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ReplayGain et la dynamique "restante"

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pehache
Bonjour,

En cherchant sur le net, j'ai lu =E0 plusieurs endroits qu'apr=E8s
application du ReplayGain sur un fichier audio (MP3, OGG, ...), il
restait 17dB de dynamique pour les passages "forts" par rapport =E0 la
valeur moyenne (si c'est la norme de 83 dB SPL qui est retenue; si par
contre c'est 89 dB SPL qui est vis=E9, comme c'est souvent le cas en
audio, alors il ne reste plus que 11dB de dynamique).

Voir: http://replaygain.hydrogenaudio.org/calibration.html

Mais nulle part il n'est expliqu=E9 d'o=F9 sortent ces 17dB (ou 11dB). Si
quelqu'un a l'explication...

Merci,

--=20
pehache

10 réponses

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Jean-Pierre Roche
pehache grmpf a écrit :

Tu as noté que j'ai parlé de signal théorique, non ? Un bruit rose (ou
blanc) parfait n'a pas de limite d'amplitude de crête. D'où quelques
interrogations sur ce que l'on peut déduire d'un niveau crête relevé sur un
signal du monde réel.



On parle bien de musique c'est à dire de son et donc quelque
part de physique ?
Alors les limites existent. Et plus encore si on parle
d'audition humaine. Les niveaux d'un signal réel peuvent,
surtout s'il est numérique, être parfaitement analysés...

Ah dis-m'en plus. T'as l'air de savoir des choses, tu vas bien finir par
cracher le morceau :-) ! Niveau efficace moyen et niveau efficace maximal,
kézako ?



Le problème est qu'il est difficile de savoir ce que tu
cherches... Certaines problèmatiques fréquemment mises en
avant par les béotiens n'ont tout simplement pas lieu d'être
et c'est parfois dur à admettre par ceux qui les ont
longuement élaborées ;-)
Sinon un niveau efficace (pour un signal aléatoire) est une
intégration sur un période donnée. Donc on peut calculer un
niveau efficace pour, par exemple, un morceau de musique. Et
si on est en acoustique on parlera alors de Leq. On peut
aussi calculer un niveau efficace pour une fenêtre
temporelle donnée, à définir en fonction de ce que l'on
souhaite mettre en relief.

Encore faut-il les donner :-)



Pour ça il faut poser les bonnes questions ;-)

Nébuleux. Le bruit rose il n'y en a qu'un. Tu as un lien, pour que je
comprenne de quoi tu parles ?



De lien qui explique ça malheureusement je n'en connais pas.
Ca n'a rien de nébuleux, c'est utilisé dans de nombreuses
normes et ça correspond évidemment à une réalité physique...

--
Jean-Pierre Roche

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Jean-Pierre Roche
pehache grmpf a écrit :

C'est toi qui parle de compresseur (cela dit je ne vois pas d'obstacle à ce
qu'un lecteur intègre un compresseur). Mais ça peut être tout simplement de
n'appliquer qu'une partie du ReplayGain et se placer en limite de
saturation. Tout ça de toutes façons étant au choix de l'utilisateur.



Les capacités d'un système audio sont physiquement définies.
Donc soit on décide de les sous-utiliser systématiquement
(si on met son 0 dB à -10 dB on aura effectivement 10 dB de
gain possible) soit appiquer un gain positif fera sortir des
limites du système. Ou alors il faut compresser la dynamique
et ce que devient alors la musique...

Pour ce que j'ai pu en lire ailleurs, c'est déjà dans le monde réel et pas
mal de gens l'utilisent. Donc mauvais gag, hein...



Des mauvais gags très utilisés j'en connais beaucoup !!!
Dans le monde de l'audio, il y a même foultitude... Et
encore je ne parle pas de ceux qui n'ont acquis ni pérennité
ni célébrité.

Plusieurs lecteurs logiciels en tiennent compte, en tous cas. Et c'est
complètement neutre qui n'en tiennent pas compte.



