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Slackware Vs. Debian (long, très long)

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Doug713705
Bonjour à toutes, tous,

Juste un petit retour d'expérience sur l'utilisation de Debian et les
raisons qui m'on fait retourner vers Slackware.

C'est un secret pour personne, je suis un Slackeux convaincu.
Pourtant je ne suis pas un intégriste pour deux sous, juste quelqu'un
qui conscient des limites de son choix reste convaincu qu'il est
difficile de trouver mieux.

Toutefois, à l'aube d'un déménagement vers une contrée où une connexion
internet de qualité reste encore un fantasme (la Nouvelle Calédonie),
les limites de Slackware me font préférer une Debian Squeeze dont la
réputation de stabilité et de maintenabilité n'est plus à faire.

Il est vrai que de prime abord et après une installation nasodigitale je
suis globalement très satisfait de cette Squeeze flambant neuve et de
son catalogue de paquets accessibles en une seule ligne de commande
quand une Slackware demande quelques efforts intellectuels.

Cependant, vu que je n'ai pas perdu pour autant le goût de taillader moi
même mon système à la hache (on a les vices qu'on a), j'entreprends une
compilation du noyau pour m'en faire un 'aux petits oignons', un noyau
bien monolithique dans lequel rien n'est superflu. Et c'est là que je
suis entré de plein pied dans le 'Debian way of life'.

Quel bordel pour compiler et installer un noyau !

Toute une méthode alambiquée au nombre d'étapes incroyable trouvée sur
je ne sais plus quelle page du net qui, bien qu'efficace, chamboule un
tant soit peu mes habitudes en la matière qui se résument à quelque
chose d'aussi simple et de classiquement standard que :
- make menuconfig (ou make oldconfig selon le cas)
- make bzImage
- make modules
- make modules_install
- cp /usr/src/linux/arch/x86/boot/bzImage /boot/vmlinuz
- lilo

Bref, je me configure un noyau à la sauce Debian quand 2 jours plus tard
une mise à jour de sécurité me fout tout le travail à la poubelle.
Devant l'ampleur de la tâche que représente une nouvelle configuration,
je décide de rester sur le noyau stock. La Debian tu l'aimes comme elle
est ou tu la quitte.

Mis à part ça, tout roule pépère dans un monde ou l'obsolescence
des applications mises à disposition se fait doucement ressentir.

Petit à petit le peu de jeux en réseau qu'un ping moyen proche de la
seconde m'autorise me réclament des versions plus récentes jusqu'à ce
que google lui même me réclame une version de Seamonkey (en l'ocurrence
Iceape) qui soit capable de me faire profiter des dernières avancées en
matières de d'affichage publicitaire et ou de flicage de contenu (bref
impossible d'accéder aux outils pour webmaster de google).

Cette fois je craque. Je décide de passer la vitesse supérieure et
de faire fi de toute considération de stabilité, de vivre dangereusement
la bleeding edge, de ressentir le grand frisson de surfer sur la vague
mouvante d'une Debian testing.

Hop, une modif de sources list plus tard je distupgrade le bouzin !

Que n'avais-je pas fait là, il m'a fallut plus de 24 heures pour passer
d'une version à l'autre ! Ok, il faut considérer les temps de
téléchargement mais bon, j'utilise malgré tout un miroir Debian local
(ftp.nc.debian.org, grâce soit rendue à ses administrateurs) dont le
débit est très honnête, surtout hors heures de pointe.

Il faut avouer que malgré tout, au bout de 24 heures, j'avais toujours
un système fonctionnel. J'ai bien écrit fonctionnel et non pas
utilisable.

J'exagère, le système était utilisable mais me semblait malgré tout
drôlement moins réactif, voire carrément lourd mais vu la météo locale
je mets ça sur le compte de la température ambiante un poil élevée ces
derniers jours et je finis par m'accomoder de cette lenteur relative
mais réelle.

Mais là où çà devient comique c'est que cette mise à jour plutôt bancale
ne me permit pas d'accéder aux services de Google car pour une raison
que j'ignore le paquet Iceape ne dépassait pas la version 2.0.1beta3 !
Probalement une option mystérieuse à cocher quelque part ou un paquet
lié avec un autre qui rend incompatible je ne sais quelle combinaison de
paquets. En gros tout ça pour rien.

