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Serie de noel

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filh
Bonjour,

Une « petite » série pour les fêtes :

http://filh.free.fr/GinieBalad/

Passer la souris sur une image pour avoir la sous-série, cliquer pour
l'image en grand...

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

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Octave
Le 30/12/2011 18:13, FiLH a écrit :
Octave wrote:




En reregardant, le défilement vertical dans la longueur est bien, mais
j'aurais aimé avoir toutes les photos développées directement. Ça aurait
donné plus d'ampleur, d'envergure (dans son sens premier aussi,
d'ailleurs).



Peut-être mais comme on me reproche souvent de trop en montrer à la
fois...




Oui, je me souviens.
Cette fois, je pensais que ça aurait pu être mieux.



Mais sinon, montrer la totalité est bien vu, pour moi, bien
sûr.



Ya pas tout hein... j'en ai enlevé la majorité :)





Ah bon! Mais tu as fait combien de photos, et en combien de temps ???


--
www.octav.fr
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filh
Octave wrote:

>
> Ya pas tout hein... j'en ai enlevé la majorité :)
>


Ah bon! Mais tu as fait combien de photos, et en combien de temps ???



Beaucoup... beaucoup trop...

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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Octave
Le 30/12/2011 23:24, FiLH a écrit :
Octave wrote:


Ya pas tout hein... j'en ai enlevé la majorité :)





Ah bon! Mais tu as fait combien de photos, et en combien de temps ???



Beaucoup... beaucoup trop...

FiLH





:)

--
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albert
Bonjour Frédéric et bonne année,

"FiLH" a écrit, et > Octave wrote :

En reregardant, le défilement vertical dans la longueur est bien, mais
j'aurais aimé avoir toutes les photos développées directement. Ça aurait
donné plus d'ampleur, d'envergure (dans son sens premier aussi,
d'ailleurs).



Peut-être mais comme on me reproche souvent de trop en montrer à la
fois...



Mais non, c'est parfait ainsi. Moi je dirais : Bon sang, ca c'est du
cinéma ! Le nouveau cinéma se fait sans projecteur et à la roulette (russe),
on scrolle à toute vitesse, sa défile, la fille s'anime. Paf ! On appuie sur
la gachette. Des fois ca tue, des fois ca fait rien, et on recommence.

Je lis en ce moment un roman assez étonnant. Un thriller de Theodore
Roszak dont le titre original est "Flicker". C'est l'histoire d'un jeune
universitaire qui fait des recherches pour sa thèse sur un cinéaste maudit
des années trente. Le cinéaste est fictif, la trame du roman est glauque à
souhait, mais Roszak y développe une analyse intéressante sur l'évolution de
notre société actuelle à travers le cinéma.

Je cite des bribes significatives :

" - Vous croyez que les films sont une forme d'hypnose ?
- La forme la plus élevée de l'hypnose, c'est une évidence..."

"Pour chaque classe sociale il y a un taux d'imprégnation optimal. C'est
une fonction de notre faculté de concentration, qui est le produit du
conditionnement social..."

"Dans la société capitaliste, il y a, à chaque génération, une tendance
inhérente à voir régresser le temps de concentration à mesure qu'augmente la
durée de son aliénation,..."

"Cette mutilation psychique avait d'ores et déjà un effet culturel
visible. De nouvelles formes de cinéma et de musique pulvérisaient tout
contenu en fragments plus infimes, plus sensationnels. Dans les films
destinés aux adolescents, les réalisateurs limiteraient bientôt chaque prise
de vues à cinq secondes maximum, puis réduiraient à partir de là. les
paroles des chansons deviendraient vite des phrases inarticulées, répétées à
l'infini,..."

"Au rythme accéléré que connaissait actuellement la réduction de la
perception, la génération qui parviendrait à l'adolescence en l'an 2000
n'aurait plus aucune faculté de concentration. Même les gags en une phrase
et la grosse farce leur deviendraient incompréhensibles. Si, par exemple, on
leur montraient une scène classique de tarte à la crème extraite d'un des
premiers films muets, ils ne seraient plus capables de se rappeler, quand la
tarte atteindrait la cible, d'où elle venait..."

