Le 5 d=E9cembre, l'animateur m=E9t=E9o de France 2 nous l'a annonc=E9
avec la jovialit=E9 contrainte de celui qui a quelque chose =E0 cacher :
=AB Demain nous f=EAterons les Nicolas. =BB Derri=E8re lui, l'=E9cran
montrait la phase de la lune et le pr=E9nom Nicolas.
Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectu=E9
d'eux-m=EAmes la correction : le lendemain, on f=EAtait la saint
Nicolas.
La disparition du mot saint devant le pr=E9nom sautait aux yeux parce
que le 6 d=E9cembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. Le
p=E9ril que j'=E9voquais il y a quelques mois se pr=E9cise donc.
Pardonnez =E0 votre serviteur, =E9lu d'un village nomm=E9 justement
Saint-Nicolas (Savoie), de fl=E9trir les sournoiseries militantes des
la=EFques obsessionnels.
Mais au train o=F9 vont les choses, certains vont protester aupr=E8s de
la pr=E9fecture au nom de l'=E9galit=E9 des cultes, contre les communes
afflig=E9es d'un nom de saint. La p=E9riode de No=EBl =E9tant propice =E0
toutes les d=E9rives cafardes, les cr=E8ches dans les vitrines vont
dispara=EEtre sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales
seront expurg=E9es de tout sujet chr=E9tien pour ne pas offenser les
facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou
l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
Dans cet aimable pays qui semble en avance sur nous en mati=E8re de
mauvaise foi d'importation, le P=E8re No=EBl est accompagn=E9 d'un
Pierrot noir qui chante : =AB Je suis gentil, m=EAme si je suis noir
comme de la suie. =BB Cette coutume, qui remonte =E0 des temps
imm=E9moriaux, offense, para=EEt-il, les Noirs =E9tablis dans ce petit
royaume.
Certains ont port=E9 plainte. L'affaire agite les journaux =E0
l'approche des f=EAtes.
Chez nous, des protestations se sont =E9lev=E9es en Guadeloupe et
Martinique contre le simple fait qu'on ait voulu rappeler les manuels
scolaires au devoir de neutralit=E9. On se demande pourquoi, en haut
lieu, personne ne rappelle que l'esclavage n'est qu'un
sous-produit monstrueux de la colonisation, mais que le destin de
Charles de Foucault ou des moines de Tibehirine m=E9rite d'=EAtre
plac=E9 en regard.
H=E9las, il semble que nous soyons entr=E9s dans une phase de r=E9traction
du cr=E9dit. Je ne parle pas des taux d'int=E9r=EAt, mais du cr=E9dit
que, nagu=E8re, nous consentions moralement =E0 autrui, et qui porte le
nom d=E9suet de civilisation.
Une certaine t=E9l=E9vision
Le fait que quatre sp=E9cialistes se soient pench=E9s dans C dans l'air
(TV5) sur la question =AB Peut-on cloner le Christ gr=E2ce au suaire de
Turin =BB n'a rien de bl=E2mable (encore qu'il s'agisse d'une
stupidit=E9 scientifique, doubl=E9e d'un non-sens religieux). Non, la
chose g=EAnante est que le service public se rende grossi=E8rement
complice de la promotion d'un roman de Didier Van Cauwelaert sur le
m=EAme sujet. On trouvera probablement des gens qui n'y voient aucun
inconv=E9nient. Ma remarque s'adresse donc aux autres, qui instruisent
le proc=E8s d'une certaine t=E9l=E9vision et qui ont accueilli la
nomination de Patrick de Carolis avec espoir et soulagement.
Fred (et en Belgique, saint Nicolas, on connait, bien mieux que le père noel qui est (était) peu fêté...)
Saint Nicolas c'est le pere Noel.
Moins Coca Cola.
MH
"Ken. W. Greenwich" a écrit dans le message de news: Au-delà de l'écran
Le 5 décembre, l'animateur météo de France 2 nous l'a annoncé avec la jovialité contrainte de celui qui a quelque chose à cacher : « Demain nous fêterons les Nicolas. » Derrière lui, l'écran montrait la phase de la lune et le prénom Nicolas. Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectué d'eux-mêmes la correction : le lendemain, on fêtait la saint Nicolas.
La disparition du mot saint devant le prénom sautait aux yeux parce que le 6 décembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. Le péril que j'évoquais il y a quelques mois se précise donc. Pardonnez à votre serviteur, élu d'un village nommé justement Saint-Nicolas (Savoie), de flétrir les sournoiseries militantes des laïques obsessionnels.
