Ils étaient tirés sous Diasec en deux parties, Le premier n'avait pas
été vendu, dépité, je l'avais réinstallé chez moi sous cette forme que
finalement je trouve plus intéressante, les autres aussi à mon avis :
Curieux de vos commentaires et critiques. Si jpw me dit que décidément
je ne sais plus où j'en suis, au moins je saurais où j'en suis.. Si
Bour-Brown me demande à quoi ça sert..
PS : Cette fois j'ai utilisé pour réduire les image la commande
"enregistrer pour le Web" de Photoshop, merci Bour-Brown.
Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
----------------------------------------------------------
Je reviens sur ce que tu dis pour le plaisir de discuter.
Merci, de même pour moi. Il est agréable de sauter d'une idée à l'autre sans avoir besoin de se justifier ni craindre les interprétations erronées (:
Le miroir est un reflet du réel comme le ciel dans une flaque d'eau,
Quelle belle image ! Tout à fait juste. Pour le dire d'une façon plus prosaïque, l'image du miroir, image spéculaire, est une image qui existe sans nous, elle n'a pas de point de vue, donc en quelque sorte elle n'existe pas.
Amitiés, albert
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit :
Je reviens sur ce que tu dis pour le plaisir de discuter.
Merci, de même pour moi. Il est agréable de sauter d'une idée à l'autre
sans avoir besoin de se justifier ni craindre les interprétations erronées
(:
Le miroir est un reflet du réel comme le ciel dans une flaque d'eau,
Quelle belle image ! Tout à fait juste. Pour le dire d'une façon plus
prosaïque, l'image du miroir, image spéculaire, est une image qui existe
sans nous, elle n'a pas de point de vue, donc en quelque sorte elle n'existe
pas.
Je reviens sur ce que tu dis pour le plaisir de discuter.
Merci, de même pour moi. Il est agréable de sauter d'une idée à l'autre sans avoir besoin de se justifier ni craindre les interprétations erronées (:
Le miroir est un reflet du réel comme le ciel dans une flaque d'eau,
Quelle belle image ! Tout à fait juste. Pour le dire d'une façon plus prosaïque, l'image du miroir, image spéculaire, est une image qui existe sans nous, elle n'a pas de point de vue, donc en quelque sorte elle n'existe pas.
Amitiés, albert
albert
Bonjour Charles,
"Charles Vassallo" a écrit :
Les deux autres images
n'offrent pas cette nécessité interne — ou je ne la vois pas — et du coup, me paraissent beaucoup plus gratuites ; de simples exercices de style.
Effectivement, je pense que la première est plus réussie, c'est la plus simple. Quand je manipulais les tirages sous Diasec en deux parties (ce sont des grandes plaques rigides) celle-ci a fonctionné immédiatement avec évidence, les deux autres ne rendaient rien. D'ailleurs, j'ai dû pas mal les retravailler sous Photoshop pour vous les présenter ici. La troisième est beaucoup plus intéressante dans sa version originale, elle contenait déjà sa métaphore : Les bateaux à voile qui montent et descendent sur la mer comme les cyclistes sur la colline (: Maintenant on dirait juste une grosse aubergine bleuâtre et couverte de moucherons, bon j'arrête les comparaisons oiseuses ((:
Amitiés, albert
Bonjour Charles,
"Charles Vassallo" <cv@waou.fr> a écrit :
Les deux autres images
n'offrent pas cette nécessité interne — ou je ne la vois pas — et du coup,
me paraissent beaucoup plus gratuites ; de simples exercices de style.
Effectivement, je pense que la première est plus réussie, c'est la plus
simple. Quand je manipulais les tirages sous Diasec en deux parties (ce sont
des grandes plaques rigides) celle-ci a fonctionné immédiatement avec
évidence, les deux autres ne rendaient rien. D'ailleurs, j'ai dû pas mal les
retravailler sous Photoshop pour vous les présenter ici. La troisième est
beaucoup plus intéressante dans sa version originale, elle contenait déjà sa
métaphore : Les bateaux à voile qui montent et descendent sur la mer comme
les cyclistes sur la colline (: Maintenant on dirait juste une grosse
aubergine bleuâtre et couverte de moucherons, bon j'arrête les comparaisons
oiseuses ((:
n'offrent pas cette nécessité interne — ou je ne la vois pas — et du coup, me paraissent beaucoup plus gratuites ; de simples exercices de style.
