Un aimable camarade m'a prêté son scanner de diapos et autres négatifs
pour me permettre de numériser mes fonds de tiroir. C'est un réel
plaisir de redécouvrir mes diapos, puisque pour la plupart, ne disposant
pas de projecteur depuis des lustres, je ne les avais visionnées qu'une
ou deux fois.
J'ai redécouvert aussi toutes mes photos en noir et blanc. Bref, que du
bonheur... ou presque.
Presque parce que le scanner en question, malgré un réglage dédié, ne
s'en sort pas avec les kodachrome :(
Et j'en possède des centaines, voire un millier ou plus, parce que je
trouvais cette pellicule à la fois économique et excellente en termes de
rendu de couleurs (ah le Kodachrome 25, mais le 64 était superbe
aussi)...
Le scanner donne par ailleurs d'excellents résultats pour tous les
supports, qu'il s'agisse de positifs (Ekta, Fuji, etc.), de négatifs
couleur ou N&B. Mais avec les Kodachrome c'est la catastrophe.
Avec d'autres supports, on peut imaginer établir un profil
colorimétrique applicable dans la majorité des cas, mais avec le
Kodachrome ça ne marche pas. Les résultats des scans sont complètement
aléatoires, et les corrections apportées aussi.
En d'autres termes, en utilisant ce scanner pourtant loin du bas de
gamme, avec un Kodachrome, on ne peut pas aboutir à un résultat
prévisible, même en appliquant des filtres avancés genre digital ROC ou
Retinex.
Chaque diapo doit être retouchée à la main, avec le logiciel de scan
dans un premier temps, puis avec un logiciel de traitement d'images
(Photoshop ou Gimp, j'ai essayé les deux), sans garantie de résultat.
Parfois ça marche du premier coup, souvent ça ne donne rien que des
horreurs saturées de bleu, malgré toutes les tentatives imaginables pour
obtenir une image vaguement correcte. Et ce n'est bien entendu pas
linéaire, parce que diminuer le bleu n'apporte le plus souvent qu'une
image moins bleue mais pourrie.
J'ai parcouru le web dans tous les sens, y-compris en anglais.
Visiblement, je suis loin d'être le seul à rencontrer ce problème et ça
m'agace.
Comme dit par ailleurs, le Kodachrome est une pellicule plus proche du noir et blanc que de la couleur : elle contient des particules métalliques qui ne sont donc pas transparentes aux infrarouges.
Euh... Non. Ce qui faisait dire que c'était une pelloche N&B, c'est qu'il n'y a pas de colorants dans une Kodachrome non développées, ils sont injectés au développement. L'argent est éliminé; il peut en rester si les dernières étapes du développement ont été bâclées mais ce n'était pas le cas chez Kodak (ne serait-ce que pour recycler l'argent, qui n'est pas donné).
Du travail bâclé sur les chaînes de traitement Kodachrome, non, là, je crois que ce n'est pas vrai. Blanchir un film, le fixer et faire éliminés les sels solubles dans l'eau, je pense que Kodak savait le faire, les autres aussi, même chez les façonniers, les films n'étaient pas forcément mal traités, le secret d'un bon traitement étant aussi d'avoir un bon débit de films, ce qui permet d'avoir des chimies stables. Aux USA, effectivement certains labos privés pouvaient faire le K 14, celà tenait, je crois à des dispositions légales. -- Ricco
"Michel Arboi" <arboi@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
m3zkvjxro0.fsf@kissmedeadly.afraid.org...
Jean-Pierre Roche <jproche@sanspub.invalid> writes:
Comme dit par ailleurs, le Kodachrome est une pellicule plus proche du
noir et blanc que de la couleur : elle contient des particules
métalliques qui ne sont donc pas transparentes aux
infrarouges.
Euh... Non.
Ce qui faisait dire que c'était une pelloche N&B, c'est qu'il n'y a
pas de colorants dans une Kodachrome non développées, ils sont
injectés au développement. L'argent est éliminé; il peut en rester si
les dernières étapes du développement ont été bâclées mais ce n'était
pas le cas chez Kodak (ne serait-ce que pour recycler l'argent, qui
n'est pas donné).
