Alexis a donc été condamné à une amende avec sursis et cette
condamnation ne sera pas inscrite à son casier judiciaire. On peut
donc considérer ce verdict comme clément et cela clôt l'affaire pour
lui.
Mais d'un autre côté remarquons:
- Que le tribunal l'a condamné sur le fond et donc a donné raison a
ceux qui prétendent réglementer internet. Or, je pense que l'échange
de musique via le P2P doit être légale et qu'il faut agir pour que la
législations ce sens: contront le lobby des majors en faisant nous
même du lobbying. Rappelons que l'informatique et internet
représentent largement plus d'emplois que l'édition phonographique.
- Qu'il devra payer 10 000 Euro de dommages/interêts (on se demande
bien où sont les dommages puisqu'il n'a téléchargé que des suites de 0
et de 1...) + 1 200 Euro de "frais de procédure" (le papier coute
vraiment très cher...) et faire publier, à ses frais, un article
récapitulant la condamnation dans Libé et le Parisien. Au passage,
j'espère que le premier journal aura la décence de ne pas le faire
payer...
De telles sommes sont tout de même plutôt importantes lorsqu'on les
compare au salaire d'un prof et nul doute que les majors espèrent que
cela terrorisera les internautes.
Je propose donc de créer un fond de solidarité, géré par Odebi, pour
payer ce qu'a décidé le tribunal en lieu et place du bouc emissaire
raketté par les majors. Si chaque adepte du P2P donnait un Euro via
une formule de micropaiement (téléphone...), les sommes demandées
seraient vites atteintes.
["Followup-To:" header set to fr.misc.droit.internet.]
A vous entendre, on devrait mettre à pied tout enseignant qui fait un excès de vitesse...
Une fois à pied, il ne risquera plus l'excès de vitesse.
Samuel
serge a écrit :
Aussi je ne juge pas, j'en exprime le souhait, et je dis ce que je ferais si mes gamins suivaient des cours avec ce personnage, c'est tout !
C'est bien .. tu as bien appris ta leçon ...
Dis-moi ... tu t'es déjà amusé à regarder les pochettes des disques que tes 'bons' professeurs font écouter à tes enfants en classe ?
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
là par contre t'es moins choqué, non ? Pourquoi ?
Samuel.
serge a écrit :
Aussi je ne juge pas, j'en exprime le souhait, et je dis ce que je ferais si
mes gamins suivaient des cours avec ce personnage, c'est tout !
C'est bien .. tu as bien appris ta leçon ...
Dis-moi ... tu t'es déjà amusé à regarder les pochettes des disques que
tes 'bons' professeurs font écouter à tes enfants en classe ?
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non
négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont
sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
Aussi je ne juge pas, j'en exprime le souhait, et je dis ce que je ferais si mes gamins suivaient des cours avec ce personnage, c'est tout !
C'est bien .. tu as bien appris ta leçon ...
Dis-moi ... tu t'es déjà amusé à regarder les pochettes des disques que tes 'bons' professeurs font écouter à tes enfants en classe ?
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
là par contre t'es moins choqué, non ? Pourquoi ?
Samuel.
oragoun
Samuel ecrivait dans news:cttk9p$icl$:
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
Pire, j'ai trouvé dans les partitions de ma mère, instit elle aussi, des chansons que j'avais enregistré (en tant qu'ingé son) quelques années plus tôt pour une prod spécialisée dans la musique pour enfants. Avec comme auteur/compositeur la personne ayant fait le relevé ;o). Le tout édité par une petite maison d'édition montée par des enseignants et distribué gracieusement par le rectorat dans toutes les écoles de l'académie (je me suis rendu compte il y a quelques jours que mes petits apprenaient ces fameuses chansons) :o)). D'un autre coté, quand on voit le rapport exigence des programmes/budget alloué (environ 200E/an à l'instit qui fait musique à toute l'école)...