Effectivement, je pense que la première est plus réussie, c'est la plus simple. Quand je manipulais les tirages sous Diasec en deux parties (ce sont des grandes plaques rigides) celle-ci a fonctionné immédiatement avec évidence, les deux autres ne rendaient rien. D'ailleurs, j'ai dû pas mal les retravailler sous Photoshop pour vous les présenter ici. La troisième est beaucoup plus intéressante dans sa version originale, elle contenait déjà sa métaphore : Les bateaux à voile qui montent et descendent sur la mer comme les cyclistes sur la colline (: Maintenant on dirait juste une grosse aubergine bleuâtre et couverte de moucherons, bon j'arrête les comparaisons oiseuses ((:
Amitiés, albert
albert
"Octave" a écrit :
Ce qui est important, c'est la surface de cette eau et le retournement (à confirmer de la part d'Albert, peut-être suis-je complètement dans les choux!).
Non pas du tout, c'est ça aussi. Le retournement fait perdre aux vagues leur sens donc leur définition, il les transforme en toute autre chose, une peau, une carapace ondulante mais qui garde encore un peu de l'énergie de la vague. On peut imaginer ce qu'on veut, l'idée de la proue de navire me plaît bien, ce serait un navire Breton étant donné l'allure des petites maisons sur le pont..
Sur le même registre du détournement (excuse moi de ne pas chercher ailleurs que dans mon propre travail), j'ai beaucoup utilisé celui de l'écume de l'eau qui par sa fixation dans l'image photographique se transforme en pierre. Peut-être Frédéric se souvient d'un grand tirage qu'il a vu chez moi et où c'est vraiment saisissant :
http://cjoint.com/?fjqcqARcfY
Amitiés, albert
"Octave" <octavpas-spam@octav.fr> a écrit :
Ce qui est important, c'est la surface de cette eau et le retournement (à
confirmer de la part d'Albert, peut-être suis-je complètement dans les
choux!).
Non pas du tout, c'est ça aussi. Le retournement fait perdre aux vagues
leur sens donc leur définition, il les transforme en toute autre chose, une
peau, une carapace ondulante mais qui garde encore un peu de l'énergie de la
vague. On peut imaginer ce qu'on veut, l'idée de la proue de navire me plaît
bien, ce serait un navire Breton étant donné l'allure des petites maisons
sur le pont..
Sur le même registre du détournement (excuse moi de ne pas chercher
ailleurs que dans mon propre travail), j'ai beaucoup utilisé celui de
l'écume de l'eau qui par sa fixation dans l'image photographique se
transforme en pierre. Peut-être Frédéric se souvient d'un grand tirage qu'il
a vu chez moi et où c'est vraiment saisissant :
Ce qui est important, c'est la surface de cette eau et le retournement (à confirmer de la part d'Albert, peut-être suis-je complètement dans les choux!).
Non pas du tout, c'est ça aussi. Le retournement fait perdre aux vagues leur sens donc leur définition, il les transforme en toute autre chose, une peau, une carapace ondulante mais qui garde encore un peu de l'énergie de la vague. On peut imaginer ce qu'on veut, l'idée de la proue de navire me plaît bien, ce serait un navire Breton étant donné l'allure des petites maisons sur le pont..
Sur le même registre du détournement (excuse moi de ne pas chercher ailleurs que dans mon propre travail), j'ai beaucoup utilisé celui de l'écume de l'eau qui par sa fixation dans l'image photographique se transforme en pierre. Peut-être Frédéric se souvient d'un grand tirage qu'il a vu chez moi et où c'est vraiment saisissant :
http://cjoint.com/?fjqcqARcfY
Amitiés, albert
benoit.sansspam
albert wrote:
> Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le > reste n'est que maniérisme.
je dirais de même que la photographie contemporaine est plus que d'appuyer sur un bouton et ce n'est pas que du maniérisme.