Une bande organisée comme une autre... Qui considère que le christianisme lui fait de l'ombre et essaye donc de le détruire pour mieux s'imposer aux imbéciles.
Mais au train où vont les choses, certains vont protester auprès de la préfecture au nom de l'égalité des cultes, contre les communes affligées d'un nom de saint. La période de Noël étant propice à toutes les dérives cafardes, les crèches dans les vitrines vont disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
Le mot "politique" veut dire en Grec "gestion de la polis", à savoir la cité. C'est la gestion des plaques d'égouts et des immondices dans les villes. Ceci n'implique nullement la "gestion des cerveaux". Si maintenant des abrutis trouvent normal que d'autres pensent à leur place, c'est leur problème.
Dans cet aimable pays qui semble en avance sur nous en matière de mauvaise foi d'importation, le Père Noël est accompagné d'un Pierrot noir qui chante : « Je suis gentil, même si je suis noir comme de la suie. » Cette coutume, qui remonte à des temps immémoriaux, offense, paraît-il, les Noirs établis dans ce petit royaume. Certains ont porté plainte. L'affaire agite les journaux à l'approche des fêtes.
Si nos coutumes ne plaisent pas... DEHORS. MH
"Ken. W. Greenwich" a écrit dans le message de news:
Au-delà de l'écran
Le 5 décembre, l'animateur météo de France 2 nous l'a annoncé
avec la jovialité contrainte de celui qui a quelque chose à cacher :
« Demain nous fêterons les Nicolas. » Derrière lui, l'écran
montrait la phase de la lune et le prénom Nicolas.
Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectué
d'eux-mêmes la correction : le lendemain, on fêtait la saint
Nicolas.
La disparition du mot saint devant le prénom sautait aux yeux parce
que le 6 décembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. Le
péril que j'évoquais il y a quelques mois se précise donc.
Pardonnez à votre serviteur, élu d'un village nommé justement
Saint-Nicolas (Savoie), de flétrir les sournoiseries militantes des
laïques obsessionnels.
Une bande organisée comme une autre... Qui considère que le
christianisme lui fait de l'ombre et essaye donc de le détruire pour mieux
s'imposer aux imbéciles.
Mais au train où vont les choses, certains vont protester auprès de
la préfecture au nom de l'égalité des cultes, contre les communes
affligées d'un nom de saint. La période de Noël étant propice à
toutes les dérives cafardes, les crèches dans les vitrines vont
disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales
seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les
facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou
l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
Le mot "politique" veut dire en Grec "gestion de la polis", à savoir la
cité. C'est la gestion des plaques d'égouts et des immondices dans les
villes. Ceci n'implique nullement la "gestion des cerveaux". Si maintenant
des abrutis trouvent normal que d'autres pensent à leur place, c'est leur
problème.
Dans cet aimable pays qui semble en avance sur nous en matière de
mauvaise foi d'importation, le Père Noël est accompagné d'un
Pierrot noir qui chante : « Je suis gentil, même si je suis noir
comme de la suie. » Cette coutume, qui remonte à des temps
immémoriaux, offense, paraît-il, les Noirs établis dans ce petit
royaume.
Certains ont porté plainte. L'affaire agite les journaux à
l'approche des fêtes.
"Ken. W. Greenwich" a écrit dans le message de news: Au-delà de l'écran
Le 5 décembre, l'animateur météo de France 2 nous l'a annoncé avec la jovialité contrainte de celui qui a quelque chose à cacher : « Demain nous fêterons les Nicolas. » Derrière lui, l'écran montrait la phase de la lune et le prénom Nicolas. Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectué d'eux-mêmes la correction : le lendemain, on fêtait la saint Nicolas.
La disparition du mot saint devant le prénom sautait aux yeux parce que le 6 décembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. Le péril que j'évoquais il y a quelques mois se précise donc. Pardonnez à votre serviteur, élu d'un village nommé justement Saint-Nicolas (Savoie), de flétrir les sournoiseries militantes des laïques obsessionnels.
Une bande organisée comme une autre... Qui considère que le christianisme lui fait de l'ombre et essaye donc de le détruire pour mieux s'imposer aux imbéciles.