Amitiés,
albert
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Octave
Le 01/01/2012 09:57, albert a écrit :
Bonjour Frédéric et bonne année,

"FiLH" a écrit, et > Octave wrote :

En reregardant, le défilement vertical dans la longueur est bien, mais
j'aurais aimé avoir toutes les photos développées directement. Ça aurait
donné plus d'ampleur, d'envergure (dans son sens premier aussi,
d'ailleurs).



Peut-être mais comme on me reproche souvent de trop en montrer à la
fois...



Mais non, c'est parfait ainsi. Moi je dirais : Bon sang, ca c'est du
cinéma ! Le nouveau cinéma se fait sans projecteur et à la roulette
(russe), on scrolle à toute vitesse, sa défile, la fille s'anime. Paf !
On appuie sur la gachette. Des fois ca tue, des fois ca fait rien, et on
recommence.

Je lis en ce moment un roman assez étonnant. Un thriller de Theodore
Roszak dont le titre original est "Flicker". C'est l'histoire d'un jeune
universitaire qui fait des recherches pour sa thèse sur un cinéaste
maudit des années trente. Le cinéaste est fictif, la trame du roman est
glauque à souhait, mais Roszak y développe une analyse intéressante sur
l'évolution de notre société actuelle à travers le cinéma.

Je cite des bribes significatives :

" - Vous croyez que les films sont une forme d'hypnose ?
- La forme la plus élevée de l'hypnose, c'est une évidence..."

"Pour chaque classe sociale il y a un taux d'imprégnation optimal. C'est
une fonction de notre faculté de concentration, qui est le produit du
conditionnement social..."

"Dans la société capitaliste, il y a, à chaque génération, une tendance
inhérente à voir régresser le temps de concentration à mesure
qu'augmente la durée de son aliénation,..."

"Cette mutilation psychique avait d'ores et déjà un effet culturel
visible. De nouvelles formes de cinéma et de musique pulvérisaient tout
contenu en fragments plus infimes, plus sensationnels. Dans les films
destinés aux adolescents, les réalisateurs limiteraient bientôt chaque
prise de vues à cinq secondes maximum, puis réduiraient à partir de là.
les paroles des chansons deviendraient vite des phrases inarticulées,
répétées à l'infini,..."

"Au rythme accéléré que connaissait actuellement la réduction de la
perception, la génération qui parviendrait à l'adolescence en l'an 2000
n'aurait plus aucune faculté de concentration. Même les gags en une
phrase et la grosse farce leur deviendraient incompréhensibles. Si, par
exemple, on leur montraient une scène classique de tarte à la crème
extraite d'un des premiers films muets, ils ne seraient plus capables de
se rappeler, quand la tarte atteindrait la cible, d'où elle venait..."




Ça me fait repenser à un truc que j'ai entendu à la radio ces jours-ci.
Un type qui démontrait en quelques mots, et en reprenant des centaines
d'enquêtes scientifiques les méfaits de la télévision. Ca paraissait
très logique.
Voilà la présentation de l'éditeur recopié sur Amazon:



******************



Présentation de l'éditeur
Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances
de présenter des troubles attentionnels en grandissant.

Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances
d'être en surpoids.

Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents comme DragonBall
Z. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement
quand il sera à l'école primaire.

Silvia, 7 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela augmente de plus
d'un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme.

Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple
ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.

Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela
augmente d'un tiers ses chances de développer la maladie d'Alzheimer.

Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, se
contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d'un
infarctus que René.


Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des
dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait
partie l'auteur, il n'y a plus de doute : la télévision est un fléau.
Elle exerce une influence profondément négative sur le développement
intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l'attention,
l'imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme,
l'alcoolisme, la sexualité, l'image du corps, le comportement
alimentaire, l'obésité et l'espérance de vie.


Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l'industrie
audiovisuelle et son armée d'experts complaisants. La stratégie n'est
pas nouvelle : les cigarettiers l'avaient utilisée, en leur temps, pour
contester le caractère cancérigène du tabac...
Biographie de l'auteur
Michel Desmurget est docteur en neurosciences. Après avoir fréquenté
plusieurs grandes universités américaines (MIT, Emory, UCSF), il est
aujourd'hui directeur de recherche à l'INSERM. Il est l'auteur de Mad in
USA (Max Milo, 2008).


*******************************

Le livre en question:

TV LOBOTOMIE - La vérité scientifique sur les effets de la télévision
de Michel Desmurget

Editeur : Max Milo Editions (3 février 2011)
Collection : L'inconnu



--
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Octave
Bonne Année à tous!