Le truc c'est quand même que le but final ne peut être guère
être autre chose que de fournir une soupe sonore sans
saveur... Le problème posé est réel mais la réponse
ressemble à du McDo...

--
Jean-Pierre Roche

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pehache grmpf
Jean-Yves Bernier wrote:

Un bruit étans un signal stochastique, il faut sortir les outils
statistiques. La notion de crête ne sert plus à rien.



Oui, voilà, c'est en gros ce que je voulais dire et que tu exprimes mieux
que moi.


Le bruit peut,
en théorie atteindre une amplitude infinie avec une probabilité
nulle, ce qui revient à dire que e^(-x/2*sigma) tend vers 0 quand x
tend vers l'infini.

Par contre, il est stationnaire et ça permet de définir son énergie
qui, elle, n'est jamais infinie.



Oui


--
pehache
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pehache grmpf
Jean-Yves Bernier wrote:

??? Il veut dire d'un disque à l'autre, il ne parle pas de ce qu'il
y a entre les deux (rien en général). Tu n'y mettrais pas de la
mauvaise volonté, par hasard :-) ?



Non, il parle bien de "musicalité" du changement de volume, mais ce
changement de volume intervient hors de la musique.




Je pense qu'il y a malentendu, là. Soit à cause d'une traduction hasardeuse,
soit à cause d'un anglais approximatif du texte d'origine. Le sujet concerne
bien la différence de volume d'un morceau à l'autre (ou d'un CD à l'autre).


Qu'on se plaigne d'un changement de volume à l'intérieur d'un album,
je le comprends (mais alors c'est un album raté). Entre deux albums,
je trouve au contraire que les CD sont plutôt bien normalisés. Je n'ai
jamais sauté au plafond ou tendu l'oreille en passant de l'un à
l'autre.




Personnellement j'ai quelques CD (peu, mais j'en ai), qui sont manifestement
mal normalisés et enregistrés trop faiblement. On peut dire qu'ils ont été
mal fagotés au niveau son, sans doute, mais il faut bien faire avec...



Non, c'est vrai, il écoute et compte des bits :-)



Si tu n'as jamais entendu la différence entre du PCM et du MP3, il est
temps de faire cette découverte.



Euh, merci....

On a eu exactement le même genre de tr^M^M discussion sur frpn il n'y a pas
longtemps à propos des formats d'image. Chez les photographes amateurs aussi
il y a les compteurs de bits :-).

http://groups.google.com/group/fr.rec.photo.numerique/browse_frm/thread/87565b6009965d10/a99df3b8fa992363?lnk=st&q=%22Question+simple%2C+qu'apporte+le+format+RAW%22+author%3Amcog&rnum=1#a99df3b8fa992363

ou

http://minilien.fr/a0k4k6

--
pehache
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pehache grmpf
Jean-Pierre Roche wrote:

Le truc c'est quand même que le but final ne peut être guère
être autre chose que de fournir une soupe sonore sans
saveur... Le problème posé est réel mais la réponse
ressemble à du McDo...



Entre rien du tout et la réponse idéale qui n'existe pas, il y a de la
place...

--
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Jean-Pierre Roche
pehache grmpf a écrit :

Personnellement j'ai quelques CD (peu, mais j'en ai), qui sont manifestement
mal normalisés et enregistrés trop faiblement.



Est-ce que tu as étudié - de façon technique c'est à dire
avec analyse des niveaux - ces enregistrements ? Ou est-ce
seulement une impression d'écoute ?
--
Jean-Pierre Roche

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Thierry Boudet
On 2005-11-16, pehache grmpf wrote:

??? Il veut dire d'un disque à l'autre, il ne parle pas de ce qu'il
y a entre les deux (rien en général). Tu n'y mettrais pas de la
mauvaise volonté, par hasard :-) ?



Non, il parle bien de "musicalité" du changement de volume, mais ce
changement de volume intervient hors de la musique.





