J'utilise régulièrement LINUX depuis près d'un an, et il y a quelque chose
qui m'énerve régulièrement : les dépendances de paquetages.
Certes, si on utilise ceux d'une distribution, tout va bien. Mais nulle
distribution, aussi complète soit-elle, ne peut prétendre disposer de tous
les paquetages qui existent et dont on a besoin. On va donc les chercher
sur Internet, et c'est là que le parcours du combattant commence, qu'on
utilise les sources ou des RPM.
Pour installer (ou compiler) tel logiciel, on a besoin de tel autre
paquetage, en tel version. Qui à son tour demandera un autre paquetage,
etc...
Si je peux comprendre pourquoi un développeur ne veux pas réinventer la
roue, c'est à dire écrire une nouvelle librairie de fonctions alors qu'elle
existe déjà, pourquoi certains ne la fournissent-il pas dans le paquetage ?
Ou au moins, ne mettent-ils pas un lien pour dire où la télécharger ?
Bref, s'il n'est nul besoin de réinventer la roue à chaque fois, au moins
doit-on la fournir !
Oui, et ? Il s'en vend beaucoup de ces machines ? Non.
J'ai en tête 25% des machines vendues, sans compter les machines migrées, mais je n'ai plus le lien sous la main...
Il fallait bien sur lire 25% des serveurs (parts de marché de Linux pour les serveurs).
-- Jerome
"Je ne suis pas un bon investisseur. Mon objectif n'est pas d'être le plus riche du cimetière." Steve Jobs.
Doug713705
Le vendredi 23 Juillet 2004 00:41, Patrice Karatchentzeff s'est exprimé de la sorte sur fr.comp.os.linux.debats :
C'est idiot ce que tu dis... moyennant un petit peu de bricolage, les carbus sont tout à fait interchangeable
C'est pareil pour les packages, moyennant quelques bricolages on peut arriver à installer un rpm RedHat sur une Slackware (man rpm2tgz) mais ça demande quelques connaissances et ça ne garantie pas un fonctionnement dans 100% des cas.
Ceci dit, quand ça ne marche pas il ne faut pas s'en plaindre, c'est pas *initialement* prévu pour.
-- @+ Doug [Linux user #307925] - *Slackware* *Rulez* *;-)* [Pourquoi t'es qui, qu'est ce que tu fais par où ?] -- Pour me contacter enlever no-spam (2X) --
Le vendredi 23 Juillet 2004 00:41, Patrice Karatchentzeff s'est exprimé de
la sorte sur fr.comp.os.linux.debats :
C'est idiot ce que tu dis... moyennant un petit peu de bricolage, les
carbus sont tout à fait interchangeable
C'est pareil pour les packages, moyennant quelques bricolages on peut
arriver à installer un rpm RedHat sur une Slackware (man rpm2tgz) mais ça
demande quelques connaissances et ça ne garantie pas un fonctionnement dans
100% des cas.
Ceci dit, quand ça ne marche pas il ne faut pas s'en plaindre, c'est pas
*initialement* prévu pour.
--
@+
Doug [Linux user #307925] - *Slackware* *Rulez* *;-)*
[Pourquoi t'es qui, qu'est ce que tu fais par où ?]
-- Pour me contacter enlever no-spam (2X) --
Le vendredi 23 Juillet 2004 00:41, Patrice Karatchentzeff s'est exprimé de la sorte sur fr.comp.os.linux.debats :
C'est idiot ce que tu dis... moyennant un petit peu de bricolage, les carbus sont tout à fait interchangeable
C'est pareil pour les packages, moyennant quelques bricolages on peut arriver à installer un rpm RedHat sur une Slackware (man rpm2tgz) mais ça demande quelques connaissances et ça ne garantie pas un fonctionnement dans 100% des cas.
Ceci dit, quand ça ne marche pas il ne faut pas s'en plaindre, c'est pas *initialement* prévu pour.
