En cherchant sur le net, j'ai lu =E0 plusieurs endroits qu'apr=E8s
application du ReplayGain sur un fichier audio (MP3, OGG, ...), il
restait 17dB de dynamique pour les passages "forts" par rapport =E0 la
valeur moyenne (si c'est la norme de 83 dB SPL qui est retenue; si par
contre c'est 89 dB SPL qui est vis=E9, comme c'est souvent le cas en
audio, alors il ne reste plus que 11dB de dynamique).
Je me suis longtemps posé la même question pour arriver à cette conclusion : ce n'est pas vraiment possible... Ou si on commence à le faire, la table de chiffres qu'on espérait jolie et simple devient compliquée à l'envie.
pas forcément : avec un piano, dans un endroit où on peut appliquer expérimentalement une force précise sur une touche (un labo de recherche), on pourrait *mesurer* l'écart en dB entre le son le plus faible déclenché par un marteau (pour chaque marteau) et le son le plus fort possible (valeur à partir de laquelle l'augmentation de force ne donnerait plus d'augmentation significative de niveau sauf le bruit du bris de la touche à un moment donné :-))
Ce qu'on sait en fait, c'est qu'il n'existe pas de dispositif électronique permettant de couvrir cette plage dynamique : ou bien on a une sono digne de Djauny et on sera confortable pour des fortissimos crédibles (à condition de l'exploiter au quart de sa puissance), mais on ramassera un tel "bruit de fond" que les pianissimos ne seront simplement pas audibles (couverts par le bruit ou coupés par un gate, ce qui revient au même).
Si par contre on part d'un système léger qui restituerait des pianissimos délicats, il sera impossible d'avoir des fff crédibles.
On a d'ailleurs un résultat semblable avec la compression *de fichiers* qui se traduit aussi, dans une certaine mesure par une compression de dynamique (bien qu'il n'y ait pas de lien direct). Test simple et éloquent, sur un même système écouter le début du Boléro de Ravel en AIFF (un CD) et le même fichier "réduit" en MP3. L'écoute comparative des fichiers AAC, Ogg et Lossless est d'ailleurs également intéressante.
Concernant, ce morceau, ou certaines pièces médiévales, voire certaines manières de chanter remontant à une quarantaine d'années (genre Peter Paul and Mary), on a bien évidemment, en écoute de "playlist" des différences de niveau apparentes mais qui ne sont pas "réelles" (pour répondre à notre ami) : le niveau max est bien au taquet, mais le niveau moyen est bien plus bas parce que cette musique est expressive et non compressée (compression dynamique cette fois). Ne serait-ce pas l'origine de son problème ?
-- Gérald
François Polloli <f_polloli@hotmail.com> wrote:
Je me suis longtemps posé la même question pour arriver à cette conclusion :
ce n'est pas vraiment possible... Ou si on commence à le faire, la table de
chiffres qu'on espérait jolie et simple devient compliquée à l'envie.
pas forcément : avec un piano, dans un endroit où on peut appliquer
expérimentalement une force précise sur une touche (un labo de
recherche), on pourrait *mesurer* l'écart en dB entre le son le plus
faible déclenché par un marteau (pour chaque marteau) et le son le plus
fort possible (valeur à partir de laquelle l'augmentation de force ne
donnerait plus d'augmentation significative de niveau sauf le bruit du
bris de la touche à un moment donné :-))
Ce qu'on sait en fait, c'est qu'il n'existe pas de dispositif
électronique permettant de couvrir cette plage dynamique : ou bien on a
une sono digne de Djauny et on sera confortable pour des fortissimos
crédibles (à condition de l'exploiter au quart de sa puissance), mais on
ramassera un tel "bruit de fond" que les pianissimos ne seront
simplement pas audibles (couverts par le bruit ou coupés par un gate, ce
qui revient au même).
Si par contre on part d'un système léger qui restituerait des
pianissimos délicats, il sera impossible d'avoir des fff crédibles.