Du coup j'en profite pour installer Gnome3, histoire de ne pas mourir
idiot et de vérifier par moi même ce que cela pourrait m'apporter en
terme d'ergonomie. Verdict : J'ai pas aimé et j'ai désinstallé.

Mais en installant gnome3, j'avais remplacé gdm par gdm3 et une fois
Gnome3 supprimé, impossible de réinstaller gdm (aucun paquet disponible
pour Wheezy) !

N'aimant pas gdm3, je le désinstalle également et là c'est toute la
configuration acpi qui se fait la malle, juste pour rigoler !
Plus moyen de mettre le système en hibernation, plus moyen non plus de
monter une clef USB automagiquement et quelques autres tracas du genre.

Cette fois c'est trop, trop de petit truc chiants accumulés et malgré ma
mauvaise connexion je télécharge une bonne vielle Slackware 13.37 (24
heures de téléchargement pour les 4.5 Go de l'image du dvd, notez
l'effort svp) et je l'installe.

La vache, comme tout roule bien, comme tout est _rapide_ et _fluide_,
mon eeePC a retrouvé des performances que je croyais réservées à des
machines modernes ! Quel kif !

Même une relève de mails prend 4 à 5 fois moins de temps alors que
dans les deux cas j'utilise claws-mail et que dans les deux cas le
fichier de configuration est le même (j'ai conservé ma partition /home
intacte).

Je ne parle même pas de l'efficacité de leafnode qui est passé de la
catégorie 'truc poussif' à 'balle de guerre'.

Et devinez quoi ? Après la mise à jour de rigueur (13.37 est sortie il y
a quasi 1 an) la Slackware roulaize toujours grâve, et même s'il faut
que je compile une bonne partie des programmes que j'utilise[1],
vraiment 'y'a pas photo !

Allez, sans rancune Debian mais tu n'es pas prêt de me revoir sur autre
chose que sur un serveur, parce que bon, il faut reconnaître que sur un
serveur une Debian stable ça tourne aussi parfaitement bien qu'une
Slackware.

Voilà, c'est un article un poil trollogène (pas tant que ça non plus)
mais c'est un vrai morceau de ressenti par un utilisateur aguerri de
Linux.

[1] À ce propos je conseille l'excellent sbopkg (http://sbopkg.org/),
une belle interface dialog à www.slackbuilds.org qui fait tout le sale
boulot pour vous (récupération des sources, compilations,
installations, gestion de liste de paquets, etc).

Si vous lisez cette phrase après avoir lu l'intégralité de cet article
vous êtes soit dingue, soit dingue mais je vous remercie.
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware roulaize ;-)
http://usenet-fr.chainon-marquant.org
http://newsportal.chainon-marquant.org
http://news.chainon-marquant.org

2 réponses

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Doug713705
Le 09-03-2012, Hugolino nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

le grand Sam http://www.debian.org/vote/2007/platforms/sho
Grand Mammamouchi des Gardiens de la Foi Debianiste 2007/2008, et chef
du projet flimique "La Classe Américaine" (et c'est un peu grâce à lui
que tu peux lire tes DVD)



Tiens, en farfouillant dans les slackbuilds de slackbuilds.org je suis
tombé sur Abuse (que je ne connaissais pas), un très bon jeu old school
maintenu par le Sam.

Le site officiel:
http://abuse.zoy.org/

Tout pour l'installer sur Slackware (y'a même pas de dépendances à
gérer, haters gonna hate ;-)):
http://slackbuilds.org/repository/13.37/games/abuse/

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
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Emmanuel Florac
Le Tue, 13 Mar 2012 20:37:58 +1100, Doug713705 a écrit:


Tiens, en farfouillant dans les slackbuilds de slackbuilds.org je suis
tombé sur Abuse (que je ne connaissais pas), un très bon jeu old school
maintenu par le Sam.

Le site officiel:
http://abuse.zoy.org/



Aaaaaah ouais que de souvenirs, j'ai bien perdu du temps avec ça :) Sur
IRIX...

Tout pour l'installer sur Slackware (y'a même pas de dépendances à
gérer, haters gonna hate ;-)):
http://slackbuilds.org/repository/13.37/games/abuse/



Cool, vite mon compilo :)




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Le travail est la malédiction des classes qui boivent.
O. Wilde.
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