-- @+ Doug [Linux user #307925] - *Slackware* *Rulez* *;-)* [Pourquoi t'es qui, qu'est ce que tu fais par où ?] -- Pour me contacter enlever no-spam (2X) --
Blaise Potard
Jerome Lambert wrote:
(snip)
Si on regarde la progression de la base installé, d'accord, mais je n'ai trouvé aucun lien sérieux qui en parle, en fait.
De quoi remettre l'église au milieu du village: http://www.linuxworld.com/story/32648.htm
Là va falloir que tu m'expliques le rapport avec ma question.
Tu l'as lu? Reellement?
Ben oui, mais bon, à part des bêtises, l'article dit juste que c'est dur d'évaluer la base installée de linux (et explique pourquoi). Mais tout ça, je le savais déjà...
Ce que je cherchais, c'est un article qui évalue cette base installée avec une méthode valable (qui reste à déterminer) ; malheureusement, je crois bien que ça n'existe pas... :-(
Alors tu as loupé les points où il explique: - qu'une machine vendue avec Windows préinstallé et remplacé par un Linux téléchargé sera comptée comme machine Windows et non Linux (on peut en dire autant des machines sous MacOS d'ailleurs)
Faut dire, ce n'est pas facile à compter. Comment faire la différence entre les gens qui virent windows et ceux qui gardent le windows dans un coin du disque pour jouer de temps en temps ?
De toute manière, si on admet qu'on peut compter avec précision le nombre de linux installé, alors on peut avoir une majoration de l'erreur commise. Et tant que la part de marché de linux est inférieur à 5 %, on peut décemment considérer que cette erreur n'est pas importante (il faudrait retirer au plus 5% aux 95 % de windows ? la belle affaire..).
- que, pour certaines applications, 2 serveurs Linux font autant que 5 serveurs Windows, et donc une part de marché artificiellement grande pour Windows
Oui. C'est le "certaines applications" qui est important. Sur d'autres applications, on voit que des windows serveurs bien optimisés font mieux que des serveurs linux. D'autre part, je n'ai jamais entendu parler d'une application où il y ait de telles différences. Enfin, je ne vois pas en quoi cette part de marché est "artificiellement grande", ça prouve juste que les marketeux de chez microsoft sont très doués pour vendre des licences.
- que les études genre IDC comptent les versions de Linux pour x86, omettant les versions PPC, SPARC et autres qui permettent de donner une seconde jeunesse à des machines déclassées
J'ai l'impression que tu as lu les 4 premiers paragraphes, mais pas le reste et notamment le plus important :-(
Mais nan, je l'ai lu partiellement, passant soigneusement sous silence les points pertinents (sinon ça ne serait plus du troll ;-))
(snip)
Jerome Lambert wrote:
(snip)
Si on regarde la progression de la base installé, d'accord, mais je
n'ai trouvé aucun lien sérieux qui en parle, en fait.
De quoi remettre l'église au milieu du village:
http://www.linuxworld.com/story/32648.htm
Là va falloir que tu m'expliques le rapport avec ma question.
Tu l'as lu? Reellement?
Ben oui, mais bon, à part des bêtises, l'article dit juste que c'est dur
d'évaluer la base installée de linux (et explique pourquoi). Mais tout
ça, je le savais déjà...
Ce que je cherchais, c'est un article qui évalue cette base installée
avec une méthode valable (qui reste à déterminer) ; malheureusement, je
crois bien que ça n'existe pas... :-(
Alors tu as loupé les points où il explique:
- qu'une machine vendue avec Windows préinstallé et remplacé par un
Linux téléchargé sera comptée comme machine Windows et non Linux (on
peut en dire autant des machines sous MacOS d'ailleurs)
Faut dire, ce n'est pas facile à compter. Comment faire la différence
entre les gens qui virent windows et ceux qui gardent le windows dans un
coin du disque pour jouer de temps en temps ?
De toute manière, si on admet qu'on peut compter avec précision le
nombre de linux installé, alors on peut avoir une majoration de l'erreur
commise. Et tant que la part de marché de linux est inférieur à 5 %, on
peut décemment considérer que cette erreur n'est pas importante (il
faudrait retirer au plus 5% aux 95 % de windows ? la belle affaire..).