Du travail bâclé sur les chaînes de traitement Kodachrome, non, là, je crois
que ce n'est pas vrai.
Blanchir un film, le fixer et faire éliminés les sels solubles dans l'eau,
je pense que Kodak savait le faire, les autres aussi, même chez les
façonniers, les films n'étaient pas forcément mal traités, le secret d'un
bon traitement étant aussi d'avoir un bon débit de films, ce qui permet
d'avoir des chimies stables.
Aux USA, effectivement certains labos privés pouvaient faire le K 14, celà
tenait, je crois à des dispositions légales.
--
Ricco
Comme dit par ailleurs, le Kodachrome est une pellicule plus proche du noir et blanc que de la couleur : elle contient des particules métalliques qui ne sont donc pas transparentes aux infrarouges.
Euh... Non. Ce qui faisait dire que c'était une pelloche N&B, c'est qu'il n'y a pas de colorants dans une Kodachrome non développées, ils sont injectés au développement. L'argent est éliminé; il peut en rester si les dernières étapes du développement ont été bâclées mais ce n'était pas le cas chez Kodak (ne serait-ce que pour recycler l'argent, qui n'est pas donné).
Du travail bâclé sur les chaînes de traitement Kodachrome, non, là, je crois que ce n'est pas vrai. Blanchir un film, le fixer et faire éliminés les sels solubles dans l'eau, je pense que Kodak savait le faire, les autres aussi, même chez les façonniers, les films n'étaient pas forcément mal traités, le secret d'un bon traitement étant aussi d'avoir un bon débit de films, ce qui permet d'avoir des chimies stables. Aux USA, effectivement certains labos privés pouvaient faire le K 14, celà tenait, je crois à des dispositions légales. -- Ricco
Pas (ou beaucoup moins) avec la dernière version d'ICE. Mais là n'est pas le problème. Les couleurs qui sortent du LS-50 (ou du 5000) quand on scanne du Kodachrome sont minables.
Pas (ou beaucoup moins) avec la dernière version d'ICE.
Mais là n'est pas le problème. Les couleurs qui sortent du LS-50 (ou
du 5000) quand on scanne du Kodachrome sont minables.
Pas (ou beaucoup moins) avec la dernière version d'ICE. Mais là n'est pas le problème. Les couleurs qui sortent du LS-50 (ou du 5000) quand on scanne du Kodachrome sont minables.
Aux USA, effectivement certains labos privés pouvaient faire le K 14, celà tenait, je crois à des dispositions légales.
Une sacrée affaire que ce K-14 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_K-14
Si vous avez encore des Kodachromes à développer grouillez-vous, le dernier labo va bientôt arrêter le K-14 : http://www.dwaynesphoto.com/
-- JCG
Jean-Pierre Roche
Le 15/09/2010 14:16, Michel Arboi a écrit :
Pas (ou beaucoup moins) avec la dernière version d'ICE. Mais là n'est pas le problème. Les couleurs qui sortent du LS-50 (ou du 5000) quand on scanne du Kodachrome sont minables.
Elles ne sont pas toujours parfaites mais elles se corrigent assez aisément, du moins pour ma pratique personnelle.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
Le 15/09/2010 14:16, Michel Arboi a écrit :
Pas (ou beaucoup moins) avec la dernière version d'ICE.
Mais là n'est pas le problème. Les couleurs qui sortent du LS-50 (ou
du 5000) quand on scanne du Kodachrome sont minables.
Elles ne sont pas toujours parfaites mais elles se corrigent
assez aisément, du moins pour ma pratique personnelle.
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubnumericable.com
enlever sanspub pour m'écrire...
Pas (ou beaucoup moins) avec la dernière version d'ICE. Mais là n'est pas le problème. Les couleurs qui sortent du LS-50 (ou du 5000) quand on scanne du Kodachrome sont minables.
