos amis, il faut les aimer aussi.
Tu essayeras de trouver du boulot, si il n'y a pas de patron. Juste
comme ca, qu'on rigole.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
n'existe pas. Les patrons sont nos amis, il faut les aimer aussi.
Tu essayeras de trouver du boulot, si il n'y a pas de patron. Juste comme ca, qu'on rigole.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Stephane TOUGARD
Yann Ronel wrote:
Ils veulent avoir recours aux contrats de chantier dans le Syntec (voir linuxfr.org). Ah comment ? Vous aussi vous dépendez du Syntec ?? Ben, c'est très simple. La SSII vous fait un contrat de travail lié à la mission. Lorsque la mission se termine, plus d'inter-contrat, vous êtes purement et simplement viré ! Encore une grande avancée du liberalisme...Hein Stéphane ?
C'est ce que je vis tous les jours, puisque j'ai un status d'independant. C'est ce que vivent tous les jours les intermitants, dans l'industrie, le spectable, ...
La SSII est une structure de revente de salaries. Elle assure une plateforme commerciale et comptable, ce n'est pas une banque qui doit egalement assurer les revenus des gens lorsque ceux ci ne rapportent rien.
Cette proposition vise a reporter une part des risques supportees par les SSII sur les ingenieurs, ce partage de risques est tout benef pour les SSII qui vont augmenter leur esperance de vie et leur capacite d'auto-financement et pour les ingenieurs qui vont pouvoir sauter de SSII en SSII sans contraintes.
Ceux qui ne veulent de ce fonctionnement ne sont pas obliges de travailler avec une SSII.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Yann Ronel wrote:
Ils veulent avoir recours aux contrats de chantier dans le Syntec (voir
linuxfr.org). Ah comment ? Vous aussi vous dépendez du Syntec ?? Ben,
c'est très simple. La SSII vous fait un contrat de travail lié à la
mission. Lorsque la mission se termine, plus d'inter-contrat, vous êtes
purement et simplement viré ! Encore une grande avancée du
liberalisme...Hein Stéphane ?
C'est ce que je vis tous les jours, puisque j'ai un status
d'independant. C'est ce que vivent tous les jours les intermitants, dans
l'industrie, le spectable, ...
La SSII est une structure de revente de salaries. Elle assure une
plateforme commerciale et comptable, ce n'est pas une banque qui doit
egalement assurer les revenus des gens lorsque ceux ci ne rapportent
rien.
Cette proposition vise a reporter une part des risques supportees par
les SSII sur les ingenieurs, ce partage de risques est tout benef pour
les SSII qui vont augmenter leur esperance de vie et leur capacite
d'auto-financement et pour les ingenieurs qui vont pouvoir sauter de
SSII en SSII sans contraintes.
Ceux qui ne veulent de ce fonctionnement ne sont pas obliges de
travailler avec une SSII.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Ils veulent avoir recours aux contrats de chantier dans le Syntec (voir linuxfr.org). Ah comment ? Vous aussi vous dépendez du Syntec ?? Ben, c'est très simple. La SSII vous fait un contrat de travail lié à la mission. Lorsque la mission se termine, plus d'inter-contrat, vous êtes purement et simplement viré ! Encore une grande avancée du liberalisme...Hein Stéphane ?
C'est ce que je vis tous les jours, puisque j'ai un status d'independant. C'est ce que vivent tous les jours les intermitants, dans l'industrie, le spectable, ...
La SSII est une structure de revente de salaries. Elle assure une plateforme commerciale et comptable, ce n'est pas une banque qui doit egalement assurer les revenus des gens lorsque ceux ci ne rapportent rien.
Cette proposition vise a reporter une part des risques supportees par les SSII sur les ingenieurs, ce partage de risques est tout benef pour les SSII qui vont augmenter leur esperance de vie et leur capacite d'auto-financement et pour les ingenieurs qui vont pouvoir sauter de SSII en SSII sans contraintes.