- que, pour certaines applications, 2 serveurs Linux font autant
que 5 serveurs Windows, et donc une part de marché artificiellement
grande pour Windows
Oui. C'est le "certaines applications" qui est important. Sur d'autres
applications, on voit que des windows serveurs bien optimisés font mieux
que des serveurs linux. D'autre part, je n'ai jamais entendu parler
d'une application où il y ait de telles différences. Enfin, je ne vois
pas en quoi cette part de marché est "artificiellement grande", ça
prouve juste que les marketeux de chez microsoft sont très doués pour
vendre des licences.
- que les études genre IDC comptent les versions de Linux pour x86,
omettant les versions PPC, SPARC et autres qui permettent de donner une
seconde jeunesse à des machines déclassées
J'ai l'impression que tu as lu les 4 premiers paragraphes, mais pas le
reste et notamment le plus important :-(
Mais nan, je l'ai lu partiellement, passant soigneusement sous silence
les points pertinents (sinon ça ne serait plus du troll ;-))
Si on regarde la progression de la base installé, d'accord, mais je n'ai trouvé aucun lien sérieux qui en parle, en fait.
De quoi remettre l'église au milieu du village: http://www.linuxworld.com/story/32648.htm
Là va falloir que tu m'expliques le rapport avec ma question.
Tu l'as lu? Reellement?
Ben oui, mais bon, à part des bêtises, l'article dit juste que c'est dur d'évaluer la base installée de linux (et explique pourquoi). Mais tout ça, je le savais déjà...
Ce que je cherchais, c'est un article qui évalue cette base installée avec une méthode valable (qui reste à déterminer) ; malheureusement, je crois bien que ça n'existe pas... :-(
Alors tu as loupé les points où il explique: - qu'une machine vendue avec Windows préinstallé et remplacé par un Linux téléchargé sera comptée comme machine Windows et non Linux (on peut en dire autant des machines sous MacOS d'ailleurs)
Faut dire, ce n'est pas facile à compter. Comment faire la différence entre les gens qui virent windows et ceux qui gardent le windows dans un coin du disque pour jouer de temps en temps ?
De toute manière, si on admet qu'on peut compter avec précision le nombre de linux installé, alors on peut avoir une majoration de l'erreur commise. Et tant que la part de marché de linux est inférieur à 5 %, on peut décemment considérer que cette erreur n'est pas importante (il faudrait retirer au plus 5% aux 95 % de windows ? la belle affaire..).
- que, pour certaines applications, 2 serveurs Linux font autant que 5 serveurs Windows, et donc une part de marché artificiellement grande pour Windows
Oui. C'est le "certaines applications" qui est important. Sur d'autres applications, on voit que des windows serveurs bien optimisés font mieux que des serveurs linux. D'autre part, je n'ai jamais entendu parler d'une application où il y ait de telles différences. Enfin, je ne vois pas en quoi cette part de marché est "artificiellement grande", ça prouve juste que les marketeux de chez microsoft sont très doués pour vendre des licences.
- que les études genre IDC comptent les versions de Linux pour x86, omettant les versions PPC, SPARC et autres qui permettent de donner une seconde jeunesse à des machines déclassées
J'ai l'impression que tu as lu les 4 premiers paragraphes, mais pas le reste et notamment le plus important :-(
Mais nan, je l'ai lu partiellement, passant soigneusement sous silence les points pertinents (sinon ça ne serait plus du troll ;-))
(snip)
nicolas vigier
In article <cdodtk$36l$, wrote:
patchs qui risquent de déstabiliser le noyau. Ceci laisse dans le vide les distributions non commerciales comme Slackware qui comptaient sur le noyau "officiel" pour avoir quelque chose de stable.
Rien ne les empeche de récuperer le noyau d'une RedHat, Mandrake, Suse ou Debian si ils sont considérés comme plus stables.
In article <cdodtk$36l$1@rose.lpthe.jussieu.fr>, talon@lpthe.jussieu.fr wrote:
patchs qui risquent de déstabiliser le noyau. Ceci laisse dans le vide les
distributions non commerciales comme Slackware qui comptaient sur le noyau
"officiel" pour avoir quelque chose de stable.