Je te suis entièrement.
-- Benoît http://picasaweb.google.com/leraillez/
Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs, là, par contre, c'est difficile de continuer.
albert <albertlemoine.nospam@wanadoo.fr> wrote:
> Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le
> reste n'est que maniérisme.
je dirais de même que la photographie contemporaine est plus que
d'appuyer sur un bouton et ce n'est pas que du maniérisme.
Je te suis entièrement.
--
Benoît http://picasaweb.google.com/leraillez/
Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs,
là, par contre, c'est difficile de continuer.
> Aujourd'hui, la photo c'est: regarder, cadrer et presser un bouton. Le > reste n'est que maniérisme.
je dirais de même que la photographie contemporaine est plus que d'appuyer sur un bouton et ce n'est pas que du maniérisme.
Je te suis entièrement.
-- Benoît http://picasaweb.google.com/leraillez/
Avec des fumeurs c'est difficile de s'arrêter. Avec des branleurs, là, par contre, c'est difficile de continuer.
Ghost-Rider
Le 09/05/2010 15:19, albert a écrit :
"Octave" a écrit :
Le miroir est un reflet du réel comme le ciel dans une flaque d'eau,
Quelle belle image ! Tout à fait juste. Pour le dire d'une façon plus prosaïque, l'image du miroir, image spéculaire, est une image qui existe sans nous, elle n'a pas de point de vue, donc en quelque sorte elle n'existe pas.
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons, et il y a autant d'images que de points de vue. Elle est en nombres infinis et à la fois, n'existe pas. Tout n'est qu'illusion.
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
Le 09/05/2010 15:19, albert a écrit :
"Octave"<octavpas-spam@octav.fr> a écrit :
Le miroir est un reflet du réel comme le ciel dans une flaque d'eau,
Quelle belle image ! Tout à fait juste. Pour le dire d'une façon plus
prosaïque, l'image du miroir, image spéculaire, est une image qui existe
sans nous, elle n'a pas de point de vue, donc en quelque sorte elle n'existe
pas.
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons, et
il y a autant d'images que de points de vue. Elle est en nombres infinis
et à la fois, n'existe pas.
Tout n'est qu'illusion.
Le miroir est un reflet du réel comme le ciel dans une flaque d'eau,
Quelle belle image ! Tout à fait juste. Pour le dire d'une façon plus prosaïque, l'image du miroir, image spéculaire, est une image qui existe sans nous, elle n'a pas de point de vue, donc en quelque sorte elle n'existe pas.
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons, et il y a autant d'images que de points de vue. Elle est en nombres infinis et à la fois, n'existe pas. Tout n'est qu'illusion.
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
albert
"Ghost-Rider" a écrit :
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons,
Bien vu ! Quand on parle d'une image cette proposition est plus logique que la mienne car je ne peux m'aventurer à affirmer que "c'est une image qui existe sans nous". Même si elle a une existence il ne s'agit pas alors d'une image.., un reflet de ciel comme dans le songe d'Octave ; et notre ami Ricco le grand poète, que dira-t-il ?
Pourtant si je me corrige en accord avec toi, j'ouvre aussi la voie à une dangereuse dérive, si notre propre image dans le miroir n'existe que parce qu'on la voit, qu'en est-il de l'autre (pas l'autre moi-même, mais l'autre quoi ! pas exactement l'alter ego, mais vraiment l'autre, La bête (:) ?
La fin de ta proposition : "Tout n'est qu'illusion" semble confirmer cette malheureuse intuition, et d'un coup la signature en bas de ta page sonne étrangement à mes oreilles..
albert
"Ghost-Rider" <Ghost-Rider@compuserve.com> a écrit :
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons,
Bien vu ! Quand on parle d'une image cette proposition est plus logique
que la mienne car je ne peux m'aventurer à affirmer que "c'est une image qui
existe sans nous". Même si elle a une existence il ne s'agit pas alors d'une
image.., un reflet de ciel comme dans le songe d'Octave ; et notre ami Ricco
le grand poète, que dira-t-il ?
