Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts, depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal n'est pas la même langue que le provençal. L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement, il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite) comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition
des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue
maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond
de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais
ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer
le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts,
depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et
quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal n'est pas la même langue que le provençal. L'ère
linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite) comme le
provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par
le français, d'où sa marginalité.
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts, depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal n'est pas la même langue que le provençal. L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement, il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite) comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Michel Talon
Emmanuel Florac wrote:
Le Fri, 09 Sep 2005 11:23:43 +0200, SL a écrit :
Je n'y vois pas vraiment le meilleur de l'amérique.
Le meilleur c'est peut-être archve.org, qui est nettement plus
Tu veux dire www.arxiv.org ? Oui c'est formidable aussi.
"mondialisé" que google, et puis c'est un organisme sans but lucratif, qui souhaite rendre la connaissance accessible à tous en particulier dans le tiers-monde, grâce à diverses techniques comme le "print-on-demand". N'est ce pas?
Le fait que google arrive à faire ce qu'il fait en se payant sur la publicité est quelque chose de fascinant aussi.
-- Michel Talon
Emmanuel Florac wrote:
Le Fri, 09 Sep 2005 11:23:43 +0200, SL a écrit :
Je n'y vois pas vraiment le meilleur de l'amérique.
Le meilleur c'est peut-être archve.org, qui est nettement plus
Tu veux dire www.arxiv.org ?
Oui c'est formidable aussi.
"mondialisé" que google, et puis c'est un organisme sans but lucratif,
qui souhaite rendre la connaissance accessible à tous en particulier dans
le tiers-monde, grâce à diverses techniques comme le "print-on-demand".
N'est ce pas?
Le fait que google arrive à faire ce qu'il fait en se payant sur la
publicité est quelque chose de fascinant aussi.
Je n'y vois pas vraiment le meilleur de l'amérique.
Le meilleur c'est peut-être archve.org, qui est nettement plus
Tu veux dire www.arxiv.org ? Oui c'est formidable aussi.
"mondialisé" que google, et puis c'est un organisme sans but lucratif, qui souhaite rendre la connaissance accessible à tous en particulier dans le tiers-monde, grâce à diverses techniques comme le "print-on-demand". N'est ce pas?
Le fait que google arrive à faire ce qu'il fait en se payant sur la publicité est quelque chose de fascinant aussi.
-- Michel Talon
remy
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts, depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal n'est pas la même langue que le provençal. L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement, il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite) comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa fille se tape le patois local lui il capte rien et la ou il est il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence je vais lui parler de pluralite de sauvegarde du patrimoine d'ouverture d'esprit cela va lui faire plaisir
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition
des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue
maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond
de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais
ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer
le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts,
depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et
quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal n'est pas la même langue que le provençal. L'ère
linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite) comme le
provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par
le français, d'où sa marginalité.
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa
fille se tape le patois local
lui il capte rien et la ou il est
il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence
je vais lui parler de pluralite
de sauvegarde du patrimoine
d'ouverture d'esprit
cela va lui faire plaisir
--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts, depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal n'est pas la même langue que le provençal. L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement, il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite) comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa fille se tape le patois local lui il capte rien et la ou il est il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence je vais lui parler de pluralite de sauvegarde du patrimoine d'ouverture d'esprit cela va lui faire plaisir
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
Michel Billaud
(Michel Talon) writes:
costaclt wrote:
In article , SL wrote:
Je ne vois pas cette inverview, mais il se pourrait bien que la qualité de l'élocution soit en faveur du second... ça dépend de l'état de Gainsbourg...
Ben moi je la vois très bien : l'avantage est au premier !
Le premier est bourré, le second est bouché.
Excellent!
Sauf que non. Ca remonte à sa période poétique (poinçonneur des lilas, 12 belles dans la peau etc), avant qu'il ne décide que la poésie intello ne nourrissait pas son homme et qu'il valait mieux faire le couillon option gainsbarre.
Mais bon, apparemment vous n'avez pas vue l'interview. Causez sans savoir, comme d'hab :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
costaclt <fun@wanadoo.fr> wrote:
In article <u4q8s7p38.fsf@nospam.com>, SL wrote:
Je ne vois pas cette inverview, mais il se pourrait bien que la
qualité de l'élocution soit en faveur du second... ça dépend de l'état
de Gainsbourg...
Ben moi je la vois très bien : l'avantage est au premier !
Le premier est bourré, le second est bouché.
Excellent!