On a d'ailleurs un résultat semblable avec la compression *de fichiers*
qui se traduit aussi, dans une certaine mesure par une compression de
dynamique (bien qu'il n'y ait pas de lien direct). Test simple et
éloquent, sur un même système écouter le début du Boléro de Ravel en
AIFF (un CD) et le même fichier "réduit" en MP3. L'écoute comparative
des fichiers AAC, Ogg et Lossless est d'ailleurs également intéressante.
Concernant, ce morceau, ou certaines pièces médiévales, voire certaines
manières de chanter remontant à une quarantaine d'années (genre Peter
Paul and Mary), on a bien évidemment, en écoute de "playlist" des
différences de niveau apparentes mais qui ne sont pas "réelles" (pour
répondre à notre ami) : le niveau max est bien au taquet, mais le niveau
moyen est bien plus bas parce que cette musique est expressive et non
compressée (compression dynamique cette fois). Ne serait-ce pas
l'origine de son problème ?
Je me suis longtemps posé la même question pour arriver à cette conclusion : ce n'est pas vraiment possible... Ou si on commence à le faire, la table de chiffres qu'on espérait jolie et simple devient compliquée à l'envie.
pas forcément : avec un piano, dans un endroit où on peut appliquer expérimentalement une force précise sur une touche (un labo de recherche), on pourrait *mesurer* l'écart en dB entre le son le plus faible déclenché par un marteau (pour chaque marteau) et le son le plus fort possible (valeur à partir de laquelle l'augmentation de force ne donnerait plus d'augmentation significative de niveau sauf le bruit du bris de la touche à un moment donné :-))
Ce qu'on sait en fait, c'est qu'il n'existe pas de dispositif électronique permettant de couvrir cette plage dynamique : ou bien on a une sono digne de Djauny et on sera confortable pour des fortissimos crédibles (à condition de l'exploiter au quart de sa puissance), mais on ramassera un tel "bruit de fond" que les pianissimos ne seront simplement pas audibles (couverts par le bruit ou coupés par un gate, ce qui revient au même).
Si par contre on part d'un système léger qui restituerait des pianissimos délicats, il sera impossible d'avoir des fff crédibles.
On a d'ailleurs un résultat semblable avec la compression *de fichiers* qui se traduit aussi, dans une certaine mesure par une compression de dynamique (bien qu'il n'y ait pas de lien direct). Test simple et éloquent, sur un même système écouter le début du Boléro de Ravel en AIFF (un CD) et le même fichier "réduit" en MP3. L'écoute comparative des fichiers AAC, Ogg et Lossless est d'ailleurs également intéressante.
Concernant, ce morceau, ou certaines pièces médiévales, voire certaines manières de chanter remontant à une quarantaine d'années (genre Peter Paul and Mary), on a bien évidemment, en écoute de "playlist" des différences de niveau apparentes mais qui ne sont pas "réelles" (pour répondre à notre ami) : le niveau max est bien au taquet, mais le niveau moyen est bien plus bas parce que cette musique est expressive et non compressée (compression dynamique cette fois). Ne serait-ce pas l'origine de son problème ?
-- Gérald
Jean-Pierre Roche
pehache grmpf a écrit :
Impression d'écoute seulement.
Ca n'a donc aucune valeur ;-) Si on fait de l'analyse sur des enregistrements du commerce on trouve de bien curieuses choses...
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
pehache grmpf a écrit :
Impression d'écoute seulement.
Ca n'a donc aucune valeur ;-)
Si on fait de l'analyse sur des enregistrements du commerce
on trouve de bien curieuses choses...
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
enlever sanspub pour m'écrire...
Ca n'a donc aucune valeur ;-) Si on fait de l'analyse sur des enregistrements du commerce on trouve de bien curieuses choses...
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
Alain Naigeon
"Bernard Meylan" a écrit dans le message news:
Mahler avait plus de cent musiciens dans son orchestre et voulait aussi que la symphonie soit: "comme le monde, devant tout embrasser"; JS était loin de cette philosophie-là, avec 10 à 30 musiciens à tout casser, et écrivait ses oeuvres à la seule gloire de dieu.
En ajoutant que, les lois logarithmiques étant ce qu'elles sont, il n'y pas une énorme différence entre 30 musiciens, et 100 !