Pourtant si je me corrige en accord avec toi, j'ouvre aussi la voie à
une dangereuse dérive, si notre propre image dans le miroir n'existe que
parce qu'on la voit, qu'en est-il de l'autre (pas l'autre moi-même, mais
l'autre quoi ! pas exactement l'alter ego, mais vraiment l'autre, La bête
(:) ?
La fin de ta proposition : "Tout n'est qu'illusion" semble confirmer
cette malheureuse intuition, et d'un coup la signature en bas de ta page
sonne étrangement à mes oreilles..
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons,
Bien vu ! Quand on parle d'une image cette proposition est plus logique que la mienne car je ne peux m'aventurer à affirmer que "c'est une image qui existe sans nous". Même si elle a une existence il ne s'agit pas alors d'une image.., un reflet de ciel comme dans le songe d'Octave ; et notre ami Ricco le grand poète, que dira-t-il ?
Pourtant si je me corrige en accord avec toi, j'ouvre aussi la voie à une dangereuse dérive, si notre propre image dans le miroir n'existe que parce qu'on la voit, qu'en est-il de l'autre (pas l'autre moi-même, mais l'autre quoi ! pas exactement l'alter ego, mais vraiment l'autre, La bête (:) ?
La fin de ta proposition : "Tout n'est qu'illusion" semble confirmer cette malheureuse intuition, et d'un coup la signature en bas de ta page sonne étrangement à mes oreilles..
albert
Ghost-Rider
Le 09/05/2010 20:06, albert a écrit :
"Ghost-Rider" a écrit :
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons,
Bien vu ! Quand on parle d'une image cette proposition est plus logique que la mienne car je ne peux m'aventurer à affirmer que "c'est une image qui existe sans nous". Même si elle a une existence il ne s'agit pas alors d'une image.., un reflet de ciel comme dans le songe d'Octave ; et notre ami Ricco le grand poète, que dira-t-il ?
Nos sens ne sont qu'un tout petit trou de serrure ouvert sur l'infini. Nous ne percevons qu'une infime partie de la réalité du monde et un ver de terre ne voit pas le même monde, qui pourtant est bien le même (1). C'est vertigineux.
Pourtant si je me corrige en accord avec toi, j'ouvre aussi la voie à une dangereuse dérive, si notre propre image dans le miroir n'existe que parce qu'on la voit, qu'en est-il de l'autre (pas l'autre moi-même, mais l'autre quoi ! pas exactement l'alter ego, mais vraiment l'autre, La bête (:) ?
L'autre est un autre soi-même. Je ressens cette empathie profonde très fréquemment. Ne ferions-nous tous donc qu'un à travers l'espace et le temps ? Du reste, ne sommes-nous pas immortels puisque nos cellules le sont, et unique, puisque descendant de la même cellule initiale ? C'est encore plus vertigineux.
La fin de ta proposition : "Tout n'est qu'illusion" semble confirmer cette malheureuse intuition, et d'un coup la signature en bas de ta page sonne étrangement à mes oreilles..
Il faudrait peut-être dire "tout n'est que perception". Mais alors, comment comprendre la perception différente de soi par l'autre, qui n'est en fait qu'un autre soi-même ? On ne peut expliquer ce paradoxe que par l'immanence, et nous sommes tous Dieu.
(1) Je viens de me souvenir que les vers de terre sont aveugles. -- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
Le 09/05/2010 20:06, albert a écrit :
"Ghost-Rider"<Ghost-Rider@compuserve.com> a écrit :
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons,
Bien vu ! Quand on parle d'une image cette proposition est plus logique
que la mienne car je ne peux m'aventurer à affirmer que "c'est une image qui
existe sans nous". Même si elle a une existence il ne s'agit pas alors d'une
image.., un reflet de ciel comme dans le songe d'Octave ; et notre ami Ricco
le grand poète, que dira-t-il ?
Nos sens ne sont qu'un tout petit trou de serrure ouvert sur l'infini.