Ceux qui ne veulent de ce fonctionnement ne sont pas obliges de travailler avec une SSII.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Gwenaelle
Stephane TOUGARD wrote:
Gwenaëlle wrote:
Une entreprise n'est pas forcément bénéficiaire. Certaines conjonctures peuvent très bien handicaper certains secteurs de l'industrie. Ca serait au syndicat compétent et mandaté de gérer d'eventuelles difficultés, et de demander à la banque (banque unique et exclusivement sous le controle des syndicats) des fonds pour redresser une industrie en difficulté.
Banque unique ? controle de syndicats ? ...
Absolument pas. Il n'y a pas de controle des syndicats, puisque ce sont les syndicats qui controleraient la totalité du monde du travail.
En fait, ca commence deja a sentir l'organisation sovietique ton truc.
C'est exact, soviétique mais dans le sens originel du terme, celui de "conseils ouvriers". L'union soviétique était à l'origine une union de collectivités de conseils ouvriers. Ce qui les a perdu c'est l'Etat dictatorial qui a complétement vidé de sens toute cette organisation économique, qui était pourtant fort intéressante dans ses tous débuts pré-staliniens.
C'est a dire que la seule difference avec le capitalisme, c'est que ce ne sont pas les memes qui ont le pouvoir. Tres tres interessant.
Absolument pas. L'idée justement c'est qu'il n'y aurait pas de pouvoir attitré à une classe sociale particulière, ni à une élite, ni même à des représentants. Le pouvoir politique (décisionnel et executif) serait décentralisé par le moyen d'un système de fédération d'associations libres. Chaque individu et chaque structure de la société aurait ainsi la part de responsabilité qui lui revient légitimement. Ce système n'est pas par contre à proprement parler une "démocratie directe", car la totalité du pouvoir décisionnel n'est pas distribué à la totalité de la population. En fait, les individus et structures décideraient de ce qui les concerne directement. Pour les questions plus générales, les ind. et str. mandateraient des secretariats (révocables) chargés d'aller apporter leur voix auprès des instances plus générales.
Il est difficile de résumer un tel systeme en quelques lignes sur une ng, si le sujet vous interesse, je peux vous conseiller quelques livres à ce sujet. (notament ceux témoignant de l'organisation de l'Espagne révolutionnaire entre 36 et 39)
Gwenaëlle.
Stephane TOUGARD wrote:
Gwenaëlle wrote:
Une entreprise n'est pas forcément bénéficiaire. Certaines conjonctures
peuvent très bien handicaper certains secteurs de l'industrie. Ca serait
au syndicat compétent et mandaté de gérer d'eventuelles difficultés, et
de demander à la banque (banque unique et exclusivement sous le controle
des syndicats) des fonds pour redresser une industrie en difficulté.
Banque unique ? controle de syndicats ? ...
Absolument pas. Il n'y a pas de controle des syndicats, puisque ce sont les
syndicats qui controleraient la totalité du monde du travail.
En fait, ca commence deja a sentir l'organisation sovietique ton truc.
C'est exact, soviétique mais dans le sens originel du terme, celui de
"conseils ouvriers". L'union soviétique était à l'origine une union de
collectivités de conseils ouvriers. Ce qui les a perdu c'est l'Etat
dictatorial qui a complétement vidé de sens toute cette organisation
économique, qui était pourtant fort intéressante dans ses tous débuts
pré-staliniens.
C'est a dire que la seule difference avec le capitalisme, c'est que ce
ne sont pas les memes qui ont le pouvoir. Tres tres interessant.
Absolument pas. L'idée justement c'est qu'il n'y aurait pas de pouvoir
attitré à une classe sociale particulière, ni à une élite, ni même à des
représentants. Le pouvoir politique (décisionnel et executif) serait
décentralisé par le moyen d'un système de fédération d'associations libres.
Chaque individu et chaque structure de la société aurait ainsi la part de
responsabilité qui lui revient légitimement.