Sauf que non. Ca remonte à sa période poétique (poinçonneur des lilas,
12 belles dans la peau etc), avant qu'il ne décide que la poésie
intello ne nourrissait pas son homme et qu'il valait mieux faire le
couillon option gainsbarre.
Mais bon, apparemment vous n'avez pas vue l'interview. Causez sans savoir, comme
d'hab :-)
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Je ne vois pas cette inverview, mais il se pourrait bien que la qualité de l'élocution soit en faveur du second... ça dépend de l'état de Gainsbourg...
Ben moi je la vois très bien : l'avantage est au premier !
Le premier est bourré, le second est bouché.
Excellent!
Sauf que non. Ca remonte à sa période poétique (poinçonneur des lilas, 12 belles dans la peau etc), avant qu'il ne décide que la poésie intello ne nourrissait pas son homme et qu'il valait mieux faire le couillon option gainsbarre.
Mais bon, apparemment vous n'avez pas vue l'interview. Causez sans savoir, comme d'hab :-)
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Richard Delorme
L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
Et ne l'est toujours pas, puisque la Suisse et l'Italie francophones ne sont pas rattachées à la France. De plus, une partie de ce qui est aujourd'hui français ne l'est que depuis peu. Pour le département de l'Ain p.ex., une partie (Bresse, Bugey, Pays de Gex) n'a été annexée en 1601, et la Dombes cédée à la France en 1762 seulement (à titre de comparaison, la Corse n'est française que depuis 1768).
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite)
L'énorme problème du franco-provençal, est qu'il ne s'agit même pas d'une langue, mais d'un ensemble de patois, qui fait que les gens avaient du mal à se comprendre dès qu'ils s'éloignaient de leurs villages natals. C'est pourquoi peu de gens le regrettent, à mon avis.
comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mes arrières-arrières-grands-parents paternels (aux alentours de 1880) ne parlaient que ça et ne savaient pas parler français. Comme pour le breton, c'est l'enseignement du français obligatoire, et l'interdiction du parler patois, qui l'a condamné. Par contre dans les grandes villes, en particulier Lyon, il a pu disparaître plus vite (même si le français parlé à Lyon conserve beaucoup de particularités régionales).
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Dans certaines campagnes, il existe des gens qui savent encore le parler. On trouve aussi certains nostalgiques qui publient des textes, avec quelques difficultés orthographiques : http://www.lejsl.com/dossiers/decouverte/20010627.JSL_D2816.html?1009
-- Richard
L'ère
linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
Et ne l'est toujours pas, puisque la Suisse et l'Italie francophones ne
sont pas rattachées à la France. De plus, une partie de ce qui est
aujourd'hui français ne l'est que depuis peu. Pour le département de
l'Ain p.ex., une partie (Bresse, Bugey, Pays de Gex) n'a été annexée en
1601, et la Dombes cédée à la France en 1762 seulement (à titre de
comparaison, la Corse n'est française que depuis 1768).
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite)
L'énorme problème du franco-provençal, est qu'il ne s'agit même pas
d'une langue, mais d'un ensemble de patois, qui fait que les gens
avaient du mal à se comprendre dès qu'ils s'éloignaient de leurs
villages natals. C'est pourquoi peu de gens le regrettent, à mon avis.
comme le
provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par
le français, d'où sa marginalité.
Mes arrières-arrières-grands-parents paternels (aux alentours de 1880)
ne parlaient que ça et ne savaient pas parler français. Comme pour le
breton, c'est l'enseignement du français obligatoire, et l'interdiction
du parler patois, qui l'a condamné. Par contre dans les grandes villes,
en particulier Lyon, il a pu disparaître plus vite (même si le français
parlé à Lyon conserve beaucoup de particularités régionales).
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Dans certaines campagnes, il existe des gens qui savent encore le
parler. On trouve aussi certains nostalgiques qui publient des textes,
avec quelques difficultés orthographiques :
http://www.lejsl.com/dossiers/decouverte/20010627.JSL_D2816.html?1009
L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
Et ne l'est toujours pas, puisque la Suisse et l'Italie francophones ne sont pas rattachées à la France. De plus, une partie de ce qui est aujourd'hui français ne l'est que depuis peu. Pour le département de l'Ain p.ex., une partie (Bresse, Bugey, Pays de Gex) n'a été annexée en 1601, et la Dombes cédée à la France en 1762 seulement (à titre de comparaison, la Corse n'est française que depuis 1768).