Elles ne sont pas toujours parfaites mais elles se corrigent assez aisément, du moins pour ma pratique personnelle.
Du travail bâclé sur les chaînes de traitement Kodachrome, non, là, je crois que ce n'est pas vrai.
Il peut rester de l'argent sur des kodachromes développées dans des labos US, mais pas chez Kodak. Ensuite, on peut appeler ça du travail de cochon ou un service "premier prix" :)
Aux USA, effectivement certains labos privés pouvaient faire le K 14, celà tenait, je crois à des dispositions légales.
Ben oui. Et comme le seul intérêt d'un labo alternatif est d'être moins cher que Kodak, on peut soupçonner que tirer les prix a des conséquences sur la qualité du travail.
PS: vous citez comme un goret.
Ps, je me fous pas mal de tes observations à ce sujet.
Quelle légende tout ça, comme si Kodak avait pu maintenir des prix supérieurs, à qui aurait il vendu, puisque ses labos travaillaient en sous-traitance au travers d'un réseau de revendeurs, des comptoirs comme on disait avec les fameuses pochettes jaunes. les prix étaient alignés sur le marché, le Kodachrome était justement apprécié des amateurs parce que ça coutait mois cher que de l'Ekta. " on peut soupçonner " tu peux toujours soupçonner tout ce que tu veux, seules des preuves pourraient étayer ton propos. Le prix du traitement d'un film, en termes de chimies est dérisoire, la manipulation coute cher, le transport, l'emballage, celui qui rabiotait sur les chimies, c'était le labo du coin avec sa machine Kiss, les gros labos, les gens qui comme moi avaient des machines à chimie entretenues n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs chimies dans les normes du traitement, en traitant et lisant des sensitogrammes et en observant les effets du traitement, et de corriger si nécessaire. je ne vois pas comment on pourrait livrer un film inversible mal fixé ou blanchi Et même, s'il y a un pb de fixage, il suffirait de refixer et relaver, puis stabiliser.
"Michel Arboi" <arboi@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
m3r5gvxkn1.fsf@kissmedeadly.afraid.org...
"delestaque" <rd@fresbee.be> writes:
Du travail bâclé sur les chaînes de traitement Kodachrome, non, là, je
crois que ce n'est pas vrai.
Il peut rester de l'argent sur des kodachromes développées dans des
labos US, mais pas chez Kodak. Ensuite, on peut appeler ça du travail
de cochon ou un service "premier prix" :)
Aux USA, effectivement certains labos privés pouvaient faire le K 14,
celà tenait, je crois à des dispositions légales.
Ben oui. Et comme le seul intérêt d'un labo alternatif est d'être
moins cher que Kodak, on peut soupçonner que tirer les prix a des
conséquences sur la qualité du travail.
PS: vous citez comme un goret.
Ps, je me fous pas mal de tes observations à ce sujet.
Quelle légende tout ça, comme si Kodak avait pu maintenir des prix
supérieurs, à qui aurait il vendu, puisque ses labos travaillaient en
sous-traitance au travers d'un réseau de revendeurs, des comptoirs comme on
disait avec les fameuses pochettes jaunes.
les prix étaient alignés sur le marché, le Kodachrome était justement
apprécié des amateurs parce que ça coutait mois cher que de l'Ekta.
" on peut soupçonner " tu peux toujours soupçonner tout ce que tu veux,
seules des preuves pourraient étayer ton propos.
Le prix du traitement d'un film, en termes de chimies est dérisoire, la
manipulation coute cher, le transport, l'emballage,
celui qui rabiotait sur les chimies, c'était le labo du coin avec sa machine
Kiss, les gros labos, les gens qui comme moi avaient des machines à chimie
entretenues n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs chimies dans
les normes du traitement, en traitant et lisant des sensitogrammes et en
observant les effets du traitement, et de corriger si nécessaire.
je ne vois pas comment on pourrait livrer un film inversible mal fixé ou
blanchi
Et même, s'il y a un pb de fixage, il suffirait de refixer et relaver, puis
stabiliser.