oragoun
--
Effacez "_nospam_" si vous desirez me repondre en prive Delete "_nospam_" for private answer Le "Reply To" est valide
Samuel <samuelNOSPAM@NOSPAM.INVALID> ecrivait dans
news:cttk9p$icl$1@s1.news.oleane.net:
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non
négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont
sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
Pire, j'ai trouvé dans les partitions de ma mère, instit elle aussi, des
chansons que j'avais enregistré (en tant qu'ingé son) quelques années plus
tôt pour une prod spécialisée dans la musique pour enfants. Avec comme
auteur/compositeur la personne ayant fait le relevé ;o). Le tout édité par
une petite maison d'édition montée par des enseignants et distribué
gracieusement par le rectorat dans toutes les écoles de l'académie (je me
suis rendu compte il y a quelques jours que mes petits apprenaient ces
fameuses chansons) :o)). D'un autre coté, quand on voit le rapport exigence
des programmes/budget alloué (environ 200E/an à l'instit qui fait
musique à toute l'école)...
oragoun
--
oragoun_b_nospam_@yahoo.fr
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Delete "_nospam_" for private answer
Le "Reply To" est valide
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
Pire, j'ai trouvé dans les partitions de ma mère, instit elle aussi, des chansons que j'avais enregistré (en tant qu'ingé son) quelques années plus tôt pour une prod spécialisée dans la musique pour enfants. Avec comme auteur/compositeur la personne ayant fait le relevé ;o). Le tout édité par une petite maison d'édition montée par des enseignants et distribué gracieusement par le rectorat dans toutes les écoles de l'académie (je me suis rendu compte il y a quelques jours que mes petits apprenaient ces fameuses chansons) :o)). D'un autre coté, quand on voit le rapport exigence des programmes/budget alloué (environ 200E/an à l'instit qui fait musique à toute l'école)...
oragoun
--
Effacez "_nospam_" si vous desirez me repondre en prive Delete "_nospam_" for private answer Le "Reply To" est valide
Ariel DAHAN
"Xavier Roche" a écrit dans le message de news: cttcif$blt$
rene-marc wrote:
et qu'il y a donc une perte financière pour le producteur de ce bien.
Il n'y a pas de lien de causalité prouvé, bon sang de bonsoir! Le type n'aurait jamais acheté les 614 albums en question dans le commerce. La perte réelle est le nombre de ventes perdues entre ces deux situations.
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté ces 614 albums? Deuxième remarque : si il ne souhaitait pas les écouter, pourquoi les avait-il sur son disque ?
Et ce nombre est négligeable, selon la plupart des études indépendentes (Australie et US, notamment)
Le montant de l'indemnité peut être discuté : 1 ? le morceau, c'est peut-être techniquement très élevé, car celà ne tient pas compte de l'économie réalisée par l'éditeur en amont (économie du réseau de distribution, du cout de gravage du CDROM et du coût de publicité). Mais indemnité : indispensable.
"Xavier Roche" <xroche@free.fr.NOSPAM.invalid> a écrit dans le message de
news: cttcif$blt$1@s1.news.oleane.net...
rene-marc wrote:
et qu'il y a donc une perte financière pour le producteur de ce bien.
Il n'y a pas de lien de causalité prouvé, bon sang de bonsoir! Le type
n'aurait jamais acheté les 614 albums en question dans le commerce. La
perte réelle est le nombre de ventes perdues entre ces deux situations.
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté
ces 614 albums?
Deuxième remarque : si il ne souhaitait pas les écouter, pourquoi les
avait-il sur son disque ?
Et ce nombre est négligeable, selon la plupart des études indépendentes
(Australie et US, notamment)
Le montant de l'indemnité peut être discuté : 1 ? le morceau, c'est
peut-être techniquement très élevé, car celà ne tient pas compte de
l'économie réalisée par l'éditeur en amont (économie du réseau de
distribution, du cout de gravage du CDROM et du coût de publicité).
Mais indemnité : indispensable.