Nous ne percevons qu'une infime partie de la réalité du monde et un ver
de terre ne voit pas le même monde, qui pourtant est bien le même (1).
C'est vertigineux.
Pourtant si je me corrige en accord avec toi, j'ouvre aussi la voie à
une dangereuse dérive, si notre propre image dans le miroir n'existe que
parce qu'on la voit, qu'en est-il de l'autre (pas l'autre moi-même, mais
l'autre quoi ! pas exactement l'alter ego, mais vraiment l'autre, La bête
(:) ?
L'autre est un autre soi-même. Je ressens cette empathie profonde très
fréquemment. Ne ferions-nous tous donc qu'un à travers l'espace et le
temps ? Du reste, ne sommes-nous pas immortels puisque nos cellules le
sont, et unique, puisque descendant de la même cellule initiale ?
C'est encore plus vertigineux.
La fin de ta proposition : "Tout n'est qu'illusion" semble confirmer
cette malheureuse intuition, et d'un coup la signature en bas de ta page
sonne étrangement à mes oreilles..
Il faudrait peut-être dire "tout n'est que perception".
Mais alors, comment comprendre la perception différente de soi par
l'autre, qui n'est en fait qu'un autre soi-même ?
On ne peut expliquer ce paradoxe que par l'immanence, et nous sommes
tous Dieu.
(1) Je viens de me souvenir que les vers de terre sont aveugles.
--
Ghost Rider
Je dirais l'inverse : l'image n'existe que parce que nous la voyons,
Bien vu ! Quand on parle d'une image cette proposition est plus logique que la mienne car je ne peux m'aventurer à affirmer que "c'est une image qui existe sans nous". Même si elle a une existence il ne s'agit pas alors d'une image.., un reflet de ciel comme dans le songe d'Octave ; et notre ami Ricco le grand poète, que dira-t-il ?
Nos sens ne sont qu'un tout petit trou de serrure ouvert sur l'infini. Nous ne percevons qu'une infime partie de la réalité du monde et un ver de terre ne voit pas le même monde, qui pourtant est bien le même (1). C'est vertigineux.
Pourtant si je me corrige en accord avec toi, j'ouvre aussi la voie à une dangereuse dérive, si notre propre image dans le miroir n'existe que parce qu'on la voit, qu'en est-il de l'autre (pas l'autre moi-même, mais l'autre quoi ! pas exactement l'alter ego, mais vraiment l'autre, La bête (:) ?
L'autre est un autre soi-même. Je ressens cette empathie profonde très fréquemment. Ne ferions-nous tous donc qu'un à travers l'espace et le temps ? Du reste, ne sommes-nous pas immortels puisque nos cellules le sont, et unique, puisque descendant de la même cellule initiale ? C'est encore plus vertigineux.
La fin de ta proposition : "Tout n'est qu'illusion" semble confirmer cette malheureuse intuition, et d'un coup la signature en bas de ta page sonne étrangement à mes oreilles..
Il faudrait peut-être dire "tout n'est que perception". Mais alors, comment comprendre la perception différente de soi par l'autre, qui n'est en fait qu'un autre soi-même ? On ne peut expliquer ce paradoxe que par l'immanence, et nous sommes tous Dieu.
(1) Je viens de me souvenir que les vers de terre sont aveugles. -- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
filh
Ghost-Rider wrote:
Il faudrait peut-être dire "tout n'est que perception".
Tout n'es qu'interprétation
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Ghost-Rider <Ghost-Rider@compuserve.com> wrote:
Il faudrait peut-être dire "tout n'est que perception".
Tout n'es qu'interprétation
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Il faudrait peut-être dire "tout n'est que perception".
Tout n'es qu'interprétation
FiLH -- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Stephane Legras-Decussy
Le 09/05/2010 22:26, FiLH a écrit :
Tout n'es qu'interprétation
une phrase commençant par "tout n'est..." n'est que de la merde.
Le 09/05/2010 22:26, FiLH a écrit :
Tout n'es qu'interprétation
une phrase commençant par "tout n'est..."
n'est que de la merde.