Rien ne les empeche de récuperer le noyau d'une RedHat, Mandrake, Suse
ou Debian si ils sont considérés comme plus stables.
patchs qui risquent de déstabiliser le noyau. Ceci laisse dans le vide les distributions non commerciales comme Slackware qui comptaient sur le noyau "officiel" pour avoir quelque chose de stable.
Rien ne les empeche de récuperer le noyau d'une RedHat, Mandrake, Suse ou Debian si ils sont considérés comme plus stables.
nicolas vigier
In article <41000979$0$308$, Richard Delorme wrote:
J'ai peur néanmoins que cet avantage ne dure pas. Par exemple il paraît que Linus, toujours à l'affut d'une connerie à faire, ait décidé de "déstabiliser" le noyau 2.6 au lieu de créér une série 2.7, c'est à dire d'admettre des changements importants (*) dans la série "stable".
Je crois qu'il y a eu des problèmes avec le passage de la série 2.5.x à la série 2.6. Les version instables sont très peu testés, si bien que la conversion en stable a pris beaucoup de temps, les gens se ruant sur les 2.6.0-testxx etr signalant une foultitude de problèmes. Cela dit inclûre des gros changements dans la série stable est aussi une bétises. AMHA, il devrait s'inspirer de ce que fait gcc. Il n'y a pas de série stable/unstable, mais un certain nombre d'étapes bien définis pour l'importance des changements que l'on peut apporter.
Je ne sait pas si de gros changement seront inclus dans le 2.6. D'après ce que j'ai compris il y aura bien un 2.7, simplement pas tout de suite, et les changements qui sont prévus pour bientot ne vont pas casser suffisement de choses pour nécéssiter une nouvelle branche tout de suite.
In article <41000979$0$308$7a628cd7@news.club-internet.fr>,
Richard Delorme wrote:
J'ai peur néanmoins que cet avantage ne dure pas. Par exemple il paraît que
Linus, toujours à l'affut d'une connerie à faire, ait décidé de "déstabiliser"
le noyau 2.6 au lieu de créér une série 2.7, c'est à dire d'admettre des
changements importants (*) dans la série "stable".
Je crois qu'il y a eu des problèmes avec le passage de la série 2.5.x à
la série 2.6. Les version instables sont très peu testés, si bien que la
conversion en stable a pris beaucoup de temps, les gens se ruant sur les
2.6.0-testxx etr signalant une foultitude de problèmes.
Cela dit inclûre des gros changements dans la série stable est aussi une
bétises. AMHA, il devrait s'inspirer de ce que fait gcc. Il n'y a pas de
série stable/unstable, mais un certain nombre d'étapes bien définis pour
l'importance des changements que l'on peut apporter.
Je ne sait pas si de gros changement seront inclus dans le 2.6. D'après
ce que j'ai compris il y aura bien un 2.7, simplement pas tout de suite,
et les changements qui sont prévus pour bientot ne vont pas casser
suffisement de choses pour nécéssiter une nouvelle branche tout de
suite.
In article <41000979$0$308$, Richard Delorme wrote:
J'ai peur néanmoins que cet avantage ne dure pas. Par exemple il paraît que Linus, toujours à l'affut d'une connerie à faire, ait décidé de "déstabiliser" le noyau 2.6 au lieu de créér une série 2.7, c'est à dire d'admettre des changements importants (*) dans la série "stable".
Je crois qu'il y a eu des problèmes avec le passage de la série 2.5.x à la série 2.6. Les version instables sont très peu testés, si bien que la conversion en stable a pris beaucoup de temps, les gens se ruant sur les 2.6.0-testxx etr signalant une foultitude de problèmes. Cela dit inclûre des gros changements dans la série stable est aussi une bétises. AMHA, il devrait s'inspirer de ce que fait gcc. Il n'y a pas de série stable/unstable, mais un certain nombre d'étapes bien définis pour l'importance des changements que l'on peut apporter.
