Un excellent documentaire en ce moment
sur ARTE concernant le "secret des nuages".
Les spécialistes y expliquent la corrélation
quasi certaine entre activité solaire, rayonnement
cosmiques et formation des nuages terrestres.
Leurs avis est sans équivoque: le climat
est en grande partie déterminée par le trio ci-dessus.
De plus, regardez un peu la Polynésie, les jeunes se barrent des atolls pour aller soit a Tahiti soit en métropole soit sur un des continents. Ils se font chier à mourrir, la pêche ça va bien un moment, les courses de canoes
pirogues. Je ne crois pas qu'il existe réellement de courses de pirogues dans les atolls. Pour plein de raisons assez évidentes.
aussi mais quand il n'y a que ça à faire, pas étonnant qu'ils veulent partir.
C'est un peu plus compliqué. Un atoll, c'est petit. Parfois très petit. On a donc un comportement tout à fait logique qui aboutit à un exil au moins temporaire, mais hygiénique. Le résultat plus ou moins darwinien est simplement de limiter autant que faire se peut les conséquences de la consanguinité. En fait, dans ce contexte, le moteur de l'évolution est essentiellement sexuel, comme souvent. Quand le gars aura fait le tour des unions possibles et les aura jugées impossibles, il ira aillleurs. Tout ça n'a rien de spécialement polynésien. On le retrouve mal écrit dans Pagnol, et bien mieux dans Giono. Et certainement dans plein d'autres trucs, en particulier et génialement dans "Cent ans de solitude".
La consanguinité est une malédiction. La plupart des sociétés primitives ont un idée assez claire de cette malédiction, et des solutions pour y remédier. Les atolls polynésiens (*) sont un cas un peu particulier, en ce sens qu'on ne peut décemment leur appliquer le qualificatif de /primitif/. Mais la différence est marginale, le résultat est en gros le même.
(*) Je ne connais personnellement que quelques îles des Tuamotus
-- Pierre Maurette
Pat_74, le 03/04/2010 a écrit :
[...]
De plus, regardez un peu la Polynésie, les jeunes
se barrent des atolls pour aller soit a Tahiti soit
en métropole soit sur un des continents.
Ils se font chier à mourrir, la pêche ça va bien
un moment, les courses de canoes
pirogues.
Je ne crois pas qu'il existe réellement de courses de pirogues dans les
atolls. Pour plein de raisons assez évidentes.
aussi
mais quand il n'y a que ça à faire, pas étonnant
qu'ils veulent partir.
C'est un peu plus compliqué. Un atoll, c'est petit. Parfois très petit.
On a donc un comportement tout à fait logique qui aboutit à un exil au
moins temporaire, mais hygiénique. Le résultat plus ou moins darwinien
est simplement de limiter autant que faire se peut les conséquences de
la consanguinité.
En fait, dans ce contexte, le moteur de l'évolution est essentiellement
sexuel, comme souvent. Quand le gars aura fait le tour des unions
possibles et les aura jugées impossibles, il ira aillleurs. Tout ça n'a
rien de spécialement polynésien. On le retrouve mal écrit dans Pagnol,
et bien mieux dans Giono. Et certainement dans plein d'autres trucs, en
particulier et génialement dans "Cent ans de solitude".
La consanguinité est une malédiction. La plupart des sociétés
primitives ont un idée assez claire de cette malédiction, et des
solutions pour y remédier. Les atolls polynésiens (*) sont un cas un
peu particulier, en ce sens qu'on ne peut décemment leur appliquer le
qualificatif de /primitif/. Mais la différence est marginale, le
résultat est en gros le même.
(*) Je ne connais personnellement que quelques îles des Tuamotus
De plus, regardez un peu la Polynésie, les jeunes se barrent des atolls pour aller soit a Tahiti soit en métropole soit sur un des continents. Ils se font chier à mourrir, la pêche ça va bien un moment, les courses de canoes
pirogues. Je ne crois pas qu'il existe réellement de courses de pirogues dans les atolls. Pour plein de raisons assez évidentes.
aussi mais quand il n'y a que ça à faire, pas étonnant qu'ils veulent partir.
C'est un peu plus compliqué. Un atoll, c'est petit. Parfois très petit. On a donc un comportement tout à fait logique qui aboutit à un exil au moins temporaire, mais hygiénique. Le résultat plus ou moins darwinien est simplement de limiter autant que faire se peut les conséquences de la consanguinité. En fait, dans ce contexte, le moteur de l'évolution est essentiellement sexuel, comme souvent. Quand le gars aura fait le tour des unions possibles et les aura jugées impossibles, il ira aillleurs. Tout ça n'a rien de spécialement polynésien. On le retrouve mal écrit dans Pagnol, et bien mieux dans Giono. Et certainement dans plein d'autres trucs, en particulier et génialement dans "Cent ans de solitude".
La consanguinité est une malédiction. La plupart des sociétés primitives ont un idée assez claire de cette malédiction, et des solutions pour y remédier. Les atolls polynésiens (*) sont un cas un peu particulier, en ce sens qu'on ne peut décemment leur appliquer le qualificatif de /primitif/. Mais la différence est marginale, le résultat est en gros le même.