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English midi - facsimiles - ligatures - mensuration http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/ Alain Naigeon - - Strasbourg, France
"Bernard Meylan" <bameylan@bluewin.ch> a écrit dans le message news:
437B48B9.9080808@bluewin.ch...
Mahler avait plus de cent musiciens dans son orchestre et voulait aussi
que la symphonie soit: "comme le monde, devant tout embrasser";
JS était loin de cette philosophie-là, avec 10 à 30 musiciens à tout
casser, et écrivait ses oeuvres à la seule gloire de dieu.
En ajoutant que, les lois logarithmiques étant ce qu'elles sont,
il n'y pas une énorme différence entre 30 musiciens, et 100 !
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English
midi - facsimiles - ligatures - mensuration
http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/
Alain Naigeon - anaigeon@free.fr - Strasbourg, France
Mahler avait plus de cent musiciens dans son orchestre et voulait aussi que la symphonie soit: "comme le monde, devant tout embrasser"; JS était loin de cette philosophie-là, avec 10 à 30 musiciens à tout casser, et écrivait ses oeuvres à la seule gloire de dieu.
En ajoutant que, les lois logarithmiques étant ce qu'elles sont, il n'y pas une énorme différence entre 30 musiciens, et 100 !
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English midi - facsimiles - ligatures - mensuration http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/ Alain Naigeon - - Strasbourg, France
Alain Naigeon
"Gerald" a écrit dans le message news: 1h64kds.1e8bjyuuyw0g8N%
Concernant, ce morceau, ou certaines pièces médiévales, voire certaines manières de chanter remontant à une quarantaine d'années (genre Peter Paul and Mary), on a bien évidemment, en écoute de "playlist" des différences de niveau apparentes mais qui ne sont pas "réelles" (pour répondre à notre ami) : le niveau max est bien au taquet, mais le niveau moyen est bien plus bas parce que cette musique est expressive et non compressée (compression dynamique cette fois). Ne serait-ce pas l'origine de son problème ?
Toi qui connais la typo, cela me rappelle un phénomène semblable, à savoir que la noirceur d'une page est dûe autant à l'oeil de la police qu'à son corps.
Alain - sarko-phage :-)
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English midi - facsimiles - ligatures - mensuration http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/ Alain Naigeon - - Strasbourg, France
"Gerald" <Gerald@alussinan.org> a écrit dans le message news:
1h64kds.1e8bjyuuyw0g8N%Gerald@alussinan.org...
Concernant, ce morceau, ou certaines pièces médiévales, voire certaines
manières de chanter remontant à une quarantaine d'années (genre Peter
Paul and Mary), on a bien évidemment, en écoute de "playlist" des
différences de niveau apparentes mais qui ne sont pas "réelles" (pour
répondre à notre ami) : le niveau max est bien au taquet, mais le niveau
moyen est bien plus bas parce que cette musique est expressive et non
compressée (compression dynamique cette fois). Ne serait-ce pas
l'origine de son problème ?
Toi qui connais la typo, cela me rappelle un phénomène semblable,
à savoir que la noirceur d'une page est dûe autant à l'oeil de la
police qu'à son corps.
Alain - sarko-phage :-)
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English
midi - facsimiles - ligatures - mensuration
http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/
Alain Naigeon - anaigeon@free.fr - Strasbourg, France
"Gerald" a écrit dans le message news: 1h64kds.1e8bjyuuyw0g8N%
Concernant, ce morceau, ou certaines pièces médiévales, voire certaines manières de chanter remontant à une quarantaine d'années (genre Peter Paul and Mary), on a bien évidemment, en écoute de "playlist" des différences de niveau apparentes mais qui ne sont pas "réelles" (pour répondre à notre ami) : le niveau max est bien au taquet, mais le niveau moyen est bien plus bas parce que cette musique est expressive et non compressée (compression dynamique cette fois). Ne serait-ce pas l'origine de son problème ?
Toi qui connais la typo, cela me rappelle un phénomène semblable, à savoir que la noirceur d'une page est dûe autant à l'oeil de la police qu'à son corps.