Ce système n'est pas par contre à proprement parler une "démocratie
directe", car la totalité du pouvoir décisionnel n'est pas distribué à la
totalité de la population. En fait, les individus et structures
décideraient de ce qui les concerne directement. Pour les questions plus
générales, les ind. et str. mandateraient des secretariats (révocables)
chargés d'aller apporter leur voix auprès des instances plus générales.
Il est difficile de résumer un tel systeme en quelques lignes sur une ng, si
le sujet vous interesse, je peux vous conseiller quelques livres à ce
sujet. (notament ceux témoignant de l'organisation de l'Espagne
révolutionnaire entre 36 et 39)
Une entreprise n'est pas forcément bénéficiaire. Certaines conjonctures peuvent très bien handicaper certains secteurs de l'industrie. Ca serait au syndicat compétent et mandaté de gérer d'eventuelles difficultés, et de demander à la banque (banque unique et exclusivement sous le controle des syndicats) des fonds pour redresser une industrie en difficulté.
Banque unique ? controle de syndicats ? ...
Absolument pas. Il n'y a pas de controle des syndicats, puisque ce sont les syndicats qui controleraient la totalité du monde du travail.
En fait, ca commence deja a sentir l'organisation sovietique ton truc.
C'est exact, soviétique mais dans le sens originel du terme, celui de "conseils ouvriers". L'union soviétique était à l'origine une union de collectivités de conseils ouvriers. Ce qui les a perdu c'est l'Etat dictatorial qui a complétement vidé de sens toute cette organisation économique, qui était pourtant fort intéressante dans ses tous débuts pré-staliniens.
C'est a dire que la seule difference avec le capitalisme, c'est que ce ne sont pas les memes qui ont le pouvoir. Tres tres interessant.
Absolument pas. L'idée justement c'est qu'il n'y aurait pas de pouvoir attitré à une classe sociale particulière, ni à une élite, ni même à des représentants. Le pouvoir politique (décisionnel et executif) serait décentralisé par le moyen d'un système de fédération d'associations libres. Chaque individu et chaque structure de la société aurait ainsi la part de responsabilité qui lui revient légitimement. Ce système n'est pas par contre à proprement parler une "démocratie directe", car la totalité du pouvoir décisionnel n'est pas distribué à la totalité de la population. En fait, les individus et structures décideraient de ce qui les concerne directement. Pour les questions plus générales, les ind. et str. mandateraient des secretariats (révocables) chargés d'aller apporter leur voix auprès des instances plus générales.
Il est difficile de résumer un tel systeme en quelques lignes sur une ng, si le sujet vous interesse, je peux vous conseiller quelques livres à ce sujet. (notament ceux témoignant de l'organisation de l'Espagne révolutionnaire entre 36 et 39)
Gwenaëlle.
Stephane TOUGARD
Gwenaëlle wrote:
Chez moi, communisme != anarchiste. Question de définition. Si vous commencez à utiliser des définitions qui vous sont propres, et qui
sont historiquement complétement fausses, on n'y arrivera pas, en effet...
Euh, ... tu a deja ouvert un dictionnaire de ta vie ?
Un mot est toujours defini HISTORIQUEMENT, et historiquement, un communiste est un terme qui n'a pas la meme definition qu'un anarchiste.
-- Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net
Gwenaëlle wrote:
Chez moi, communisme != anarchiste. Question de définition.
Si vous commencez à utiliser des définitions qui vous sont propres, et qui
sont historiquement complétement fausses, on n'y arrivera pas, en effet...
Euh, ... tu a deja ouvert un dictionnaire de ta vie ?
Un mot est toujours defini HISTORIQUEMENT, et historiquement, un
communiste est un terme qui n'a pas la meme definition qu'un anarchiste.
--
Stephane TOUGARD
Unix et programmation - http://www.unices.org
Stations Unix en occasions. - http://yellow.epernon.net