Mais au train où vont les choses, certains vont protester auprès de la préfecture au nom de l'égalité des cultes, contre les communes affligées d'un nom de saint. La période de Noël étant propice à toutes les dérives cafardes, les crèches dans les vitrines vont disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
Le mot "politique" veut dire en Grec "gestion de la polis", à savoir la cité. C'est la gestion des plaques d'égouts et des immondices dans les villes. Ceci n'implique nullement la "gestion des cerveaux". Si maintenant des abrutis trouvent normal que d'autres pensent à leur place, c'est leur problème.
Dans cet aimable pays qui semble en avance sur nous en matière de mauvaise foi d'importation, le Père Noël est accompagné d'un Pierrot noir qui chante : « Je suis gentil, même si je suis noir comme de la suie. » Cette coutume, qui remonte à des temps immémoriaux, offense, paraît-il, les Noirs établis dans ce petit royaume. Certains ont porté plainte. L'affaire agite les journaux à l'approche des fêtes.
Si nos coutumes ne plaisent pas... DEHORS. MH
substitute
Réjean Laflamme wrote:
substitute a écrit :
Eataine wrote:
Fred (et en Belgique, saint Nicolas, on connait, bien mieux que le père noel qui est (était) peu fêté...)
Saint Nicolas c'est le pere Noel.
Moins Coca Cola.
Le Pere Noel est une invention americaine mais existait bien avant Coca.
Réjean Laflamme wrote:
substitute a écrit :
Eataine wrote:
Fred (et en Belgique, saint Nicolas, on connait, bien mieux que le
père noel qui est (était) peu fêté...)
Saint Nicolas c'est le pere Noel.
Moins Coca Cola.
Le Pere Noel est une invention americaine mais existait bien avant Coca.
disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
C'est vrai que c'est un peu beauf, frtp.
MH wrote:
disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales
seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les
facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou
l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
"Ken. W. Greenwich" a écrit dans le message de news: Au-delà de l'écran
Le 5 décembre, l'animateur météo de France 2 nous l'a annoncé avec la jovialité contrainte de celui qui a quelque chose à cacher : « Demain nous fêterons les Nicolas. » Derrière lui, l'écran montrait la phase de la lune et le prénom Nicolas. Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectué d'eux-mêmes la correction : le lendemain, on fêtait la saint Nicolas.
La disparition du mot saint devant le prénom sautait aux yeux parce que le 6 décembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. Le péril que j'évoquais il y a quelques mois se précise donc. Pardonnez à votre serviteur, élu d'un village nommé justement Saint-Nicolas (Savoie), de flétrir les sournoiseries militantes des laïques obsessionnels.
Mais au train où vont les choses, certains vont protester auprès de la préfecture au nom de l'égalité des cultes, contre les communes affligées d'un nom de saint. La période de Noël étant propice à toutes les dérives cafardes, les crèches dans les vitrines vont disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
Dans cet aimable pays qui semble en avance sur nous en matière de mauvaise foi d'importation, le Père Noël est accompagné d'un Pierrot noir qui chante : « Je suis gentil, même si je suis noir comme de la suie. » Cette coutume, qui remonte à des temps immémoriaux, offense, paraît-il, les Noirs établis dans ce petit royaume. Certains ont porté plainte. L'affaire agite les journaux à l'approche des fêtes.
Chez nous, des protestations se sont élevées en Guadeloupe et Martinique contre le simple fait qu'on ait voulu rappeler les manuels scolaires au devoir de neutralité. On se demande pourquoi, en haut lieu, personne ne rappelle que l'esclavage n'est qu'un sous-produit monstrueux de la colonisation, mais que le destin de Charles de Foucault ou des moines de Tibehirine mérite d'être placé en regard.
Hélas, il semble que nous soyons entrés dans une phase de rétraction du crédit. Je ne parle pas des taux d'intérêt, mais du crédit que, naguère, nous consentions moralement à autrui, et qui porte le nom désuet de civilisation. ======================================== Bien dit !
Une certaine télévision Le fait que quatre spécialistes se soient penchés dans C dans l'air (TV5) sur la question « Peut-on cloner le Christ grâce au suaire de Turin » n'a rien de blâmable (encore qu'il s'agisse d'une stupidité scientifique, doublée d'un non-sens religieux). Non, la chose gênante est que le service public se rende grossièrement complice de la promotion d'un roman de Didier Van Cauwelaert sur le même sujet. On trouvera probablement des gens qui n'y voient aucun inconvénient. Ma remarque s'adresse donc aux autres, qui instruisent le procès d'une certaine télévision et qui ont accueilli la nomination de Patrick de Carolis avec espoir et soulagement. Christian Combaz
"Ken. W. Greenwich" <ken_w_greenwich@yahoo.fr> a écrit dans le message de
news:1134709752.229746.121080@g44g2000cwa.googlegroups.com...