Du travail bâclé sur les chaînes de traitement Kodachrome, non, là, je crois que ce n'est pas vrai.
Il peut rester de l'argent sur des kodachromes développées dans des labos US, mais pas chez Kodak. Ensuite, on peut appeler ça du travail de cochon ou un service "premier prix" :)
Aux USA, effectivement certains labos privés pouvaient faire le K 14, celà tenait, je crois à des dispositions légales.
Ben oui. Et comme le seul intérêt d'un labo alternatif est d'être moins cher que Kodak, on peut soupçonner que tirer les prix a des conséquences sur la qualité du travail.
PS: vous citez comme un goret.
Ps, je me fous pas mal de tes observations à ce sujet.
Quelle légende tout ça, comme si Kodak avait pu maintenir des prix supérieurs, à qui aurait il vendu, puisque ses labos travaillaient en sous-traitance au travers d'un réseau de revendeurs, des comptoirs comme on disait avec les fameuses pochettes jaunes. les prix étaient alignés sur le marché, le Kodachrome était justement apprécié des amateurs parce que ça coutait mois cher que de l'Ekta. " on peut soupçonner " tu peux toujours soupçonner tout ce que tu veux, seules des preuves pourraient étayer ton propos. Le prix du traitement d'un film, en termes de chimies est dérisoire, la manipulation coute cher, le transport, l'emballage, celui qui rabiotait sur les chimies, c'était le labo du coin avec sa machine Kiss, les gros labos, les gens qui comme moi avaient des machines à chimie entretenues n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs chimies dans les normes du traitement, en traitant et lisant des sensitogrammes et en observant les effets du traitement, et de corriger si nécessaire. je ne vois pas comment on pourrait livrer un film inversible mal fixé ou blanchi Et même, s'il y a un pb de fixage, il suffirait de refixer et relaver, puis stabiliser.
Jean-Claude Ghislain
"delestaque" a écrit :
Le prix du traitement d'un film, en termes de chimies est dérisoire, la manipulation coute cher, le transport, l'emballage,
Et l'électricité...
celui qui rabiotait sur les chimies, c'était le labo du coin avec sa machine Kiss, les gros labos, les gens qui comme moi avaient des machines à chimie entretenues n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs chimies dans les normes du traitement, en traitant et lisant des sensitogrammes et en observant les effets du traitement, et de corriger si nécessaire. je ne vois pas comment on pourrait livrer un film inversible mal fixé ou blanchi Et même, s'il y a un pb de fixage, il suffirait de refixer et relaver, puis stabiliser.
Pareil.
-- JCG
"delestaque" a écrit :
Le prix du traitement d'un film, en termes de chimies est dérisoire, la
manipulation coute cher, le transport, l'emballage,
Et l'électricité...
celui qui rabiotait sur les chimies, c'était le labo du coin avec sa
machine Kiss, les gros labos, les gens qui comme moi avaient des machines
à chimie entretenues n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs
chimies dans les normes du traitement, en traitant et lisant des
sensitogrammes et en observant les effets du traitement, et de corriger si
nécessaire.
je ne vois pas comment on pourrait livrer un film inversible mal fixé ou
blanchi
Et même, s'il y a un pb de fixage, il suffirait de refixer et relaver,
puis stabiliser.
Le prix du traitement d'un film, en termes de chimies est dérisoire, la manipulation coute cher, le transport, l'emballage,
Et l'électricité...
celui qui rabiotait sur les chimies, c'était le labo du coin avec sa machine Kiss, les gros labos, les gens qui comme moi avaient des machines à chimie entretenues n'avaient pas d'autre choix que de maintenir leurs chimies dans les normes du traitement, en traitant et lisant des sensitogrammes et en observant les effets du traitement, et de corriger si nécessaire. je ne vois pas comment on pourrait livrer un film inversible mal fixé ou blanchi Et même, s'il y a un pb de fixage, il suffirait de refixer et relaver, puis stabiliser.