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Salon de Chicago: une révélation

43 réponses
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Bébert le Chef d'orchestre
On ne vous dit pas tout...

En effet, je ne vous ai pas encore parlé de ce qui a été pour moi le
clou du salon High-Fidelity de Chicago, salon que j'ai pu visiter, il y
a quinze jours maintenant, lors de ma tournée aux States où j'ai été
ovationné, mais je vous l'ai déjà dit déjà, je crois, comme jamais
encore au cours de ma longue carrière et tout particulièrement pour
l'interprétation des "Quatre derniers Lieder" de Richard Strauss (avec
Elisabeth Thaitenouard qui se révèle comme la soprano montante
d'aujourd'hui).

Mais revenons au salon: un stand présentait en effet une platine disque
noir au fonctionnement très particulier. La cellule est en effet
remplacée par une mini caméra dont l'extrémité est plus fine qu'un
cheveu et qui se positionne très près du sillon (sans le toucher): elle
voit toutes les infractuosités du sillon, en envoie une image
extrêmement précise à un système informatique qui décode cette image en
la transformant en signal numérique.

Le disque noir est ainsi lu sans contact (et sans usure par conséquent)
et l'ensemble sort un signal numérique qui est ensuite classiquement
amplifié.

La platine ne ressemble guère à une platine classique: on introduit le
disque noir verticalement, un peu comme dans un mange-disque, il rentre
dans la machine (on ne voit même plus la tranche) et l'éjection se fait
par un tiroir coulissant ( comme dans un lecteur CD mais vertical).

Le produit est réellement impressionnant car il il constitue en quelque
sorte le mariage de l'analogique et du numérique; mais pour la qualité
musicale, je ne peux donner un avis pour l'instant car je n'ai pu
écouter cette platine que dans un environnement un peu bruyant(à cause
des autres stands à côté). Toutefois, j'ai pris rendez-vous avec le
concepteur (Phil Murray) pour une écoute sérieuse lors de mon prochain
voyage outre-Atlantique.

Bébert, le Chef d'orchestre.

10 réponses

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Stephane Legras-Decussy
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message de
news: fupqkp$2fhp$
Juste qu'avant d'envisager le moyen de lire il vaut mieux étudier ce qui
se passe à l'enregistrement (ou à la gravure dans ce cas).



attention sur un forum hifi il est
absolument interdit de dire que lors de
la prise de son/mixage, le signal est
passé par du pauvre fils de cuivre à
2 balles, des connectiques standards
et pas le moindre bordel anti-résonnant
en granit massif...
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Jean-Pierre Roche
FiLH a écrit :

La doxa de fr.rec.son-image.hifi dit que le vynil est bien supérieur au
CD...



? je l'ignorais... c'est vrai qu'on peut lire de tout.

Vous n'allez pas remettre ça en question !



J'ai toujours été persuadé du contraire. Surtout après
comparaisons intensives dans des conditions aussi objectives
que possibles. Mais la croyance est peu sensible à ce genre
de chose.


--
Jean-Pierre Roche

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Jean-Pierre Roche
Stephane Legras-Decussy a écrit :

attention sur un forum hifi il est
absolument interdit de dire que lors de
la prise de son/mixage, le signal est
passé par du pauvre fils de cuivre à
2 balles, des connectiques standards
et pas le moindre bordel anti-résonnant
en granit massif...



Bah oui ce sont les derniers mètres de câble qui comptent.
Pas le kilomètre qui est avant. Non, non, non.

--
Jean-Pierre Roche

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Bébert le Chef d'orchestre
Jean-Pierre Roche a écrit :
FiLH a écrit :

La doxa de fr.rec.son-image.hifi dit que le vynil est bien supérieur au
CD...



? je l'ignorais... c'est vrai qu'on peut lire de tout.

Vous n'allez pas remettre ça en question !



J'ai toujours été persuadé du contraire. Surtout après comparaisons
intensives dans des conditions aussi objectives que possibles. Mais la
croyance est peu sensible à ce genre de chose.




Ce n'est surtout pas pareil; donc il est difficile d'établir entre les
deux une comparaison absolue avec un vainqueur et un vaincu.
D'abord il faut savoir quel matériel est utilisé: quelle platine? quel
enregistrement? Quel lecteur etc... l'équipement en "noir" coûte plus
cher que pour le Cd à l'achat et à l'usage.
Ensuite il faut savoir quels critères on retient: timbres, BP,
dynamique,rythme, articulation, grain, spatialisation, aptitude à
véhiculer de l'émotion (oui ceci doit être grandement pris en
considération même si les technos purs et durs ne comprennent pas ce
dernier critère) etc. etc.
A mon avis, chacun a sa supériorité mais sur certains critères seulement
: le choix reste donc subjectif puisqu'il dépend de l'importance que
l'on accorde à tel ou tel critère.Et rien n'oblige à les opposer: on
peut aimer l'un et l'autre mais pas au même moment ni pour la même chose.
Enfin sur le plan de l'aptitude à véhiculer de l'émotion musicale sur
les voix: mon meilleur souvenir (récent) est une écoute d'un 78t sur une
(très bonne) installation d'avant-guerre: scotché sur place. Emotion
fantastique.Voir aussi ce que faisait Siemens il y a un demi siècle (et +).
Bébert le chef d'orchestre
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Jean-Pierre Roche
Bébert le Chef d'orchestre a écrit :

A mon avis, chacun a sa supériorité mais sur certains critères seulement
: le choix reste donc subjectif puisqu'il dépend de l'importance que
l'on accorde à tel ou tel critère.Et rien n'oblige à les opposer: on
peut aimer l'un et l'autre mais pas au même moment ni pour la même chose.