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite)
L'énorme problème du franco-provençal, est qu'il ne s'agit même pas d'une langue, mais d'un ensemble de patois, qui fait que les gens avaient du mal à se comprendre dès qu'ils s'éloignaient de leurs villages natals. C'est pourquoi peu de gens le regrettent, à mon avis.
comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mes arrières-arrières-grands-parents paternels (aux alentours de 1880) ne parlaient que ça et ne savaient pas parler français. Comme pour le breton, c'est l'enseignement du français obligatoire, et l'interdiction du parler patois, qui l'a condamné. Par contre dans les grandes villes, en particulier Lyon, il a pu disparaître plus vite (même si le français parlé à Lyon conserve beaucoup de particularités régionales).
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Dans certaines campagnes, il existe des gens qui savent encore le parler. On trouve aussi certains nostalgiques qui publient des textes, avec quelques difficultés orthographiques : http://www.lejsl.com/dossiers/decouverte/20010627.JSL_D2816.html?1009
-- Richard
SL
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa fille se tape le patois local lui il capte rien et la ou il est il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence je vais lui parler de pluralite de sauvegarde du patrimoine d'ouverture d'esprit cela va lui faire plaisir
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ? Ça se passe comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa
fille se tape le patois local
lui il capte rien et la ou il est
il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence
je vais lui parler de pluralite
de sauvegarde du patrimoine
d'ouverture d'esprit
cela va lui faire plaisir
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ? Ça se passe
comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa fille se tape le patois local lui il capte rien et la ou il est il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence je vais lui parler de pluralite de sauvegarde du patrimoine d'ouverture d'esprit cela va lui faire plaisir
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ? Ça se passe comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
Richard Delorme
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts, depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal est un triangle qui va de Clermont-Ferrant à la Suisse et au Val d'Aoste. C'est une langue intermédiaire entre la langue d'oc et d'oïl.
-- Richard
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition des
patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue
maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond de la
cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais ils
étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer le
provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts, depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et quelques
autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal est un triangle qui va de Clermont-Ferrant à la
Suisse et au Val d'Aoste. C'est une langue intermédiaire entre la langue
d'oc et d'oïl.
Ce qui m'étonne, c'est que personne ne se plaint de la disparition des patois franco-provençaux.
Le breton compte encore quelques locuteurs dont c'est la langue maternelle. J'ai personnellement connu quelques vieux, au fin fond de la cambrouse, dont le provençal était la langue maternelle, mais ils étaient tous nés avant la guerre de 14, on peut donc considérer le provençal comme une langue morte (ces gens-là sont morts, depuis).
Je suppose qu'il en est de même pour le savoyard, le gascon et quelques autres dialectes d'oc (pour ne pas dire tous).
Le franco-provençal est un triangle qui va de Clermont-Ferrant à la Suisse et au Val d'Aoste. C'est une langue intermédiaire entre la langue d'oc et d'oïl.
-- Richard
remy
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa fille se tape le patois local lui il capte rien et la ou il est il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence je vais lui parler de pluralite de sauvegarde du patrimoine d'ouverture d'esprit cela va lui faire plaisir
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ?
dans le detail je ne sais pas mais en gros ils font de l'initiation via des contes ou histoires
Ça se passe comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
non mais il aurait prefere une initiation a l'anglais ,espagnol ou quelque chose de plus significatif "aie pas la tete"
papa papa tu connais l'histoire du jkjhg et du lkjhfjlkhg mais bien sur ma cherie tu vas me la raconter voie off .....
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa
fille se tape le patois local
lui il capte rien et la ou il est
il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence
je vais lui parler de pluralite
de sauvegarde du patrimoine
d'ouverture d'esprit
cela va lui faire plaisir
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ?
dans le detail je ne sais pas
mais en gros ils font de l'initiation
via des contes ou histoires
Ça se passe
comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
non mais il aurait prefere une initiation a l'anglais ,espagnol
ou quelque chose de plus significatif "aie pas la tete"
papa papa tu connais l'histoire du jkjhg et du lkjhfjlkhg
mais bien sur ma cherie tu vas me la raconter
voie off .....
--
des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure...
mais elles n'engagent que votre perception
remy
j'ai un pote qui est parti bosser dans le midi il est content que sa fille se tape le patois local lui il capte rien et la ou il est il n'a pas le choix de l'ecole, maternelle en l'occurrence je vais lui parler de pluralite de sauvegarde du patrimoine d'ouverture d'esprit cela va lui faire plaisir
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ?
dans le detail je ne sais pas mais en gros ils font de l'initiation via des contes ou histoires
Ça se passe comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
non mais il aurait prefere une initiation a l'anglais ,espagnol ou quelque chose de plus significatif "aie pas la tete"
papa papa tu connais l'histoire du jkjhg et du lkjhfjlkhg mais bien sur ma cherie tu vas me la raconter voie off .....