"Xavier Roche" a écrit dans le message de news: cttcif$blt$
rene-marc wrote:
et qu'il y a donc une perte financière pour le producteur de ce bien.
Il n'y a pas de lien de causalité prouvé, bon sang de bonsoir! Le type n'aurait jamais acheté les 614 albums en question dans le commerce. La perte réelle est le nombre de ventes perdues entre ces deux situations.
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté ces 614 albums? Deuxième remarque : si il ne souhaitait pas les écouter, pourquoi les avait-il sur son disque ?
Et ce nombre est négligeable, selon la plupart des études indépendentes (Australie et US, notamment)
Le montant de l'indemnité peut être discuté : 1 ? le morceau, c'est peut-être techniquement très élevé, car celà ne tient pas compte de l'économie réalisée par l'éditeur en amont (économie du réseau de distribution, du cout de gravage du CDROM et du coût de publicité). Mais indemnité : indispensable.
Ariel DAHAN
"Xavier Roche" a écrit dans le message de news: cttgpt$fbt$
serge wrote:
J'étendrais cette question au fait de savoir si une condamnation pénale est compatible avec la fonction d'enseignant ....
Cela ne relevait absolument pas du pénal, si je ne m'abuse.
Vous vous abusez. Lorsqu'un tribunal correctionnel condamne un particulier à une peine, même avec sursis, celà relève "nécessairement" du pénal. Je ne connais aucune autre juridiction capable de condamner à une peine (d'amende ou de prison).
"Xavier Roche" <xroche@free.fr.NOSPAM.invalid> a écrit dans le message de
news: cttgpt$fbt$1@s1.news.oleane.net...
serge wrote:
J'étendrais cette question au fait de savoir si une condamnation pénale
est
compatible avec la fonction d'enseignant ....
Cela ne relevait absolument pas du pénal, si je ne m'abuse.
Vous vous abusez.
Lorsqu'un tribunal correctionnel condamne un particulier à une peine, même
avec sursis, celà relève "nécessairement" du pénal.
Je ne connais aucune autre juridiction capable de condamner à une peine
(d'amende ou de prison).
"Xavier Roche" a écrit dans le message de news: cttgpt$fbt$
serge wrote:
J'étendrais cette question au fait de savoir si une condamnation pénale est compatible avec la fonction d'enseignant ....
Cela ne relevait absolument pas du pénal, si je ne m'abuse.
Vous vous abusez. Lorsqu'un tribunal correctionnel condamne un particulier à une peine, même avec sursis, celà relève "nécessairement" du pénal. Je ne connais aucune autre juridiction capable de condamner à une peine (d'amende ou de prison).
JustMe
Ariel DAHAN a couché sur son écran :
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté ces 614 albums?
Peut etre tout simplement parce que 6 metres linéaires à stocker, ca dissuade...
Ariel DAHAN a couché sur son écran :
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté
ces 614 albums?
Peut etre tout simplement parce que 6 metres linéaires à stocker, ca
dissuade...
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté ces 614 albums?
Peut etre tout simplement parce que 6 metres linéaires à stocker, ca dissuade...
Samuel
Samuel a écrit :
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
Petite rectification après vérification auprès de ma femme :
Une partie négligeable seraient des originaux ... ;-)
Dans quelle mesure les enfants de Serge ne sont-ils pas complices ?!?!? ;-) C'est vrai, ils pourraient demander à leur professeur s'il s'est acquitté des droits, non ?!?!?
Samuel.
Samuel a écrit :
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non
négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont
sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
Petite rectification après vérification auprès de ma femme :
Une partie négligeable seraient des originaux ... ;-)
Dans quelle mesure les enfants de Serge ne sont-ils pas complices ?!?!? ;-)
C'est vrai, ils pourraient demander à leur professeur s'il s'est
acquitté des droits, non ?!?!?
Ma femme est instit ... je pense pouvoir dire qu'une part non négligeable des chansons que les instits font écouter aux enfants sont sur des copies sur CDR ... et ne sont donc pas des originaux.