Alain - sarko-phage :-)
--
Français *==> "Musique renaissance" <==* English midi - facsimiles - ligatures - mensuration http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/ Alain Naigeon - - Strasbourg, France
pehache grmpf
Jean-Yves Bernier wrote:
pehache wrote:
En fait l'explication que j'entrevois est que le niveau crête d'un bruit rose est statistiquement à +3dB par rapport à son niveau moyen
J'ai trouvé ça pour vous (en écumant ma bibliothèque de TS pour programmer ce grrr de mmmm de convolueur par FFT):
Le traitement du signal ne peut se réaliser que pour une gamme d'amplitude limitée et des opération de cadrage interviennent. Un paramètre important est la facteur de crête défini pour le signal comme le rapport d'une certaine amplitude Am à la valeur efficace Sigma. Par convention cette amplitude Am est souvent prise comme la valeur qui n'est pas dépassée pendant plus de 10^-5 du temps. Ce rapport est exprimé en décibels par Fc tel que Fc = 20 * log [Am/Sigma]. Pour un signal gaussien, le facteur de crête est de 12,9dB. Appliquée à un signal sinusoïdal, cette définitin conduit à un facteur de crête de 3dB.
TNS, Bellanger, Masson
NB: "facteur de crête" est précis en télécoms. Pour l'audio, voir http://voyard.free.fr/textes_audio/modulation.htm#Facteur_de_crete
J'ai pas de référence sous la main.
Merci !
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html
Jean-Yves Bernier wrote:
pehache <pehache_bidon@hotmail.com> wrote:
En fait l'explication que j'entrevois est que le niveau crête d'un
bruit rose est statistiquement à +3dB par rapport à son niveau moyen
J'ai trouvé ça pour vous (en écumant ma bibliothèque de TS pour
programmer ce grrr de mmmm de convolueur par FFT):
Le traitement du signal ne peut se réaliser que pour une gamme
d'amplitude limitée et des opération de cadrage interviennent. Un
paramètre important est la facteur de crête défini pour le signal
comme le rapport d'une certaine amplitude Am à la valeur efficace
Sigma.
Par convention cette amplitude Am est souvent prise comme la valeur
qui n'est pas dépassée pendant plus de 10^-5 du temps. Ce rapport est
exprimé en décibels par Fc tel que Fc = 20 * log [Am/Sigma]. Pour un
signal gaussien, le facteur de crête est de 12,9dB. Appliquée à un
signal sinusoïdal, cette définitin conduit à un facteur de crête de
3dB.
TNS, Bellanger, Masson
NB: "facteur de crête" est précis en télécoms. Pour l'audio, voir
http://voyard.free.fr/textes_audio/modulation.htm#Facteur_de_crete
J'ai pas de référence sous la main.
Merci !
--
pehache
enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply
http://pehache.free.fr/public.html
En fait l'explication que j'entrevois est que le niveau crête d'un bruit rose est statistiquement à +3dB par rapport à son niveau moyen
J'ai trouvé ça pour vous (en écumant ma bibliothèque de TS pour programmer ce grrr de mmmm de convolueur par FFT):
Le traitement du signal ne peut se réaliser que pour une gamme d'amplitude limitée et des opération de cadrage interviennent. Un paramètre important est la facteur de crête défini pour le signal comme le rapport d'une certaine amplitude Am à la valeur efficace Sigma. Par convention cette amplitude Am est souvent prise comme la valeur qui n'est pas dépassée pendant plus de 10^-5 du temps. Ce rapport est exprimé en décibels par Fc tel que Fc = 20 * log [Am/Sigma]. Pour un signal gaussien, le facteur de crête est de 12,9dB. Appliquée à un signal sinusoïdal, cette définitin conduit à un facteur de crête de 3dB.
TNS, Bellanger, Masson
NB: "facteur de crête" est précis en télécoms. Pour l'audio, voir http://voyard.free.fr/textes_audio/modulation.htm#Facteur_de_crete
J'ai pas de référence sous la main.
Merci !
-- pehache enlever NOSPAM. etc... pour répondre / remove NOSPAM... to reply http://pehache.free.fr/public.html