-- des conneries j'en ai dites oui oui je vous assure... mais elles n'engagent que votre perception remy
SL
L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
Et ne l'est toujours pas, puisque la Suisse et l'Italie francophones ne sont pas rattachées à la France.
Oui, et je voulais dire surtout que même sans être réparti entre plusieurs pyas il aurait fallu en plus qu'une identité politique ou culturelle s'associe à l'identité linguistique pour la défendre, et ça n'a jamais été le cas.
De plus, une partie de ce qui est aujourd'hui français ne l'est que depuis peu. Pour le département de l'Ain p.ex., une partie (Bresse, Bugey, Pays de Gex) n'a été annexée en 1601, et la Dombes cédée à la France en 1762 seulement (à titre de comparaison, la Corse n'est française que depuis 1768).
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite)
L'énorme problème du franco-provençal, est qu'il ne s'agit même pas d'une langue, mais d'un ensemble de patois, qui fait que les gens avaient du mal à se comprendre dès qu'ils s'éloignaient de leurs villages natals. C'est pourquoi peu de gens le regrettent, à mon avis.
Les langues d'oc et d'oïl sont aussi des familles linguistiques qui regroupent beaucoup de sous-langues. Du point de vue typologique le franco-provençal est une langue, au même titre que la langue d'oc et la langue d'oïl. Le détail est controversé, mais ce n'est pas une collection de "patois" sans unité.
comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mes arrières-arrières-grands-parents paternels (aux alentours de 1880) ne parlaient que ça et ne savaient pas parler français. Comme pour le breton, c'est l'enseignement du français obligatoire, et l'interdiction du parler patois, qui l'a condamné. Par contre dans les grandes villes, en particulier Lyon, il a pu disparaître plus vite
oui, beaucoup plus tôt que le provençal ou le breton. C'est rapidement devenu (dès le XVI je crois) une lange vernaculaire pratiquée uniquement dans des zones isolées. Elle n'a jamais été écrite, contrairement au provençal.
(même si le français parlé à Lyon conserve beaucoup de particularités régionales).
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Dans certaines campagnes, il existe des gens qui savent encore le parler. On trouve aussi certains nostalgiques qui publient des textes, avec quelques difficultés orthographiques : http://www.lejsl.com/dossiers/decouverte/20010627.JSL_D2816.html?1009
Intéressant, merci :-)
L'ère
linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
Et ne l'est toujours pas, puisque la Suisse et l'Italie francophones
ne sont pas rattachées à la France.
Oui, et je voulais dire surtout que même sans être réparti entre
plusieurs pyas il aurait fallu en plus qu'une identité politique ou
culturelle s'associe à l'identité linguistique pour la défendre, et ça
n'a jamais été le cas.
De plus, une partie de ce qui est
aujourd'hui français ne l'est que depuis peu. Pour le département de
l'Ain p.ex., une partie (Bresse, Bugey, Pays de Gex) n'a été annexée
en 1601, et la Dombes cédée à la France en 1762 seulement (à titre de
comparaison, la Corse n'est française que depuis 1768).
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite)
L'énorme problème du franco-provençal, est qu'il ne s'agit même pas
d'une langue, mais d'un ensemble de patois, qui fait que les gens
avaient du mal à se comprendre dès qu'ils s'éloignaient de leurs
villages natals. C'est pourquoi peu de gens le regrettent, à mon
avis.
Les langues d'oc et d'oïl sont aussi des familles linguistiques qui
regroupent beaucoup de sous-langues. Du point de vue typologique le
franco-provençal est une langue, au même titre que la langue d'oc et
la langue d'oïl. Le détail est controversé, mais ce n'est pas une
collection de "patois" sans unité.
comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le
provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mes arrières-arrières-grands-parents paternels (aux alentours de 1880)
ne parlaient que ça et ne savaient pas parler français. Comme pour le
breton, c'est l'enseignement du français obligatoire, et
l'interdiction du parler patois, qui l'a condamné. Par contre dans les
grandes villes, en particulier Lyon, il a pu disparaître plus vite
oui, beaucoup plus tôt que le provençal ou le breton. C'est rapidement
devenu (dès le XVI je crois) une lange vernaculaire pratiquée
uniquement dans des zones isolées. Elle n'a jamais été écrite,
contrairement au provençal.
(même si le français parlé à Lyon conserve beaucoup de particularités
régionales).
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Dans certaines campagnes, il existe des gens qui savent encore le
parler. On trouve aussi certains nostalgiques qui publient des textes,
avec quelques difficultés orthographiques :
http://www.lejsl.com/dossiers/decouverte/20010627.JSL_D2816.html?1009
L'ère linguistique du franco-provençal n'a jamais été unifiée politiquement,
Et ne l'est toujours pas, puisque la Suisse et l'Italie francophones ne sont pas rattachées à la France.