Au-delà de l'écran
Le 5 décembre, l'animateur météo de France 2 nous l'a annoncé
avec la jovialité contrainte de celui qui a quelque chose à cacher :
« Demain nous fêterons les Nicolas. » Derrière lui, l'écran
montrait la phase de la lune et le prénom Nicolas.
Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectué
d'eux-mêmes la correction : le lendemain, on fêtait la saint
Nicolas.
La disparition du mot saint devant le prénom sautait aux yeux parce
que le 6 décembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. Le
péril que j'évoquais il y a quelques mois se précise donc.
Pardonnez à votre serviteur, élu d'un village nommé justement
Saint-Nicolas (Savoie), de flétrir les sournoiseries militantes des
laïques obsessionnels.
Mais au train où vont les choses, certains vont protester auprès de
la préfecture au nom de l'égalité des cultes, contre les communes
affligées d'un nom de saint. La période de Noël étant propice à
toutes les dérives cafardes, les crèches dans les vitrines vont
disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales
seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les
facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou
l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
Dans cet aimable pays qui semble en avance sur nous en matière de
mauvaise foi d'importation, le Père Noël est accompagné d'un
Pierrot noir qui chante : « Je suis gentil, même si je suis noir
comme de la suie. » Cette coutume, qui remonte à des temps
immémoriaux, offense, paraît-il, les Noirs établis dans ce petit
royaume.
Certains ont porté plainte. L'affaire agite les journaux à
l'approche des fêtes.
Chez nous, des protestations se sont élevées en Guadeloupe et
Martinique contre le simple fait qu'on ait voulu rappeler les manuels
scolaires au devoir de neutralité. On se demande pourquoi, en haut
lieu, personne ne rappelle que l'esclavage n'est qu'un
sous-produit monstrueux de la colonisation, mais que le destin de
Charles de Foucault ou des moines de Tibehirine mérite d'être
placé en regard.
Hélas, il semble que nous soyons entrés dans une phase de rétraction
du crédit. Je ne parle pas des taux d'intérêt, mais du crédit
que, naguère, nous consentions moralement à autrui, et qui porte le
nom désuet de civilisation.
======================================== Bien dit !
Une certaine télévision
Le fait que quatre spécialistes se soient penchés dans C dans l'air
(TV5) sur la question « Peut-on cloner le Christ grâce au suaire de
Turin » n'a rien de blâmable (encore qu'il s'agisse d'une
stupidité scientifique, doublée d'un non-sens religieux). Non, la
chose gênante est que le service public se rende grossièrement
complice de la promotion d'un roman de Didier Van Cauwelaert sur le
même sujet. On trouvera probablement des gens qui n'y voient aucun
inconvénient. Ma remarque s'adresse donc aux autres, qui instruisent
le procès d'une certaine télévision et qui ont accueilli la
nomination de Patrick de Carolis avec espoir et soulagement.
Christian Combaz
"Ken. W. Greenwich" a écrit dans le message de news: Au-delà de l'écran
Le 5 décembre, l'animateur météo de France 2 nous l'a annoncé avec la jovialité contrainte de celui qui a quelque chose à cacher : « Demain nous fêterons les Nicolas. » Derrière lui, l'écran montrait la phase de la lune et le prénom Nicolas. Trois ou quatre millions de nos concitoyens auront effectué d'eux-mêmes la correction : le lendemain, on fêtait la saint Nicolas.
La disparition du mot saint devant le prénom sautait aux yeux parce que le 6 décembre ils sont indissociables, notamment dans le Nord. Le péril que j'évoquais il y a quelques mois se précise donc. Pardonnez à votre serviteur, élu d'un village nommé justement Saint-Nicolas (Savoie), de flétrir les sournoiseries militantes des laïques obsessionnels.
Mais au train où vont les choses, certains vont protester auprès de la préfecture au nom de l'égalité des cultes, contre les communes affligées d'un nom de saint. La période de Noël étant propice à toutes les dérives cafardes, les crèches dans les vitrines vont disparaître sous la pression des esprits faibles. Les cartes postales seront expurgées de tout sujet chrétien pour ne pas offenser les facteurs issus d'une "autre culture" et nous aurons, un jour ou l'autre, notre affaire Zwarte Piet, comme en Hollande.