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filh
albert wrote:

Bonjour Frédéric et bonne année,

"FiLH" a écrit, et > Octave wrote :

>> En reregardant, le défilement vertical dans la longueur est bien, mais
>> j'aurais aimé avoir toutes les photos développées directement. Ça aurait
>> donné plus d'ampleur, d'envergure (dans son sens premier aussi,
>> d'ailleurs).
>
> Peut-être mais comme on me reproche souvent de trop en montrer à la
> fois...

Mais non, c'est parfait ainsi. Moi je dirais : Bon sang, ca c'est du
cinéma ! Le nouveau cinéma se fait sans projecteur et à la roulette (russe),
on scrolle à toute vitesse, sa défile, la fille s'anime. Paf ! On appuie sur
la gachette. Des fois ca tue, des fois ca fait rien, et on recommence.

Je lis en ce moment un roman assez étonnant. Un thriller de Theodore
Roszak dont le titre original est "Flicker". C'est l'histoire d'un jeune
universitaire qui fait des recherches pour sa thèse sur un cinéaste maudit
des années trente. Le cinéaste est fictif, la trame du roman est glauque à
souhait, mais Roszak y développe une analyse intéressante sur l'évolution de
notre société actuelle à travers le cinéma.

Je cite des bribes significatives :



AU début je me suis dit, cool, pour une fois Albert n'est pas dubitatif
et semble enthousiaste... j'aime bien le on appuie sur la détente....
très bien vu...

Et puis j'ai lu les citations derrière et je me suis dit que ce n'était
peut-être pas si positif...

Mais j'ai un peu l'idée de cette série, et d'autres, qu'il y a plein
d'instants que l'on peut apprécier, qu'on ne peut pas en profiter de
tous... est-ce que l'un est vraiment meilleur que l'autre ? Pourquoi
décider absolument, pourquoi ne pas laisser la providence faire son
oeuvre... paf on appuie... parfois ça tue, parfois ça arrête en plein
vol comme dans Matrix...

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
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albert
"FiLH" a écrit :

Et puis j'ai lu les citations derrière et je me suis dit que ce n'était
peut-être pas si positif...



Pas si positif effectivement, et plutôt pas du tout, et même très négatif. Mais tu
n'es pas concerné, en tout cas pas dans l'essence de ton travail que je connais
suffisamment pour savoir l'apprécier. Ta responsabilité n'est plus engagée dès lors que tu
dis :

"...qu'il y a plein
d'instants que l'on peut apprécier, qu'on ne peut pas en profiter de
tous..."



Alors il faut, je sais bien mais quand même, faire quelque chose. Il faut bien montrer
quelque chose. On va dire, pour plagier ton mentor, que ta responsabilité est comme une
vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Comme ta série, elle a
une valeur qui va s'arrêter sur l'ordre arbitraire de celui qui la fait défiler. Comme
tes images, elles ont une valeur qui va s'arrêter sur l'ordre arbitraire de celui qui les
voit.

Mais j'ai un peu l'idée de cette série, et d'autres, qu'il y a plein
d'instants que l'on peut apprécier, qu'on ne peut pas en profiter de
tous... est-ce que l'un est vraiment meilleur que l'autre ? Pourquoi
décider absolument, pourquoi ne pas laisser la providence faire son
oeuvre... paf on appuie... parfois ça tue, parfois ça arrête en plein
vol comme dans Matrix...



De ce fait, je n'ai pas de jugement sur ces photographies. Je ne sais pas quoi en
dire. Je sens seulement que tes images, comme les miennes d'ailleurs, et comme toutes les
autres, sont en danger. Les images en elles mêmes ne me semblent pas concernées. C'est la
façon de les voir qui pose problème.

L'ensemble du medium audiovisuel est responsable d'un phénomène de consommation qui
devient une abomination.. Les plateformes, les portails, les magasins virtuels d'images
gratuites, de vidéo jetables me font vomir. C'est ceux là, accompagnés par les Face book,
Twitter, et autres machines à hacher menu la pensée qui tôt ou tard vont détruire
l'imaginaire et toutes les images.

Tiens ! Je lis cela dans Twitter :

"Envoyez votre premier Tweet !"
"Dites au monde ce qui se passe en 140 caractères ou moins."