Je ne sait pas si de gros changement seront inclus dans le 2.6. D'après ce que j'ai compris il y aura bien un 2.7, simplement pas tout de suite, et les changements qui sont prévus pour bientot ne vont pas casser suffisement de choses pour nécéssiter une nouvelle branche tout de suite.
talon
nicolas vigier wrote:
Je ne sait pas si de gros changement seront inclus dans le 2.6. D'après ce que j'ai compris il y aura bien un 2.7, simplement pas tout de suite, et les changements qui sont prévus pour bientot ne vont pas casser suffisement de choses pour nécéssiter une nouvelle branche tout de suite.
Tout ça est bien joli, mais on ne fait pas ce genre de chose dans une série stable, point final. Il y a la série instable, ou de développement pour ça.
--
Michel TALON
nicolas vigier <boklm@mars-attacks.org> wrote:
Je ne sait pas si de gros changement seront inclus dans le 2.6. D'après
ce que j'ai compris il y aura bien un 2.7, simplement pas tout de suite,
et les changements qui sont prévus pour bientot ne vont pas casser
suffisement de choses pour nécéssiter une nouvelle branche tout de
suite.
Tout ça est bien joli, mais on ne fait pas ce genre de chose dans une série
stable, point final. Il y a la série instable, ou de développement pour ça.
Je ne sait pas si de gros changement seront inclus dans le 2.6. D'après ce que j'ai compris il y aura bien un 2.7, simplement pas tout de suite, et les changements qui sont prévus pour bientot ne vont pas casser suffisement de choses pour nécéssiter une nouvelle branche tout de suite.
Tout ça est bien joli, mais on ne fait pas ce genre de chose dans une série stable, point final. Il y a la série instable, ou de développement pour ça.
--
Michel TALON
Benjamin BAYART
siger wrote:
Lire le mode d'emploi, c'est refuser d'être infantilisé, d'être dépendant des choix des autres. C'est opposer l'intelligence à l'obscurentisme.
Ne pas infantiliser ne signifie pas ne pas avoir de pédagogie. Hors, la meilleure pédagogie est que celui qui utilise quelque chose est naturellement incité à RTFM. Ça ne marche que s'il commence à utiliser cette chose, qu'il arrive à faire des choses et qu'il devine ce qu'il pourrait faire s'il RTFM.
Je n'en suis pas tellement d'accord. Quand on apprend à lire aux enfants, je pense qu'ils n'en voient pas un bénéfice immédiat, à part rendre fiers leurs parents.
C'est comme la musique. Apprendre la solfège sans toucher à un instrument est un truc de maso. Par contre, si tu commence à jouer, petit à petit tu peux te rendre compte de l'intérêt d'apprendre le solfège et là, tu es très motivé et tu le fais volontier et de manière efficace.
Certes, mais tu fais bien les deux.
Il me semble que "Linux" en général manque ce cette pédagogie. Il faut tout de suite R des tas de FM, sans vraiment savoir ce qu'on cherche quand on est débutant et sans vraiment savoir où le trouver.
Ce n'est pas la question. Le point du débat était entre "il faut pouvoir utiliser sans comprendre" et "il est nécessaire de lire les docs".
Et je soutiens que seule la deuxième approche élève les gens, c'est un peu comme la différence entre le JT de 20h et la presse écrite. Dans un cas on évite aux gens de réfléchir, dans l'autre, on leur donne matière à réfléxion.
La solution qui consiste à éviter aux gens de réfléchir est certes confortable, et donc préférée du consomateur. Mais celle qui incite à la réfléxion et à la découverte est généralement celle que les gens préfèrent "s'ils avaient le temps et le courage", ou "quand on y réfléchit un peu": ce serait donc plutot la solution préférée du citoyen.
Après, personne n'est un citoyen absolu. Chacun a ses petites flemardises. Ce qui m'inquiète c'est que de plus en plus de gens sont des consommateurs absolus, ils n'ont plus d'autre soucis que leur petit confort et refusent de réfléchir à quoi que ce soit. Ca se retrouve bien entendu dans le monde de l'informatique.
Dans un message, quand tu indiques le nom des outils utiles, et que tu indiques d'aller lire le mode d'emploi, tu apprends aux gens à pècher au lieu de leur donner du poisson.