Petite rectification après vérification auprès de ma femme :
Une partie négligeable seraient des originaux ... ;-)
Dans quelle mesure les enfants de Serge ne sont-ils pas complices ?!?!? ;-) C'est vrai, ils pourraient demander à leur professeur s'il s'est acquitté des droits, non ?!?!?
Samuel.
GraphSeb
Dans le message :420259d1$0$2163$, Ariel DAHAN s'exclama :
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté ces 614 albums?
Outre la remarque de JustMe, frappée au coin du bon sens, finalement :
1- Parce qu'une part d'entre eux n'est même plus éditée, ce qui rend l'achat impossible ? 2- Parce certains n'ont même pas été passés sur support CD et que le temps n'est plus à la platine vynil ou au lecteur de bande ? 3- Par flemme de digitaliser ses vynils et bandes, et parce que nombre de ce qui a été porté sur CD ne l'a été que dans des conditions déplorables (de l'analogique d'un bout à l'autre), pas remasterisé et que, dès lors, on pourrait l'assimiler à une /*forme d'escroquerie*/ (au moins morale) de la part des distributeurs (achetez du numérique ! on se fout de moi, je ne paie que le transfert de support physique, au prix fort...) ? 4- Parce qu'il est impossible de trouver nombre de morceaux à l'unité, et que pour trouver trois anciens standards sympa il faut (pratique honteurse) acheter 3 /*compil's*/ à 20 euros pièce (comprenant 15 bides /à vomir/ pour 1 accroche) ? 5- Parce que les industriels de la musique on méprisé copieusement les NTIC (et not. le mp3) depuis 1978 (à vérifier), et qu'à l'heure ou toutes nos machines informatiques nous permettent le 6.1, on veut continuer à nous vendre de la chaîne HI-FI ? Achetez votre musique pour votre chaîne stéréo, rachetez-la pour votre ordinateur (protection anti-copie), re-rachetez-la en DVD pour avoir le clip et les pseudos /bonus/, et pour finir, un espoir... Payez-la chaque fois que vous l'écoutez !
Finalement, il ne les aurait peut-être pas acheté parce que, même s'il aime la musique, il a franchement l'impression qu'on le prend pour un con, non ?
Deuxième remarque : si il ne souhaitait pas les écouter, pourquoi les avait-il sur son disque ?
Par curiosité ? Par éclectisme ? Parce qu'il n'avait pas fait le ménage sur son disque (comme tout le monde) pour ne conserver que la fraction digne d'écoute ? Combien en écoutait-il vraiment, 15, 20 % ?
Finalement, seul le boycott (argument financier, seul recevable) des majors du disque semble se présenter comme une forme d'expression intéressante. Après tout, il y a plein d'artistes intéressants produits par de petits labels indépendants.
-- GraphSeb
Dans le message :420259d1$0$2163$8fcfb975@news.wanadoo.fr,
Ariel DAHAN <cats@ddb> s'exclama :
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais
acheté ces 614 albums?
Outre la remarque de JustMe, frappée au coin du bon sens, finalement :
1- Parce qu'une part d'entre eux n'est même plus éditée, ce qui rend l'achat
impossible ?
2- Parce certains n'ont même pas été passés sur support CD et que le temps
n'est plus à la platine vynil ou au lecteur de bande ?
3- Par flemme de digitaliser ses vynils et bandes, et parce que nombre de ce
qui a été porté sur CD ne l'a été que dans des conditions déplorables (de
l'analogique d'un bout à l'autre), pas remasterisé et que, dès lors, on
pourrait l'assimiler à une /*forme d'escroquerie*/ (au moins morale) de la
part des distributeurs (achetez du numérique ! on se fout de moi, je ne paie
que le transfert de support physique, au prix fort...) ?
4- Parce qu'il est impossible de trouver nombre de morceaux à l'unité, et
que pour trouver trois anciens standards sympa il faut (pratique honteurse)
acheter 3 /*compil's*/ à 20 euros pièce (comprenant 15 bides /à vomir/ pour
1 accroche) ?