Comme si le monde en avait quelque chose à foutre ! Effarant, n'est-ce pas ? Et le "ou
moins" me ferait presque claquer des dents.

Excuse-moi si je t'ai paru tout à l'heure trop critique, en fait pas du tout, je
voulais seulement t'exprimer le danger que courent tes images à être montrées ainsi. De
mon coté je ne sais plus comment faire. Ma dernière expérience avec le "Arte creative"
(mauvais jeu de mots) fut édifiante, une vraie danse macabre. Peut-être qu'il reste à
prendre le maquis...

Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
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filh
albert wrote:

"FiLH" a écrit :

> Et puis j'ai lu les citations derrière et je me suis dit que ce n'était
> peut-être pas si positif...

Pas si positif effectivement, et plutôt pas du tout, et même très
négatif. Mais tu n'es pas concerné, en tout cas pas dans l'essence de ton
travail que je connais suffisamment pour savoir l'apprécier. Ta
responsabilité n'est plus engagée dès lors que tu
dis :

"...qu'il y a plein
> d'instants que l'on peut apprécier, qu'on ne peut pas en profiter de
> tous..."



Je ne sais pas si je me déresponsabilis là... est-ce que ce n'est pas me
déchargé de ma nymphomanie picturale sur le dos du spectateur ?
Décharger ou faire partager ? Est-ce l'un et l'autre pareil ?

Est-ce que toi et moi n'avons nous pas chacun de façon opposé ce besoin
d'épuiser la contemplation de ce que nous avons vu ? Toi par
l'assemblage méticuleux où tu passes des heures sur tes photos.. moi par
le nombre... montrer une totalité qui s'esquive irrémédiablement...

Et toi et moi faisons disparaitre d'une façon ou d'une autre nos images
originelles....

Alors il faut, je sais bien mais quand même, faire quelque chose. Il


faut bien montrer
quelque chose.



Ou pas... devenir iconoclaste pour mieux garder le sacré de nos images ?

On va dire, pour plagier ton mentor, que ta responsabilité est comme une
vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Comme ta
série, elle a une valeur qui va s'arrêter sur l'ordre arbitraire de celui
qui la fait défiler. Comme tes images, elles ont une valeur qui va
s'arrêter sur l'ordre arbitraire de celui qui les voit.



Oui, très bien vu.

De ce fait, je n'ai pas de jugement sur ces photographies. Je ne sais
pas quoi en dire. Je sens seulement que tes images, comme les miennes
d'ailleurs, et comme toutes les autres, sont en danger. Les images en
elles mêmes ne me semblent pas concernées. C'est la façon de les voir qui
pose problème.

L'ensemble du medium audiovisuel est responsable d'un phénomène de
consommation qui devient une abomination.. Les plateformes, les portails,
les magasins virtuels d'images gratuites, de vidéo jetables me font vomir.
C'est ceux là, accompagnés par les Face book, Twitter, et autres machines
à hacher menu la pensée qui tôt ou tard vont détruire l'imaginaire et
toutes les images.



C'est vrai mais est-ce que ce n'est pas voir les choses uniquement du
côté de la consommation ? Il y a aussi la production. Il y a tant de
gens qui produisent des choses, et pas que de :



Tiens ! Je lis cela dans Twitter :

"Envoyez votre premier Tweet !"
"Dites au monde ce qui se passe en 140 caractères ou moins."

Comme si le monde en avait quelque chose à foutre ! Effarant, n'est-ce


pas ? Et le "ou
moins" me ferait presque claquer des dents.



pas que du vide et de l'insignifiant... il y a beaucoup de choses qui
ont du sens... beaucoup trop je sais...



Excuse-moi si je t'ai paru tout à l'heure trop critique, en fait pas
du tout, je voulais seulement t'exprimer le danger que courent tes images
à être montrées ainsi.



Mais elles ont toujours été dans ce danger là, de par mon propre fait.
Je revendique comme mienne cette profusion qui n'est peut-être que subie
dans ce que tu décris (oui c'est présomptueux !).


De mon coté je ne sais plus comment faire. Ma dernière expérience avec
le "Arte creative" (mauvais jeu de mots) fut édifiante, une vraie danse
macabre. Peut-être qu'il reste à prendre le maquis...



Perdu dans le nombre des vidéos ? innaudible ? Oui c'est étrange...


Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
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une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
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Ghost-Rider
Le 29/12/2011 13:12, FiLH a écrit :
Bonjour,

Une « petite » série pour les fêtes :

http://filh.free.fr/GinieBalad/

Passer la souris sur une image pour avoir la sous-série, cliquer pour
l'image en grand...



Ils ne sont pas très nombreux, ceux qui commentent cette série. Et
pourquoi donc ? Alors je m'y risque, ça nous changera des guêpabeilles.

D'abord on reconnait tout de suite le style de Filh. C'est bien mais on
voudrait qu'il cesse d'approfondir encore et encore ce style qui tourne
un peu au système.
Ensuite : 1221 photos ! Record battu, et à une seconde par photo, il
faudrait 20 minutes pour tout voir, mais la présentation est très
efficace : on fait tourner la roulette de la souris et comme par
miracle, les photos se transforment en bandes horizontales, ou non
d'ailleurs, c'est la surprise. Et c'est bien fait car ce n'est pas la
photo affichée au départ qui commence la série, mais une autre et on se
plait à la chercher. Petit truc pour conserver l'intérêt du spectateur.

Enfin, le modèle, et là, on entre tout de suite dans le vif du sujet
(excusez-moi, il fallait bien que quelqu'un la dise, cette bêtise,
autant que ce soit moi). Donc, dès la deuxième image, on a droit à la
vision de la toute petite culotte du modèle et très rapidement, à ce
qu'elle contient à grand-peine. Après tout, pourquoi pas, car transcendé
par le flou, ces images passent très bien, et c'est tant mieux car une
forte proportion d'entre elles s'attardent sur cette partie de
l'anatomie du modèle et si elles étaient nettes, çà ne passerait pas
aussi bien.
Oui, mais justement il y en a qui sont nettes et effectivement, ça ne
passe pas car l'épilation n'est peut-être pas du jour, les petits
boutons deviennent visibles et on quitte le royaume de l'imaginaire pour
entrer dans celui de la réalité un peu trop crue.

La série se décompose en de nombreuses sous-séries bien distinctes,
souvent de photos presque identiques ce qui facilite les commentaires,
alors, on y va !
Photos 1 à 189 : extérieur, lumière froide, garage, murs, pont,
glissière d'autoroute et modèle habillé d'une robe d'hiver mais qui
montre ses dessous avec insistance en dépit du froid. L'ensemble est
très inégal et la justification interne de cette mise en scène manque,
ce qui l'oriente vers un érotisme douteux.
Photos 190 à 232 : intérieur, la lumière chaude fait remonter la
température, c'est mieux.
Photos 233 à 779 : chambre rouge à couvre-lit Buren, le modèle se dénude
complètement dans le flou mais quelques photos trop nettes viennent un
peu amoindrir la série.
Photo 780 à 865 : ambiance et lumière de salle de bain, de jolies
rondeurs mais l'ensemble est un peu inégal.
Photos 866 à 1075 : retour à une ambiance rouge très onirique. C'est la
sous-série la plus achevée, à mon avis, avec de très belles bandes.
Photos 1076 à 1192 : changement de lumière dans la chambre, une torche
vient faire des ronds blancs. C'est moins réussi et surtout les 1079 et
1080 nous montrent en gros plans bien nets tous les défauts de la peau
du modèle. C'est dommage.
Photos 1193 à 1211 : le lit et le modèle, debout de face, sont nets.
Intérêt réduit de cette partie car le modèle ne sait pas vraiment poser
et cela ressemble à des photos d'amateur.
Photos 1212 à 1221 : retour au style habituel de Filh mais avec des
formes curieusement carrées. C'est appréciable, sauf la dernière photo
ou un coup de flash de face expose crûment la vulve du modèle encadrée
d'un gant et d'une gaine noirs dans un style polaroïd.

Comme souvent, Filh feint de tromper son monde. A-t-il par inadvertance
gardé des photos nettes qui corrompent la série ou bien est-ce voulu,
pour jouer sur la contradiction apparente entre l'imaginaire des photos
floues et la crudité de la réalité et pour rappeler ainsi à son public
que c'est lui qui y voit une contradiction ?
En bref, veut-il montrer qu'il n'y a pas de différence de nature entre
érotisme et pornographie mais que tout se joue par la manipulation du
regard du spectateur ?

--
Ghost Rider
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