Dans cet aimable pays qui semble en avance sur nous en matière de mauvaise foi d'importation, le Père Noël est accompagné d'un Pierrot noir qui chante : « Je suis gentil, même si je suis noir comme de la suie. » Cette coutume, qui remonte à des temps immémoriaux, offense, paraît-il, les Noirs établis dans ce petit royaume. Certains ont porté plainte. L'affaire agite les journaux à l'approche des fêtes.
Chez nous, des protestations se sont élevées en Guadeloupe et Martinique contre le simple fait qu'on ait voulu rappeler les manuels scolaires au devoir de neutralité. On se demande pourquoi, en haut lieu, personne ne rappelle que l'esclavage n'est qu'un sous-produit monstrueux de la colonisation, mais que le destin de Charles de Foucault ou des moines de Tibehirine mérite d'être placé en regard.
Hélas, il semble que nous soyons entrés dans une phase de rétraction du crédit. Je ne parle pas des taux d'intérêt, mais du crédit que, naguère, nous consentions moralement à autrui, et qui porte le nom désuet de civilisation. ======================================== Bien dit !
Une certaine télévision Le fait que quatre spécialistes se soient penchés dans C dans l'air (TV5) sur la question « Peut-on cloner le Christ grâce au suaire de Turin » n'a rien de blâmable (encore qu'il s'agisse d'une stupidité scientifique, doublée d'un non-sens religieux). Non, la chose gênante est que le service public se rende grossièrement complice de la promotion d'un roman de Didier Van Cauwelaert sur le même sujet. On trouvera probablement des gens qui n'y voient aucun inconvénient. Ma remarque s'adresse donc aux autres, qui instruisent le procès d'une certaine télévision et qui ont accueilli la nomination de Patrick de Carolis avec espoir et soulagement. Christian Combaz
Xavier Roche le 16.12.05 à 20h24 du côté de fr.rec.tv.programmes :
C'est vrai que c'est un peu beauf, frtp.
Tiens, je n'ai pas le message auquel vous répondez.
substitute
julien vancraenbroeck wrote:
======================================== > Bien dit !
Une certaine télévision Le fait que quatre spécialistes se soient penchés dans C dans l'air (TV5) sur la question « Peut-on cloner le Christ grâce au suaire de Turin » n'a rien de blâmable (encore qu'il s'agisse d'une stupidité scientifique, doublée d'un non-sens religieux). Non, la chose gênante est que le service public se rende grossièrement complice de la promotion d'un roman de Didier Van Cauwelaert sur le même sujet.
Ah? De la promo le service public ne fait que ca.
On trouvera probablement des gens qui n'y voient aucun inconvénient. Ma remarque s'adresse donc aux autres, qui instruisent le procès d'une certaine télévision et qui ont accueilli la nomination de Patrick de Carolis avec espoir et soulagement.
Les Chirac ?
julien vancraenbroeck wrote:
======================================== > Bien dit !
Une certaine télévision
Le fait que quatre spécialistes se soient penchés dans C dans l'air
(TV5) sur la question « Peut-on cloner le Christ grâce au suaire de
Turin » n'a rien de blâmable (encore qu'il s'agisse d'une
stupidité scientifique, doublée d'un non-sens religieux). Non, la
chose gênante est que le service public se rende grossièrement
complice de la promotion d'un roman de Didier Van Cauwelaert sur le
même sujet.
Ah? De la promo le service public ne fait que ca.
On trouvera probablement des gens qui n'y voient aucun
inconvénient. Ma remarque s'adresse donc aux autres, qui instruisent
le procès d'une certaine télévision et qui ont accueilli la
nomination de Patrick de Carolis avec espoir et soulagement.
======================================== > Bien dit !
Une certaine télévision Le fait que quatre spécialistes se soient penchés dans C dans l'air (TV5) sur la question « Peut-on cloner le Christ grâce au suaire de Turin » n'a rien de blâmable (encore qu'il s'agisse d'une stupidité scientifique, doublée d'un non-sens religieux). Non, la chose gênante est que le service public se rende grossièrement complice de la promotion d'un roman de Didier Van Cauwelaert sur le même sujet.
Ah? De la promo le service public ne fait que ca.
On trouvera probablement des gens qui n'y voient aucun inconvénient. Ma remarque s'adresse donc aux autres, qui instruisent le procès d'une certaine télévision et qui ont accueilli la nomination de Patrick de Carolis avec espoir et soulagement.