5- Parce que les industriels de la musique on méprisé copieusement les NTIC
(et not. le mp3) depuis 1978 (à vérifier), et qu'à l'heure ou toutes nos
machines informatiques nous permettent le 6.1, on veut continuer à nous
vendre de la chaîne HI-FI ? Achetez votre musique pour votre chaîne stéréo,
rachetez-la pour votre ordinateur (protection anti-copie), re-rachetez-la en
DVD pour avoir le clip et les pseudos /bonus/, et pour finir, un espoir...
Payez-la chaque fois que vous l'écoutez !
Finalement, il ne les aurait peut-être pas acheté parce que, même s'il aime
la musique, il a franchement l'impression qu'on le prend pour un con, non ?
Deuxième remarque : si il ne souhaitait pas les écouter, pourquoi les
avait-il sur son disque ?
Par curiosité ? Par éclectisme ? Parce qu'il n'avait pas fait le ménage sur
son disque (comme tout le monde) pour ne conserver que la fraction digne
d'écoute ? Combien en écoutait-il vraiment, 15, 20 % ?
Finalement, seul le boycott (argument financier, seul recevable) des majors
du disque semble se présenter comme une forme d'expression intéressante.
Après tout, il y a plein d'artistes intéressants produits par de petits
labels indépendants.
Dans le message :420259d1$0$2163$, Ariel DAHAN s'exclama :
Première remarque : comment pouvez-vous savoir qu'il n'aurait jamais acheté ces 614 albums?
Outre la remarque de JustMe, frappée au coin du bon sens, finalement :
1- Parce qu'une part d'entre eux n'est même plus éditée, ce qui rend l'achat impossible ? 2- Parce certains n'ont même pas été passés sur support CD et que le temps n'est plus à la platine vynil ou au lecteur de bande ? 3- Par flemme de digitaliser ses vynils et bandes, et parce que nombre de ce qui a été porté sur CD ne l'a été que dans des conditions déplorables (de l'analogique d'un bout à l'autre), pas remasterisé et que, dès lors, on pourrait l'assimiler à une /*forme d'escroquerie*/ (au moins morale) de la part des distributeurs (achetez du numérique ! on se fout de moi, je ne paie que le transfert de support physique, au prix fort...) ? 4- Parce qu'il est impossible de trouver nombre de morceaux à l'unité, et que pour trouver trois anciens standards sympa il faut (pratique honteurse) acheter 3 /*compil's*/ à 20 euros pièce (comprenant 15 bides /à vomir/ pour 1 accroche) ? 5- Parce que les industriels de la musique on méprisé copieusement les NTIC (et not. le mp3) depuis 1978 (à vérifier), et qu'à l'heure ou toutes nos machines informatiques nous permettent le 6.1, on veut continuer à nous vendre de la chaîne HI-FI ? Achetez votre musique pour votre chaîne stéréo, rachetez-la pour votre ordinateur (protection anti-copie), re-rachetez-la en DVD pour avoir le clip et les pseudos /bonus/, et pour finir, un espoir... Payez-la chaque fois que vous l'écoutez !
Finalement, il ne les aurait peut-être pas acheté parce que, même s'il aime la musique, il a franchement l'impression qu'on le prend pour un con, non ?
Deuxième remarque : si il ne souhaitait pas les écouter, pourquoi les avait-il sur son disque ?
Par curiosité ? Par éclectisme ? Parce qu'il n'avait pas fait le ménage sur son disque (comme tout le monde) pour ne conserver que la fraction digne d'écoute ? Combien en écoutait-il vraiment, 15, 20 % ?
Finalement, seul le boycott (argument financier, seul recevable) des majors du disque semble se présenter comme une forme d'expression intéressante. Après tout, il y a plein d'artistes intéressants produits par de petits labels indépendants.
-- GraphSeb
Laurent Wacrenier
Samuel écrit:
Une partie négligeable seraient des originaux ... ;-)
Encore le mythe du support original...