Oui, et je voulais dire surtout que même sans être réparti entre plusieurs pyas il aurait fallu en plus qu'une identité politique ou culturelle s'associe à l'identité linguistique pour la défendre, et ça n'a jamais été le cas.
De plus, une partie de ce qui est aujourd'hui français ne l'est que depuis peu. Pour le département de l'Ain p.ex., une partie (Bresse, Bugey, Pays de Gex) n'a été annexée en 1601, et la Dombes cédée à la France en 1762 seulement (à titre de comparaison, la Corse n'est française que depuis 1768).
il n'a jamais été une langue culturelle (et écrite)
L'énorme problème du franco-provençal, est qu'il ne s'agit même pas d'une langue, mais d'un ensemble de patois, qui fait que les gens avaient du mal à se comprendre dès qu'ils s'éloignaient de leurs villages natals. C'est pourquoi peu de gens le regrettent, à mon avis.
Les langues d'oc et d'oïl sont aussi des familles linguistiques qui regroupent beaucoup de sous-langues. Du point de vue typologique le franco-provençal est une langue, au même titre que la langue d'oc et la langue d'oïl. Le détail est controversé, mais ce n'est pas une collection de "patois" sans unité.
comme le provençal, et il a été remplacé beaucopu plus tôt que le provençal par le français, d'où sa marginalité.
Mes arrières-arrières-grands-parents paternels (aux alentours de 1880) ne parlaient que ça et ne savaient pas parler français. Comme pour le breton, c'est l'enseignement du français obligatoire, et l'interdiction du parler patois, qui l'a condamné. Par contre dans les grandes villes, en particulier Lyon, il a pu disparaître plus vite
oui, beaucoup plus tôt que le provençal ou le breton. C'est rapidement devenu (dès le XVI je crois) une lange vernaculaire pratiquée uniquement dans des zones isolées. Elle n'a jamais été écrite, contrairement au provençal.
(même si le français parlé à Lyon conserve beaucoup de particularités régionales).
Mais ni l'un ni l'autre ne sont des langues mortes !
Dans certaines campagnes, il existe des gens qui savent encore le parler. On trouve aussi certains nostalgiques qui publient des textes, avec quelques difficultés orthographiques : http://www.lejsl.com/dossiers/decouverte/20010627.JSL_D2816.html?1009
Intéressant, merci :-)
SL
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ?
dans le detail je ne sais pas mais en gros ils font de l'initiation via des contes ou histoires
Encore une école tenue par un dangereux autonomiste :-)
Ça se passe comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
non mais il aurait prefere une initiation a l'anglais ,espagnol ou quelque chose de plus significatif "aie pas la tete"
Tsss... c'est pas incompatible... Favoriser la décentralisation linguistique, la diglossie, et arrêter un peu le mythe du « français langue universel » pourrait peut être bien améliorer le niveau en langue étrangère...
papa papa tu connais l'histoire du jkjhg et du lkjhfjlkhg mais bien sur ma cherie tu vas me la raconter voie off .....
Ce serait l'occasion de s'y mettre :-)
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ?
dans le detail je ne sais pas mais en gros ils font de l'initiation
via des contes ou histoires
Encore une école tenue par un dangereux autonomiste :-)
Ça se passe comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
non mais il aurait prefere une initiation a l'anglais ,espagnol ou
quelque chose de plus significatif "aie pas la tete"
Tsss... c'est pas incompatible... Favoriser la décentralisation
linguistique, la diglossie, et arrêter un peu le mythe du « français
langue universel » pourrait peut être bien améliorer le niveau en
langue étrangère...
papa papa tu connais l'histoire du jkjhg et du lkjhfjlkhg mais bien
sur ma cherie tu vas me la raconter voie off .....
Le provençal est imposé à la gamine, en maternelle ?
dans le detail je ne sais pas mais en gros ils font de l'initiation via des contes ou histoires
Encore une école tenue par un dangereux autonomiste :-)
Ça se passe comment exactement ? Elle a pas des cours quand même ?
non mais il aurait prefere une initiation a l'anglais ,espagnol ou quelque chose de plus significatif "aie pas la tete"
Tsss... c'est pas incompatible... Favoriser la décentralisation linguistique, la diglossie, et arrêter un peu le mythe du « français langue universel » pourrait peut être bien améliorer le niveau en langue étrangère...
papa papa tu connais l'histoire du jkjhg et du lkjhfjlkhg mais bien sur ma cherie tu vas me la raconter voie off .....