À un enfant tu lui donnes d'abord du poisson, puis tu lui expliques d'où il vient, comment on l'attrape, puis tu lui expliques que bientôt, personne ne l'attrapera pour lui etc. et l'apprentissage se fait naturellement.
Je fesais référence à un proverbe bien connu "si tu donnes du poisson à quelqu'un, il mangera ce soir, si tu lui apprends à pêcher, il mangera tous les soirs".
Benjamin.
siger <guinness@hic.invalid> wrote:
Lire le mode d'emploi, c'est refuser d'être infantilisé, d'être
dépendant des choix des autres. C'est opposer l'intelligence à
l'obscurentisme.
Ne pas infantiliser ne signifie pas ne pas avoir de pédagogie. Hors, la
meilleure pédagogie est que celui qui utilise quelque chose est
naturellement incité à RTFM. Ça ne marche que s'il commence à utiliser
cette chose, qu'il arrive à faire des choses et qu'il devine ce qu'il
pourrait faire s'il RTFM.
Je n'en suis pas tellement d'accord. Quand on apprend à lire aux
enfants, je pense qu'ils n'en voient pas un bénéfice immédiat, à part
rendre fiers leurs parents.
C'est comme la musique. Apprendre la solfège sans toucher à un
instrument est un truc de maso. Par contre, si tu commence à jouer,
petit à petit tu peux te rendre compte de l'intérêt d'apprendre le
solfège et là, tu es très motivé et tu le fais volontier et de manière
efficace.
Certes, mais tu fais bien les deux.
Il me semble que "Linux" en général manque ce cette pédagogie. Il faut
tout de suite R des tas de FM, sans vraiment savoir ce qu'on cherche
quand on est débutant et sans vraiment savoir où le trouver.
Ce n'est pas la question. Le point du débat était entre "il faut pouvoir
utiliser sans comprendre" et "il est nécessaire de lire les docs".
Et je soutiens que seule la deuxième approche élève les gens, c'est un
peu comme la différence entre le JT de 20h et la presse écrite. Dans un
cas on évite aux gens de réfléchir, dans l'autre, on leur donne matière
à réfléxion.
La solution qui consiste à éviter aux gens de réfléchir est certes
confortable, et donc préférée du consomateur. Mais celle qui incite à la
réfléxion et à la découverte est généralement celle que les gens
préfèrent "s'ils avaient le temps et le courage", ou "quand on y
réfléchit un peu": ce serait donc plutot la solution préférée du
citoyen.
Après, personne n'est un citoyen absolu. Chacun a ses petites
flemardises. Ce qui m'inquiète c'est que de plus en plus de gens sont
des consommateurs absolus, ils n'ont plus d'autre soucis que leur petit
confort et refusent de réfléchir à quoi que ce soit. Ca se retrouve bien
entendu dans le monde de l'informatique.
Dans un message, quand tu indiques le nom des outils utiles, et
que tu indiques d'aller lire le mode d'emploi, tu apprends aux
gens à pècher au lieu de leur donner du poisson.
À un enfant tu lui donnes d'abord du poisson, puis tu lui expliques
d'où il vient, comment on l'attrape, puis tu lui expliques que bientôt,
personne ne l'attrapera pour lui etc. et l'apprentissage se fait
naturellement.
Je fesais référence à un proverbe bien connu "si tu donnes du poisson à
quelqu'un, il mangera ce soir, si tu lui apprends à pêcher, il mangera
tous les soirs".
Lire le mode d'emploi, c'est refuser d'être infantilisé, d'être dépendant des choix des autres. C'est opposer l'intelligence à l'obscurentisme.
Ne pas infantiliser ne signifie pas ne pas avoir de pédagogie. Hors, la meilleure pédagogie est que celui qui utilise quelque chose est naturellement incité à RTFM. Ça ne marche que s'il commence à utiliser cette chose, qu'il arrive à faire des choses et qu'il devine ce qu'il pourrait faire s'il RTFM.
Je n'en suis pas tellement d'accord. Quand on apprend à lire aux enfants, je pense qu'ils n'en voient pas un bénéfice immédiat, à part rendre fiers leurs parents.