Mon cher Bébert, selon moi, CD ou vinyle ne sont que des
moyens de *reproduction* mais ça n'a (hélas) rien de sexuel
et donc il ne saurait y être question d'amour !

--
Jean-Pierre Roche

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Bébert le Chef d'orchestre
Jean-Pierre Roche a écrit :
Bébert le Chef d'orchestre a écrit :

A mon avis, chacun a sa supériorité mais sur certains critères
seulement : le choix reste donc subjectif puisqu'il dépend de
l'importance que l'on accorde à tel ou tel critère.Et rien n'oblige à
les opposer: on peut aimer l'un et l'autre mais pas au même moment ni
pour la même chose.



Mon cher Bébert, selon moi, CD ou vinyle ne sont que des moyens de
*reproduction* mais ça n'a (hélas) rien de sexuel et donc il ne saurait
y être question d'amour !




J'aime la musique (mais je ne la tiens pas pour un moyen de
reproduction). J'aime les huîtres (mais je ne copule pas avec elle).
J'aime les voitures rapides (mais elles ne couchent pas dans mon lit.
Vous le voyez, l'amour est plus vaste que vous ne le pensiez .

Bébert, le CO à la baguette amoureuse
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Jean-Pierre Roche
Bébert le Chef d'orchestre a écrit :

J'aime la musique (mais je ne la tiens pas pour un moyen de
reproduction). J'aime les huîtres (mais je ne copule pas avec elle).
J'aime les voitures rapides (mais elles ne couchent pas dans mon lit.
Vous le voyez, l'amour est plus vaste que vous ne le pensiez .



Toujours selon moi, l'amour ne s'adresse qu'aux personnes
vivantes et, si possible, bien incarnées... Et le verbe
aimer est malheureusement bien équivoque : j'aime bien ma
tartine et mon café du matin mais je n'envisage pas d'en
faire des partenaires sexuels. Pour ça, l'huitre est une
appellation très classique de leur partie plus intime et
c'est d'ailleurs la seule sorte d'huitre que je consomme.
Coté voitures, ce ne sont que des tas de ferraille qui
redeviendront ferraille rouillée à plus ou moins court terme
: je demande à la mienne de bien vouloir démarrer quand je
tourne la clé et de me transporter sans faiblir à
destination. Pas plus.
La musique peut être objet d'amour, c'est sans risque
puisque c'est immatériel... En revanche sa reproduction
mécanique est très matérielle et il faut donc s'en défier.
Surtout sur le plan sexuel.


--
Jean-Pierre Roche

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Bébert le Chef d'orchestre
Jean-Pierre Roche a écrit :
Bébert le Chef d'orchestre a écrit :

J'aime la musique (mais je ne la tiens pas pour un moyen de
reproduction). J'aime les huîtres (mais je ne copule pas avec elle).
J'aime les voitures rapides (mais elles ne couchent pas dans mon lit.
Vous le voyez, l'amour est plus vaste que vous ne le pensiez .



Toujours selon moi, l'amour ne s'adresse qu'aux personnes vivantes et,
si possible, bien incarnées... Et le verbe aimer est malheureusement
bien équivoque : j'aime bien ma tartine et mon café du matin mais je
n'envisage pas d'en faire des partenaires sexuels. Pour ça, l'huitre est
une appellation très classique de leur partie plus intime et c'est
d'ailleurs la seule sorte d'huitre que je consomme. Coté voitures, ce ne
sont que des tas de ferraille qui redeviendront ferraille rouillée à
plus ou moins court terme : je demande à la mienne de bien vouloir
démarrer quand je tourne la clé et de me transporter sans faiblir à
destination. Pas plus.
La musique peut être objet d'amour, c'est sans risque puisque c'est
immatériel... En revanche sa reproduction mécanique est très matérielle
et il faut donc s'en défier. Surtout sur le plan sexuel.





Mon cher jean-Pierre, vous n'allez pas réinventer le fil à couper le
beurre...ni le sens des mots: sachez que le verbe aimer , en français,
s'emploie avec des valeurs différentes, voire est polysémique: rien
n'oblige à réserver son usage aux personnes vivantes et encore mois à
limiter son usage à un contexte sexuel (le sentiment semble un peu vous
échapper dans cette affaire). Dois-je vous rappeler ce vers célèbre qui
vous permettra de comprendre que les objets aussi ont le droit d'être aimés:

"Objets inanimés avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer?"

Bébert le Chef d'orchestre, avec la complicité gracieuse de Lamartine.
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Michel Such
"Bébert le Chef d'orchestre" wrote in message
news:TYeQj.12$
... Voir aussi ce que faisait Siemens il y a un demi siècle (et +).



Effectivement, c'est un sujet intéressant, mais je me demande si on ne
sortirait pas de la hi-fi loo.
Bébert le chef d'orchestre


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Bébert le Chef d'orchestre
Michel Such a écrit :

"Bébert le Chef d'orchestre" wrote in message
news:TYeQj.12$
... Voir aussi ce que faisait Siemens il y a un demi siècle (et +).



Effectivement, c'est un sujet intéressant, mais je me demande si on ne
sortirait pas de la hi-fi loo.
Bébert le chef d'orchestre





Pas vraiment car les HP faits par Siemens pour le cinéma dans
l'entre-deux-guerres sont difficiles à surpasser aujourd'hui encore sur
pas mal de points.
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