"L'original" n'a pas le monopole d'attribution du droit de représentation privée. Il a rarement celui de représentation publique.
Dans quelle mesure les enfants de Serge ne sont-ils pas complices ?!?!? ;-) C'est vrai, ils pourraient demander à leur professeur s'il s'est acquitté des droits, non ?!?!?
Ce n'est pas au professeur de s'aquitter des droits, mais à son employeur.
L'éducation nationale signe des contrats avec les ayant droit, au moins en ce qui concerne les photocopies de livres (demandez au ministre ou au recteur pour des détails sur les autres cas particuliers)
Une photocopie n'est pas un "original", mais elle a le droit d'exister dans ce cadre.
Même si l'enseignant avait acheté avec ses propres sous ou avec ceux de son employeur un "original" (autrement dit, il l'aurait acheté en boutique et non pas en ligne), il n'aurait pas aquis le droit de représentation publique (en classe).
Samuel <samuelNOSPAM@NOSPAM.INVALID> écrit:
Une partie négligeable seraient des originaux ... ;-)
Encore le mythe du support original...
"L'original" n'a pas le monopole d'attribution du droit de
représentation privée. Il a rarement celui de représentation publique.
Dans quelle mesure les enfants de Serge ne sont-ils pas complices ?!?!? ;-)
C'est vrai, ils pourraient demander à leur professeur s'il s'est
acquitté des droits, non ?!?!?
Ce n'est pas au professeur de s'aquitter des droits, mais à son
employeur.
L'éducation nationale signe des contrats avec les ayant droit, au
moins en ce qui concerne les photocopies de livres (demandez au
ministre ou au recteur pour des détails sur les autres cas
particuliers)
Une photocopie n'est pas un "original", mais elle a le droit
d'exister dans ce cadre.
Même si l'enseignant avait acheté avec ses propres sous ou avec ceux
de son employeur un "original" (autrement dit, il l'aurait acheté en
boutique et non pas en ligne), il n'aurait pas aquis le droit de
représentation publique (en classe).
Une partie négligeable seraient des originaux ... ;-)
Encore le mythe du support original...
"L'original" n'a pas le monopole d'attribution du droit de représentation privée. Il a rarement celui de représentation publique.
Dans quelle mesure les enfants de Serge ne sont-ils pas complices ?!?!? ;-) C'est vrai, ils pourraient demander à leur professeur s'il s'est acquitté des droits, non ?!?!?
Ce n'est pas au professeur de s'aquitter des droits, mais à son employeur.
L'éducation nationale signe des contrats avec les ayant droit, au moins en ce qui concerne les photocopies de livres (demandez au ministre ou au recteur pour des détails sur les autres cas particuliers)
Une photocopie n'est pas un "original", mais elle a le droit d'exister dans ce cadre.
Même si l'enseignant avait acheté avec ses propres sous ou avec ceux de son employeur un "original" (autrement dit, il l'aurait acheté en boutique et non pas en ligne), il n'aurait pas aquis le droit de représentation publique (en classe).
Laurent Wacrenier
Samuel écrit:
Par contre, la prochaine fois c'est renvoi définitif, interdiction de passer le bac .. suppression des droits civiques des parents et exil forcé de 3 ans en Sibérie ...
On en en France, on envoi les forçats à Cayenne ou à l'Île au pins.
Samuel <samuelNOSPAM@NOSPAM.INVALID> écrit:
Par contre, la prochaine fois c'est renvoi définitif, interdiction de
passer le bac .. suppression des droits civiques des parents et exil
forcé de 3 ans en Sibérie ...
On en en France, on envoi les forçats à Cayenne ou à l'Île au pins.
Par contre, la prochaine fois c'est renvoi définitif, interdiction de passer le bac .. suppression des droits civiques des parents et exil forcé de 3 ans en Sibérie ...
On en en France, on envoi les forçats à Cayenne ou à l'Île au pins.