C'est comme la musique. Apprendre la solfège sans toucher à un instrument est un truc de maso. Par contre, si tu commence à jouer, petit à petit tu peux te rendre compte de l'intérêt d'apprendre le solfège et là, tu es très motivé et tu le fais volontier et de manière efficace.
Certes, mais tu fais bien les deux.
Il me semble que "Linux" en général manque ce cette pédagogie. Il faut tout de suite R des tas de FM, sans vraiment savoir ce qu'on cherche quand on est débutant et sans vraiment savoir où le trouver.
Ce n'est pas la question. Le point du débat était entre "il faut pouvoir utiliser sans comprendre" et "il est nécessaire de lire les docs".
Et je soutiens que seule la deuxième approche élève les gens, c'est un peu comme la différence entre le JT de 20h et la presse écrite. Dans un cas on évite aux gens de réfléchir, dans l'autre, on leur donne matière à réfléxion.
La solution qui consiste à éviter aux gens de réfléchir est certes confortable, et donc préférée du consomateur. Mais celle qui incite à la réfléxion et à la découverte est généralement celle que les gens préfèrent "s'ils avaient le temps et le courage", ou "quand on y réfléchit un peu": ce serait donc plutot la solution préférée du citoyen.
Après, personne n'est un citoyen absolu. Chacun a ses petites flemardises. Ce qui m'inquiète c'est que de plus en plus de gens sont des consommateurs absolus, ils n'ont plus d'autre soucis que leur petit confort et refusent de réfléchir à quoi que ce soit. Ca se retrouve bien entendu dans le monde de l'informatique.
Dans un message, quand tu indiques le nom des outils utiles, et que tu indiques d'aller lire le mode d'emploi, tu apprends aux gens à pècher au lieu de leur donner du poisson.
À un enfant tu lui donnes d'abord du poisson, puis tu lui expliques d'où il vient, comment on l'attrape, puis tu lui expliques que bientôt, personne ne l'attrapera pour lui etc. et l'apprentissage se fait naturellement.
Je fesais référence à un proverbe bien connu "si tu donnes du poisson à quelqu'un, il mangera ce soir, si tu lui apprends à pêcher, il mangera tous les soirs".
Benjamin.
Nicolas George
Benjamin BAYART , dans le message <ce7rrc$f6a$, a écrit :
Je n'en suis pas tellement d'accord. Quand on apprend à lire aux enfants, je pense qu'ils n'en voient pas un bénéfice immédiat, à part rendre fiers leurs parents.
Ce n'est pas vrai. Les enfants sont parfaitement conscients qu'il y a tout un monde qui n'est accessible que par la lecture, et snt motivés pour l'apprendre ne serait-ce que pour satisfaire leur curiosité de savoir « qu'est-ce que ça dit, là ? » ou pouvoir lire des bande dessinées sans attendre que les parents soient disponibles.
Benjamin BAYART , dans le message <ce7rrc$f6a$1@edgard.fdn.fr>, a
écrit :
Je n'en suis pas tellement d'accord. Quand on apprend à lire aux
enfants, je pense qu'ils n'en voient pas un bénéfice immédiat, à part
rendre fiers leurs parents.
Ce n'est pas vrai. Les enfants sont parfaitement conscients qu'il y a
tout un monde qui n'est accessible que par la lecture, et snt motivés
pour l'apprendre ne serait-ce que pour satisfaire leur curiosité de
savoir « qu'est-ce que ça dit, là ? » ou pouvoir lire des bande
dessinées sans attendre que les parents soient disponibles.
Benjamin BAYART , dans le message <ce7rrc$f6a$, a écrit :
Je n'en suis pas tellement d'accord. Quand on apprend à lire aux enfants, je pense qu'ils n'en voient pas un bénéfice immédiat, à part rendre fiers leurs parents.