C'est bien ce que j'avais compris aussi. Il me semble que l'OP
cherche le moyen de mettre un tag dans un fichier son qui dira
au player "joue-le avec tel réglage de volume". Chose qui me
parait assez logique et utile, en fait.



--
7h 5415 p3 dh'1| g3 q17 |3 p0jo0lM ?
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pehache grmpf
Jean-Pierre Roche wrote:

Est-ce que tu as étudié - de façon technique c'est à dire
avec analyse des niveaux - ces enregistrements ? Ou est-ce
seulement une impression d'écoute ?



Impression d'écoute seulement.

--
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François Polloli
Le 9/11/05 22:06, dans 1h5s4xb.5rv6zc7byz2mN%,
« Gerald » a écrit :

Tiens, à propos, quelqu'un a-t-il jamais tenté de *chiffrer* en dB les
valeurs (amplitudes) dynamiques de l'écriture musicale traditionnelle,
de ppp à fff (ou sfz) ? (sur un orchestre symphonique ou un instrument
de référence genre piano par exemple ?).



pfff...

;-)

Je me suis longtemps posé la même question pour arriver à cette conclusion :
ce n'est pas vraiment possible... Ou si on commence à le faire, la table de
chiffres qu'on espérait jolie et simple devient compliquée à l'envie.
Quelques remarques, en vrac...

1. Ces indications ont, à l'intérieur d'une même pièce, une valeur
relative ; et si on se met à se promener dans l'histoire, ça devient
horriblement compliqué : Bach n'écrivait jamais autre chose que p ou f,
quand il écrivait quelque chose (et on sait que ces signes ont plus la
valeur de "solo" ou "tutti" que de véritables changements d'intensité dans
le jeu). Peut-on ensuite appliquer à cet orchestre baroque (dans ce qu'il a
de restreint) les mêmes critères qu'à un symphonique auquel Mahler demande
des fff ?... Je l'ignore.

2. Il m'est arrivé de souffler plus fort dans ma clarinette pour certains p
que pour certains mf... c'est comme ça.

3. Avec le piano, les choses pourraient peut-être avoir un caractère plus
"reproductible". Mais les compositeurs ont parfois des expressions qu'on ne
peut tout simplement pas quantifier comme celle-ci (qui me fait beaucoup
rire), que Kurtág a écrite à la fin du 3e mouvement de son op. 27 :
"marcatissimo di Kocsis"... L'évolution des indications d'intensité sur les
quatre dernières mesures de ce mouvement est : mes. 9, fff marcatissimo ma
cantabile ; mes. 11, ancora più forte ; mes. 12 [pour les 7 derniers do-1],
marcatissimo di Kocsis.

Ça, c'était pour montrer que du point de vue des musiciens, ce que tu
suggères est difficilement "uniformisable". Maintenant, du point de vue des
techniciens, il conviendrait de définir à quelle distance de quoi on met
quels micraux - un micral, des micraux ‹, ce qui ne simplifie pas les
choses.

Voilà

--

François - fortiche
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Bernard Meylan
François Polloli a écrit :

1. Ces indications ont, à l'intérieur d'une même pièce, une valeur
relative ; et si on se met à se promener dans l'histoire, ça devient
horriblement compliqué : Bach n'écrivait jamais autre chose que p ou f,
quand il écrivait quelque chose (et on sait que ces signes ont plus la
valeur de "solo" ou "tutti" que de véritables changements d'intensité dans
le jeu). Peut-on ensuite appliquer à cet orchestre baroque (dans ce qu'il a
de restreint) les mêmes critères qu'à un symphonique auquel Mahler demande
des fff ?... Je l'ignore.



D'un hautboïste baroque: non...

Mahler avait plus de cent musiciens dans son orchestre et voulait aussi
que la symphonie soit: "comme le monde, devant tout embrasser";
JS était loin de cette philosophie-là, avec 10 à 30 musiciens à tout
casser, et écrivait ses oeuvres à la seule gloire de dieu.

Bernard
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