(*) Je ne connais personnellement que quelques îles des Tuamotus
-- Pierre Maurette
Stephane Legras-Decussy
Le 03/04/2010 19:43, Pat_74 a écrit :
Quand je bavarde avec les anciens de ma région, ils regrettent la convivialité d'antan mais en poussant plus loin la discussion, si je leur demande: "aimeriez-vous revenir 60-80 plus tôt ?" chaque fois ils répondent que finalement ils sont mieux actuellement qu'avant.
bien evidemment ! ce serait ahurissant qu'ils disent le contraire...
c'est censé démontrer quoi ?
Le 03/04/2010 19:43, Pat_74 a écrit :
Quand je bavarde avec les anciens de ma région,
ils regrettent la convivialité d'antan mais en
poussant plus loin la discussion, si je leur demande:
"aimeriez-vous revenir 60-80 plus tôt ?"
chaque fois ils répondent que finalement ils
sont mieux actuellement qu'avant.
bien evidemment ! ce serait ahurissant qu'ils disent le contraire...
Quand je bavarde avec les anciens de ma région, ils regrettent la convivialité d'antan mais en poussant plus loin la discussion, si je leur demande: "aimeriez-vous revenir 60-80 plus tôt ?" chaque fois ils répondent que finalement ils sont mieux actuellement qu'avant.
bien evidemment ! ce serait ahurissant qu'ils disent le contraire...
c'est censé démontrer quoi ?
Stephane Legras-Decussy
Le 03/04/2010 20:24, gordon a écrit :
Relis ma phrase lentement en t'aidant de ton doigt ...
ok, leurs grand-parents respectifs... l'eau ça mouille quoi...
le but si tu veux ce serait que le paysan chinois accède au niveau de vie de *mes* grand-parents...
et ça ne se peut pas si *nous* on continue notre progrès...
Le 03/04/2010 20:24, gordon a écrit :
Relis ma phrase lentement en t'aidant de ton doigt ...
ok, leurs grand-parents respectifs... l'eau ça mouille quoi...
le but si tu veux ce serait que le paysan chinois accède
au niveau de vie de *mes* grand-parents...
et ça ne se peut pas si *nous* on continue notre
progrès...
ce que tu préconises c'est continuer l'asservissement des 3/4 de la planète "pour les aider un peu mieux"...
c'est assez terrifiant comme vision...
Stephane Legras-Decussy
Le 03/04/2010 19:54, Pat_74 a écrit :
C'est de ça dont il s'agit pourtant.
non c'est vivre comme dans les 50's pour l'intégralité de la Terre... c'est le niveau max possible sur notre sphère de 40 000 km de circonf... c'est physique, j'y peux rien...
la Terre serait plate, je serais d'accord avec toi, vive la croissance infinie...
1/ Si l'occident au complet pratique ta méthode c'est le fiasco final assuré, économiquement parlant avec toutes les complications qui en résulterait.
si l'occident ne pratique cette methode de manière progressive ce sera la meme en rapide : la guerre.
2/ Les habitants des pays vraiment très pauvres ne seraient certainement pas contre le fait de posséder une voiture, de manger copieusement y compris de la viande plusieurs fois/semaine et d'avoir une magnifique garde-robes, surtout les femmes défavorisées.
bah ça evidemment... tout le monde veut des voitures de sport, le restau tous les jours et pas payer d'impot...
on s'en tape de ce que veulent les gens...
Le 03/04/2010 19:54, Pat_74 a écrit :
C'est de ça dont il s'agit pourtant.
non c'est vivre comme dans les 50's pour l'intégralité
de la Terre... c'est le niveau max possible sur notre
sphère de 40 000 km de circonf...
c'est physique, j'y peux rien...
la Terre serait plate, je serais d'accord avec toi, vive
la croissance infinie...
1/ Si l'occident au complet pratique ta méthode
c'est le fiasco final assuré, économiquement parlant
avec toutes les complications qui en résulterait.
si l'occident ne pratique cette methode de manière progressive
ce sera la meme en rapide : la guerre.
2/ Les habitants des pays vraiment très pauvres ne
seraient certainement pas contre le fait de posséder
une voiture, de manger copieusement y compris de la viande
plusieurs fois/semaine et d'avoir une magnifique
garde-robes, surtout les femmes défavorisées.
bah ça evidemment... tout le monde veut des voitures de sport,
le restau tous les jours et pas payer d'impot...
non c'est vivre comme dans les 50's pour l'intégralité de la Terre... c'est le niveau max possible sur notre sphère de 40 000 km de circonf... c'est physique, j'y peux rien...
la Terre serait plate, je serais d'accord avec toi, vive la croissance infinie...
1/ Si l'occident au complet pratique ta méthode c'est le fiasco final assuré, économiquement parlant avec toutes les complications qui en résulterait.
si l'occident ne pratique cette methode de manière progressive ce sera la meme en rapide : la guerre.
2/ Les habitants des pays vraiment très pauvres ne seraient certainement pas contre le fait de posséder une voiture, de manger copieusement y compris de la viande plusieurs fois/semaine et d'avoir une magnifique garde-robes, surtout les femmes défavorisées.
bah ça evidemment... tout le monde veut des voitures de sport, le restau tous les jours et pas payer d'impot...
on s'en tape de ce que veulent les gens...
Stephane Legras-Decussy
Le 03/04/2010 19:57, gordon a écrit :
Une autre c'était "aimez vous les uns les autres".
c'est déja mieux que "flinguez vous les uns les autres..."
Le 03/04/2010 19:57, gordon a écrit :
Une autre c'était "aimez vous les uns les autres".
c'est déja mieux que "flinguez vous les uns les autres..."