Ce n'est pas vrai. Les enfants sont parfaitement conscients qu'il y a tout un monde qui n'est accessible que par la lecture, et snt motivés pour l'apprendre ne serait-ce que pour satisfaire leur curiosité de savoir « qu'est-ce que ça dit, là ? » ou pouvoir lire des bande dessinées sans attendre que les parents soient disponibles.
siger
siger wrote:
Dans un message, quand tu indiques le nom des outils utiles, et que tu indiques d'aller lire le mode d'emploi, tu apprends aux gens à pècher au lieu de leur donner du poisson.
À un enfant tu lui donnes d'abord du poisson, puis tu lui expliques d'où il vient, comment on l'attrape, puis tu lui expliques que bientôt, personne ne l'attrapera pour lui etc. et l'apprentissage se fait naturellement.
Je fesais référence à un proverbe bien connu "si tu donnes du poisson à quelqu'un, il mangera ce soir, si tu lui apprends à pêcher, il mangera tous les soirs".
Et moi aux suites de ce proverbes :
- mais s'il est près de mourrir de faim... - mais s'il n'y a pas d'eau là où il habite...
... ça ne sert à rien qu'à te donner bonne concience. :-)
-- siger
siger <guinness@hic.invalid> wrote:
Dans un message, quand tu indiques le nom des outils utiles, et
que tu indiques d'aller lire le mode d'emploi, tu apprends aux
gens à pècher au lieu de leur donner du poisson.
À un enfant tu lui donnes d'abord du poisson, puis tu lui
expliques d'où il vient, comment on l'attrape, puis tu lui
expliques que bientôt, personne ne l'attrapera pour lui etc. et
l'apprentissage se fait naturellement.
Je fesais référence à un proverbe bien connu "si tu donnes du
poisson à quelqu'un, il mangera ce soir, si tu lui apprends à
pêcher, il mangera tous les soirs".
Et moi aux suites de ce proverbes :
- mais s'il est près de mourrir de faim...
- mais s'il n'y a pas d'eau là où il habite...
... ça ne sert à rien qu'à te donner bonne concience.
:-)
Dans un message, quand tu indiques le nom des outils utiles, et que tu indiques d'aller lire le mode d'emploi, tu apprends aux gens à pècher au lieu de leur donner du poisson.
À un enfant tu lui donnes d'abord du poisson, puis tu lui expliques d'où il vient, comment on l'attrape, puis tu lui expliques que bientôt, personne ne l'attrapera pour lui etc. et l'apprentissage se fait naturellement.
Je fesais référence à un proverbe bien connu "si tu donnes du poisson à quelqu'un, il mangera ce soir, si tu lui apprends à pêcher, il mangera tous les soirs".
Et moi aux suites de ce proverbes :
- mais s'il est près de mourrir de faim... - mais s'il n'y a pas d'eau là où il habite...
... ça ne sert à rien qu'à te donner bonne concience. :-)
-- siger
Michel Billaud
Jerome Lambert writes:
Quand Linux aura atteint ce niveau de facilité, on pourra dire qu'il est mûr pour le grand public, si du moins c'est son objectif...
Le grand public, il s'en fout de savoir si le logiciel embarqué de son magnétoscope est un linux ou autre chose.
(Unix
étant complexe, je ne crois pas du tout à l'essor d'un Unix "grand public".
Je ne crois pas à la télévision, parce que l'electronique c'est compliqué ?
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> writes:
Quand Linux aura atteint ce niveau de facilité, on pourra dire qu'il est
mûr pour le grand public, si du moins c'est son objectif...
Le grand public, il s'en fout de savoir si le logiciel embarqué de son
magnétoscope est un linux ou autre chose.
(Unix
étant complexe, je ne crois pas du tout à l'essor d'un Unix "grand
public".
Je ne crois pas à la télévision, parce que l'electronique c'est compliqué ?
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Quand Linux aura atteint ce niveau de facilité, on pourra dire qu'il est mûr pour le grand public, si du moins c'est son objectif...
Le grand public, il s'en fout de savoir si le logiciel embarqué de son magnétoscope est un linux ou autre chose.
(Unix
étant complexe, je ne crois pas du tout à l'essor d'un Unix "grand public".
Je ne crois pas à la télévision, parce que l'electronique c'est compliqué ?
MB
-- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)